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L’obligation vaccinale est une fausse bonne idée

La contrainte ne peut pas restaurer l’indispensable confiance

Première publication : mercredi 21 juin 2017,
par Dominique Dupagne - Visites : 43763

Agnès Buzyn, Ministre de la santé depuis peu, envisage d’étendre l’obligation vaccinale à 11 maladies. Elle suivrait alors les recommandations du Comité d’orientation de la Concertation citoyenne lancée par Marisol Touraine en 2016. L’objectif initial de cette concertation était pourtant de restaurer la confiance des français dans la vaccination.

Les français traversent une crise de confiance vis-à-vis des vaccins, confirmée par un sondage IPSOS en octobre 2016 :

L’homéopathie obtient un score supérieur à celui des vaccins, ce qui est tout de même ahurissant pour l’un des plus grands progrès sanitaires de tous les temps (avec le traitement des eaux et les antibiotiques).

Face à cette défiance qui conduit beaucoup de familles a renoncer à des vaccins non obligatoires et pourtant très utiles comme le ROR, il est tentant de se jeter sur une solution simple, évidente, et pourtant inadaptée : étendre l’obligation actuelle à la quasi totalité des vaccins !

Je peux comprendre que cette mesure radicale soit la première qui vienne à l’esprit. Elle a d’ailleurs séduit la majorité des sociétés savantes (à une exception notable [1]) et un grand nombre de professionnels de santé et de citoyens. Elle paraît aussi évidente que de cacher les bouteilles d’un alcoolique ou de contraindre un drogué à suivre une cure de désintoxication, mais elle est tout aussi contre-productive.

Les idées qui paraissent frappées au coin du bon sens sont parfois les plus dangereuses.

Je vais tenter de vous expliquer pourquoi étendre l’obligation vaccinale serait paradoxalement désastreux pour la vaccination en ruinant son image.

Un peu d’histoire

Revenons en arrière. Après les débuts chaotiques de l’inoculation préventive, la vaccination triomphe avec Jenner et son vaccin contre la variole, qui sera progressivement perfectionné et deviendra obligatoire en France entre 1902 et 1976. Nous sommes face à un problème de santé publique majeur, la population n’est pas protégée, et l’obligation s’impose face à des français peu éduqués, privés d’accès facile à une information moderne, et qui ne savent pas encore quelle révolution va représenter la vaccination. Juste après la première guerre mondiale, l’obligation va être progressivement étendue en France à toute la population pour la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. En Europe, seule l’Italie et les pays du bloc soviétique rendront ces vaccins obligatoires en population générale [2]. Pour la poliomyélite et la diphtérie, l’intérêt de rompre la chaîne de la contagion est un argument audible. Pour le tétanos en revanche, contracté à partir d’un germe présent dans l’environnement et non contagieux, le seul argument valable pour imposer la vaccination est l’ampleur de la mortalité liée alors à cette maladie. Il s’agit de se substituer à l’individu pour une décision qui ne concerne que lui ou ses enfants.

Que ce soit pour la diphtérie, le tétanos ou la poliomyélite, l’obligation suivait le même principe que celui de la ceinture de sécurité : quelques années après la mise à disposition d’un dispositif permettant d’éviter des milliers de morts tous les ans, il était nécessaire à la fois d’accélérer la protection (des milliers de vies épargnées chaque année) et d’habituer les français à une mesure qui leur paraîtrait de toute façon évidente à l’usage. L’atteinte aux libertés individuelles semblait acceptable face à l’enjeu, et je peux personnellement comprendre ce choix, qui n’a pourtant pas été celui de nombreux pays occidentaux ayant préféré faire confiance au libre-arbitre de leurs citoyens face à un progrès sanitaire majeur.

Eurosurveillance

Les seuls pays européens ayant maintenu une obligation vaccinale sont donc la France, l’Italie et les pays de l’ex-bloc soviétique. Pour autant, la couverture vaccinale dans les pays ayant choisi de responsabiliser leurs citoyens plutôt que de les convaincre n’est pas moins bonne que celle ces français ou des italiens. L’obligation de certains vaccins crée une défiance vis-à-vis des autres, ou alimente l’idée qu’ils ne sont pas indispensables.

La situation actuelle est totalement différente. Il ne s’agit pas d’accélérer une stratégie incontestable face à un problème de santé publique majeur : les décès liés aux maladies concernées par l’extension vaccinale sont peu nombreux (ou leur nombre est tout simplement inconnu faute d’un recueil fiable). La motivation est ailleurs : l’obligation est destinée à contrer un défiance croissante des français vis-à-vis de la vaccination. Cette défiance s’appuie sur deux piliers : la circulation d’une information antivaccinale irrationnelle mais convaincante pour un public non scientifique, et surtout le dogmatisme et les mensonges "pour la bonne cause" de ce qu’il n’est pas exagéré d’appeler "l’Église de Vaccinologie" qui assimile toute critique, même fondée et constructive, à une dangereuse hérésie.

Le problème, c’est que les français ont constaté d’eux-mêmes pendant la pandémie grippale 2009/2010 la fuite en avant des autorités sanitaires face au peu de succès de leur vaccin, acheté à grand frais à des industriels proches du pouvoir. Les ligues antivaccinales n’auraient jamais osé rêver d’un tel fiasco pour alimenter leurs thèses complotistes.

Quelques exemples de mensonges éhontés "pour la bonne cause"

Un spécialiste prétend que la rougeole a provoqué 4850 décès en Europe en 2004 informé de son erreur (en réalité moins de 10), il maintient en affirmant que de toute façon, il est important de sensibiliser les médecins à l’importance du vaccin.

Le laboratoire GSK (fabricant du vaccin contre la grippe) affirme pendant plusieurs mois sur son site que la grippe asiatique a fait des millions de morts aux USA et en France (en réalité des milliers).

Auditionnée par le Sénat, une professeur de pédiatrie, membre du Comité Technique des Vaccinations à la Direction Générale de la Santé, explique que la grippe tue un enfant sur cinq (en réalité un sur cinquante mille)


Le Pr Weil-Olivier, la grippe A/H1N1 et le Sénat par dailyglub

Dans le bulletin de l’Instut National d’Etudes Démographique, un article affirme que le vaccin antigrippal à divisé la mortalité de grippe par 10 (en pratique, on n’est même pas sûr qu’il diminue la mortalité).

Face au doute parfois légitime de certains parents, le paternalisme médical français a brandi la peur de la maladie (malheureusement invisible pour nombre d’entre elles, devenues rarissimes grâce au vaccin), a continué à nier tout effet indésirable et à refuser le débat avec les antivaccinaux sur l’air de "Circulez, y-a rien à voir". Cette stratégie pitoyable n’a fait que renforcer le doute des français, inquiet de constater la médiocrité du discours officiel, alors que les documents complotistes circulant sur le web paraissaient solidement étayés et mettaient en oeuvre une pédagogie qui manquait cruellement aux défenseurs des vaccins.

Le détournement de la concertation citoyenne

Intervention M. Touraine

Le summum a été atteint lors de la Concertation citoyenne lancée par Marisol Touraine en 2016 : cette opération était destinée à "restaurer la confiance dans la vaccination". Cet objectif est présenté comme majeur dans la lettre remise au Pr Alain Fischer, à qui l’organisation de cette opération est confiée. Cette nécessaire confiance est reprise dans le discours de présentation de Marisol Touraine : "Le pilotage de notre politique vaccinale doit gagner en cohérence et en transparence. Les patients ne doivent pas seulement être informés, ils doivent devenir des acteurs à part entière de la politique vaccinale."

Deux jurys ont été constitués, l’un de professionnels de santé, l’autre de citoyens, qui ont travaillé séparément pendant 3 mois et procédé à de nombreuses auditions avant de rendre leur rapport.

En pratique, la concertation s’est déroulée dans les règles habituelles de ce type d’opération, du moins au début...

Les deux jurys ont donc rendu fin 2016 leurs conclusions au Comité d’orientation présidé par le Pr Alain Fischer. Tout deux ont insisté sur le besoin crucial d’une information objective et transparente sur les vaccins.

À la question de la pertinence d’une extension de l’obligation vaccinale, leur réponse a été la suivante.

Jury citoyen

Le jury citoyen n’est pas parvenu à trouver un consensus sur l’extension de l’obligation vaccinale. Parmi les éléments ayant en revanche fait l’unanimité :

"Certains événements comme la gestion de la crise du H1N1, ont décrédibilisé les pouvoirs publics sur la vaccination.

Nous notons également un refus quasi épidermique du caractère obligatoire de la vaccination liée à une défiance envers l’autorité, d’une part des Français, et en cela notre groupe était très représentatif quant à son rapport à la notion d’obligation."

"Aujourd’hui, ce qui entrave la confiance en la vaccination, c’est le manque évident d’information."

Jury professionnels

Le jury des professionnels de santé s’est en revanche déclaré clairement défavorable à cette extension :

L’obligation vaccinale reste acceptable en cas de situation épidémiologique grave à risques majeurs, et pour certaines populations (professionnels de santé, paramédicaux, pompiers, maternité, écoles, enseignants, égoutiers etc.)

Dans les autres cas, l’amélioration de la couverture vaccinale et la restauration de la confiance passent par l’information du public, la formation des professionnels de santé, l’augmentation de l’accessibilité des vaccins et centres de vaccination, l’augmentation de la motivation des professionnels de santé, l’amélioration de la compréhension des risques et des bénéfices vaccinaux.

Dans ces cas, les vaccins pourraient devenir indispensables ou impératifs ; le jury propose de sortir de la dénomination « obligation » pour les vaccins suivants : DTCP, ROR, Haemophilius, Pneumocoque, Méningite, Hépatite B.

Sortir de l’obligation vaccinale permettrait une plus grande responsabilisation des parents, des citoyens, mais aussi des adolescents et des jeunes adultes. Comprendre pourquoi tel ou tel vaccin est indispensable, est différent que d’imposer l’obligation de certains vaccins.

Ces conclusions sont le fruit d’une longue réflexion collective alimentée par l’audition d’avis qualifiés et la lecture de nombreux documents. Sans surprise, l’accent est mis sur le besoin d’une information objective et d’une responsabilisation des citoyens, comme c’est le cas dans la majorité des pays occidentaux.

Malheureusement, adoptant un comportement typiquement français, le Comité d’orientation, dont le rôle était de synthétiser le travail de fond des jurys, s’est auto-attribué une mission d’expertise régalienne, et a proposé à la Ministre d’étendre l’obligation vaccinale à 11 maladies ! Tout le travail des jurys, toutes les auditions ont été balayées par un petit groupe d’experts dont les méthodes de travail ne sont même pas décrites, contrairement à celle des jurys. L’Église de vaccinologie est passée de "circulez, y-a rien à voir !" à "cause toujours, tu m’intéresses !". Exit le patient "acteur à part entière de la politique vaccinale" promis par Marisol Touraine.

Rapport final

Le pire est sans doute l’affirmation du Comité selon laquelle l’obligation serait levée après quelques années, une fois la confiance revenue. Comme si une mesure autoritaire pouvait restaurer une quelconque confiance !

Il est important de s’attarder sur le comportement des experts réunis par Alain Fischer : pour restaurer la confiance dans la vaccination, le Comité a reproduit les déviances qui sont à l’origine de la perte de confiance : l’infantilisation des citoyens, la manipulation des faits, et le mépris agressif pour ses contradicteurs.

Décodons le signal adressé par le Comité, puis par Agnès Buzyn, sans la "sauce" destinée à faire passer la pilule :

Chers concitoyens, vous pensez de travers. Vous gobez n’importe quoi. Nous ne croyons pas à la possibilité de vous faire changer d’avis en répondant sincèrement à vos questions. Nous ne croyons pas à votre capacité à faire de bons choix en matière vaccinale pour vous ou pour vos enfants. Nous avons donc décidé de penser à votre place et de vous imposer ce qui nous semble le meilleur pour vous, car nous, experts, le savons mieux que vous.

Je voudrais que vous réalisiez que ce discours, si vous remplacez "vaccinal" par "politique" est au mot près celui des régimes totalitaires qui ont historiquement toujours justifié la suspension de la démocratie par l’incapacité des citoyens à "bien voter". La promesse initiale d’une restauration rapide de la démocratie a toujours été vaine, et les résultats politiques sont ceux que l’on a pu observer au Chili, en Argentine ou en URSS.

Il est intéressant de constater que l’obligation vaccinale partielle française et italienne sont loin d’être associées à la meilleure couverture vaccinale globale au sein de l’Europe occidentale, et que l’Italie vient d’étendre l’obligation vaccinale alors que la France envisage de le faire. L’obligation, aliénant la confiance, condamne à la fuite en avant, et se justifie paradoxalement par ses propres échecs (tout comme les privations de liberté au sein des régimes totalitaires).

Certes, l’obligation vaccinale étendue contribuera probablement dans un premier temps à épargner quelques vies. Mais à terme, je suis certain qu’elle ruinera la confiance des français dans leurs autorités sanitaires. Les conséquences de cette perte de confiance seront lourdes et durables. Cette obligation va contre le sens de l’histoire, contre l’intelligence collective et la démocratie sanitaire. Le temps ne respecte pas ce qui a été construit sans intelligence.

L’obligation vaccinale étendue, venant après une mascarade de concertation citoyenne, alimentera fortement les thèses antivaccinales : "Ils sont forcés d’imposer les vaccins car ils savent qu’ils ont tort, et ils ne veulent pas perdre l’argent des labos". Il sera bien difficile pour les médecins de contrer cette théorie du complot que l’obligation vient valider. Le rejet des vaccins augmentant massivement, des stratégies d’échappement vont se développer : circulation de faux tampons, faux certificats faciles à réaliser avec l’informatique moderne. On sait avec quel succès les américains ont tenté de prohiber l’alcool, et la réussite de nos mesures contre la consommation de cannabis. L’extension de l’obligation va imposer des mesures répressives plus fortes, la création d’une police spécifique (là encore, cela ne vous rappelle rien ?). Ce futur est indigne de la France.

