Bravo à toi JC,Mêmes 5 mois, même plénitude.
Il n'y a plus de lutte, plus de stress, plus de sentiments de sacrifice: c'est un sentiment de liberté totale.
Pour tous ceux qui se battent, qui sont dans leurs premières semaines, accrochez-vous car cela en vaut vraiment la peine.
Je me suis posé pas mal de questions pendant le sevrage et j'étais persuadé de plusieurs choses assez démoralisantes comme:
"J'aurai pendant toute ma vie, chaque jour, cette impression de manque."
Absolument faux. A 5 mois, je ne pense plus à la cigarette qu'une ou 2 fois par jour. Et y penser, ce n'est pas en avoir envie. L'envie n'existe plus, sauf circonstances exceptionnelles (associations de pensées). JC disait la même chose après 3 mois seulement.
"Dans les moments de stress ou de muise totale, je ne peux plus puiser d'aide dans la cigarette"
Absolument FAUX aussi. Je n'ai jamais eu autant de sang froid et d'aptitude à gérer le stress qu'actuellement. (Attention, pendant les 3 premiers mois c'est plutôt l'inverse...pathétique... mais après c'est si bon!)
Et puis les premières semaines, le corps ne marche pas bien: flemme absolue, manque d'intelligence, manque de dextérité... Là aussi, tenir le coup, c'est profiter de l'effet inverse: une PECHE d'enfer. Vous faites les choses 2 fois plus vite et 2 fois mieux qu'avant, et avec le sourire en sus.
Tout ça pour prouver une fois de plus que la clope éteint et engrisaille la vie de ceux qui fument. C'est bête de le dire; c'est bien de le savoir; et de l'avoir vécu et de ne plus le vivre, c'est réellement jouitif.
Bonne chance à tous
Zolti