Bonjour, 
Me voilà revenue, encore avec un problème gynéco. 
Suite à un VPH (papillome humain) j'ai subi une intervention au laser en janvier 2003.
En septembre de la même année, je suis retournée chez ma gynnéco qui a fait un frottis plus des prélèvements pour une bactério. Résultats : Gardnerella, traité par Flagyl en ovules suivi de Trophigil ovules pour reconstituer la flore.
En fait, j'ai tout suivi scrupuleusement mais dans les semaines et les mois qui ont suivi, je ressentais une gêne, comme une mauvaise odeur, des 'pincements' et des pertes type lait caillé ou jaunâtres. Donc j'ai repris rendez-vous. J'y suis allée la semaine dernière.
Elle me dit que c'est 'peut-être' une mycose de type Candida Albicans à l'intérieur du vagin. Le hic est que je n'ai ni rougeurs ni brûlures à l'extérieur ni même à l'intérieur. Elle ne voit rien à part quelques traces blanches de pertes sur les parois vaginales. Et sent pas l'odeur caractéristique du Gardn. Donc elle a refait des prélèvements bactério ... dont j'attends les résultats. Elle m'a prescrit du Gyno-Daktarin en ovules et une crème antifongique + un antiseptique ... pour mon partenaire et moi, bien que je n'ai pas les fameuses démangeaisons.
J'ai été régulièrement à la piscine (3 à 4 fois/semaine) et chez 2 kinés il y a 2 ans environ. J'ai décelé un réel manque d'hygiène chez le 1er, d'ailleurs ne ne suis pas retournée chez lui.
J'ai développé une mycose inter-digitale du pied avec démangaisons nocturnes limite du supportable et 'pustules', traitées par crèmes antifongiques par 2 fois.
Régulièrement cela ressort (surtout lorsqu'il fait chaud) : petites fissures entre le 4ème et le 5ème orteil.
Mes talons sont aussi très secs et fissurés.
Je voudrais donc amener ma 1ère question : cela peut-il se 'passer' du pied aux parties génitales ou à l'intérieur du vagin ? Apparemment d'après l'info que j'ai pu trouver, il ne s'agit pas du même champignon en génital et au pied.
Ma 2ème question : mon partenaire a développé suite aussi à des séances à la même époque que moi, de piscine, des espèces de plaques rouges à l'aine et sur le haut de l'entre-fesses (le début de la raie des fesse niveau coccyx.) La gynéco m'a dit que c'était dû à la transpiration. Je trouvais que cela sentait assez fort, et cela le grattait. Mais lui ne s'en est pas inquiété. Nous avions pensé à une association transpiration, qui chez lui est très acide et allergie à un produit de douche particulier et une marque de lessive.
Cela s'est calmé depuis un an environ. Il a stoppé la marque de gel douche en question et la lessive. Il a quelques traces rouges parfois mais plus de démangeaisons.
Suite à ma dernière visite chez la gynéco, je lui ai dit d'aller voir un médecin pour 'voir' si c'était possible qu'il ait aussi quelque chose. En fait ma gynéco n'a pas su me répondre !
Il est donc revenu ce soir ... avec une crème Econazole Gnr et Betadine Srub en flacon rouge.
Le médecin a regardé ses parties et pénis : rien à l'oeil nu, par contre légère irritation sur les plis de l'aine et sous les testicules. Bon je veux bien mais si on fait des prélèvements pour les femmes, pourquoi ne pas en faire pour les hommes ? Il me parait pas posible de dire 'oui vous avez une mycose à champignon' ou 'non' rien qu'à l'oeil nu ... Qu'en pensez vous ? Comment détecter ces problèmes chez l'homme ? Il a conclu tout de même à 'suspicion de Candida' ... mais rien à faire de plus à part se laver avec la Betadine et appliquer la crème matin/soir. Je ne comprends pas pourquoi ne confirme-t-il pas le diagnostic ? Il n'y a rien de prévu pour les hommes ?!
Nous n'avons pas de rapports depuis un certain temps mais partageons du linge de toilette (changé une fois par semaine) et des vêtements, cela peut-il se transmettre de cette manière ?
J'ai cherché et lu d'autres discussions sur les forums Atoute et ailleurs. Il semble que ça soit plus que très courant mais bien 'flou'...
Bref, je commence à en avoir marre d'accumuler les problèmes de ce style depuis un an et demi. Jusqu'à ce que ça se 'dérègle' je n'avais jamais rien eu. Ca me pourrit la vie, vraiment ... Et je suis très attentive à l'hygiène aussi bien au niveau corporel (sans excès pour l'intime car je connais les risques d'une toilette trop poussée sur ces endroits depuis longtemps) que dans l'appartement et pour le linge. Peut-être en faisons nous trop, nous femmes 'modernes' ?
J'ai bien compris que si mycose il y a, celle-ci pourrait faire suite à l'antibiotique prescrit pour le Gardn. Sur un site j'ai lu la chose suivante sur les facteurs de risque de la mycose vulvo-vaginale, que je cite : 'Perturbation de la flore vaginale après une antibiothérapie
!! Une antibiothérapie à large spectre de plus de 3 jours chez une femme en âge de procréer est suivie dans près de 80 % des cas d'une vaginite à Candida
TRAITER A LA FIN DU TTT AB (1 ovule ou 1 cp)'
Je savais bien que les ovules Flagyl n'étaient pas anodins !
Je trouve que parfois on en sait plus que le médecin lui-même et qu'ils ne sont pas assez dans l'information ni la prévention sur ces ennuis, qui, au quotidien sont pénibles. Surtout les gynécos (ai relévé d'autres cas semblables au mien un peu partout) Ou alors sont-ils dépassés ? C'est ce que je ressens en lisant d'autres intervenantes sur d'autres forums.
Ne trouvez-vous pas que ces problèmes sont en augmentation notable ???
Ne serait-il pas bon de faire une campagne d'information ? La plupart des gens lorsqu'on en parle, pensent 'problèmes d'hygiène' et ce, dans le mauvais sens du terme, infidélité ou partenaires multiples sans précautions, et MST, ... c'est un peu tabou.
Quelque part, les médecins et leur 'flou relatif' ça me fait un peu peur, il faut une attention et un souci de tous les instants, oui je n'exagère pas. Comment fait une personne qui ne peut trop se débrouiller ? Une mémé par ex ? (valable pour la médecine en général) Je vais sans doute m'attirer les foudres de nos amis Drs du forum ! Je ne fais que constater et je ne pense pas vraiment être la seule. La médecine a un problème en France et est moins 'efficace' qu'avant ...
Bien sûr il y a pire ... Cela me refait penser au VPH et au nombre de femmes infectées sans le savoir ... quoique ma gynéco m'ai dit que ça y est, les frottis sont axés sur la détection systématique du papillome huamin, ouf pas trop tôt !
J., une revenante. 
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