Il n’y a qu’une solution possible : lever l’obligation vaccinale. Il y aura des conséquences : l’effet d’aubaine aboutira à une sous-vaccination significative pendant quelques années. Dans un premier temps, il ne se passera rien, ce qui confortera les antivaccinaux. Mais après quelques années, des cas de tétanos vont apparaître, beaucoup moins probablement des cas de polio ou de diphtérie [3]. Au passage, notons que les familles qui continueront à vacciner leurs enfants ne seront pas affectées par ces cas sporadiques. En revanche, la médiatisation des premiers cas de tétanos aura un effet énorme sur la population. Je doute que plus de 10 cas de tétanos soient nécessaires (bien sûr exclusivement chez des non-vaccinés) avant que l’opinion publique change radicalement d’avis et que les ligues antivaccinales retournent à l’état de groupuscules complotistes qu’elles n’auraient jamais dû quitter.

N’oublions pas que dans les années 50, la défiance (au moins aussi répandue qu’actuellement) dans les vaccins a été balayée par la réalité : brutalement, la polio a disparu chez les enfants vaccinés pour ne persister que chez ceux dont les parents l’avaient refusée, et l’obligation n’a fait qu’accélérer un choix que tous les parents étaient en train de faire. Le même phénomène a été observé pour la ceinture de sécurité : imposée aux fabricants de voiture en 1970, encore peu utilisée en 1972 lors de l’obligation de son usage à l’avant, elle a fait rapidement consensus car chacun a pu constater son intérêt évident et la baisse drastique de la mortalité routière qu’elle a permise.

Les gens ont besoin de preuves solides. La triple obligation vaccinale aurait pu être maintenue si les autorités sanitaires avaient joué la carte de la transparence et ne s’étaient pas perdues dans des stratégies absurdes (Grippe H1N1) ou des opérations de désinformation pour "mieux convaincre". Il est désormais trop tard.

L’extension de l’obligation vaccinale ne convaincra personne, bien au contraire, elle confortera les antivaccinaux et ruinera définitivement la confiance des français vis-à-vis des autorités sanitaires.

Un ami qui travaille en entreprise me faisait part récemment d’une décision absurde prise par ses collègues pendant une réunion où il était présent. Il les avait pourtant régulièrement mis en garde contre ce mauvais choix, mais pendant cette réunion, il a choisi de ce taire. Comme je l’interrogeais sur les raisons de cette passivité, il m’a fait une réponse qui me revient souvent à l’esprit : "À un moment, il faut que les couillons se prennent des tartes dans la gueule, il n’y a que comme ça qu’ils comprennent."... Je suis très triste pour les enfants d’antivaccinaux qui mourront du tétanos en cas de levée de l’obligation vaccinale, mais si c’est à ce prix que l’on peut restaurer la confiance des français dans les vaccins, le jeu en vaut la chandelle, car un nombre de vies supérieur sera épargné grâce à la confiance retrouvée.

Madame la Ministre, ne vous fiez pas qu’aux experts en vaccins, interrogez des psychologues, ils vous convaincront mieux que moi de l’absurdité et de la dangerosité d’une extension de l’obligation vaccinale.

EDIT du 29/6/2017

Le Collège National des Généraliste Enseignants a rejoint la Société Française de Santé Publique et préfère la pédagogie à l’obligation.

Suite aux nombreuses réactions qu’a suscité cet article, en commentaires, en reprise, ou en analyse, je voudrais apporter quelques précisions.

La mise en danger collective par les non-vaccinés est un mythe, hors rares exceptions. Les vaccinés sont protégés et les non-vaccinés se menacent entre eux. Je suis preneur de cas concrets documentés de contamination avec conséquences graves chez une personne vaccinée. Les contre-indications aux primo-vaccinations sont inexistantes, et l’immunosuppression acquise est associée à une immunité vaccinale résiduelle. L’immunodéprimé est surtout menacé par les bactéries multirésistantes qui n’ont rien à voir avec les vaccins.

L’idée que l’on soit "obligé" d’imposer la vaccination car les gens sont des idiots influençable est glaçante. Rappelons que la défiance vaccinale est à l’origine de quelques décès par an, un douzaine au grand maximum, soit un problème de santé public absolument mineur, par rapport au port du casque à vélo par exemple. Enfin, affirmer que l’on peut lutter contre la défiance par la suppression de la liberté de choix suppose soit une malhonnêteté intellectuelle, soit des capacités cognitives et une culture sociologique très limitées.

EDIT du 05/07/2017

Le Premier Ministre a acté l’extension de l’obligation vaccinale dans son discours d’hier. Il n’y a donc plus de débat. J’espère que je me suis trompé et que j’ai surestimé les conséquences négatives de cette obligation.

Je ne soutiendrai pas la révolte qui est en train de naître (manifestation prévue le 8 juillet), car je risquerais de décrédibiliser encore plus la vaccination auprès du public. Je vais essayer au contraire de faire ce que nos autorités sanitaires on jugé superflu : informer le public sur le rapport bénéfice/risque de chaque vaccin à titre individuel ou collectif, comme je l’avais fait pour celui de la grippe A/H1N1 en 2009/2010.


[1la société française de santé publique (SFSP) s’est exprimée fermement CONTRE l’obligation vaccinale : "La SFSP considère, comme la Conférence Nationale de Santé, qu’il est nécessaire de s’engager résolument vers la levée de l’obligation vaccinale" Avis décembre 2016.

[2Le vaccin antituberculeux (BCG) a été également obligatoire entre 1950 et 2007 malgré son efficacité douteuse et ses effets secondaires loin d’être anodins. Cette obligation française peu justifiée a participé à la virulence des mouvements antivaccinaux.

[3La maladie ne circulant plus en Europe, la contamination nécessitera un voyage en zone à risque, sachant que la polio est quasiment éradiquée.

Il y a 132 messages sur ce forum.

Messages

  • Merci de votre analyse toujours pertinente
    Le probleme de nos politiques et autorités de santé devient alors comment supprimer notre libre arbitre, meme avec les meilleures intentions du monde et des arguments scientifiques forts pour prôner la vaccination
    C’est peu rassurant pour la suite de commencer ainsi ce mandat de ministre de la santé
    Pour ma part j’insiste sur les vaccins importants ou moins importants avec les patients mais leur laisse le choix final ... je pers souvent meme en argumentant
    cordialement

  • Je pense en tant que parents que cette obligation peut faire beaucoup de mal ...à la fois en terme de crédibilité mais aussi d’impact sur la vaccination ...en effet en tant que maman de trois enfants dont le dernier à 7 mois ..il m’est impossible au vu des connaissances actuelles de faire vacciner mes enfants contre l’hépatite b..si cette obligation devait passer le risque est de ne plus trouver de vaccin sans hb...c’est pas que je ne souhaite pas vacciner mes enfants contre le tétanos ...mes deux ainés le sont ..mais nous ne sommes pas des ignorants , la science n’appartient pas aux experts ...JE suis révoltée devant le peu de considération des parents ..nous sommes capables de lire , de comprendre , pour beaucoup nous avons fait des études même si elles ne sont pas SCIENTIFIQUES....Mes enfants ont reçu le dtp coq et le ror et on s’arrêtera là...honnêtement on se sent pris en otage ...il faut trouver de l’information....l’information donnée par les médias est d’une pauvreté exemplaire ... faire peur le seul maitre mot ...

    • si les vaccins ont en effet eu des résultats positif pour nombre d’entre eux, il est extrêmement dangereux d’inoculer des vaccins vivant agressif simultanément s’il n’y a pas eu d’infection-ce qui s’est produit pour mon épouse et pour moi même, à savoir : tous deux vacciné pour la fièvre jaune j’eu droit au vaccin antitétanique suite à une blessure mal soigné qui me provoqua une thrombophlébite avec infection de staphylocoque blanc et suite au vaccin quelques semaines plus tard quelques paralysie apparurent mais sans suite sérieuses __par contre pour mon épouse qui après une morsure a eu peur du tétanos et a voulu mordicus se faire vacciner alors que les analyses n’avaient pas décelé d’infection . Et là, la réaction entre les 2 vaccins fut terrible avec déclenchement d’une maladie auto immune ( syndrome de SWEET ) vraisemblablement un vaccin a considérer l’autre comme un intrus à éliminer et vice-versa . Ce qui se traduisis inévitablement par se que ce syndrome aboutis un cancer qui ne fus découvert qu’après qu’il eu le temp de prospérer ( en un cancer généralisé de Gr H4 ) et la mort ! ! ! Je vous en supplie ,pas de vaccins n’importe quand et n’importe comment .LA VIE EST UN BIEN TROP PRECIEUX POUR LA BRADER A DES INTERETS FINANCIER §

    • Le soucis c’est que vous basez votre avis sur seulement 2 cas non ? voir un seul ? pensez-vous une seconde qu’une étude basé sur 1 ou 2 personnes peut être généralisé à l’ensemble de la population ... le tétanos est vacciné chaque années à des milliards de personnes ..donc il est très facile d’y voir une causalité avec certaines maladies comme SEP, autisme etc ...
      Comme vous dites la vie est très précieuse pour croire des personnes qui n’y connaissent rien et font des statistiques fausse avec une taille d’échantillons extrêmement faible :)

    • Votre très intéressante réflexion serais me semblent il pertinente s’il s’agissait de statistique ,je ne peux en un simple commentaire vous présenter plus de vingt ans d’analyses de laboratoire ainsi que tous les écrits des différents thérapeute (Docteurs en médecine -Professeurs spécialiste de plusieurs faculté -Oncologues -Chirurgiens en cancérologie ) et bien que je ne connaisse rien j’ai un grave défaut je suis très conservateur ,et je ne m’attache pas à faire de mon épouse une statistique voire un échantillon . Ma vie professionnelle m’a appris à ne voir que les faits et rien que ceci . Enfin bien que je sois persuadé que vôtre commentaire parte de bons sentiment envers<< ces milliards d’individus >> je crois aussi que si vous aviez été juge au procès de GALILEO vous l’auriez condamné !

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  • Pas d’accord sur un point : c’est en appliquant l’obligation vaccinale que l’on risque le plus de voir resurgir des cas de tétanos, pour ne citer que cette maladie...surtout si le vaccin anti tétanique n’existe plus en unitaire !!! comme celà en prend le chemin. La réaction de rejet unanime envers tous les vaccins ne se fera pas attendre, au détriment des plus utiles !! Je connais de parents qui préfèreront déscolariser leurs enfants que de leur administrer le vaccin conte l’hépatite B ! Perso, ayant failli d’un cheveu finir en fauteuil roulant après une seule injection d’Engérix B pendant mes études de médecine, je les comprends !

    • Je vous confirme que c’est exactement notre cas. Nous sommes un couple très instruits : un ingénieur dans le nucléaire civil sino-canadien, polyglotte et une juriste avocate de formation. JAMAIS nous n’accepterons d’infliger cette aberration à nos enfants (hépatite B, méningite...). Surtout après avoir vécu un épisode dramatique avec notre aîné.

      S’il le faut on ira vivre ailleurs.

      Je peux vous dire qu’autour de nous c’est exactement pareil. Il y a eu des études sociologiques : plus on est éduqué et moins on est docile niveau vaccination.

      On nage en plein délire.

  • Tu as parfaitement résumé l’ineptie de la mesure d’obligation vaccinale. Il y a juste un point d’interrogation. Je suis très perplexe au sujet de la soi-disant défiance vaccinale. Il y a certes des critiques plus nombreuses, plus organisées ( effet des réseaux sociaux ?) Par contre à ma connaissance on ne constate pas de diminution de la couverture vaccinale. Je ne parle pas des vaccins coqueluche, ou haemophilus. La quasi impossibilité d’accès au DTP non associé rend de fait coqueluche et haemophilus obligatoire. PAr contre il n’y a pas à ma connaissance de regression de la couverture vaccinale ROR. La défiance ne serait elle pas plutôt un prisme d’un mécontentement qu’une réelle méfiance qui elle devrait conduire à une diminution de la couverture vaccinale.

  • Rien ne prouve que l’absence d’obligation vaccinale entraînera des cas de tétanos chez les enfants . Si les vaccins représentent l’un des progrès majeurs de la médecine, il existe des effets indésirables qui sont niés par l’église de vaccinologie . Chaque vaccin devrait être étudié comme un médicament avec analyse du rapport bénéfices risques .
    Pour ce qui est des campagnes faisant la promotion de certaines vaccinations , elles ont un impact catastrophique auprès du public . Il y a eu certes la vaccination anti H1N1, mais il ne faut pas oublier la vaccination anti HVB, à propos de laquelle les différents acteurs impliqués ont raconté n’importe quoi, incitant les personnes qui n’en n’avaient pas besoin à se faire vacciner. C’est dans la classe d’âges où l’incidence de la SEP est spontanément la plus élevée que cette campagne catastrophique a porté ses fruits. On connait la suite : une explosion de déclarations aux centres de pharmacovigilance impliquant des syndromes de démyélinisation, alors que l’incidence de ces pathologies n’a pas réellement explosé .Puis la quasi-interruption de cette vaccination pendant des années .
    Autre caricature : la campagne laissée au bon vouloir des fabricants pour promouvoir la vaccination antiHPV. Là aussi la politique de la peur avec son cortège de mensonges a eu des effets déplorables .

    Je pense qu’il est parfaitement juste de dénoncer cette obligation vaccinale . Je suis tout à fait d’accord pour dire qu’elle sera contreproductive et renforcera les ligues antivaccinales .

    • Je suis toujours surprise de lire les ligues anti vaccinales. Il Ny’a pas beaucoup d’anti vaccinalistes purs, par contre il y a beaucoup de victimes de vaccins qui se posent justement des questions : vaccin contre l’’hépatite b, ( pour vous répondre concernant le VHB et les SEP : http://www.revahb.fr/Files/Other/Documents/Traduction_Etude_Dr_LE_HOUEZEC_14_11.pdf ) vaccin contre le HPV , Méningitec, H1N1 ; Infanrix hexa ; Prévenar, chaque vaccin a son lot d’effets indésirables. Les associations de victimes souhaitent juste être reconnues, et accompagnées. Les victimes ne sont pas des anti vaccinalistes, elles sont vaccinées. Elles sont victimes.
      Par contre l’omerta, le mutisme, le mépris auxquels elles sont confrontées au quotidien , font qu’elles aussi se posent de sérieuses questions.
      La France sera t’elle capable de créer un fond d’indemnisation destinées aux victimes des vaccins alimentés par les laboratoires pas par nos impôts ?

    • Bonjour
      Comme vous le signalez, les antivaccinaux sont très peu nombreux, mais très productifs ! Et ils influencent beaucoup ceux, qui comme vous, sont dans un doute justifié.

