bonjour P4 gendarme à la noixen premier pour écrire je te fais remarquer que encore une fois tu n'as meme pas dit bonjour, c'est le premier post que je lis ce matin et ta réponse idiote, je me la prends comme une tarte.
pour les schizos ultra-violents, l'haldol en injections retard est recommandé...
Quand sais-tu que l'haldol en injection retard est réservées aux personnes ultra-violente ? Va dire cela à Léo, tu verras quel effet destructeur cela pourrait avoir sur lui, qui a eu tant de mal à accepter un traitement retard et à l'haldol en plus, qui n'y connait rien aux médicaments.
Il n'a jamais été violent, ultra encore moins, perdu face à l'indifference oui, un petit pneu crevé au voisin de palier qui se fout de lui, oui il l'a fait en pleine crise, il avait arrêté son traitement, voilà quelle peut être sa violence et avant que cela n'arrive, il en avait déjà pris de l'haldol en injection.
>Par contre, il existe d'autres injections pour les personnes qui sont
>"cool" mais refusent le traitement...
C'est le médecin qui décide du traitement, lui il connait la personne, pas toi. Ne va pas laisser entendre que le médecin aurait choisi le mauvais traitement, si la personne débarque dans ce milieu psy, tu sèmes le doute où il n'a pas lieu d'être.
Je vois le message d'Horizon qui suis derrière (coucou Horizon, je t'ai envoyé un message sur ta BAL, tu l'as vu ? Bises au passage)
Arrête de faire le gendarme, tu sais il y en a beaucoup de bornés des gendarmes, je ne trouve pas cela très flateur pour toi ce pseudo.
Ce matin au réveil, tu me ferais mal commencerla journée, non mais ? Modère tes propos la prochaine fois et réponds aux questions surtout.
Bonjour Yémi
Pour ce qui est de l'injection retard d'haldol ou d'autres choses.
Léo a eu beaucoup de difficulté à l'accepter, la première fois il n'a pas voulu, il a donc pris son traitement par oral, mais il y a eu une suite immédiate entre l'hopital et l'hôpital de jour où il prenait son traitement par voie orale. Continuer à le prendre le WE, de lui-même, il ne pouvait, il manquait trop de repères dans le temps, et il vivait seul.
L'oubli d'une prise régulière de son traitement, les incidences que cela causaient, il se sentait moins bien, les voix toujours présentes, du coup il n'allait pas non plus régulièrement à l'hôpital de jour, sautait donc plus de prises, c'était à l'HJ qu'il prenait ses cachets matin, midi pour le soir, il les emportait au fur et à mesure, le WE aussi. C'était un engrenage dans le mauvais sens.
Du coup peu à peu, encouragé par l'équipe soignante surtout, il a vaincu sa peur de la piqûre, c'était cela qui le génait dans le traitement et puis aussi montrer ses fesses , il est pudique, mais quand m^me c'est leur métier des fesses ne sont que des fesses.
Après son acceptation du traitement retard, qui a demandé quelques mois, il a pu avancer plus vite dans ses projets et trouver peu à peu la force de réaliser quelque chose.
Le jour de la piqûre, il est le m^me, je veux dire par là, qu'il n'est pas du tout comme abattu par la dose, c'est retard, cela aussi l'a rassuré pour poursuivre.
Quand il hésitait à se décider, je ne suis restée ferme que sur une chose, se soigner, suivre le traitement du médecin oral ou par injection, comme il veut, mais prendre le traitement et pas seulement les médicaments, participer au maximum aux activités de l'HJ et surtout y aller régulièrement, ne serait-ce que pour voir du monde. J'habitais loin (600 km), je ne pouvais donc que peu aider matériellement et moralement (il n'avait pas le téléphone...), c'est surtout la PATIENCE de l'équipe qui l'a aidé, il en a fallu du temps pour qu'il fasse CONFIANCE.
Bonne bonne journée que les gendarmes ne vous fasse pas peur
Fleur
P.S. Actuellement il travaille dans un CAT et se rend chaque mois au CMP de son secteur pour faire son injection, c'est lui-même qui achète ses ampoules.