Les informations officielles et scientifiques

La paroxétine est un antidépresseur de la sous-classe des Inhibiteurs sélectif de la recapture de la sérotonine. Elle est vendue sous les noms de marque principaux Deroxat®, Paxil®, Divarius®

Boite de Deroxat


PRÉSENTATION ET NUMÉRO D'IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE :

Comprimés pelliculés sécables à 20 mg :
Code CIP : 335 253.8
14 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)
Prix : 12,74 euros

Suspension buvable à 20 mg/10 ml :
Code CIP : 349 286.0
150 ml de suspension buvable en flacon, f ermeture de sécurité enfant, avec godet-doseur (polypropylène) à 4 graduations de 5, 10, 15 et 20 ml.
Prix : 13,62  euros


Vous trouverez ci-dessous des informations officielles et scientifiques pour ce médicament.


 la version officielle française de l'information destinée aux professionnels.
une version différente mais très proche provenant  de la banque Claude Bernard (cliquer sur les onglets pour voir toutes les rubriques).
une version BIAM (rédigée par les experts français à partir des données de la littérature).
La notice Wikipedia France et surtout Anglaise qui ont l'avantage d'être sourcées.
La notice du Vidal de la Famille, version grand-public de la fiche médicament destinée au médecin reproduite ci-dessous avec l'autorisation du Vidal, avec son lexique.

Vous pourriez également être intéressé par les compléments suivants :
Une bibliographie : les publications concernant la paroxétine
Des actualités éventuelles sur ce médicament.


Ces informations, aussi exhaustives soit-elles, ne seraient que peu intéressantes sans les avis de patients ayant pris ce médicament. Vous trouverez dans la colonne de droite ces informations réunies sous forme de sondage et surtout un forum de discussion dédié à ce seul médicament (la paroxétine).


DEROXAT (fiche Vidal de la Famille)sur ordonnance
Antidépresseur inhibiteur de la recapture de la sérotonine

Présentation
DEROXAT 20 mg : comprimé sécable (blanc) ; boîte de 14.
Liste I - Remboursé à 65 % - Prix : 10,92 euros.
DEROXAT 20 mg/10 ml : suspension buvable (arômes : orange, citron) ; flacon de 150 ml avec gobelet-doseur gradué à 5 ml, 10 ml, 15 ml et 20 ml.
Liste I - Remboursé à 65 % - Prix : 13,62 euros.


Composition

  p cp p 5 ml
 Paroxétine 20 mg 10 mg
 Sorbitol  2 g


Dans quel cas ce médicament est-il prescrit ?
Ce médicament est un antidépresseur qui appartient à la famille des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine.

Il est utilisé dans le traitement :
   - des états dépressifs,
   - des troubles obsessionnels compulsifs,
   - des attaques de panique (traitement préventif),
   - de certaines manifestations de l'anxiété (anxiété généralisée, phobie sociale).


Contre-indications
Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec les IMAO non sélectifs (MARSILID), les IMAO sélectifs A (MOCLAMINE) ou avec le pimozide.


Attention : L'utilisation des antidépresseurs est déconseillée avant l'âge de 18 ans. Des études ont en effet montré que l'utilisation d'un antidépresseur peut augmenter le risque de suicide chez les adolescents souffrant de dépression. Chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, ce traitement est par conséquent réservé à certains cas graves et nécessite une surveillance médicale particulière et la vigilance de l'entourage.
Tous les traitements antidépresseurs sont susceptibles d'induire un épisode maniaque chez les personnes prédisposées : en cas d'euphorie, d'excitation inhabituelle ou de comportement anormal survenant sous traitement, une consultation médicale rapide est nécessaire.
Des précautions sont nécessaires chez la personne âgée et en cas d'épilepsie (même ancienne), de glaucome à angle fermé, de diabète, d'insuffisance hépatique ou rénale, de prédisposition aux hémorragies.
Bien qu'aucune interaction nette n'ait été constatée avec l'alcool, évitez la prise de boissons alcoolisées, comme avec tout médicament psychotrope.

Logo manquant Si vous devez conduire, ou utiliser une machine dangereuse, assurez-vous préalablement que ce médicament n'altère pas votre vigilance.