    • Dr Dupagne, il ne faut pas confondre les anti vaccinalistes et les victimes, ces dernières sont les plus nombreuses. Et elles en ont réellement marre d’entendre nier leur existence.

    • C’est exactement ce que je viens d’écrire

    • Je pense que la réponse est un peu courte. un doute justifié. un DOUTE ? des gens ont été victimes d’effets secondaires graves : cela leur est nié, on ne fait aucune recherche sur le pourquoi du comment de ces effets, on ne fait aucune recherche pour diminuer l’incidence des effets,on refuse de faire le suivi épidémiologique de ses effets et lorsqu’on le fait on s’applique à masquer les signaux en ne déclarant pas ce qui ’n’a aucun rapport’ (comment trouver un signal si on omet de déclarer des cas, minimisant alors les cas observés se situant donc en deçà des cas attendus.

      Un doute. Alors que des études pointent des faits troublants : par exemple que la MSN n’est pas linéaire, mais présente un pic après des vaccins ? Bien entendu ce peut ne pas être une cause, mais c’est néanmoins un signal. Pourquoi toutes ses études ne sont pas suivies, refaites, confirmées ou infirmées ? Pourquoi le mercure était présent dans les vaccins, présenté comme inoffensif pendant des années alors que l’on sait qu’ils savaient que ce ne l’était pas. Comment alors avoir confiance des les autres adjuvants. Ou sont les études sur les effets ? ou vont-il après l’injection ? Pourquoi toutes ces questions sont sans réponses ? pourquoi les poser vous fait taxer d’anti-vaccinaliste ?

      Pour l’instant, et en absence d’études sérieuses corroborées, par des scientifiques loin des labos, je ne vois que des faits et non juste des doutes. Nous avons eu un effets secondaire d’un vaccin anti-tétanique seul (une sorte de truc auto immun) qu’aucun des médecin n’a voulu déclarer à la pharmacovigilance : ni celui qui l’a fait, ni aucun des 2 médecins traitants.

      Voila nos ’doutes’. La science ce n’est pas ’la communauté scientifique pense que’. La science c’est : voilà vous pensez cela nous avons fait (et refait) cette expérience et nous ne trouvons rien, avec les données de l’expérience (et des échantillons représentatifs).

      Il suffirait de faire ces études sérieuses pour chaque vaccins et le taux de couverture serait de presque 100%.

    • Je ne pense pas que les antivaccinalistes fassent de l’évangélisation à domicile ! D’ailleurs ce n’est vraiment pas nécessaire.

      Les accidents de vaccinations sont largement suffisants avec les vidéos de jeunes femmes racontant leur vie fichue en l’air depuis le Gardasil et celles des mamans racontant l’enfer de toute la famille depuis qu’une vaccination a déclenché une infection intestinale gravissime et qui parait inguérissable chez leur tout jeune enfant, avec des troubles comportementaux très sévères provoqués par les neurotoxiques venus des bactéries pathogènes de l’intestin et qui ont pu franchir successivement la barrière intestinale puis la barrière hémato-encéphalique.

    • non, ce sont les victimes qui bougent et se font entendre pas les anitiivax..
      Il ne faut pas faire de procés d’intention non plus ;..

    • Vous n’êtes pas tenu à la décision de ne pas déclarer des médecins.
      Les particuliers peuvet déclarer.
      Google ou autre moteur declaration pharmacovigilance et vous tombez sur le sit officier c’est pas bien difficile tiens d’ailleur je vou sle fais :
      http://ansm.sante.fr/Declarer-un-effet-indesirable/Comment-declarer-un-effet-indesirable/Declarer-un-effet-indesirable-mode-d-emploi/(offset)/0

      "En même temps" si vous etudiez les vaccination faites à l’ensemble d’une classe d’âge vous verrez que pas mal de fractures du pied sont enregistrées peu de temps après un vaccin contre le tétanos.

      Le Dr hasard passe souvent par là.

      Quiconque lance une vaccination de masse va lui voir attribuer ipso facto, sui generis, ex abrupto et tutti quanti en latin plus moderne, toute maladie intercurrente de cause mystérieuse, comme la sclérose en plaque (SEP), le syndrome de Guilain et Barré etc.
      Pire encore si un embryon de logique physiopathologique est dicernée.

      On a cru à une époque que le virus de l’hépatite B était impliqué dans la physiopathologie de la SEP, en fait nenni. Il était fatal que le vaccin fut accusé des cas de SEP qui dans une population se produisent "normalement", comme avant le vaccin.

      Mais homo (pas si) sapiens (que ça) veut toujours un bouc émissaire une cause même innocente pourvu qu’on ait une cause. Cf René Girard et l’observation autour de soi. Cf les sorcières que l’on brûloit en cas de mauvaise récolte.

      Comme des victimes de crimes qui veulent toujours un coupable même si’l est innocent et je me souviens des hurmement sdes familles de malheureuses fille violée dans le SUd à la libération du coupable par elles identifié , dont le test ADN rélaisé après.. 6 mois de taule porouvait l’innocence. C’etait leur coupable .
      Comportement humain mais pas scientifique, pas rationnel.

  • Il semble que notre ministre soit dans une impasse.

    Il n’y a plus en France depuis plusieurs années de vaccins trivalents, ni de monovalents permettant de réaliser les 3 vaccins obligatoires. : Diphtérie, Tétanos, Polyo. (Sauf cas très particuliers).

    "Rupture de stock, problèmes d’approvisionnement ». L’industrie ne fournit que des penta ou hexavalents obligeant donc dans les faits à réaliser en même temps d’autres vaccins pour satisfaire à l’obligation vaccinale.
    Saisi, le Conseil d’Etat a rendu en février 2017 son avis, ici, sommant la ministre de prendre les mesures nécessaires pour que les 3 vaccins obligatoires puissent être disponibles isolément dans un délai de 6 mois ;

    « Article 2 : Il est enjoint au ministre des affaires sociales et de la santé, en l’état de la législation, de prendre des mesures ou de saisir les autorités compétentes en vue de l’adoption de mesures destinées à permettre la disponibilité de vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination prévues aux articles L. 3111-2 et L. 3111-3 du code de la santé publique, dans un délai de six mois à compter de la notification de la présente décision. »

    Pour appliquer cette décision la ministre doit actionner la licence d’office.
    Voyons ce que le LEEM syndicat de l’industrie pharmaceutique répond : (commission des affaires économiques assemblée nationale ).
    Question de Catherine Lemorton : Que pensez-vous de la possibilité pour la France d’actionner la licence d’office pour les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP) ? Le Conseil d’État a rendu une décision sur ce point le 7 février dernier ;
    Réponse de Philippe Lamoureux (DG du Leem) : La question sur les licences d’office est amusante dans le cadre de la présente commission : leur multiplication rayerait la France du paysage industriel et l’attractivité du territoire serait immédiatement ruinée.

    Face à ce rapport de force, une seule solution, élargir en urgence l’obligation vaccinale de façon à se conformer à l’avis du Conseil d’Etat.
    Il est regrettable que cet élargissement dont la pertinence peut être débattue ne se fonde pas sur des arguments médicaux mais réponde à des enjeux économiques sans rapport avec la santé publique.

  • Naïfs !

    Madame Marisol Touraine, actuellement au purgatoire de la République, a fait passer, dans sa loi santé, une disposition qui permet à l’état, selon son bon vouloir, de faire vacciner les enfants, par des infirmiers, dans les écoles, même contre la volonté de leurs parents. Initialement prévue pour le vaccin HPV, cela peut s’appliquer à tout ce qu’on veut.
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665&idArticle=LEGIARTI000031917409&dateTexte=&categorieLien=cid

    • Mais non, cet article dit que les mineurs peuvent prendre en main leur santé sexuelle sans être obligés d’en parler à leurs parents. On considère le mineur capable de penser par lui même et s’il refuse expressément qu’on parle de sa vie sexuelle à ses parents on ne le fait pas

  • Très bon article qui prend du recul. Je crois que le facteur numéro 1 qui rend les gens soupçonneux est justement l’absence de discussion et de nuances : oui les vaccins sont efficaces, et oui ils ont des effets secondaires dans certains cas. Et on ne parle pas d’autisme dans ce cas mais simplement de désagréments. De nombreux professionnels ne sont même pas prêt à entendre ça, et assimilent ces questions à de l’anti-vaccinisme primaire, alors qu’une telle question serait acceptable dans tout autre contexte médical, quand il s’agit de la santé d’un enfant notamment. L’aspect éducatif est primordial, mais il faut être prêt à écouter pour cela.

    Vincent B
    Lausanne

  • Bonjour,

    Le discours anti obligation est courageux, dommage qu’il y ai aussi ce ton paternalisme moralisateur dans votre discours.

    la moyenne d’age de mortalité du tetanos est de + de 80 ans.

    Je doute de voir mes enfants attraper le tétanos, qu’ils soient vaccinés ou pas.

    D’ailleurs je doute vraiment de la protection du vaccin contre le tetanos. Car deja on part du principe qu’il y aura une reaction immunitaire et création d’anticorps, ce qui n’est pas toujours le cas, et ensuite on part du principe qu’avoir des anticorps protege, alors que pleins de personnes meurent avec des taux d’anticorps plusieurs fois supérieur au seuil supposé protecteur.

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7896406
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7706800
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20019579?dopt=Abstract
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9071251
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/1565228

    CE qui s’explique très bien dans le milieux anti vaccin, qui affirme que le vaccin ne protège pas contre le fonctionnement naturel de la maladie.

    Ils affirment que le vaccin protège si on injecte directement la toxine dans le sang (ie : les essaies des laboratoires pour valider leur "vacin"), mais que dans le développement naturel du tétanos il y a pas de contact avec les anticorps, car le bacille se développe dans une plaie anaérobie et la toxine migre via les nerfs.

    Ca explique aussi le fait que la moyenne d’age pour le tétanos est autour de 80 ans, on est beaucoup moins bien vascularisé a cet age.

    Leurs explications semblent cohérente. Si vous avez des arguments a y opposer, je suis preneur.

    cordialement

    • Bonjour,
      Pour commencer, je précise que le but de cet article n’est pas de lancer un débat sur l’utilité de tel ou tel vaccin.

      Je connais ces théories sur le tétanos. Ma réponse est simple et fondée sur une réalité : le tétanos existait avant le vaccin. Il a disparu chez les vaccinés. Il réapparaît sporadiquement chez des vieux non vaccinés. C’est peut-être une coïncidence, mais ce serait une sacrée coïncidence. Et encore une fois, cet article ne parle que du concept d’obligation.

    • corrélation n’est pas causalité. et votre réalité fonctionne elle dans le monde entier ?

      En effet vous dites que chez les vaccinés il n’y a plus de tétanos, mais c’est seulement vrai dans les pays développés.

      Bizarrement, dans les pays en voie de développement, des gens meurent du tétanos malgré la vaccination et malgré des taux d’anticorps plusieurs fois supérieur au seuil censé protéger.

      Je ferai remarquer que au dela du médical concernant le tetanos, votre petite pique sur les enfants de ceux qui ne se vaccinent est paternaliste et contreproductive, mais j’imagine que vous êtes obliger de donner des gages aux fanatiques pro vaccins pour ne pas perdre toute influence sur eux.

      je n’insisterai pas plus pour ne pas plomber votre page, et je vous remercie de votre lutte contre l’obligation.

    • Vous dites de drôles de choses.
      "pleins de personnes meurent avec des taux d’anticorps plusieurs fois supérieur au seuil supposé protecteur. "
      PLein ?
      Où ?
      Moins de 20 cas de tétanos environ de nos jours en France, pas tous morts ... Et en effet , certains vaccinés.

      Et vous citez des anecdotes en nombre minuscule, une poignée , à l’échele mondiale, publiées justement parce que ce sont des cas rares. Dont une publication avec vaccination prénatale (via la mère).
      La vascularisation des 80 ans ? Ils sont au bord de la gangrène ?

      Votre argumentation ne vaut pas mieux que les coups de poings sur la table des vaccinistes !

    • Bonjour,

      Pour répondre à vos interrogations :

      Il y a des cas de vaccination inefficace, c’est vrai mais extremement rare

      Le bacille du tétanos se developpe en milieu anaérobie c’est vrai. N’importe qui peut être infecté par un germe anaérobique. Pour rejoindre les nerfs, les toxines doivent passer par le sang. S’il y a eu vaccination, il y a les anticorps bloqueront les toxines

      Les cas de tétanos chez les personnes âgées peuvent être reliées à 2 phénomènes : l’oubli des rappels et/ou une mauvaise vaccination dans l’enfance (obligation vaccinale pour le tétanos à partir de 1940)

      Cordialement

  • Tu as raison de dire que l’obligation vaccinale sera contre-productive. Malheureusement, je pense que ce qui est recherché ce n’est ni l’adhésion du public ou des médecins, ni la confiance, contrairement à ce qui est affiché, ni même l’efficacité en termes de santé publique mais simplement la RESIGNATION.

    Historiquement, avoir les gens à l’usure et par la résignation s’est avéré plutôt payant pour les laboratoires pharmaceutiques, tant en termes de recommandations faites par les comités ad hoc (voir généralisation du Prevenar, par le CSHPF sous la pression des laboratoires, vaccin qui n’est toujours pas généralisé en Italie et réservé aux groupes à risque) que d’accroissement de la couverture vaccinale par des vaccins seulement recommandés (voir vaccin contre l’hépatite B, dont la couverture n’a cessé d’augmenter depuis qu’il a été introduit dans les vaccins multivalents et associé aux vaccins obligatoires)
    En réalité ’on cherche à établir une TOLERANCE de la population et des médecins marquée par le fatalisme plus qu’on ne cherche à gagner la confiance. Tolérance à des vaccination universelles , qui seront de plus en plus nombreuses, car c’est ce qui est recommandé par le rapport Fisher et les experts, et de moins en moins étayées.

    J’ai fait un long (très long) article pour expliquer ce que je savais et avais compris au sujet des vaccins, de leur histoire, des obligations vaccinales, des effets indésirables, et de l’immunité de groupe entre autres http://docteurdu16.blogspot.fr/2017/05/cmt-est-il-legitime-de-rendre.html . Il sera disponible en PDF dès que j’aurai le temps de m’en occuper.

    Mais alors que l’argumentaire , par ailleurs particulièrement indigent, des experts est destiné à contrer les arguments des milieux anti-vaccinalistes, ceux-ci ne constituent qu’une petite minorité très active des personnes qui souhaitent pouvoir faire des choix au sujet des vaccins.

