Bonjour docteur(s),je suis en manque d'informations et j'aimerais si possible avoir votre avis sur mon cas.
Cela fait 2 généralistes + 2 dermatologues que je consulte pour une balanite persistante depuis 6 mois (avec infection urinaire au début de la balanite).
Le premier médecin n'a rien vu et m'a prescrit un antifongique (selon ses propres termes"je ne vois rien, alors au au cas où..."). le second médecin n'a rien vu non plus et m'a prescrit un autre antifongique.
Il est vrai que les symptômes apparaissent plus ou moins selon les jours, et que par manque de chance c'est toujours quand je vais consulter que les symptômes sont les plus discrêts, cependant, tous ont pu constater une irritation.
A chaque fois les antifongiques ne font qu'empirer la situation de la balanite avec des rougeurs plus importantes et étendues, j'ai beau préciser cela, on ne m'a rien répondu. Ou si, on m'a répondu : "ne vous inquiétez pas , ce n'est pas ni une MST ni contagieux."
Face à ce vide d'information et l'inefficacité des traitements, je me suis renseigné sur le net pour faire des suppositions de maladies asymptomatiques (ou presque) en rapport possible avec une banalite.
Je suis donc allé dans un Dispensaire Anti Vénérien pour faire un dépistage de Chlamidia et un bactériogramme (cytobacteriologique).
Le dépistage de cHalmidia s'est avéré négatif mais le bactériogramme a révélé la présence de staphylocoques coagulase ainsi que et surtout des Gardnerella vaginalis. Le médecin du DAV m'a alors prescrit des antiobiotiques, en précisant que les rapports protégés étaient nécessaires jusqu'à guérison , ainsi qu'un dépistage de Gardnerella pour ma petite amie (car finalement oui c'est contagieux !!).
Entre temps, ma petite amie a été examiné par sa gynecologue à l'étranger, et les examens ont révélé qu'elle avait le papillomavirus humain de type 16.
Je suis donc allé voir un autre dermatologue (réputé) , qui lui m'a reçu à toute vitesse, en sortant 3 fois du cabinet et en répondant au téléphone. J'ai donc tenté (malgré les interruptions) de lui expliquer mon cas, et après m'a voir examiné (acide acétique), il m'a dit, sans rien m'expliquer :"ne vous inquiétez pas, vous n'avez pas de condylomes et ça va passer" en me prescrivant: un autre antifongique (!) + un dermocorticoïde, puis en s'échappant à nouveau de son cabinet avant que j'ai pu poser des questions.
Je suis toujours dans le flou total, je demande donc à qui je dois m'adresser pour avoir les réponses aux questions suivantes:
-le papillomavirus de type 16 provoque-t-il des condylomes (plans ou autres) ? (j'ai cru comprendre en lisant ce forum que non, alors pourquoi en a t-il cherché?)
-Quels examens dois-je faire pour savoir si je suis porteur du papillomavirus de type 16? Si je le suis, est-ce grave pour l'homme? Suis-je contagieux et combien de temps?
-les Gardnerella sont-ils la cause de la balanite? ou bien est-ce le papillomavirus? Comment trouver la cause pour me débarrasser de cette balanite?
-Sur la notice du dermocorticoïde, est inscrit en Contre-Indications :"maladie infectieuse de la peau d'orginie virale, bactérienne, ou mycosique."...Dois-je prendre tout de même ce médicament, sachant que je suis infecté par des Gardnerella et peut-être également par le papillomavirus. De plus on me prescrit un antifongique en mêm temps (donc l'origine peut également être mycosique)
-suis-je contagieux "de quelquechose" tant que j'ai des rougeurs (balanite)?
-pourquoi me prescrit-on un dermocorticoïde (Locoïd)? est-ce là aussi "au cas où" ce serait un eczema ou un psoriasis?
-dois-je prendre également l'antifongique? les deux précédents ne m'ont rien fait et au contraire on augmenté l'intensité de la balanite, ce qui me rend perplexe quant à son effet bénéfique.
-le préservatif est-il efficace contre le papillomavirus de type 16 / Gardnerella /mycose / psoriasis/? (a priori oui)
Voilà, quelques questions...
Je ne sais plus quoi faire, ni comment faire pour arriver à avoir une prise en charge médicale sérieuse et attentive de mon problème, sans être obligé moi même de m'informer et mener ma propre enquête.
A qui s'adresser pour que des examens poussés et suivis soient effectués plutôt que du "coup par coup" avec informations sporadiques et fausses (notamment concernant la contagion).
Merci de m'aider