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DADVSI : Les députés qui mettent à mal nos libertés fondamentales
Première publication : mercredi 22 mars 2006,
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Après avoir légalisé le délit d’opinion et s’être votés une auto amnistie, certains députés attaquent maintenant le dernier espace de liberté : internet.
Mais justement, grâce à Internet, une telle mauvaise action ne doit plus se diluer dans l’action politique et globale.
Chaque député devra rendre compte un jour devant ses électeurs de ses actes et de ses votes.
Et qu’il soit bien clair que ce demandent les adversaires de cette loi, ce n’est pas la liberté de copier les oeuvres des autres, mais d’utiliser les outils internet qui servent à bien d’autres choses.
GROUPE : U.M.P. (364)
POUR : 286
MM. Jean-Claude Abrioux, Bernard Accoyer, Manuel Aeschlimann, Pierre
Amouroux, René André, Philippe Auberger, Jean Auclair, Bertho Audifax, Mme
Martine Aurillac, M. Edouard Balladur, Mme Brigitte Barèges, MM. Patrick
Beaudouin, Joël Beaugendre, Pierre Bédier, Jean-Louis Bernard, Marc
Bernier, André Berthol, Jean-Michel Bertrand, Jean-Yves Besselat, Gabriel
Biancheri, Jérôme Bignon, Jean-Marie Binetruy, Claude Birraux, Etienne
Blanc, Emile Blessig, Jacques Bobe, Yves Boisseau, René Bouin, Roger
Boullonnois, Gilles Bourdouleix, Bruno Bourg-Broc, Mme Chantal Bourragué,
MM. Loïc Bouvard, Michel Bouvard, Mme Josiane Boyce, MM. Ghislain Bray,
Victor Brial, Philippe Briand, Jacques Briat, Mme Maryvonne Briot, M.
Bernard Brochand, Mme Chantal Brunel, MM. Michel Buillard, Christian
Cabal, Dominique Caillaud, François Calvet, Bernard Carayon, Pierre Cardo,
Antoine Carré, Gilles Carrez, Richard Cazenave, Mme Joëlle
Ceccaldi-Raynaud, MM. Yves Censi, Jean-Yves Chamard, Hervé de Charette,
Jean-Paul Charié, Jean Charroppin, Jérôme Chartier, Roland Chassain,
Luc-Marie Chatel, Jean-François Chossy, Jean-Louis Christ, Dino Cinieri,
Philippe Cochet, Georges Colombier, François Cornut-Gentille, Alain
Cortade, Louis Cosyns, René Couanau, Jean-Yves Cousin, Alain Cousin, Yves
Coussain, Jean-Michel Couve, Charles Cova, Paul-Henri Cugnenc, Olivier
Dassault, Bernard Debré, Christian Decocq, Jean-Pierre Decool, Bernard
Deflesselles, Lucien Degauchy, Francis Delattre, Patrick Delnatte, Yves
Deniaud, Jean-Jacques Descamps, Patrick Devedjian, Jean Diébold, Michel
Diefenbacher, Dominique Dord, Guy Drut, Jean-Michel Dubernard, Philippe
Dubourg, Gérard Dubrac, Jean-Pierre Dupont, Mme Marie-Hélène des Esgaulx,
MM. Pierre-Louis Fagniez, Francis Falala, Yannick Favennec, Georges
Fenech, Philippe Feneuil, Jean-Michel Ferrand, Alain Ferry, Daniel
Fidelin, André Flajolet, Jean-Claude Flory, Jean-Michel Fourgous, Marc
Francina, Mme Arlette Franco, MM. Pierre Frogier, Yves Fromion, Claude
Gaillard, Mme Cécile Gallez, MM. Daniel Gard, Daniel Garrigue, Claude
Gatignol, Jean de Gaulle, Jean-Jacques Gaultier, Guy Geoffroy, Alain Gest,
Jean-Marie Geveaux, Bruno Gilles, Georges Ginesta, Charles-Ange Ginesy,
Jean-Pierre Giran, Maurice Giro, Louis Giscard d’Estaing, Claude Goasguen,
Jacques Godfrain, Jean-Pierre Grand, Mme Claude Greff, M. Jean Grenet,
Mmes Arlette Grosskost, Pascale Gruny, MM. Jean-Claude Guibal, Lucien
Guichon, Gérard Hamel, Emmanuel Hamelin, Joël Hart, Pierre Hellier,
Laurent Hénart, Michel Herbillon, Pierre Hériaud, Patrick Herr, Antoine