    Je veux insister beaucoup sur le fait que le terme « défiance », volontiers repris par les uns et par les autres, n’est factuellement pas justifié (cf baromètres INPES se félicitant du regain de confiance des Français dans les vaccins), la majorité des Français qui posent des questions posent des QUESTIONS PRECISES QUI CONCERNENT SOUVENT LE RAPPORT BENEFICE RISQUE DE CERTAINS VACCINS. Questions totalement justifiées et pertinentes.

    Il n’y a pas non plus de BAISSE de la couverture vaccinale PUISQUE LA PROGRESSION DE LA COUVERTURE EST CONSTANTE DEPUIS UNE TRENTAINE D’ANNEES, comme chacun peut le constater en consultant les données de l’INVS sur la couverture vaccinale.
    Le dispositif concernant l’obligation vaccinale est un dispositif complet, qui s’accompagne de la mise en place d’une surveillance accrue des population, par le biais de carnets de vaccination électronique , de la banalisation de l’acte vaccinal, en le délégant à toute une variété de professionnels de santé (infirmières, pharmaciens, sage-femmes) et qui prévoit également qu’il soit en effet possible de vacciner les enfants ou adolescents dans les écoles ou collèges en se passant de l’avis des parents.

    Ce dernier point avait été souhaité par Daniel Floret, ancien président du CTV au sein du HCSP et nouveau vice-présicent de la CTV au sein de la HAS, il y a plusieurs années. Il semble que les conditions légales soient réunies pour que cela s’applique, d’après un commentaire.
    Le dispositif est prévu pour que TOUT NOUVEAU VACCIN qui serait introduit ou dont le gouvernement souhaiterait la généralisation soit rendu obligatoire par simple décision de la HAS après avis de la nouvelle CTV (Commission technique de vaccination) sans avoir besoin d’en passer par la loi. Ainsi, rapidement, avec le même argumentaire indigent, les vaccin contre le papillomavirus, contre le rotavirus, contre la méningite à méningcoque B, pourraient devenir obligatoires.
    Je ne sais pas toi mais , pour moi, moi je suis en train d’atteindre les limites de ce que je peux éthiquement supporter.

    Je pense que parfois il ne faut pas avoir peur d’utiliser les mots « éthique » et « déontologie ». C’est tout de même ce qui fait la base de notre travail et lui donne du sens .

    Pouvoir éclairer les parents sur le rapport bénéfice risque des procédures médicales, quelles qu’elles soient est non seulement un droit reconnu par le code de déontologie mais aussi un devoir.
    Je ne me vois pas me transformer en exécutante muette et résignée de politiques absurdes. Mon métier n’aurait plus de sens pour moi dans ce cas.
    Les patients perdraient ce qui leur reste de confiance dans les médecins et ils auraient raison.

    Il est tout à fait possible d’argumenter sur l’inanité de cette décision, sur le plan de la santé publique, sur le plan de l’organisation de la décision, sur son rapport coût efficacité, sans prononcer une seule fois les mots du champ sémantique des anti-vaccinalistes tels que « autisme », « poison », « substances douteuses », « Wakefield » ou même » alluminium » (je ne suis pas en train de discuter des effets ou non de l’alluminium en disant cela mais je veux simplement sortir des oppositions stériles et des débats qu’on ne peut pas trancher).

    Je propose donc de rédiger et de faire relire et améliorer par toi et d’autres une lettre à la ministre pour lui faire part de cette vision commune, et lui donner matière à une sérieuse réflexion sur les « effets indésirables » probables de telles décisions.

    • Bonjour CMT
      Pour une fois, nous sommes totalement d’accord ;-) La seule nuance pourrait être l’existence d’une défiance qui me paraît réelle (bien que modérée) quand les français ont plus confiance dans l’homéopathie que dans les vaccins. Cela dit, le mot confiance peut être associé à "absence de danger" plus qu’à "efficacité".

      Pour la lettre, pourquoi pas. Mais le relais par les médias de nos articles ou billets est le meilleur moyen de convaincre la Ministre. Je suis persuadé que sa proposition avant le deuxième tour des législatives a fait perdre quelques candidats LREM. 

    • Simplement ceci : un article est destiné à nourrir la réflexion et à informer sur un sujet, et je tiens beaucoup à contribuer à cette rélfexion en l’occurrence.

      Une lettre, un manifeste ou je ne sais pas quelle forme cela devrait prendre permet de faire la synthèse d’une position sur des bases communes et donc d’acter aussi que les courants d’opinion ne se résument pas à l’anti-vaccinalisme d’un côté, qui est la seule forme de contestation à l’obligation vaccinale à laquelle les experts et le gouvernement acceptent de se référer, et les experts et vaccinolâtres de l’autre côté.

      Cela permet aussi aux signataires de montrer leur engagement et leur détermination.

      Parce que j’ai des doutes sur le fait que cette décision , qui a été préparée et mûrie depuis des années, pour laquelle l’opinion publique a été conditionnée, et qui ne tombe pas du ciel,soit affectée par quelques articles de journaux

    • Bonjour. Je suis Pédiatre et en accord total avec les réflexions développées à propos du principe de l’obligation vaccinale par Dominique Dupagne et C.MT. (qui a co-écrit avec Virginie Belle un ouvrage intéressant sur les vaccinations).
      Je souhaiterais vous proposer de participer à une tribune sur ce sujet adressée aux professionnels de santé et initiée par l’association E3M (ce n’est pas une ligue anti-vaccinale... mais l’association des personnes présentant une myofasciite à macrophages). Si vous souhaitez plus de détails, merci de me contacter à dominique.le.houezec@freesbee.fr. A bientôt j’espère.

    • Regroupez-vous vite !

      Beaucoup de médecins n’osent pas ou ne savent pas comment se faire entendre voire sont parfois dans le même désarroi que leurs patients.

      Vos positions sont éthiquement légitimes et elles doivent être audibles dans le débat public.

      L’AIMSIB : association internationale pour une médecine scientifique, indépendante et bienveillante propose ce type de démarche.

  • Mes premières passes d’arme avec les militants antivaccinaux, il y a 17 ans sur Usenet, l’ancêtre des réseaux sociaux https://groups.google.com/d/topic/fr.bio.medecine/r5GbxwHsW5Y/discussion

    La préhistoire...

  • Globalement, d’accord, ce serait dommage d’avoir recours à l’obligation mais pas la peine d’attendre "quelques années" et des "cas de tetanos", il y a déjà une recrudescende de la Rougeole. Très peu de conséquences graves (encephalites irréversibles et décès, tout de même), mais quand même.

    https://www.vidal.fr/actualites/21595/rougeole_4_fois_plus_de_cas_qu_au_premier_quadrimestre_2016_vers_une_vaccination_ror_obligatoire.

    Dans un domaine très différent, l’obligation de parité a bien obligé nos politiques à changer.... et le nombre de femme vient d’augmenter à l’assemblée. Parfois, une fausse bonne idée peut donner de bons résultats...

  • Je pense qu’il faudrait que les autorités (et l’industrie) prennent conscience de ce qu’il n’y a pas que des marginaux bobos écolos qui commencent à se poser de sérieuses questions sur le sujet "vaccins".

    J’évolue dans un milieu où nous sommes tous très instruits, certains avec des formations scientifiques de hauts niveau, des médecins...et nous commençons tous à être sérieusement exaspérés. Qu’on cherche à s’en prendre de la sorte à nos enfants pourrait bien être la goutte d’eau...

    Pour finir votre exemple de la ceinture de sécurité me paraît complétement inopérant même s’il revient constamment dans les éléments de langage marketing et "propagandistes" de l’industrie.

    Comment comparer raisonnablement l’obligation de port de la ceinture à l’inoculation forcée et extensive de doses répétées chez des enfants (au fur et à mesure que le marché des vaccins s’élargit) d’aluminium (neurotoxique), de phénoxyéthanol (l’ANSM a récemment lancé une alerte sur les dangers de sa simple présence dans les lingettes pour bébé) ou encore de formaldéhyde (classé cancérogène avéré groupe 1 par le CIRC) ? Et encore pour ne citer que ces composants.

    J’ai grandi avec un simple DTPCOQ or aujourd’hui on ne cesse de multiplier les injections, le calendrier vaccinal s’allonge constamment. Si c’est la dose qui fait le poison, qu’on nous fournisse des études fiables, indépendantes avec du recul sur les effets à court, moyen et long terme des doses cumulées qu’on prétend vouloir injecter à nos enfants (qui absorbent déjà quantité de ces saletés par le biais de l’environnement de plus en plus malsain).

    Bien d’autres questions de transparence se posent encore...conflits d’intérêts, corruption, intérêts économiques. Pas un jour ne passe sans qu’on apprenne un scandale sanitaire avec faillite des institutions de contrôle. Là encore qu’on cesse de nous répondre "Théorie du complot", cela fonctionnait peut être il y a encore 10 ans mais aujourd’hui les faits et les affaires souvent dramatiques sont là, les victimes crient leur désespoir.

  • Il suffit d’aller faire un tour sur le site du LEEM pour prendre la mesure des intérêts économiques en jeu et des compromissions potentielles qui peuvent suivrent.

    Une belle infographie sur l’industrie des vaccins : + 11.5 % de croissance par an. 20 mrds d’€ de chiffre d’affaires en 2012, 40 mrds d’€ de chiffre d’affaires en 2016...

    Des centaines de vaccins préventifs et curatifs dans les pipelines. Produits non généricables à fort potentiel de rendement...

    Quand certains osent affirmer que les vaccins ne rapportent rien.

  • On cherche à généraliser un vaccin contre la méningite bactérienne pour 200 cas pédiatriques par an tandis que la France compte d’après l’INSEE plus de 13.4 millions d’enfants de moins de 18 ans.

    Dans le même temps il y a plus de mille familles devant la justice (le pot de terre contre le pot de fer) pour des effets indésirables qu’elles imputent à un vaccin contre le méningite retiré du marché en 2014...

    J’attends qu’on m’explique le rapport bénéfices/risques de ce vaccin.

  • IL yen a probablement pas !!!
    de bénéfice....
    ET POURTANT PAS PLUS TARD Qu’hier une de mes amies s’est fait incendiée par son médecin généraliste parce qu’elle ne souhaitait pas le faire à sa fille de deux ans ...
    si la loi passe ça va être l’enfer pour les parents qui réfléchissent ...c’était déjà beaucoup de pression de la part de certains médecins...
    le Méningitec fait-il parti du ROSP ?
    cordialement
    une maman

  • Le meningitec a été retiré du marché. La nature a horreur du vide, le produit star c’est le neisvac actuellement.

    Quant à la ROSP, il faut lire attentivement le rapport Fischer qui propose son extension aux vaccins pediatriques. En gros il s’agit de transformer les médecins en commerciaux grâce des primes versées avec de l’argent public.

    Je vous conseille de lire le rapport Fischer c’est....ahurissant et même révolant.

  • La société solidaire est elle tenue de prendre en charge une maladie infectieuse et ses conséquences graves lorsqu’un vaccin aurait pu l’éviter ; si je ne me vaccine pas, j’assume ma décision et les conséquences financières d’une maladie évitable ; une telle décision ferait réfléchir certains "vaccinophobes " qui pour se protéger collectivement envoient les autres se vacciner à leur place

    • Sur toutes les notices de vaccins il est indiqué que l’efficacité n’est pas garantie. A croire que personne ne lit les notices.

      Quid de la responsabilité du fabricant quand son produit défectueux cause un dommage ? On voit bien chaque jour que le consommateur se retrouve seul et abandonné.

      C’est l’Oniam et donc’est le contribuable qui indemnise les victimes de narcolepsie post vaccin H1N1. C’est la solidarité nationale qui paie à la place des labos.

      Votre raisonnement est beaucoup trop simpliste Bruno.

    • Mon fils aîné a été victime de graves effets secondaires post vaccinaux et je peux vous dire que ses soins ont coûté très cher à la solidarité nationale. Et encore aujourd’hui la sécurité sociale paie les effets à long terme qu’il subi.

      On ne naît pas "vaccinophobe" on le devient dans les larmes et la douleur.

    • Bonjour
      Vous soulevez le débat de la solidarité nationale face à la maladie causée en partie par des choix personnels. Faut-il rembourser le traitement du cancer du poumon du fumeur ? Les blessures de l’accidenté qui a brûlé un stop ? Les brûlures du barbecue ? L’accident de ski ? Le diabète de l’obèse ?

      JJ’ai connu une mère qui avait perdu ses deux enfants car elle avait mis des vraies bougies sur son sapin de Noël... Faut-il punir la bêtise ?

      Réfléchissez à ce vers quoi ce type de raisonnement vous mène...

      Une chose est certaine en revanche : les effets secondaires d’un vaccin obligatoire vont mener à des procès en responsabilité de l’Etat. Je précise que je suis bien conscient du fait que les vaccins ont globalement fait faire des économies considérables et diminué les pathologies. Mais pour certains vaccins récents et des pathologies rares, c’est moins évident.

      Bon, encore une fois, cet article ne porte pas sur l’intérêt de la vaccination, mais sur l’intérêt d’une obligation et d’une contrainte du public face à une recommandation sanitaire controversée et dont certains éléments sont discutables, quelle que soit cette stratégie.

      Par exemple, obliger les gens à cuisiner à l’huile d’olive au lieu du beurre économiserait sans doute plus de vies que de vacciner contre la rougeole et la méningite, mais l’imposer cette stratégie serait délétère.

    • Vous résumez parfaitement les raccourcis intellectuels à l’oeuvre. A tel point qu’on se croirait parfois dans les dialogues de l’absurde de la cantatrice chauve de Ionesco.


      "Je précise que je suis bien conscient du fait que les vaccins ont globalement fait faire des économies considérables et diminué les pathologies. Mais pour certains vaccins récents et des pathologies rares, c’est moins évident.
      "

      Totalement d’accord avec vous mais on essaie constamment de fausser le débat en parlant de LA vaccination alors qu’on devrait raisonner vaccin par vaccin, pathologie par pathologie. L’obligation envisagée est donc très étroitement liée à cette question.

      Le rapport Fischer suggère notamment que la liste des vaccins obligatoires puisse évoluer en fonction des seuls avis d’experts (donc sans passer par la loi et son processus démocratique ?). Quand on mesure le degré actuel de conflits d’intérêt potentiels c’est juste effrayant.

