Bonjour à tous.
Je viens de m'inscrire, après m'être promené sur un autre forum (bénéfices de l'arrêt du tabac, voir le témoignage de jebulon17, c'est moi !).Je suis aussi colopathe.
J'ai passé une bonne partie de la nuit à lire tous (oui !) les messages sur ce sujet, pour en tirer les conclusions que voici:
-malgré des symptômes différents pour chacun, ces souffrances sont à la fois étonnantes (mais qu'est-ce qui m'arrive ! Pourquoi moi !) et lourdes à vivre.
-Pour tous, il y a eu un "avant", et un "depuis". Hélàs, jamais d'"après". Colopathes nous sommes, colopathes nous restons.
-Il y a 450.000 recettes, tout et son contraire.
-bilan, la solution est psy, et seulement psy. Tout le reste, c'est du pis-aller, du replâtrage, du colmatage. Nous sommes tous, fondamentalement, des angoissés et des anxieux
Voici mon cas, semblable à celui d'autres visiteurs de ce forum : Tout mon système digestif est constamment déréglé, depuis un langue épaisse et chargée, une haleine de phoque, jusqu'à des crises d'hémorroïdes parfois violentes, en passant pas des remontées acides gastro-oesophagiennes, des glou-glou et des diarrhées, des brûlures, et des douleurs persistantes du côté du côlon gauche. Depuis de nmbreuses années.
Médicaments : à peu près tous ceux qui ont été cités ici, immodium, smecta, spasfon, debridat, duspatalin, polykaraya, etcetera... Parfois efficaces, parfois non...
Régime : j'ai tout fait, comme j'ai tout lu ici. Des légumes, pas de légumes, des féculents, pas de féculents, du cuit, du cru, aucun résultat tangible.
Classique, non ?
donc, grosse trouille du cancer du côlon, et analyses de tous les côtés. Prises de sang, lavement baryté, etc...
Rien.
Le gastro : "ce n'est pas de mon ressort, je ne peux rien pour vous..."
désespoir.
puis psy. Moi, voir un psy ? Moi qui suis si fort si équilibré si tout ?
eh oui...
et donc, mieux. Pas parfait, mais mieux.
Mais la relation devient trop personnelle, et nous devons nous séparer. Depuis, je n'ai pas repris, je n'ai pas envie de tout recommencer avec quelqu'un de nouveau.
J'ai fait un gros accident cardiaque il y a un mois, j'aurais dû y rester, et ça me tarabuste... Physiquement je vais mieux, mais je me pose des questions, et ma colopathie remet ça de plus belle. Je pense re-consulter un psy, même si ça m'embête. Je suis aussi suivi par un généraliste, régulièrement, qui m'aide à jalonner mon parcours, et ausi à tenir quand je craque un peu...Effexor...
Je me paye aussi de très belles crises d'angoisse, avec suées, sensations de chaleur qui remonte, impression de tomber dans les pommes (impression seulement, ça n'arrive pas...), sentiment parfois d'être un peu à côté de moi-même, pas tout à fait dans mes godasses. Certains connaissent ?
Et malgré des pages et des pages lues ici, je n'ai pas trouvé de réponse : c'est quoi, le processus de la colopathie ? On sécrète des trucs ? Trop ? Pas assez ? Trop acide ? C'est vraiment l'intestin, ou tout le système digestif ? C'est de la chimie ?
Pourquoi n'y a t'il rien à faire, BORDEL ? (sorry)
Voilà, c'était mon petit témoignage. Je suis solidaire de tous les scripteurs de ce forum, à qui je souhaite bon courage. Merci de m'accueillir dans votre grande famille !
Au fait : je suis un homme de 43 ans, marié avec 6 enfants, parisien, je travaille.
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C'est vrai, on prend bcp de place toutes les deux 
On ne se refait pas ! Malgre tout, c'est vrai que j'envisage de m'y remettre !
En gros je ne prends plus le poly-karaya et le dicetel (crise de flemme). Uniquement les anxyolitiques dont j'ai du doubler la dose depuis lundi matin. Et mon ventre va bien !!!! Le monde a l'envers, completement !
). Alors forcement, on a parfois des clashs. Mais c’est normal, non ?
Bref, tout ca pour dire que meme en vivant seul, on peut avoir un minimum de vie sociale, et meme quand on a mal au ventre. Le tout etant de ne pas essayer d’en faire plus que ce dont on est capable. Il faut y aller petit a petit. C’est pour ca que par exemple, lorsque je sens mon ventre pas top top, je n’accepte que les sorties "on va prendre un verre quelque part", et encore, seulement a l’exterieur, pas chez les uns ou les autres. Et puis il y a le monde reel, et le monde virtuel : perso j’ai des amis des deux cotes. Et quand les uns ne sont pas dispo, je me tourne vers les autres ! 