Interactions avec d'autres substances

Ce médicament ne doit pas être associé :
   - aux IMAO non sélectifs (MARSILID) et les IMAO sélectifs A (MOCLAMINE) : des délais précis doivent être respectés entre la fin d'un traitement par IMAO et le début de ce traitement, et inversement ;
   - aux médicaments contenant du pimozide : risque de troubles du rythme cardiaque.

Il peut également interagir avec les médicaments contenant du métoprolol.
Informez par ailleurs votre médecin si vous prenez un antimigraineux de la famille des triptans, un anticoagulant oral, un antidépresseur imipraminique, un IMAO sélectif B, un médicament contenant du lithium, du tramadol, de la carbamazépine, de la risperdone ou un produit de phytothérapie contenant du millepertuis.


Grossesse et allaitement
Grossesse :
Les données actuellement disponibles suggèrent un effet malformatif de la paroxétine au cours de la grossesse. L'utilisation de ce médicament est donc déconseillée chez la femme enceinte. Un désir de grossesse peut nécessiter le remplacement de ce médicament par un autre antidépresseur.

Allaitement :
Ce médicament passe très faiblement dans le lait maternel : l'allaitement est possible pendant le traitement.


Mode d'emploi et posologie
La dose quotidienne est généralement absorbée en une prise, le matin au cours du petit déjeuner.
Les comprimés doivent être avalés plutôt que croqués.
Le flacon de suspension buvable doit être agité avant chaque prise.

Posologie usuelle :

  • Adulte de plus de 18 ans :

   - État dépressif, manifestations de l'anxiété : 20 mg à 50 mg par jour.
   - Troubles obsessionnels compulsifs, attaque de panique : 40 mg par jour.



Conseils : L'efficacité des antidépresseurs n'est généralement pas immédiate. Un délai pouvant atteindre plusieurs semaines est parfois nécessaire pour que les effets bénéfiques se fassent sentir. Les effets indésirables éventuels apparaissant en début de traitement ne doivent pas vous conduire à l'arrêter prématurément.

Chez la personne souffrant de dépression, un état anxieux peut apparaître ou s'aggraver en début de traitement ; un anxiolytique est parfois prescrit de manière temporaire par le médecin pour prévenir ou traiter ces manifestations.

Lorsque les symptômes de la dépression ont disparu, le traitement doit absolument être poursuivi pendant la durée prescrite afin de consolider la guérison. Un arrêt prématuré exposerait à une rechute. La durée d'un traitement antidépresseur est rarement inférieure à 6 mois.

Les antidépresseurs ne créent pas de dépendance. Néanmoins, il est préférable d'arrêter le traitement progressivement en diminuant la posologie ou en espaçant les prises pour éviter les effets indésirables transitoires observés en cas d'interruption brutale.
La suspension buvable se conserve 1 mois après ouverture.


Effets indésirables possibles
La survenue des effets indésirables est plus fréquente au cours des 2 premières semaines de traitement. Ceux-ci s'estompent le plus souvent ensuite.

Nausées, bâillements, constipation, diarrhée, sécheresse de la bouche, diminution de l'appétit, vision trouble.

Somnolence ou au contraire insomnie, vertiges, tremblements, fatigue, prise de poids, troubles sexuels, transpiration excessive.

Rarement : confusion des idées, hallucinations, convulsions, rétention urinaire, réaction allergique, saignements, ecchymoses, modification de la tension artérielle, éruption cutanée, démangeaisons, douleurs musculaires ou articulaires, écoulement de lait par le mamelon, élévation des transaminases, baisse du taux de sodium dans le sang.
Les antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine peuvent, très rarement, être responsables d'une agitation désagréable et d'un besoin de bouger (impossibilité à rester assis ou debout tranquillement). Si ces troubles surviennent, contactez rapidement votre médecin.

Laboratoires GlaxoSmithKline



LEXIQUE


alcool
Nom général désignant une famille de substances qui ont la propriété de pouvoir être mélangées à l'eau et aux corps gras. L'alcool le plus courant est l'alcool éthylique (éthanol), mais il existe de nombreux autres alcools : méthanol, butanol, etc. Le degré d'une solution alcoolique correspond au volume d'alcool pur présent dans 100 ml de solution, en sachant que 1 verre ballon de vin ou 1 demi de bière (25 cl) contiennent environ 8 g d'alcool.
Lorsque l'alcool est utilisé comme antiseptique, un dénaturant d'odeur désagréable lui est souvent ajouté pour éviter qu'il soit bu. Contrairement à une croyance répandue, l'alcool à 70o (ou même à 60o) est un meilleur antiseptique que l'alcool à 90o.


anticoagulant
Médicament qui empêche le sang de coaguler et qui prévient donc la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins.
Les anticoagulants sont utilisés pour traiter ou prévenir les phlébites, les embolies pulmonaires, certains infarctus. Ils permettent aussi d'empêcher la formation de caillots dans le coeur lors de troubles du rythme comme la fibrillation auriculaire ou en cas de valve cardiaque artificielle.