      D’une manière générale on se demande qui a pu rédiger ce rapport tellement les propositions sont indécentes et orientées vers des intérêts qui semblent bien éloignés de l’intérêt général.

    • "Par exemple, obliger les gens à cuisiner à l’huile d’olive au lieu du beurre économiserait sans doute plus de vies que de vacciner contre la rougeole et la méningite, mais l’imposer cette stratégie serait délétère."

      Ca c’est pourtant ce qu’il faut faire mais n’oubliez pas l’ALA .
      L’ALA vous dis-je ! L’ALA

      Y’a pas que l’huile d’olive bon dieu de bon sang de nom d’une pipe de saperlotte !

      La mèe de toutes les études :
      "Mediterranean ALPHA LINOLENIC ACID -rich diet in secondary prevention of coronary heart disease. The Lancet 1994". www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7911176

      Les cardiologues ont mis plus de 10 ans à s’en rendre compte mais ils oublient l’ALA... AH la la !

    • Justement, les "vaccinophobes" n’envoient personne se faire vacciner !!!votre démonstration est pour le moins paradoxale !!!
      Ah ! le formatage des "vaccinophiles" qui,curieusement, empêche un peu de réfléchir !!!!!!!

  • On ne peut pas raisonner seulement den cette façon. .En effet je peux me protéger. .Il existe différentes vaccinations toutes n’ont pas le même bénéfice Il faut pouvoir evaluer cela car parfois en terme de santé publiques ça va pas toujours de soi...Le vaccin prevenar que l’on injecte de façon systématique aux nourrissons à provoqué l’appartition de souches de pneumoccoques multiresistants...entraînant une létalité plus importante ce qui a donné lieu à un nouveau vaccin avec le risque qu’il se produisent la mème chose..Je me vaccine et je protège les autres. .Ce discours altruiste dont on nous rabat les oreilles n’à de sens que si on prend chaque vaccin dans son contexte...culpabilisont...
    Et quand il y un problème la belle solidarité nationale ...ou est-elle ??? Des parents qui se battent pendant des années. ..Pour faire reconnaître les effets délétères de certaines vaccinations...

    • Des parents qui se battent pendant des années. ..Pour faire reconnaître les effets délétères de certaines vaccinations...

      D’une manière générale, ce problème concerne toutes les victimes de médicaments quels qu’ils soient. Hélas ce ne sont pas les exemples qui manquent.

      Une telle impunité de la part d’entreprises multinationales qui dégagent des milliards d’euros de profit n’est pas acceptable.

      Dés lors la culpabilisation, les menaces et les leçons de morale adressées à des parents inquiets qui souhaitent faire au mieux pour leurs enfants c’est vraiment choquant.

    • AUDREY je suis à 100/100 d’accord avec toi et je l’explique en début de dialogue . En outre j’ajoute que si mon épouse est décédés ce n’est pas directement de son cancer, généré par le syndrome de SWEET, mais s’étant battu pendant plus de cinq ans contre celui-ci, avec des hauts et des bas, elle est décédés des effets secondaires d’une molécule (cachets ) qui n’aurait jamais du lui être administrée vu que le fabricant déconseillait vivement de la prendre lorsque l’on avait été vacciné pour la fièvre jaune car alors les effets secondaires étaient démultiplié ; donc après administration de cette molécule, mon épouse très progressivement n’a plu marché a perdu l’ouïe et a perdu ainsi 10 kg en quelques semaines et comme ces effets secondaires agissais aussi sur les muqueuses de la bouche sur les poumons et sur le cœur celui-ci s’arrêta ; mon épouse est morte de faim et non directement de son cancer . CQFD les patients sont bien pris en otage par le corps médical !

  • toujours un grand plaisir de te lire sur Atoute. Mais il y a toujours un revers à la médaille, c’est qu’il y a une cause à tes écrits. Elle est toujours consternante.

  • On voit bien qui s’exprime suite à cette tribune imprudente.

    Puisque certains revendiquent leur liberté (contre toute obligation de vacciner) pour ma part je refuserai bien de payer via ma CSG pour soigner des patients ayant refusé d’être vacciné contre la maladie dont il sont atteints.

    Vous refusez d’être vacciné contre le tétanos ? vous payez (si vous en avez moyens) les 3 semaines de réa.

    Vous refusez la vaccination hépatite B ? vous payer le traitement de votre hépatite B chronique (pendant 10, 15, 20 ans) (500€ par mois).

    Et puis pourquoi donc ces gens si suspicieux vont ils se faire soigner par des médecins (tous pourris) et dans des hôpitaux inféodés à Big Pharma ?

    • J’espère que vous êtes Vacciné contre la bêtise. .

    • Malheureusement le vaccin n’existe pas.
      Concernant le Prevenar, sa première version a modifié l’écologie bactérienne avec augmentation des cas dus à des sous types bactériens non couverts par le vaccin. Rien à voir avec des soit disant souches résistantes. Ce phénomène doit être surveillé avec la nouvelle version. Ceci démontre d’ailleurs l’efficacité de l’immunité conférée par le vaccin.
      Concernant la bêtise, comme traitement, je préfère la méditation sur les écrits du Dr Henri Laborit (mais beaucoup sont insensibles au traitement)

    • combien de membre très proche de ta famille a tu soutenus, soigné, réconforté, dans des moments de douleur et ce pendant des années, 24h/24 -7j/7 et à cela s’ajoute les opérations chirurgicale, et pour finir recueillir le dernier battement de cœur ! Et tout çà à cause de vaccins dont l’efficacité a été pendant une époque reconnue mais dont la mise en oeuvre aujourd’hui est suspecte-contestable-et contesté sauf par ceux qui financièrement en bénéficie et veulent prendre les lanceurs d’alerte (document incontestable à l’appui ) qu’ils sont des ignares, des tarés, voire des cons . Si sur une voiture avoir une roue de secourt est une sage précaution pourquoi en faudrait-il quatre :gros malin !

    • vus dites cela aussi à ceux qui ont développé un cancer du fumeur ? Celui qui a développé une cirrhose non à cause de l’hépatite b ( mais à cause de l’alcool qui sont bien plus nombreux) ; ceux qui grillent un feu et qui sont blessés dans l’accident qu’ils ont provoqué ? Ceux qui sont obèses car ils ont des troubles alimentaires ou à l’inverse les anorexiques ?
      Vous êtes certains d’avoir choisi de faire médecine pour soigner les patients ou comme nombre de jeunes médecins pour gagner de l’argent ? . Votre commentaire Dr Ritter est affligeant car chaque personne a le droit de choisir. Je refuse que mes enfants aient l’hépatite B car j’ai développé une SEP suite au VHB ? Refuserez vous de les soigner ?
      Combien coute un traitement pour la sep par mois ? Quel est le prix officiel d’AUBAGIO 14 mg, comprimé pelliculé :793,04€ ... Pouvons nous réellement en tant que soignant opposer les malades ?
      ET savez vous par exemple que l’efficacité du vaccin contre l’hépatite b injecté aux nourrissons a un défaut d’efficacité à 20 ans ? http://pediablogdlh.blogspot.fr/2016/03/vaccin-hepatite-b-quelle-protection.html

      Réfléchissez.

    • 1/Pour prouver la non efficacité du vaccin VHB il suffit de répertorier les cas survenus chez les vaccinés : allez y !!!

      2/ Personne n’est responsable de rien ; je ne crois pas au libre arbitre, pas plus le mien que le votre, ou celui de la fourmi qui s’agite sur sa brindille

      3/ Mon salaire est fixe, publié au JO je ne suis plus jeune mais je ne pratique pas trop l’anti-jeunisme

    • Non il suffit d’un prélèvement pour vérifier les taux d’anticorps ....

      Lisez pédiablog....

    • Il n’est pas certain que l’absence de réponse immunitaire humorale détectable soit suffisante pour parler d’échec définitif de la vaccination.
      Par contre une réponse Ac va prouver la réponse à la vaccination.

  • Merci Dominique pour ce plaidoyer en faveur de l’intelligence.
    Hélas cet épisode n’est qu’un nouvel événement dans une longue suite d’abêtissement des élites. Philippe Lamoureux était directeur de l’INPES avant de rejoindre le LEEM. Même le Canard Enchaîné s’était ému de ce mélange des genres. Et qu’était l’INPES ? L’agence chargée de l’éducation pour la santé qui avait remplacé le CFES, structure associative rassemblant les comités départementaux et régionaux. Loin d’être des structures totalitaires (on ne parle pas ici de la défunte éducation A la santé dogmatique, qui resurgit malheureusement trop souvent), ces associations travaillent à l’émergence des compétences psycho sociales, à l’empowerment (c’est-à-dire à permettre aux personnes de prendre leurs propres décisions sur leur santé) auprès de tous les publics, insistant auprès de ceux en grande précarité.
    La transformation en agence a déconnecté l’INPES de son réseau, lequel, privé de soutien national s’est délité lorsque l’ARS ne trouvait pas prioritaire ce travail ("ça me coûte un mammographe"). Heureusement, certaines régions ont pris des décisions inverses en mettant le paquet sur ces structures mais sans garantie de pérennité, tout étant lié à la décision d’un directeur d’ARS.
    L’évolution fût aussi fatale pour l’INPES qui s’est retrouvé englobé dans cet immense machin appelé "Santé Publique France" aux mains des épidémiologistes, complexes hommes à cases et evidence based, mais aux raisonnements psychologiques simplistes.
    Voilà comment on aboutit à une déconnection totale des enjeux profonds d’une relation équilibrée entre une population et son système de santé. Or Ebola a démontré en Afrique à quel point c’est la défiance à l’égard du système de santé qui a été déterminante pour faire exploser l’épidémie, les gens restant chez eux. Même si H1N1 a été globalement une catastrophe, on a pu tester en grandeur réelle ce que nous devrions faire en cas d’arrivée d’un tel virus.
    Alors que faire devant tant d’inanité ? D’abord lire d’autres textes, en particulier en sciences humaines (rendre cette lecture obligatoire aux décideurs, pas une bonne idée ça ?, avec certificats à produire chaque année), aller physiquement sur le terrain (pas au travers d’un écran d’ordinateur et des statistiques, ou je ne sais quelle "plateforme virtuelle") et parler aux gens comme à des adultes (même tentation d’obligation pour les décideurs, à la Pol Pot) et, chacun sur son terrain, continuer à intervenir dans ce sens d’éducation POUR la santé (où c’est l’éducation qui contribue à la santé).
    Heureusement nous sommes encore nombreux à agir ainsi mais avec de moins en moins de soutien institutionnel, pour ne pas parler parfois de véritable défiance de la part de décideurs qui n’y voient que de la tchatche onéreuse.
    Reconstruire une véritable dynamique associative nationale autour de ce qui subsiste et a résisté à la lame de fond, me semblerait être une bien meilleure réponse pour parler vaccins en étant proche des personnes concernées que cette stupide obligation.
    Chiche ?

    • Tous les arguments se retournent.
      Interdire de fumer dans les lieux publics est il donc également illégitime ?
      L’argument des maladies dues au tabagisme passif est il supérieur à celui de la non protection contre la rougeole par une immunité de population ?

      A l’inverse, au nom de quoi interdit on (particulièrement en France) l’usage privé du cannabis.
      Soyez donc libertariens jusqu’au bout.

      Comme dit Dupagne il s’agit d’un débat sur l’obligation pas sur les vaccins.

      Si on est farouchement opposé à l’obligation vaccinale (pour des tas de raisons exposées et argumentées) ne faut il pas rendre facultatif (et recommandé) tout le reste ? du dépistage de l’hypothyroïdie néonatale au groupage sanguin chez la femme enceinte...

    • Oui tous les arguments se retournent. Mais avec un minium d’intelligence, on peut faire un tri.

      Peut-on mettre dans le même sac, des actes qui sont ’nécessaires’, des actes qui sont ’anodins et facultatifs’ et des actes de ’foi’ ?

      Par exemples,
      - j’ai une appendicite -> je dois être opéré : nécessaire, on ne peut pas guérir sans être opéré. (il y a des risques, mais je n’ai pas le choix)
      - le médecin soupçonne une anémie, il me prescrit une numération sanguine. pas forcément ’nécessaire’, rien de mortel à l’horizon, mais je ne crains pas grand chose, sauf un inconfort sir le réalisateur de l’acte n’est pas doué.
      - le pédiatre m’explique que mon enfant va mourir si je ne le vaccine pas contre le HPV (c’est un délit contraire à la déontologie). La c’est sa foi. et il y a une palanqué d’effets indésirables. C’est un acte en terme de santé non nécessaire et potentiellement dangereux.

      Alors on voit bien arriver la paternalisme de ceux qui semblent savoir mieux que les autres. Vous ne voulez pas payer pour quelqu’un qui a refusé le vaccin du tetanos. Ok, je peux l’entendre, et tous les rappels aussi ? tous les combien ? 5 ans ? 10 ans ? 25 ans ? Cela peut se discuter. De mon coté je refuse de prendre en charge les accidents de ski, les statines et autres trucs des hyper stressés qui bossent de trop au lieu de prendre soin de leur santé, les opérations hyper chères que l’on réserve aux ’riches’, les traitements qui sont nécessaires après un accident iatrogénique (pas de raison que je paie pour l’erreur de médecin ou de labos)...

      Lorsque l’on commence à trier suivant les comportements il faut faire attention et réaliser que nous ne sommes pas le mètre étalon de la réflexion. De toute façon tout part de la confiance. Comment un ministre qui a pu laisser le scandale du sang contaminé (qui a tué des milliers de personnes) (probablement pour laisser à pasteur le temps de sortir son test) est toujours en liberté tranquille mimile. Cela ne vous dérange pas trop de payer pour lui ? Non bien sur, vous préférer vous concentrer sur celui sur n’a pas fait le vaccin tétanique.

      Une petite étude sur l’efficacité à travers le monde de ce vaccin , histoire que l’on puisse avoir confiance en ce que vous dites ?