Herth, Henri Houdouin, Philippe Houillon, Jean-Yves Hugon, Sébastien
Huyghe, Denis Jacquat, Christian Jeanjean, Yves Jego, Mme Maryse
Joissains-Masini, MM. Marc Joulaud, Alain Joyandet, Dominique Juillot,
Didier Julia, Mansour Kamardine, Christian Kert, Mme Nathalie
Kosciusko-Morizet, MM. Jacques Kossowski, Marc Laffineur, Jacques Lafleur,
Mme Marguerite Lamour, MM. Robert Lamy, Edouard Landrain, Pierre
Lasbordes, Thierry Lazaro, Mme Brigitte Le Brethon, MM. Robert Lecou, Marc
Le Fur, Jacques Le Guen, Michel Lejeune, Pierre Lellouche, Jean Lemiere,
Jean-Claude Lenoir, Jean-Louis Léonard, Gérard Léonard, Jean Leonetti,
Arnaud Lepercq, Pierre Lequiller, Jean-Pierre Le Ridant, Mme Geneviève
Levy, M. Gérard Lorgeoux, Mme Gabrielle Louis-Carabin, MM. Daniel Mach,
Richard Mallié, Jean-François Mancel, Thierry Mariani, Hervé Mariton, Mme
Muriel Marland-Militello, MM. Alain Marleix, Franck Marlin, Jean
Marsaudon, Hugues Martin, Mme Henriette Martinez, MM. Patrice
Martin-Lalande, Philippe Armand Martin (51), Alain Marty, Jacques
Masdeu-Arus, Jean-Claude Mathis, Bernard Mazouaud, Pierre Méhaignerie,
Pascal Ménage, Christian Ménard, Gérard Menuel, Alain Merly, Denis
Merville, Gilbert Meyer, Mme Marie-Anne Montchamp, MM. Pierre Morange,
Pierre Morel-A-L’Huissier, Jean-Marie Morisset, Georges Mothron, Etienne
Mourrut, Jacques Myard, Jean-Marc Nesme, Yves Nicolin, Hervé Novelli,
Patrick Ollier, Mmes Bernardette Païx, Françoise de Panafieu, M. Robert
Pandraud, Mmes Béatrice Pavy, Valérie Pecresse, MM. Jacques Pélissard,
Pierre-André Périssol, Bernard Perrut, Serge Poignant, Mme Bérengère
Poletti, M. Axel Poniatowski, Mme Josette Pons, MM. Daniel Poulou, Bernard
Pousset, Christophe Priou, Jean Proriol, Didier Quentin, Michel Raison,
Mme Marcelle Ramonet, MM. Eric Raoult, Jean-François Régère, Frédéric
Reiss, Jean-Luc Reitzer, Marc Reymann, Dominique Richard, Mme Juliana
Rimane, MM. Jean Roatta, Camille de Rocca Serra, Vincent Rolland,
Jean-Marie Rolland, Serge Roques, Philippe Rouault, Michel Roumegoux,
Francis Saint-Léger, François Scellier, André Schneider, Bernard
Schreiner, Jean-Marie Sermier, Yves Simon, Jean-Pierre Soisson, Michel
Sordi, Frédéric Soulier, Daniel Spagnou, Mmes Michèle Tabarot, Hélène
Tanguy, MM. Jean-Charles Taugourdeau, Guy Teissier, Jean-Claude Thomas,
Dominique Tian, Jean Tiberi, Alfred Trassy-Paillogues, Georges Tron, Jean
Ueberschlag, Léon Vachet, Mme Liliane Vaginay, MM. Christian Vanneste,
Alain Venot, Mme Béatrice Vernaudon, MM. Jean-Sébastien Vialatte,
René-Paul Victoria, Gérard Voisin, Michel Voisin, Jean-Luc Warsmann,
Laurent Wauquiez, Gérard Weber, Eric Woerth et Mme Marie-Jo Zimmermann
CONTRE : 7
M. Patrick Balkany, Mme Christine Boutin, MM. Nicolas Dupont-Aignan,
Edouard Jacque, Damien Meslot, Jérôme Rivière et François-Xavier Villain
ABSTENTION : 14
MM. Jean-Paul Anciaux, Gérard Cherpion, Marc-Philippe Daubresse, Bernard
Depierre, Eric Diard, René Galy-Dejean, François-Michel Gonnot, Pierre
Lang, Jean-Claude Lemoine, Céleste Lett, Pierre Micaux, Jean-Pierre
Nicolas, Christian Philip et Mme Irène Tharin
NON-VOTANT(S) :
M. Jean-Louis Debré (Président de l’Assemblée nationale)
GROUPE : SOCIALISTE (150)
CONTRE : 138
Mmes Patricia Adam, Sylvie Andrieux, MM. Jean-Marie Aubron, Jean-Marc
Ayrault, Jean-Paul Bacquet, Jean-Pierre Balligand, Gérard Bapt, Claude
Bartolone, Jacques Bascou, Christian Bataille, Jean-Claude Bateux,
