Les Journées nationales pour la prévention du suicide se déroulent du 2 au 9 février un peu partout en France. Elles sont organisées depuis neuf ans par l'Union nationale pour la prévention du suicide, qui regroupe 26 associations. Union nationale de prévention du suicide, 4-6, place de Valois, 75001 Paris,
tél./fax 01.40.20.43.34, www.infosuicide.org.
" 2005, une nouvelle étape dans la prévention ?
Aller au devant des suicidaires.
« Doit-on attendre que celui qui est en détresse s'adresse à nous, ou plutôt aller à sa rencontre ? » Voilà la question-réponse que pose le Pr Debout et qui sera à l'honneur lors de ces journées. L'idée, novatrice, est d'aller au-devant des personnes fragilisées. Pour cela, il faut d'abord les localiser. « On sait que les personnes en passe de divorcer sont généralement en contact avec des avocats, que les personnes qui ont perdu un emploi sont susceptibles de fréquenter l'Anpe, que les personnes endettées se rendent à la Banque de France », explique le Pr Debout. « A nous de contacter ces institutions, de les informer, voire de les former sur la conduite à tenir face à une personne en situation de fragilité. Elles, pourraient alors nous aider à repérer les personnes susceptibles de flancher. Nous devons les convaincre de ne pas vivre leur problème dans l'isolement. »
L'idée de développer des réseaux de proximité sera d'ailleurs reprise dans l'une des interventions prévues lors des Journées par la présidente de l'association Phare Enfants Parents, Thérèse Hannier.
« Nous devons sortir la prévention du suicide de son seul champ d'écoutants et l'intégrer désormais dans différents champs de la société », insiste le Pr Debout.
D'autres moyens d'action seront évoqués lors des débats. Sera notamment démontrée l'efficacité de la diminution de l'accès aux moyens de suicide à létalité élevée, autrement dit les armes à feu, les médicaments, le métro, le gaz de ville, les gaz d'échappement. Certaines expériences ont montré une régression significative du nombre de suicides, et ce sans transfert vers d'autres moyens létaux, comme en Angleterre ou en Australie où l'on a réduit le nombre d'armes à feu. Une meilleure prise en charge médicale des personnes à risque en améliorant la formation des généralistes a également porté ses fruits dans certains pays d'Europe (Finlande, Suède, Norvège, Danemark, Hongrie et Allemagne).
Les organisateurs des Journées nationales de prévention du suicide posent enfin la question suivante : quelles sommes ont été investies dans la campagne pour la prévention du suicide ? Ils attendent la réponse."
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Voir aussi sur Atoute les discussions :
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID14/184.html
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Pandore Non médecin, juste "patiente" Modératrice de Santé Psy |