    • 1/Bigre, si la qualité de votre argumentation consiste à reprendre les éternels ragots sur Fabius....
      Je sais de quoi je parle (et vous ?) : début 1985 je mettais en place dans mon CHU la sérologie VIH (LAV à l’époqiue) plusieurs mois avant que les premiers tests obtiennent leur AMM ; j’ai suivi de près cette histoire. Fabius a été irréprochable et les comparaison internationales donnent une place enviable à la France pour le dépistage des donneurs. La faute du directeur général du CNTS n’a rien à voir avec Fabius
      Par contre les comportements de l’institut Mérieux qui a continué à vendre des produits douteux sont oubliés (Mais ils ne vendaient pas en France, essentiellement dans des pays arabes)
      2/ J’ai été sollicité pour participer à une expertise judiciaire sur ce sujet : vaccin VHB et SEP ; je me félicite d’avoir esquivé la semaine dernière ce piège où il n’y a que des coups à prendre et rien à gagner ;
      3/ les cris contre Big Pharma me font bien rire ; les anti vaccin VHB sont les idiots utiles de GILEAD qui commercialise le Ténofovir et qui doit se féliciter tous les jours du recul de la vaccination VHB ; Gilead qui fait une fortune considérable en ce moment avec le sofosbuvir dans l’hépatite C (personnellement je boycotte les soirées organisées par Gilead). Le ténofovir va être bientôt génériqué mais ils ont maintenant une prodrogue du ténofovir sous brevet pour prendre le relais (vielle tactique)

      PS : je suis vaccine contre le VHB et mes 2 enfants aussi ; après tout je ne vais pas me torturer l’esprit pour les autres ; faites comme bon vous semble ;
      PS2 : je me suis félicité à l’époque de l’arrêt de l’obligation vaccinale générale par le BCG car je suis capable moi de nuances, qualité trop rarement répandue ; Il y a de très jolis "propos" du philosophe Alain sur ce thème de la nécessité de douter.

  • Je comprend votre raisonnement (qui me fournira du travail en plus) cependant :

    - le rôle de la société dans la protection des enfants. Même si les parents sont "idiots", ce n’est pas aux enfants de souffrir du choix et des maladies imposées par leur parents. De la même façon que nous imposons la scolarité, la laïcité... à "nos" enfants, nous avons un devoir de protection des enfants. Si des patients majeurs ne veulent pas se vacciner c’est leur problème !

    - le coût pour la société : laisser notre couverture vaccinale partir à vau-l’eau : combien d’infections à VHB ? Combien de séjours en réanimation ? Ce serait une mesure injuste pour les assurés sociaux se vaccinant

    - par ailleurs, il est fait l’hypothèse que "quelques" décès changeront l’opinion publique : les nouvelles infections à VHB (une des rares MST dont on peut se protéger !), les 11 décès par tétanos entre 2008 et 2011 (source inVs), les quelques décès par rougeole ces dernières années ne changent rien !

    en tout cas, votre point de vue est intéressant. Quel est votre ressenti en cabinet de ville ? Tous les français sont ils anti-vaccins ou s’agit-il juste du prisme d’internet ?

  • Plusieurs points m’interpellent :
    1. Les effets secondaires d’un vaccin sont indemnisables par les fabricants sauf si le vaccin est obligatoire, auquel cas l’Etat indemnise.
    2. Jenner a inventé la vaccination en 1796, et l’OMS a éradiqué la variole 180 années plus tard avec une autre méthode, l’isolement des contagieux. On aurait pu y pensé avant, on a perdu 180 années à cause de Jenner.
    3. Une innovation bénéfique à court terme ne l’est pas forcément à plus long terme : les pneumocoques invasifs sont devenus majoritairement des souches extra-vaccinales, l’âge de rougeole augmente, les antibiotiques ont favorisé les résistances. Seul le temps dira si une action est un réel progrès.
    4. Pourquoi freiner l’usage des antibiotiques et booster celui des vaccins ? Le risque d’adaptation des germes est présent dans les deux cas.

    • Bonjour
      - Les effets secondaires d’un vaccin ou d’un médicament ne sont pas indemnisables, sauf s’ils ont été cachés au public ou aux médecins, ou (mais cela se plaide) si la vaccination a été imposée par la loi ou par la nature de l’emploi.
      - L’isolement des contagieux était la principale méthode avant la découverte de Jenner, malheureusement imparfaite. La vaccination a permis l’éradication de la maladie, et elle seule.
      - Vous avez raison pour les pneumocoques et les antibiotiques, l’âge de la rougeole augmente en effet chez les non vaccinés (qui auraient mieux fait de se vacciner)
      - Le risque de résistance aux antibios est un problème difficilement soluble, alors que pour les vaccins, on peut modifier la composition assez facilement.

      Mais je vous rappelle que cet article ne porte pas sur l’intérêt de la vaccination, mais sur celui de l’obligation vaccinale.

    • Bonjour et Merci de votre réponse. Je voulais dire que l’Etat ne peut être condamné à indemniser les effets secondaires d’un vaccin qu’à la condition qu’il soit obligatoire et cela risque de coûter cher au contribuable si l’obligation vaccinale est étendue à onze valences.(http://www.easydroit.fr/jurisprudence/Conseil-d-etat-24-Avril-2012/J311167/).
      L’idée que l’éradication de la variole aurait pu avoir lieu grâce à la vaccination est un mythe, ce n’est pas moi qui le pense, c’est l’OMS qui l’explique (http://www.who.int/bulletin/volumes/86/12/08-041208.pdf?ua=1).
      L’âge de la rougeole augmente chez tout le monde, chez les vaccinés et chez les non vaccinés : Sur 39 cas consécutifs de rougeoles confirmés sérologiquement, 10 avaient été vaccinés par le ROR MMR soit 29% et un avait aussi reçu le rappel (3%) selon le BEH 51-52 du 25 déc 2007.
      L’obligation vaccinale ne repose pas sur des données scientifiques mais sur la pensée magique : la maladie vient en l’absence de vaccin (ce qui est vrai), donc le vaccin va supprimer la maladie (ce qui n’est pas prouvé).
      Je ne critique aucun vaccin, je remets en question les bien-fondés de l’obligation vaccinale. Nous attendons des arguments scientifiques.

    • Bonjour
      Hum, vous faites partie de gens qui citent des articles qu’ils n’ont pas lus ou compris. L’article de l’OMS explique que la vaccination a permis d’éradiquer la variole, associée au confinement des dernières poches d’épidémies lorsqu’il était impossible de vacciner toute la population.

      Voici notamment sa conclusion

      " The most important legacy of
      smallpox eradication was its demonstration
      of how many people could
      be protected through vaccination, so
      rapidly and inexpensively with a well
      planned programme and quality-control
      monitoring. This is what led us to
      organize the first meeting that would
      propose an Expanded Programme on
      Immunization and which, in turn, led
      to the polio eradication campaign and
      a rapidly growing global interest in
      immunization as a highly cost-effective
      programme worthy of investment by
      every country. "

      Désolé, mais je ne peux continuer à discuter dans ces conditions.

    • S’agissant des antibiotiques, j’ai entendu sur un cours en ligne sur le site du collège de France que l’industrie n’investit pas malgré le problème tragique de l’antibio-resistance car pas assez rentable...super moral !

    • Rapport final de l’OMS sur l’éradication de la variole

      http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/39258/1/a41464_fre.pdf

      p.32 :

      "8.2.4 Succès et échecs

      Les campagnes d’éradication reposant entièrement ou essentiellement sur les campagnes de vaccination de masse furent couronnées de succès dans quelques pays mais échouèrent dans la plupart des autres." (...)....???

    • "Mais je vous rappelle que cet article ne porte pas sur l’intérêt de la vaccination, mais sur celui de l’obligation vaccinale."

      Il est spécieux de parler de LA vaccination. Que penser des vaccins en gestion contre le rhume ou le cholestérol...?

      http://www.huffingtonpost.fr/2016/09/29/vaccin-rhume-chercheurs_n_12245400.html

      https://www.lequotidiendupharmacien.fr/actualite/article/2015/11/12/un-vaccin-contre-le-cholesterol-letude_224616

      On ne peut pas mettre tous les vaccins sur un pied d’égalité.

      Peut être dans 10/15 ans on nous expliquera qu’il y a une urgence sanitaire à éradiquer les rhinovirus qui mettent en danger les immunodéprimés mais on en est pas encore là...

    • La lutte efficace contre la variole commence avec le vaccin. Une fois que l’essentiel de la population est vaccinée, on isole les dernières poches de contagion, pour éviter que les rebelles à la vaccination ne continuent à la transmettre. Cette réalité ne remet pas en cause le fait que le confinement n’avait jamais fonctionné avant la vaccination qui est l’élément majeur ayant permis de faire disparaître la variole. Ne confondez pas le gros du travail avec la "finition".

    • En Italie, ils essaient carrément d’imposer le ROR VAR (valence varicelle incluse).

      L’opposition est MASSIVE, encore des milliers de personnes dans les rues, hier, avant hier notamment à Turin où les images sont impressionnantes.

      La situation est explosive.

      Pas un mot dans les médias français sur ce qui se passe de l’autre coté des Alpes...

      En France il suffirait peut être aussi de cette étincelle pour mettre le feu à une situation de révolte qui couve...

    • Il faut lire la presse anglo saxonne pour savoir ce qu’il se passe en Italie :

      http://yournewswire.com/italian-mandatory-vaccinations/

    • Merci pour Infos
      Ils ont raison de se battrent les italiens. ..Ça n’a pas de sens cette obligation et toutes les sanctions qui risquent d’en decouler
      Cordialement

    • D’ailleurs le meilleur exemple est la peste et la grippe espagnole, 2 maladies mondiales éradiquées. Sans ses vaccins, la population serait entièrement décimée.

      Il est évident, pas besoin de le démontrer, pas la peine de faire des études car ce serait non éthique que les vaccins marchent, la preuve c’est qu’il y a des vaccins et plus de maladies. Le fait que ce soit concomitant est suffisant pour être une preuve (quand bien même dans les déterminants de santé, la médecine ne représente même pas 10%). En revanche Lorsque vous vous choppez une maladie auto immune qui se déclenche à la suite d’un vaccin, d’un seul coup, le fait que cela arrive en même temps n’est plus du tout une preuve et juste un hasard. Le malade doit apporter une preuve scientifique irréfutable que sa maladie vient du vaccin (alors qu’aucune recherche scientifique ne soit faite dessus), mais le vaccinateur n’a pas à apporter cette preuve pour promouvoir la vaccination.

      C’est le principe de l’obligation, affirmer que ça marche et que cela sauve des vies, sans avoir besoin de le montrer. Nous arrivons à la marche suivante : ne plus avoir besoin d’affirmer que cela marche. Le fait de demander une preuve fait de vous un antivaccinaliste rétrograde et obscurantiste. MAIS il n’y a AUCUNE étude sérieuse menée sur les accidents vaccinaux (ils arrivent, le nier est juste de la mauvaise foi) pour comprendre le pourquoi et régler le problème dans les nouveaux vaccins. Lorsqu’un vaccin est dangereux (par exemple le pandermix ou le premier hépatite B des années 95) on le retire du marché (par suppression de l’amm ou le retrait direct par le fabriquant) sans chercher à comprendre le mécanisme qui a mené à ces dangers).

      Comment les parents d’un enfant ayant un terrain atopique vaccinerait son enfant sans avoir peur, juste parce que le médecin affirme que c’est sans risque ? La loi autorise un médecin à produire un certificat de contre-indication pour les personnes dont il suspecte que le vaccin serait plus néfaste que bénéfique.. Trouvez un médecin qui accepte et qui n’a pas peur de se faire radier par le conseil de l’ordre et on rediscute de la relation patient-médecin.

      Mieux, il y a ’rotation’ des vaccins, régulièrement un nouveau vaccin remplace l’autre, ce qui ne permet pas de faire de l’étude à long terme sur les bénéfices risques, puisque les populations vaccinées sont morcelées entre vaccins différents. Lorsque l’on voit la gestion des scandales sanitaires, comment faire confiance ? parce que le médecin affirme que c’est sans danger ? Il l’affirme parce qu’on lui enseigne que c’est sans danger et parce que chaque étude qui sort du chemin tracé du sans danger est automatiquement de la mauvaise science vendu aux antivaccinalistes.

      Pas certain que la science s’en sorte grandie. Pas certain que ceux qui ont besoin d’être convaincu (par leurs recherches d’éléments) y trouvent une envie de vacciner. Il ne faut pas oublier, que chez les sceptiques, plus le niveau d’étude est important, plus la proportion de sceptiques augmente. Si c’était aussi évident que ça marche et que la science le montrait, cela devrait être l’inverse : plus le niveau intellectuel est faible, plus la défiance envers la science devrait être forte et donc, incapable de comprendre, les niveaux faibles le rejetterait et les niveaux élevés adhéreraient. Or c’est l’inverse, que comprendre ?

    • Je n’ai pas envie de continuer à débattre avec vous : CE BILLET CONCERNE L’OBLIGATION VACCINALE ET NON LE PRINCIPE DE LA VACCINATION. Au passage, pour votre information, la grippe espagnole n’a pas été éradiquée et continue à faire des milliers de morts dans le monde sous le nom de grippe A/H1N1. Quand à la peste, elle existe toujours mais se soigne aux antibiotiques.

    • Grippe H1N1 pour laquelle on nous a "incités" à la vaccination...et aujourd’hui on se retrouve avec des cas de narcolepsie principalement chez des enfants ou adolescents. C’est l’ONIAM (donc le contribuable) qui indemnise ces vies à peine commencées et déjà foutues...que pèsent-elles au fond ?

    • Les affreux spécialistes de la vaccination en France ont pesé l’intérêt de cette vaccination et ont estimé que la généralisation de cette vaccination n’était pas justifiée.
      Comme quoi ils sont capables de résister aux pressions de Big Pharma ?

    • Il me semble que je parlais bien d’obligation lorsque je disais que les médecins mentent pour vacciner et ’imposer’ des vaccins non obligatoires,

      je parlais bien obligation lorsque je disais que le certificat de contre indication, prévu par la loi, pratiquement aucun médecin ne veut le faire parce que les médecin de la cpam et le conseil de l’ordre veillent

      je parlais bien obligation lorsque je dis qu’aucune étude n’est faite sur les accidents (les comprendre et les minimiser) afin de ne pas mentir sur les risques.

      Je parlais bien ’obligation’ lorsque je pointais du doigt que la défiance augmente avec le niveau d’étude.