Il existe deux grand types d'anticoagulants :
   - les anticoagulants oraux, qui bloquent l'action de la vitamine K (antivitamine K, ou AVK) et dont l'efficacité est contrôlée par un dosage sanguin : l'INR (anciennement TP) ;

   - les anticoagulants injectables, dérivés de l'héparine, dont l'efficacité peut être contrôlée par le dosage sanguin de l'activité anti-Xa, le Temps de Howell (TH) ou le Temps de Cephalin Kaolin (TCK) suivant les produits utilisés. Un dosage régulier des plaquettes sanguines est nécessaire pendant toute la durée d'utilisation d'un dérivé de l'héparine.
Voir aussi : antivitamine K, INR.


antidépresseur
Médicament qui agit contre la dépression. Certains antidépresseurs sont également utilisés pour combattre les troubles obsessionnels compulsifs, l'anxiété généralisée, certaines douleurs rebelles, l'énurésie, etc.
En fonction de leur mode d'action et de leurs effets indésirables, les antidépresseurs sont divisés en différentes familles : les imipraminiques, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, les IMAO (sélectifs ou non sélectifs). Enfin, d'autres antidépresseurs n'appartiennent à aucune de ces familles, car ils possèdent des propriétés originales.
Le mode d'action des antidépresseurs comporte deux aspects principaux : le soulagement de la souffrance morale et la lutte contre l'inhibition qui enlève toute volonté d'action au déprimé. Il arrive qu'un décalage survienne entre ces deux effets : la souffrance morale peut persister alors que la capacité d'action réapparaît. Pendant cette courte période, le risque suicidaire présent chez certains déprimés peut être accru. Le médecin en tient compte dans sa prescription (association éventuelle à un tranquillisant) et celle-ci doit être impérativement respectée.


antidépresseur imipraminique
Famille d'antidépresseurs parmi les premiers découverts, apparentés à l'imipramine (Tofranil), et qui restent souvent les plus efficaces dans le traitement de la dépression. Leurs effets indésirables (sécheresse de la bouche, baisse de tension, constipation, sueurs, etc.) limitent malheureusement leur emploi.


anxiété généralisée
L'anxiété est un trouble émotionnel se manifestant par un sentiment d'inquiétude, de malaise, voire d'agitation face à un péril mal identifié. L'anxiété est différente de la peur, qui répond à une menace réelle. On parle d'anxiété généralisée lorsque celle-ci devient persistante, irrationnelle, et qu'elle envahit toutes les activités de la vie quotidienne. Lorsque l'anxiété se fixe sur une ou plusieurs situations très précises, on parle de troubles phobiques.


anxiolytique
Substance luttant contre le stress, l'angoisse, l'anxiété.
Synonyme : tranquillisant.


attaques de panique
Crise d'anxiété intense, associée à un sentiment de panique lié à l'impression de gravité que provoque cet accès, parfois vécu comme un sentiment de mort imminente. Les symptômes consistent en un sentiment de malaise, de faiblesse intense, d'évanouissement inéluctable. Les troubles associés peuvent être des palpitations, des difficultés respiratoires, des sensations de fourmillements des extrémités. L'angoisse provoquée par cette crise est responsable d'une auto-aggravation, qui peut conduire à un malaise avec perte de connaissance.


convulsions
Contractions involontaires limitées à quelques muscles ou généralisées à tout le corps. Elles sont dues à une souffrance ou à une stimulation excessive du cerveau : fièvre, intoxication, manque d'oxygène, lésion du cerveau. Les convulsions peuvent être dues à une crise d'épilepsie ou à une fièvre élevée chez le jeune enfant.


