christian B (VNI) (1 messages)
|
01-10-03, 11:24 (GMT)
|
3. "RE: VENIR EN AIDE AU PERSONNE MALADE ALCOOLIQUES" |
je suis auvergnat aigue... .j'ai 44 ans ,la campagne est propice a la "prise"d'alcool regulierement,tres jeune. VERS 12/13 ans on s'aide entre voisins pour les vendanges,les foins, les betteraves....et à chaque foi il y avait,(la fameuse bouteille de rouge et 1 verre pour tous) si tu es un homme tu bois. A 15 ans on commence les fetes de villages....plus on picole plus on est grand. a l'epoque le verre de vin rose etait a 0.50f donc il fallait un minimun de 5 a 10f pour sortir,car les soirees s'etait uniquement la buvette"entre amis" pas question d'offrir un verre a celui qui ne boit pas d'alcool.... A 17 ANS je suis parti travailler dans les alpes. Je suis passe par des periodes de grande consommation (300 cuites minimum par an)Tout l'argent passe dans la bouteille.je suis parti a l'armee a 18 ans passé,la j'ai fait beaucoup de sport et il y avait une discipline a respecter, un bien fou. Apres cette periode je suis retourne en h.savoie pour travailler. je me suis marie a 20 ans et mon premier enfant arrive pour mes 21 ans. 3 ans d'abstnence.Quand on ne boit pas les gens posent des questions "tu est malade..."Ma femme me disait un petit apero de temps en temps ca ne fait pas de mal,malgres la peur j'ai cede.6 mois apres c'etait a nouveau alcool midi et soir en couple. De mon cote j'avais toujours de la biere et du vin dans un coin de ma cave .Il y a eu des periodes de sobriete et là ma femme disait "avec toi c'tout ou rien"elle a raison.mes copins disaient" qui a bu boira....."et ca repartait. Il y 2ans et demi j'ai fait une crise d'engoisse sur mon lieu de travail etles pompiers m'on conduit a l'hopital.J'etait tres stresse car je travaillai en tant que responsable chez nos amis de la grande distribution.Le calme interne revenu j'ai eu la visite de la psychiatre a qui je n'ai rien dit... Une semaine plus tard j'ai pris un rdv chez cette dame . L'entretien fut clair je n'avait pas besoin de soins psychiatrique et m'indiqua un specialiste de ce probleme.(ma femmeme disait"fou.malade") la premiere question fut pourquoi voulez-vou arrete ? J'ai repondu que j' avais honte de moi,ma decision etait prise je voulais plus entendre parler de l'alcool. devant ma motivation nous nous mimes au travail analyses de sang echographie du foie.les resultats n'etaient pas trop catastrophiques entre 2 et 3 fois la norme.Apres 3 mois de prise en charge et re-analyses les resultats etaient tres encouragents.J'ai explique ma demarche a mes 2 garcons Alexandre qui avait 19 ans ( entrée en 3eme annee de com d'entrprise a Grenoble)Il comprit tout de suite ma demarche et me felicita .Parler d'alcool entre nous n'est pas un TABOU. Avec Cedric qui a 5 ans de moins ce fut plus difficile car il me reprochait de l'avoir fait et ne voyait que le passé alors que je lui parle de l'avenir.je lui propose de rencontrer mon medecin qui lui expliquerait avec ses mots mon cheminemt.. il refusa apres 3 jours de reflexion. Ma femme qui est cadre et acheteur dans un groupe international qui de plus possede une maitrise de psycologie m'a simplement dit une foi en 2ans/2 "c'est bien" dur dur.. moi,mon pere,ma belle-mere et mes enfants son fiers de moi et c'est le principal. je sais que la guerrison est longue et lorsque ca ne vas pas je vais voir un psychiatre qui m'aide par certains medicaments beaucoup d'ecoute et de discution "amical".
|
|
Retour |
| |