      Aucune réponse. Sauf la pandémie mortelle de AH1/N1 qui fait des ’milliers’ de morts dans le monde (en france c’est 20 000 (hypothèse basse) par iatrogénie - juste en france). Faut-il vacciner tout le monde par obligation contre la grippe aH1/N1 (avec le pandermix c’est plus possible - on sait pourquoi il provoquait autant d’effets indésirables ? je suppose qu’on en a trouvé un autre mais lui il est sûr, promis craché)

      Ce que je trouve spécieux, c’est que, des blogs médicaux que je suis, je n’ai en lecture que de la mise en perspective de l’utilité des vaccins, venant de médecins qui s’informent, mais après avoir lu toute cette défiance sur la vaccination indifférenciée en population générale, la conclusion est qu’il faut vacciner. C’est ce qui s’appelle une injonction paradoxale.

      Oui, le médecin est contre l’obligation, mais il propose toujours de faire les vaccins, parce que ca marche. Honnêtement, si les vaccins ça marchait pour tout le monde, sans risque et que cela sauvait des millions de vie, quelle différence entre une obligation et la vaccination pour tout le monde par les médecins ? Juste le fait que ce soit le médecin qui prescrive ? doit-il alors être responsable lui des effets indésirables, plutôt que l’état, puisqu’il engage alors sa responsabilité en proposant et effectuant l’acte ?

      Puisque l’on parle obligation, cette obligation protège juridiquement les médecins. Un médecin qui me ’propose’ un vaccin non obligatoire qui entraîne des séquelles graves, c’est lui que j’assigne devant le tribunal.

    • Laissez moi rire...!!!!

      Ils ont juste senti que c’était tellement énorme que ça serait la décrédibilisation assurée ! L’Italie est un pays de longue tradition mafieuse, ce genre d’outrance ne leur fait pas peur c’est tout.

      L’argument spécieux qui vaut pour la rougeole : de protéger les immunodéprimés pourrait tout à fait être transposé à la varicelle...maladie infantile qui sera surement devenue sous l’effet du marketing vaccinal un redoutable maladie dans 10 ou 15 ans. Il suffit de regarder les complications potentielles de la varicelle bien que rarissime elle sont susceptibles de créer une bonne psychose.

  • bien-sur que c’est une bonne idée car malheureusement les gens dépendent toujours de loi pour s’organiser.

  • Le premier Ministre vient d’annoncer que la mauvaise idée sera mise en oeuvre. J’espère donc que je me suis trompé.

    • Bonjour
      Est ce que vos confrères vont se mobiliser..
      Contre cette mauvaise bonne idée ?
      Quand on pense en toute légitimité que certains vaccins ont un rapport bénéfice risque minime voir aucun...
      Cordialement

    • Lesquels et quels arguments ?

    • Vous êtes un inconditionnel de la vaccination c’est votre choix mais respecter celui des autres même si ça ne correspond pas à votre idéologie ! !!!
      Cordialement

    • C’est celui qui le dit qui y est !
      Votre absence d’idéologie saute aux yeux !

      Vous avez vos choix y compris de ne pas répondre : quel vaccin est donc avec une balance bénéfice risque si déplorable ?
      Pour la SEP et le VHB : aucune démonstration (les allégations sont du même type que pour la mort subite du nourrisson)
      Vous n’allez quand même pas parler de ROR et autisme ??
      Alors c’est quoi la réponse ?

    • On cherche à généraliser un vaccin contre la méningite bactérienne pour 200 cas pédiatriques par an (Source : INPES) tandis que la France compte d’après l’INSEE plus de 13.4 millions d’enfants de moins de 18 ans (Source : INSEE) soit donc un nombre de cas 0.0014 % rapporté au nombre total d’enfants.

      Dans le même temps il y a plus de mille familles devant la justice (le pot de terre contre le pot de fer) pour des effets indésirables qu’elles imputent à un vaccin contre le méningite retiré du marché en 2014...

      Selon un rapport ce vaccin contenait des nanoparticules de métaux lourds : plomb, zinc, titane...

      "Ces résultats sont très alarmants" a confié le docteur Stefano Montanari, qui a réalisé l’analyse de l’échantillon à Modène, au quotidien clermontois La Montagne. "On parle ici de résidus de métaux injectés directement dans le corps d’un enfant, que l’organisme ne pourra jamais éliminer, qui vont se fixer pour toujours dans le noyau des cellules. Cela peut provoquer des inflammations chroniques susceptibles de dégénérer en cancers de tous types. Le cerveau peut être touché, comme le pancréas. Dans ce dernier cas, des diabètes sont possibles. Les risques sont multiples" a t-il détaillé. "

      Si vous pouvez m’expliquer le rapport bénéfices/risques de ce vaccin, je suis preneuse...mais vraiment !!!

    • Autre exemple : la vaccin contre la grippe H1N1.

      Pandémie 0. Narcolepsie post vaccination : plusieurs dizaines de cas en cours d’indemnisation par l’ONIAM (donc nous contribuables). Trois adolescents ont d’ailleurs reçu récemment des indemnisations record de 600 000 € chacun de cet organisme.

      Le lien a été établi par une équipe finlandaise.

      Là aussi si vous m’expliquez le rapport bénéfice/risque, je suis vraiment intéressée...

      Que dire aux victimes ?

    • Hors sujet
      Le vaccin anti grippal n’est pas prévu dans l’obligation chez le nourrisson.

    • Je suppose que vous voulez parler du méningo C ?

      Haemophilus et pneumocoques sont responsables aussi de méningites bactériennes.

      Donc le seul argument est celui de ce vaccin avec des malfaçons ?

      Si un incendie est provoqué par une installation électrique mal faite on en conclut logiquement que aucun logement ne doit être équipé de l’électricité ?

  • Bonjour,
    je travaille dans l’homologation des pesticides : je présente des demandes de mises sur le marché, comme le ferait une personne travaillant pour faire mettre en marché des médicaments.
    Quelques différences entre l’homologation pesticide et l’homologation médicament :
    Pour les pesticides : Savez-vous qu’il est obligatoire de déclarer toutes les études réalisées sur une substances/un produit qui sont disponibles, même si elles ont été réalisées selon des normes qui ne s’appliquent pas au territoire où on souhaite obtenir l’homologation (pas en médocs) ? Qu’une fois un test réalisé sur animal, on n’a pas le droit de le reproduire même si les résultats sont défavorables (pas en médocs) ? que pour un générique on doit prouver la qualité du principe actif ET avoir une composition comparable au niveau des excipients (pas en médocs, et on s’étonne que les gens ne veuillent pas des génériques) ? Que les évaluateurs sont interdits d’accès pour les pétitionnaires afin d’éviter la corruption (pas en médocs) ? Qu’avoir travaillé pour l’industrie constitue de facto un barrage pour postuler à un poste d’évaluateur (pas en médocs) ?
    Comparez ces règles strictes aux petits arrangements entre amis qu’on observe entre l’ANM et les labos, aux règles moins strictes concernant la déclaration des essais, ou bien à la mise en marché d’un médicament générique dont on se moque de la composition tant que le principe actif est acceptable, et vous comprendrez pourquoi je suis outrée par le manque de contrôle sur la mise en marché des médicaments.
    Alors autant je suis complètement pro-vaccins parce que j’accepte le risque de faire partie des 1/100000 voire des 1/1000000 qui n’ont pas de chance (je prends des risques bien plus grands en prenant le volant), autant je trouve qu’il y a quelque chose de pourri dans le royaume de la médecine.
    Que les gens cherchent une solution de facilité en ingurgitant des molécules toxiques à tour de bras (si c’est actif, c’est donc toxique, c’est la dose qui fait le poison), soit. Qu’ils refusent un vaccin et trouvent que perdre un proche dans un accident de la route fait malheureusement partie de la vie, à la limite. Mais que l’on continue à entretenir un système ou les évaluateurs, les prescripteurs, les commerçants et les fabricants sont effectivement juges et parties, ça me révolte.

  • Je ne sais pas si l’obligation vaccinale est une bonne idée...mais je suis persuadé que c’est la seule façon d’augmenter les taux de couverture vaccinale.

    Car ce que vous semblez omettre, cher Dominique Dupagne, c’est la dimension passionnelle de toute cette affaire, à laquelle aucune information objective ne peut résister.

    Il faut bien voir ce qu’est notre époque : celle de l’individualisme forcené, incompatible avec des politiques de santé publique dans lesquelles la France fut autrefois à la pointe (maladies à déclaration obligatoire, etc.) ; et celle de l’explosion de l’irrationalité (et pas seulement dans le domaine médical : créationnisme, etc.) à un point que je n’ai jamais connu en médecine, et encore amplifié par les réseaux sociaux et certains sites de "forums médicaux"...Entrez dans n’importe quelle pharmacie, regardez ce qui y est exposé et avec quels "arguments" (vu récemment : " vitamine C totalement naturelle"), et réfléchissez au poids de l’"information" face à une telle évolution sociale...

    • Bonjour Elie,
      Justement, je prends en compte la dimension passionnelle, contrairement à nos autorités sanitaires.

      Or la passion et l’irrationalité ne se combattent pas par la contrainte, mais par l’intelligence, la raison, la rationalité. C’est ainsi que la science a pris le pas sur la religion, qui ne s’avait qu’imposer ses dogmes et interdire d’expression ses contradicteurs.

    • En résumé :

      - je suis, comme vous, sceptique sur l’efficacité de l’obligation vaccinale, qui pourtant fut si bien acceptée à l’époque du vaccin antivariolique, dont les effets secondaires bien connus n’étaient pas anodins ;

      - mais nous sommes entrés dans l’ère de l’exigence du "risque zéro" , et nos raisonnements en termes de rapports bénéfice/risque (surtout pour une collectivité, et pas pour un individu) ne passent plus la rampe ;

      - et nos "confrères" homéopathes, avec leurs granulés qui "renforcent l’immunité de l’organisme", ne nous aident pas beaucoup...

  • J’ai fait un petit sondage autour de moi : on ne nous imposera rien d’aussi aberrant...!!!

    En Toscane, 80 familles sur 100 ont déclaré refuser de plier aux 12 valences, l’école est menacée de fermeture.

    Jusqu’où aller trop loin ?

    "Quand l’injustice devient loi, résister est un devoir"...Thomas Jefferson.

    C’est une juriste qui parle.

  • Les médecins face à l’expérience de MILGRAM :

    "L’expérience de Milgram est une expérience de psychologie réalisée entre 1960 et 1963 par le psychologue américain Stanley Milgram. Cette expérience cherchait à évaluer le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité qu’il juge légitime et à analyser le processus de soumission à l’autorité, notamment quand elle induit des actions qui posent des problèmes de conscience au sujet."

    Ne resterons que les justes...

    • Il me semble qu’au contraire, nous sommes entrés dans une époque où toute décision ou information venant des autorités officielles , qu’elles soient politiques ou de sociétés savantes,est systématiquement suspecte, et que seuls les délires des réseaux dits sociaux sont jugés fiables.

    • Et vous pensez vraiment qu’il n’y aucune raison à cela ?

      Les médias n’ont pas repris le communiqué de presse du collège des enseignants généralistes mais a relayé abondamment l’appel des "200 médecins" (sachant qu’il y a 275 000 médecins en France !). Est-ce normal ?

      Les médias ne disent pas un mot de la mobilisation massive des italiens contre l’obligation vaccinale. Hier plus de 60 000 personnes à Pesaro, des parents, des avocats, des médecins, le président honoraire de la cour de cassation....un peuple à l’unisson pour défendre la liberté. Comment est-ce possible que nous n’ayons aucun écho en France ?

    • Depuis un mois partout en Italie, des MILLIERS d’italiens dans la rue.

      A Florence, à Turin, à Rome, à Gênes, à Milan...

    • Des milliers de personnes qui scandent liberté, liberté !!!

    • Dans un pays où on cherche même à leur imposer la valence varicelle !

    • Dans un pays où le ministre de la santé qui a rendu le vaccin anti-hépatite B obligatoire en 1997 a été condamné pour corruption après avoir reçu 600 millions de lires du labo commercialisant le vaccin dans le pays

    • Comment se fait-il que nous n’ayons aucune information sur ce qui est train de se passer de l’autre coté des Alpes ?

      Délires des réseaux sociaux ou défense de la démocratie ?

      "Mal nommer les choses c’est rajouter aux malheurs du monde"...

    • Les manifestations sont-elles un bon critère d’évaluation objective du rapport bénéfice/risque ?

    • Vous êtes hors sujet. Il se passe autre chose sur un autre plan...et visiblement la population ne s’y trompe pas.

      On parle de libertés publiques, de démocratie.

      35 000 avocats mobilisés en Italie, des professeurs de droit, des magistrats...qui ont rappelé l’existence des victimes qu’ils accompagnent dont on dénie l’existence alors que les dossiers existent et donnent lieu à des jugements. Je parle couramment italien, j’ai donc écouté attentivement toutes les interventions qui ont eu lieu hier soir.

      Le philosophe Diego Fusaro a rappelé deux principes :

      - Celui qui refuse de douter à renoncer à réfléchir ("Le doute est le sel de l’esprit" nous enseigne le philosophe Alain).

      - Ceux qui refusent et rejettent catégoriquement les avis nuancés et toutes les opinions contraires sont les ennemis de la démocratie.

      Quant à l’absence de toute information sur cette mobilisation en France, que dire ?

      Un pays où la censure est en vigueur n’est probablement pas sur la bonne voie...

    • Le mouvement 5 étoiles attire aussi les foules en Italie (peut être les mêmes qui ont voté Berlusconi ?).
      Effectivement l’argument du nombre de manifestants est un peu faible sur le plan scientifique.

    • Je veux bien qu’on parle de liberté des gens qui ne veulent pas telle ou telle vaccination.
      Mais le nœud de la question n’est pas la liberté mais le refus des vaccins.
      Sinon pourquoi n’admet on pas (en France) la liberté des gens de fumer du cannabis ? (pas au volant).
      Une chose est sur c’est que je n’ai pas la liberté de refuser de payer la CSG.

      Quant à Alain voici un extrait que j’aime bien :
      Le grand Descartes, Prince de l’entendement, a osé comprendre et dire le premier peut-être sur cette planète, que la vraie fonction d’un jugement sain était de pouvoir douter.(…). Et il est vrai que la marque d’une pensée forte et vraiment maîtresse d’elle-même, c’est le doute toujours suspendu au dessus des conceptions comme une lampe.
      Suivez cette idée capitale. Remarquez que n’importe quelle question, que ce soit géométrie, plan d’usine, règlement de compte, mariage, divorce ou vengeance, ne fait jamais un pas que par le doute. Tant que vous êtes collés à vos idées, tant que vous êtes certain, vous tournez au lieu d’avancer. D’après cela, quand vous ne pouvez plus douter, quand vos idées sont plus fortes que vous, c’est le signe que c’est la mécanique du corps qui travaille, et que toutes ces belles affirmations n’ont pas plus de sens et de valeur qu’une quinte de toux ou un éternuement. Ne point croire, voilà le métier d’homme.
      14/06/1914

      Je laisse les manifestants tousser...et au fond tout ça m’est bien égal. Je ne suis en fait ni favorable ni opposé à l’obligation vaccinale.