dépression
Maladie associant le plus souvent un sentiment de fatigue, d'inutilité, de culpabilité, d'incapacité à accomplir les tâches quotidiennes. Une perte d'appétit et des troubles du sommeil sont fréquents. Les pulsions suicidaires sont l'un des signes de gravité de la dépression.


diabète
Terme général désignant les maladies se traduisant par l'émission d'urines abondantes et par une soif intense. Employé seul, le mot diabète concerne généralement le diabète sucré, qui correspond à une perturbation de la régulation des sucres de l'organisme par l'insuline. Il se traduit par l'augmentation du sucre (glucose) dans le sang et par sa présence éventuelle dans les urines. Il existe deux sortes de diabète sucré : le diabète de type 1, ou insulinodépendant, qui nécessite un traitement par l'insuline en injection, et le diabète de type 2, ou non insulinodépendant, qui peut, dans un premier temps, être traité par les antidiabétiques oraux.


épilepsie
Maladie chronique survenant par crise, liée à une anomalie de l'activité électrique d'un groupe de cellules cérébrales. Ses manifestations, d'intensité variable, vont de la chute brutale de l'attention (absences, ou petit mal) à la perte de conscience accompagnée de mouvements musculaires anormaux (convulsions, ou grand mal). L'épilepsie partielle, comme son nom l'indique, ne concerne pas la totalité du corps : les mouvements saccadés ne touchent qu'un ou plusieurs groupes musculaires.


épisode maniaque
Modification de l'humeur associant à des degrés divers une exaltation ou une irritabilité inhabituelles, un important besoin de parler, des difficultés de concentration, des comportements inadaptés (séduction, dépenses inconsidérées). Il peut alterner avec des épisodes dépressifs dans le cadre d'un trouble bipolaire, ou être la conséquence d'un traitement antidépresseur.


états dépressifs
État de souffrance morale associant une démotivation, une fatigue, un sentiment d'inutilité, d'autodépréciation. En l'absence de traitement, l'état dépressif risque d'évoluer vers une dépression grave avec sensation d'incurabilité, de culpabilité, et un risque suicidaire.


glaucome

Maladie caractérisée par l'augmentation de la pression des liquides contenus dans l'oeil (hypertension intraoculaire). Ce terme général recouvre deux affections totalement différentes :
   - Le glaucome à angle ouvert ou glaucome chronique est le plus fréquent ; il est généralement sans symptômes, dépisté par la mesure de la tension intraoculaire chez l'ophtalmologiste. Il ne provoque pas de crise aiguë, et le traitement repose essentiellement sur des collyres bêtabloquants. Les personnes atteintes d'un glaucome à angle ouvert ne doivent pas utiliser de dérivés de la cortisone sans avis ophtalmologique préalable.
   - Le glaucome à angle fermé ou glaucome aigu est plus rare. Entre les crises, la tension intraoculaire est normale. Mais l'usage intempestif de médicaments atropiniques (notamment en collyre) provoque une crise aiguë d'hypertension intraoculaire qui peut abîmer définitivement la rétine en quelques heures. C'est une urgence ophtalmologique qui se reconnaît à un oeil brutalement rouge, horriblement douloureux, dur comme une bille de verre, et dont la vision devient floue.

L'angle dont il est question dans ces deux affections est l'angle irido-cornéen. C'est en effet entre l'iris et la cornée que se situe le système d'évacuation des liquides de l'oeil. Un angle peu ouvert (fermé) expose à une obstruction totale du système d'évacuation. Cette obstruction peut survenir lorsque l'iris est ouvert au maximum (mydriase) sous l'effet d'un médicament atropinique : l'iris vient alors s'accoler à la cornée.
Les contre-indications des médicaments atropiniques ne concernent que les personnes ayant déjà fait des crises de glaucome à angle fermé, ou chez qui un ophtalmologiste a détecté ce risque. Celles qui souffrent d'un glaucome chronique à angle ouvert ne sont pas concernées par ces contre-indications.


hémorragies
Perte de sang à partir d'une artère ou d'une veine. Une hémorragie peut être externe mais également interne, et passer inaperçue.


IMAO
Abréviation d'inhibiteur de la mono-amine-oxydase. Famille de médicaments utilisés en psychiatrie et en neurologie (dépression, maladie de Parkinson). Ces médicaments sont divisés en deux types : les IMAO non sélectifs, qui sont incompatibles avec de nombreux médicaments et même certains aliments, et les IMAO sélectifs (A ou B), pour lesquels ces inconvénients sont absents ou limités.


inhibiteurs de la recapture de la sérotonine
Antidépresseur augmentant la quantité de sérotonine présente dans le cerveau, en limitant sa recapture. Certains IRS sont également utilisés pour le traitement des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) et de l'anxiété.
Voir aussi : antidépresseur sérotoninergique.


insuffisance hépatique
Incapacité du foie à remplir sa fonction, qui est essentiellement l'élimination de certains déchets, mais également la synthèse de nombreuses substances biologiques indispensables à l'organisme : albumine, cholestérol et facteurs de la coagulation (vitamine K, etc.).


rénale
Incapacité des reins à éliminer les déchets ou les substances médicamenteuses. Une insuffisance rénale avancée ne se traduit pas forcément par une diminution de la quantité d'urine éliminée. Seuls une prise de sang et le dosage de la créatinine peuvent révéler cette maladie.


phobie
Peur survenant toujours dans les mêmes conditions, de façon irraisonnée et particulièrement angoissante.


psychotrope
Terme générique qui désigne les substances ayant une action sur le psychisme. Les principaux médicaments psychotropes sont les neuroleptiques, les tranquillisants (anxiolytiques), les antidépresseurs, les somnifères (hypnotiques). Le terme psychotrope recouvre également les drogues et les produits hallucinogènes.


réaction allergique
Réaction due à l'hypersensibilité de l'organisme à un médicament. Les réactions allergiques peuvent prendre des aspects très variés : urticaire, oedème de Quincke, eczéma, éruption de boutons rappelant la rougeole... Le choc anaphylactique est une réaction allergique généralisée qui provoque un malaise par chute brutale de la tension artérielle.


sodium
Substance minérale qui peut former des sels, notamment avec le chlore (chlorure de sodium ou sel de table).


symptômes
Trouble ressenti par une personne atteinte d'une maladie. Un même symptôme peut traduire des maladies différentes et une même maladie ne donne pas forcément les mêmes symptômes chez tous les malades.


transaminases
Enzymes dosées dans le sang, dont le taux s'élève lors de certaines hépatites. Elles figurent dans les analyses de sang sous le nom de SGOT et SGPT ou ASAT et ALAT.


triptans
Nom d'une famille chimique de vasoconstricteurs utilisés dans le traitement de la migraine. Par rapport aux vasoconstricteurs dérivés de l'ergot de seigle, les triptans ont l'avantage d'agir plus spécifiquement sur les artères du cerveau.


troubles obsessionnels compulsifs
Troubles caractérisés par des idées (obsessions) et des comportements (compulsions) répétitifs et gênants. Le sujet a conscience du caractère anormal de ses troubles (névrose) mais ne peut pas les contrôler.


vertiges
Symptôme qui peut désigner une impression de perte d'équilibre (sens commun) ou, plus strictement, une sensation de rotation sur soi-même ou de l'environnement (sens médical).



Les informations que vous partagez

Dernières discussions sur le forum

Effets indésirables les plus fréquents (sondage)

Nausée
36 41,86%
Etourdissements
31 36,05%
Tremblements 29 33,72%
Sueurs 27 31,40%
Constipation
39 45,35%
Sécheresse de la bouche
38 44,19%
Vision trouble 24 27,91%
Perte d'appétit
59 68,60%
Somnolence
12 13,95%

(ces résultats provisoires sont indicatifs)

Intervenez vous aussi dans le forum dédié aux effets indésirables !


Témoignages d'utilisateurs  pendant les 5 premiers jours du traitement

Je prends du Deroxat aussi, au début je prenais 10mg et maintenant 20. J'ai ressenti les effets secondaires directement: impression d'être grippée (ça a duré un jour), fatigue (environ deux semaines), poids sur l'estomac (quelques jours), diminution de l'appétit (quelques semaines, ça dure encore mais c'est moins fort). Actuellement, je n'ai aucun effet secondaire (sauf la diminution de l'appétit mais ça m'arrange). Les effets positifs se sont fait sentir après environ dix jours. En tout cas, c'est un médicament qui m'aide beaucoup, le changement est flagrant.
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/13344.html

Sujette à des pbs d'angoisse et d'agoraphobie, ma psy m'a prescrit du Deroxat que je refusais de prendre, compte tenu des messages lus sur ce forum concernant les effets secondaires !

et puis j'ai sauté le pas car marre de prendre du Xanax et peur de la dépendance

aujourd'hui est mon 4ème jour de traitement 1/2 comprimé et demain ou après-demain je passe à 1 le matin

pour le moment, je me sens plutôt pas trop mal ! juste un peu plus angoissée par moment mais rien de trop mais il est peut-être trop tôt pour les effets secondaires du type vomissements par
ex ?