      Je suis cartésien, ce qui n’est guère à la mode et j’essaye de n’avoir pas trop de "bon sens"

    • "Mais le nœud de la question n’est pas la liberté mais le refus des vaccins."

      Je ne crois pas. Il y a, certes, une tentative d’assimilation du rejet du de l’obligation au rejet des vaccins. On dévoie les concepts à dessein. Le communiqué du collège des généralistes enseignants explique portant très bien qu’on peut être CONTRE l’obligation tout en étant POUR les vaccins.

      Boris Cyrulnik écrit : "Une théorie qui se prétend totalement explicative et évacue ou discrédite toute forme de contestation est une théorie totalitaire. Le langage est alors organisé autour d’une seule référence qu’elle soit religieuse, laïque ou scientifique. Théorie du UN, il n’y a pas de place pour l’argumentation aussitôt ressentie comme agressive ou blasphématoire. On assiste à une dérive du langage simplifié, récité comme un slogan ou une publicité. Les mots en changeant de sens ne désignent plus les mêmes choses. Ce langage est généralement très bien accueilli car il donne des certitudes et une sensation d’évidence qui arrête la pensée. Le langage totalitaire impose LA vérité ».

      Instrumentaliser des concepts positifs fédérateurs : « la santé publique », » la protection des enfants », « l’altruisme », les associer à l’usage répété encore et encore de slogans simplistes pourtant intellectuellement aberrants aux fins d’évacuer toute réflexion complexe (« le vaccin c’est comme une ceinture de sécurité », « il y a bien des métaux lourds et des produits toxiques dans l’environnement donc il peut sans problème y en avoir aussi dans les vaccins « , « les doutes ne sont QUE de l’obscurantisme », « il n’y a pas de problème de lobbies il n’y a que du complotisme »…) pour légitimer une dépossession de toute forme de libre arbitre du patient. On aboutit à cette conclusion imparable : seuls les experts peuvent s’exprimer et décider de ce qui est bon ou non pour les citoyens qui doivent obéir en masse.

      Demain un nouvel élargissement des vaccins pédiatriques obligatoires ? Un élargissement des obligations vaccinales professionnelles ? Une obligation vaccinale pour les adultes crée ex nihilo ? Le délire d’un marché infini du fait des experts ?

      La démarche rhétorique mise en oeuvre est en totale contradiction avec tous les principes qui régissent les libertés publiques et les droits de l’homme en matière de santé (notamment la fameuse convention d’Oviedo). C’est probablement pour cela que la communauté juridique se mobilise très très fortement en Italie, des milliers d’avocats, de professeurs de droit et de magistrats s’élèvent contre ce concept d’obligation vaccinale qui ne s’assimile en rien à une opposition aux vaccins.

    • Paulin Ismard : "La démocratie contre les experts : les eslaves publics en Gréce ancienne".

      La démocratie s’est construite à l’origine contre la figure de l’expert gouvernant.

    • Mais il ne s’agit pas de minimiser les risques ou d’occulter des données ! Il s’agit de donner à chacun tous les éléments de l’évaluation bénéfices/risques, à une époque où ce choix est fait de façon passionnelle, par l’exigence du "risque zéro" : on exige de prouver qu’il n’y aura jamais aucun risque pour personne, ce qui est impossible.

      Et, là, ("tous les éléments de l’évaluation bénéfices/risques") ,difficile d’éviter la bataille d’"experts", terme devenu aujourd’hui péjoratif...Il ne faut surtout pas savoir de quoi on parle !

    • - Ce serait tellement facile, il suffirait, pour l’ensemble des vaccins, de donner, en accès libre, la totalité des données bruts des études ayant conduit à la mise sur le marché

      - Il suffirait de donner la totalité des études des adjuvants (contre vrai placebo).

      - enfin il suffirait que la totalité des 200 médecins qui sont pour, ’contre l’obscurantisme des antis’, de montrer que la science propose des produits sûrs et acceptent de s’injecter le calendrier vaccinal des 2 premières années au prorata de leurs poids par rapport à la courbe de poids des nourrissons sur le carnet de santé (courbe moyenne (50%)) - Mais vous pouvez le faire vous même comme preuve de bonne foi.

      Les gens sont devenus méfiants à cause des scandales sanitaires récurrents, à cause de la chasse aux médecins qui font des certificats de contre indication, à cause des refus des médecins de déclarer les effets secondaires, à cause des mensonges des pédiatres affirmant que les recommandés sont obligatoires, ou menaçant de ne pus suivre les enfants si on ne fait pas la totalité des vaccins, même s’il y a des antécédents d’effets secondaires graves.

      Voila, maintenant ajoutez à ces trucs inadmissibles une obligation et vous aurez une révolte (normale).

      Et pour terminer le tableau, ajouter une foule de péquins ignares venir donner des leçons sans avoir lu UNE SEULE ÉTUDES non financés par les labos, en traitant les sceptiques d’abrutis...

  • Pour avoir des grandes manifestations en faveur de la vaccination, il suffirait de l’interdire (comme Parmentier l’a fait pour lancer la pomme de terre) ...

    Plus sérieusement : si la vaccination antivariolique obligatoire, et pourtant à complications potentielles graves, a été acceptée, c’est qu’elle a été présentée comme une guerre contre la variole qu’on voulait éradiquer ; et tout le monde savait qu’il ne peut il y avoir de guerre sans victimes dans son propre camp.

    Mais, aujourd’hui, l’individualisme est devenu trop important pour ce type de combats collectifs...Combien de gens sont encore prêts à chanter " Mourir pour la patrie est le sort le plus beau" ?

    • Peut-on raisonnablement comparer la variole aux oreillons, à la rubéole ou encore à l’hépatite B ? Sérieusement ?

      A partir de postulats généralistes on arrive à un anéantissement de la pensée critique.

    • Le vaccin anti rubéole est justifié uniquement par la rubéole congénitale :
      Oui on peut comparer en terme de gravité médicale variole et rubéole congénitale.
      En dehors des bouffées épidémiques de variole le nombre de mort par variole et par hépatite B peut être comparé.
      La baisse de morbidité et mortalité à Taiwan grace à la vaccination anti VHB devrait convaincre tous les gens raisonnables.

    • J’ignore quelle est la situation épidémiologique de Taïwan mais d’après l’INPES en France : "on estime que l’hépatite B chronique touche environ 0,65 % des adultes âgés de 18 à 80 ans, soit environ 280 000 personnes."

      "L’hépatite aiguë guérit spontanément en quelques semaines dans 90 % des cas chez l’adulte. La protection donnée par la maladie dure toute la vie."

      Au vu des 65 millions d’habitants en France, j’ai vraiment du mal à bien comprendre en quoi il y aurait une telle urgence sanitaire et nécessité à imposer le vaccin anti-hépatite B à toute une population pédiatrique ?

      Surement je n’ai pas toutes les clés pour comprendre ?

    • Quant à la rubéole congénitale, j’ai du mal aussi à saisir en quoi il y a une telle urgence à imposer une obligation à toute la population pédiatrique. Aucun risque épidémique là encore.

      D’après santé publique France : "Une seule infection congénitale a été diagnostiquée en 2010 et aucun nouveau-né n’était atteint d’un syndrome de rubéole congénitale malformative. Depuis 2006, le nombre de RCM reste inférieur à 2 par année."

      "Ces données sont en faveur d’une très faible circulation résiduelle du virus de la rubéole et peuvent refléter une amélioration du rattrapage vaccinal des jeunes filles et jeunes femmes non immunes." .

      J’ai été vaccinée à 20 ans avant mes premiers projets de grossesse. Ce qui me semble avoir été largement raisonnable.

    • 1/L’hépatite aiguë ne guérit pas dans le sens où le virus est toujours présent dans le foie et une réactivation est toujours possible : en particulier en cas de transplantation, chimiothérapie anti-cancéreuse, ou utilisation de certains monoclonaux dans des maladies rhumatismales ou autres. Dire : "La protection donnée par la maladie dure toute la vie"
      est une bêtise.
      C’est d’autant une bêtise que le risque de CHC (cancer primitif du foie) est plus élevés ches les patients qui ont rencontré le VHB et ont éliminé l’Ag HBs, spontanément ou sous traitement (cf une fois de plus les études taiwannaises)
      2/ 280000 c’est négligeable comme chiffre ?
      3/ La vaccination généralisée est une recommandation OMS (avec ses arguments disponibles dans les docs OMS.
      Le comité adhoc de l’OMS ne comprend aucun spécialiste français, comme quoi la soummission à Big Pharma......

    • La politique vaccinale consistant à ne vacciner que les jeunes filles ou femmes a été un échec complet en France et au Royaume uni pour la prévention des rubéoles congénitales.
      La politique des USA de vaccination générales des petits garçon et filles a été un succès.
      L’Europe a ensuite suivi l’exemple des USA et obtenu le succès que vous soulignez.
      C’est justement l’exemple le plus classique de l’intérêt de l’immunité de population et surtout que en l’absence de cette immunité de population on n’évite pas les rubéoles congénitales.
      Et même une centaine des cas de rubéole congénitales par an vous ne trouvez pas que c’est idiot de ne pas les éviter puisque on en a le pouvoir ? Allez donc en parler aux parents concernés.

    • Dire : "La protection donnée par la maladie dure toute la vie" est une bêtise.

      C’est une citation, in extenso, qui figure sur le site de l’INPES. Vous pouvez vérifier.

      Les sites officiels de l’ETAT ne seraient donc pas fiables ???

      280000 c’est négligeable comme chiffre ?

      Par rapport à 65 millions d’habitants ? Soit 0.43 % de la population, oui ça me semble négligeable. Vu le peu de succès du vaccin on peut douter que ce soit grâce à la vaccination.

      "La vaccination généralisée est une recommandation OMS"

      Ce billet traite de la notion d’obligation rappelons le.

      Mme BUZYN la justifie au regard d’épidémie ou de résurgence de maladies à prévention vaccinale. Or je ne vois pas d’épidémie en ce qui l’hépatite B ? L’épidémie se définit comme "Phénomène pernicieux, nuisible qui atteint un grand nombre d’individus" ???

    • "La politique vaccinale consistant à ne vacciner que les jeunes filles ou femmes a été un échec complet en France et au Royaume uni pour la prévention des rubéoles congénitales. La politique des USA de vaccination générales des petits garçon et filles a été un succès."

      En quoi vacciner des enfants de moins de 2 ans qui ne risquent pas de se reproduire est-il plus efficace que vacciner plus tard chaque femme en âge de procréer ou ayant un projet de grossesse ?

      Et même une centaine des cas de rubéole congénitales par an vous ne trouvez pas que c’est idiot de ne pas les éviter puisque on en a le pouvoir ?

      D’où sortez vous ces 100 cas par an ? D’après santé publique France "depuis 2006, le nombre de RCM reste inférieur à 2 par année.".

      Les infos de santé publique France seraient-elles erronées ?

      Encore une fois l’obligation serait justifiée par une épidémie ou une résurgence de maladies à protection vaccinale ? Il n’y a ni l’un ni l’autre en l’espèce, la courbe est plate.

    • Je renonce définitivement à essayer d’argumenter.
      Autant essayer de convaincre un ayatollah de l’intérêt de la laïcité.

    • Vous ne convaincrez personne si vous ne posez pas des bases solides à une VRAIE science :
      1 - une recherche publique non financée par les labos
      2 - un suivi SÉRIEUX de pharmacovigilance non financé par les labos
      3 - une indemnisation INTÉGRALE, par le labo qui a produit le vaccin, de TOUS les effets indésirables
      4 - une OBLIGATION de déclarer TOUS les effets secondaires (avec contrainte pénale) pour le médecin qui a fait l’injection
      5 - Une RADIATION de l’ordre pour chaque médecin qui ’ment’ ou ’force’ ou commence son argumentaire par ’et si...’
      6 - Une révision de chaque vaccin mis sur le marché et une reproduction de l’étude par des labos indépendant (c’est cela la science : la reproduction de l’expérience) avec publication INTÉGRALE des données brutes, accessibles en open data, contre VRAIE placebo, y compris étude des adjuvants)

      Voila avec ces simples 6 mesures, vous fermez le bec aux obscurantistes et en 3 coups de cuillère à pot, vous aurez une couverture vaccinale proche de 98%.

  • Je ferme les commentaires. L’essentiel a été dit. J’avais lancé ce débat pendant la phase de réflexion sur l’extension de l’obligation, annoncée par la Ministre. La décision est prise et elle a été annoncée par le Premier Ministre et la Ministre de la Santé : l’obligation vaccinale sera étendue à 11 maladies. Pour moi, le débat est clos.

    J’espère que je me suis trompé et que cette décision se révèlera une bonne mesure au bénéfice de la santé publique. Je ne souhaite pas que cet article soit associé à une remise en cause globale de la vaccination, comme c’est le cas dans les derniers commentaires. Le grand chantier qui commence va consister à convaincre le public de l’intérêt des 11 valences vaccinales.

    Je note un premier effort, méritable mais insuffisant, de la part de Santé Publique France : http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Elargissement-de-l-obligation-vaccinale-a-11-maladies

    Pour convaincre, il ne suffit plus d’affirmer l’intérêt d’un vaccin, il faut reprendre et démonter point par point les arguments fallacieux des antivaccinaux, et accepter le débat sur les critiques justifiées des sceptiques et sur les rares effets indésirables en mettant en avant le rapport bénéfice/risque.

    Ce travail ne pourra être réalisé que par des pédagogues possédant une culture scientifique solide (sans être forcément médecins) et qui pratiquent la communication grand-public depuis suffisamment longtemps pour en connaître les rouages. Les budgets alloués à l’INPES sont largement suffisants pour recruter les auteurs compétents et piloter un projet de ce type.

    C’est à ce prix que les français accorderont de nouveau leur confiance aux vaccins et à leurs autorités sanitaires.

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