(il faut dire que j'ai pris un 1/2 xanax ce matin car méga angoisse au réveil......la journée commence fort !!)
ma psy m'a dit que je pouvais en prendre si grosse crise

http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/2087.html#6


Sur le Deroxat, on dit ici tout et n'importe quoi. J'en prends depuis 3 jours et je vais plus mal qu'avant. Combien de temps cela va-t-il durer et faut-il perserver...
C'est à ce genre de question que devrait répondre le médecin. Il devrait savoir que l'on est complétement "paumé" devant ce type de médicaments...
Le toubib m'a conseille 20 g, mais je n'en prends que 10 car j'ai peur d'être encore plus mal...
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/2087.html#14


J'ai commencé le deroxat il y a 7 semaines, suite à une brusque dépression dont je ne comprends toujours pas vraiment la cause (même si j'ai des pistes, ça n'a quand meme aucune raison de me mettre dans cet état là !)
Au bout de trois jours j'ai vu une nette amélioration, j'avais l'impression de revivre ! La première semaine j'étais un peu dans les vappes (mais je crois que c'était surement dû à l'Atarax que je devais prendre en plus pendant une semaine), j'ai eu des effets secondaires (nausées, agitation, saignements) mais l'un dans l'autres les effets bénéfiques était tels que je ne m'en plaignais pas. Bientôt j'ai eu moins l'impression d'être "artificiellement bien" et j'ai mené une vie tout à fait normale, avec un comprimé chaque matin. Quelques vagues à l'ame parfois, sans raison, mais dans l'ensemble c'était le bonheur.
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/2087.html#21


Je souffre d'attaque de panique depuis trois ans .
Et maintenant j'ai decider de prendre les chose en main et surtout d'ecouter mon medecin qui me dit de prendre du dreoxat .
Donc depuis six jour je prend du deroxat enfin un quart car j'avait deja essayer et je supportait pas tres bien mais la c'est l'horreur ,j'ai des symptomes bizzard ,tremblement ,mal etre ,comme si j'avais j'avais le sang glacer et j'en passe .
mon medecin me dit de continuer mais la j'avou que j'etait mieux avant je fesait une crise et c'etait fini et la c'est toute la journee comme ca !
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=363229&postcount=1


je pense que tu devrais attendre un peu,deux à trois semaines, pour que les effets positifs du médicaments se manifestent pleinement : six jours, c'est trop tôt, c'est pour cela que ton médecin te dit de continuer la prise.
Quand j'ai commencé deroxat, je ne me suis pas sentie mieux dés le lendemain, j'avais toujours des angoisses terribles avec perte d'appétit, idées morbides, prostration.. Il faut être patient
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=363300&postcount=2


Témoignages d'utilisateurs pendant un traitement prolongé

je prends aussi du deroxat depuis qq annees, et il m'a fallu au moins 2 , peut etre 3 semaines avant de commencer a etre bien , alors courage , continue..tu auras vite oublié ces moments difficiles ! tu dois y arriver pour ta fille... mon fils a du me soutenir psychologiquement toute son enfance et ce n'etait pas tres drole pour lui..j'ai commencé a me soigner il avait 13 ans ...mais j'y suis arrivée en etant perseverante ! ne voir que le but a atteindre!
viens ici te faire aider , on sera là pour te parler ..
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=364044&postcount=10


Mon traitement avoisine les 4 semaines. Le nivellement de mon état général semble plutôt s'effectuer vers le haut mais je n'ai pas retrouvé le tonus des 1er jours. Toujours cette sensation d'oppression et l'impossibilité je dirais, physique, d'apprécier les moments agréables.

La fatigue mentale et physique est toujours présente tout comme les palpitations et le manque d'énergie. Je travaille tous les jours également sur ma respiration mais dans l'ensemble rien de transcendant jusqu'à ce jour au niveau des résultats du traitement. Avec la chaleur qui refait surface ça n'arrange rien. Peut-être la posologie n'est-elle pas adaptée (1/jour).

L'estomac n'est également pas au mieux et la tendance est plutôt à la perte de poids malgré une bonne alimentation. D'ailleurs quel rôle les antidépresseurs jouent sur la régulation de la digestion ? J'ai connu par le passé étant sous floxyfral de terribles gênes au niveau du ventre avec rétention d'air, aigreurs ou douleurs digestives. J'ai l'impression que depuis ce temps là rien ne va plus.
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/2087.html#2


Après une tentative de suicide il y a un an et deux années de dépression mais de lutte aussi pour la refuser j'ai enfin accepté de prendre un antidéprésseur.
j'avais très très peur de la dépendance, mais aussi d'un état végétatif, d'une perte de contrôle, d'un changement de personnalité et d'une prise de poids.
je prends celui-ci depuis le début du mois de Mars soit un mois et demi et je dois reconnaitre que je me sens mieux.
je pleurs moins, me soucie moins et passe plus facilement certaines étapes.
nénamoins j'ai besoin davantage de sommeil et la conduite en voiture est difficile.
Ma question est : à quel moment se dire ... ca y est je vais mieux et je peux cesser le traitement ou le diminuer ?
Comment savoir si c'est uniquement le médicament qui donne l'impression du mieux ou si l'on a réellement passé un cap.
comment se fera la transition ?
Merci pour votre aide.
au fait ... j'ai pris quelques kilos malgré tout.
ps: j'ai lu que le Déroxat était l'équivalent du Prozac, cela m'a fait très peur car le prozac me semble extrêmement fort...

http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=574629&postcount=5


Je suis sous Deroxat depuis bientôt 5 ans. Il m'avait été prescrit à l'origine pour un trouble panique et a parfaitement rempli son rôle de ce point de vue; je n'ai pas eu une seule attaque de panique depuis. Le psychiatre qui me l'a prescrit ne fait aucune difficulté pour renouveler (je ne le vois pas en tant que psychothérapeute, seulement en tant que prescripteur). J'ai essayé d'interrompre plusieurs fois; l'arrêt se passe bien; j'ai quelques vertiges, maux de têtes etc pendant une dizaine de jours mais rien d'insupportable. Mais un mois ou deux après, je commence à développer des symptômes dépressifs du genre rumination de tous mes échecs présents et passés, sentiment d'être sans valeur, sentiment d'impuissance face aux difficultés les plus triviales, larme facile. Du coup je reprends le traitement et ça va mieux. Seulement je trouve que 5 ans ça commence à faire...

http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=981341&postcount=11


Je suis sous Deroxat depuis l' âge de 14 ans ( j'en ai 30), je l' ai souvent interrompu mais mon taux de sérotonine doit être tellemnt bas que j' en recours à chaque fois. Je n' ai jamais grossi et été dépendante. Je suis plutôt dépendante du xanax et justement grâce au Deroxat j' en prends beaucoup moins, le deroxat est pour moi une précieuse béquille.

http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=426521&postcount=14


Personnellement, j'étais sous deroxat depuis plusieurs années et je suis passée à l'effexor car le deroxat ne me faisait plus d'effet.

Sur les conseils d'un generaliste, je suis passée de l'un à l'autre sans diminuer progresisvement le deroxat. On m'a dit que l'effexor prendrait le relais. Grossière erreur! J'étais très mal. Donc je te conseille de faire le sevrage progressivement. L'effexor ne m'a pas convenu et je suis actuellement sous zoloft mais c'est une autre histoire....
http://www.atoute.org/n/forum/showpost.php?p=428949&postcount=16


Témoignages d'utilisateurs lors de l'arrêt du traitement


Depuis + de 2 ans je prends du Déroxat, 1/2 pdt 1 an suite à des crises de panique suivies d'agoraphobie. Je faisais des malaises vagales ds la rue et j'avais peur de sortir, perte de confiance totale.
faute de ne plus avoir de déroxat, et allant mieux, depuis lundi, j'ai décidé d'arrêter.
Et c'est dur moralement et physiquement : nausées, vertiges, irritabilité, peur d'avoir à nouveaux des crises, je ressens de drôles de sensations.
Ce matin, n'allant pas bien du tout, je suis allée à la pharmacie , ils m'ont dit que l'arrêt doit être progressif, ils ont donc appelé mon médecin pour m'avancer une boite en attendant de le voir.
Il a refusé, disant qu'il fallait que je tienne le coup, que ça faisait partie du sevrage. Je me sens abandonnée par celui-ci, peut-être est-ce un bien pour un mal, tjours est il que cela m'a fait prendre conscience que c'est une sorte de drogue et je n'arrête pas de pleurer, ds un sens ça me fait du bien, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas craquer ainsi.
Vais-je tenir le coup ? dur !!!!
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J'ai eu des problèmes avec le sevrage au deroxat et la meilleure chose que j'aie trouvé c'est d'arrêter très progressivement (sur 6 mois pour une dose de 20mg par exemple). Ca ne garantit pas que ce sera facile, mais c'est déjà un moyen de rendre ca moins pénible.
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Le fait est que certaines personnes ont de la misère à arrêter les AD parce que oui, elles n'ont pas réglé leur problème. Si quelqu'un prend des AD, ne fait pas de thérapie, ne modifie rien à sa vie, ca risque d'être le cas! Mais beaucoup de gens ont un syndrome de discontinuation/sevrage SANS QUE CE SOIT RELIÉ À LEUR BESOIN DU MEDICAMENT. Il y a des modifications au niveau cellulaire qui expliquent cela. Après avoir pris le médicament pendant quelques mois/années, il y a des modifications du cerveau qui font que c'est plus dur de fonctionner sans le médicament (qu'on ait eu une pathologie au départ ou pas!). Les spécialistes ne s'entendent pas encore sur ces modifications et on ne sait pas encore comment appeler ca. Est-ce que c'est de la dépendance même si il n'y a pas de recherche effrenée d'une plus grande dose (comme dans le cas des drogues dures)? Certains disent oui, certains disent non. Étant donné que la recherche en est à ce point et que les experts ne s'entendent pas moi je dis "on ne sait pas si il y a une dépendance aux AD". Et face à quelqu'un qui veut arrêter de les prendre je dis que le retrait très graduel est le mieux et que l'apparation de symptomes de sevrage n'est pas nécessairement le signe de rechûte. Le deroxat, soit dit en passant est le pire ISRS pour le sevrage.
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je ne suis pas médecin, mais j'ai déjà pris du déroxat il y a quelques années, le seul effet secondaire que j'ai eu ce sont des tremblements qui ont disparu au bout de quelques semaines. Pour le sevrage la dose a été diminuée a un demi par mois à la fin et je n'ai eu aucun problème pour m'arrêter par contre comme je ne suis pas une malade facile j'ai insisté auprès du médecin pour qu'il arrête le déroxat très vite (aubout de 4 mois seulement ) parce que je me sentais mieux et là je pense que je me suis plantée c'est pour cela, je crois, que je fait actuellement une rechute donc il faut toujours suivre un conseil de médecin avisé.
Je te le rappelle je ne suis pas médecin mais j'espère t'avoir éclairé un peu
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Je confirme que le sevrage du Deroxat est un gros morceau et qu'il vaut mieux être dans une situation qui permette de s'accrocher pendant quelques mois si on veut l'arrêter.
Il y a cependant une chose qui aide énormément, c'est de penser à tout le travail qu'on a fait sur soi pendant des années : quand on subit les effets du sevrage, on se sent bien peu de chose, mais on réalise aussi qu'au cours des années de traitement, on a appris à se battre.
Cet apprentissage, le médicament l'a certes facilité, mais en réalité, cette force, on ne la doit qu'à notre propre travail, à notre propre combat.
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Je ne suis pas d'accord avec votre deuxième affirmation. Il y a quelques années le sevrage (ou le phénomène de discontinuation si vous préférez) des antidépresseurs était inconnu des médecins. Ensuite, on a accepté qu'il pouvait affecté 5% des gens de facon légère et transitoire (en voyant les patients défiler dans les bureaux). On sait maintenant qu'il affecte jusqu'à la moitié des gens et parfois de facon sévère. Pendant des années ce que les patients ont expérimenté a été renié par de nombreux médecin qui se faisaient dire que le sevrage n'existait pas ou qu'il affectait seulement 5% des gens pendant quelques jours, etc
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