Jean-Claude Beauchaud, Eric Besson, Jean-Louis Bianco, Jean-Pierre Blazy,
Serge Blisko, Patrick Bloche, Jean-Claude Bois, Daniel Boisserie, Maxime
Bono, Augustin Bonrepaux, Jean-Michel Boucheron, Pierre Bourguignon, Mme
Danielle Bousquet, MM. François Brottes, Thierry Carcenac, Christophe
Caresche, Mme Martine Carrillon-Couvreur, MM. Laurent Cathala, Jean-Paul
Chanteguet, Michel Charzat, Alain Claeys, Mme Marie-Françoise Clergeau,
MM. Gilles Cocquempot, Pierre Cohen, Mme Claude Darciaux, M. Michel
Dasseux, Mme Martine David, MM. Jean-Pierre Defontaine, Marcel Dehoux,
Michel Delebarre, Jean Delobel, Bernard Derosier, Michel Destot, Marc
Dolez, François Dosé, René Dosière, Julien Dray, Tony Dreyfus, Pierre
Ducout, Jean-Pierre Dufau, William Dumas, Jean-Louis Dumont, Jean-Paul
Dupré, Yves Durand, Mme Odette Duriez, MM. Henri Emmanuelli, Claude Evin,
Laurent Fabius, Albert Facon, Jacques Floch, Pierre Forgues, Michel
Françaix, Mme Geneviève Gaillard, M. Jean Gaubert, Mmes Nathalie Gautier,
Catherine Génisson, MM. Paul Giacobbi, Joël Giraud, Gaëtan Gorce, Alain
Gouriou, Mme Elisabeth Guigou, M. David Habib, Mme Danièle Hoffman-Rispal,
MM. François Hollande, François Huwart, Jean-Louis Idiart, Mme Françoise
Imbert, MM. Serge Janquin, Armand Jung, Jean-Pierre Kucheida, Mme Conchita
Lacuey, MM. Jérôme Lambert, François Lamy, Jean Launay, Jean-Yves Le
Bouillonnec, Mme Marylise Lebranchu, MM. Gilbert Le Bris, Michel Lefait,
Jean Le Garrec, Jean-Marie Le Guen, Patrick Lemasle, Guy Lengagne, Mme
Annick Lepetit, MM. Bruno Le Roux, Jean-Claude Leroy, Michel Liebgott, Mme
Martine Lignières-Cassou, MM. François Loncle, Victorin Lurel, Bernard
Madrelle, Louis-Joseph Manscour, Philippe Martin (32), Christophe Masse,
Didier Mathus, Kléber Mesquida, Jean Michel, Didier Migaud, Mme Hélène
Mignon, MM. Henri Nayrou, Alain Néri, Mme Marie-Renée Oget, MM. Michel
Pajon, Christian Paul, Christophe Payet, Germinal Peiro, Jean-Claude
Perez, Jean-Jack Queyranne, Paul Quilès, Simon Renucci, Alain Rodet,
Bernard Roman, René Rouquet, Mme Ségolène Royal, M. Michel Sainte-Marie,
Mme Odile Saugues, MM. Roger-Gérard Schwartzenberg, Henri Sicre, Dominique
Strauss-Kahn, Pascal Terrasse, Philippe Tourtelier, Daniel Vaillant, André
Vallini, Manuel Valls, Michel Vergnier, Alain Vidalies, Jean-Claude
Viollet et Philippe Vuilque
ABSTENTION : 1
M. Arnaud Montebourg
GROUPE : UNION POUR LA DEMOCRATIE FRANCAISE (30)
CONTRE : 24
MM. Jean-Pierre Abelin, Gilles Artigues, François Bayrou, Christian Blanc,
Bernard Bosson, Mme Anne-Marie Comparini, MM. Charles de Courson, Stéphane
Demilly, Philippe Folliot, Olivier Jardé, Yvan Lachaud, Jean-Christophe
Lagarde, Jean Lassalle, Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Hervé Morin,
Nicolas Perruchot, Jean-Luc Préel, François Rochebloine, Rudy Salles,
André Santini, François Sauvadet, Francis Vercamer et Gérard Vignoble
ABSTENTION : 4
MM. Pierre Albertini, Pierre-Christophe Baguet, Jean Dionis du Séjour et
Francis Hillmeyer
GROUPE : COMMUNISTES ET REPUBLICAINS (22)
CONTRE : 18
MM. Gilbert Biessy, Alain Bocquet, Jean-Pierre Brard, Jacques Brunhes, Mme
Marie-George Buffet, MM. André Chassaigne, Jacques Desallangre, Frédéric
Dutoit, Mme Jacqueline Fraysse, MM. André Gerin, Pierre Goldberg, Georges
Hage, Mmes Muguette Jacquaint, Janine Jambu, MM. François Liberti, Daniel
Paul, Jean-Claude Sandrier et Michel Vaxès
ABSTENTION : 3
MM. François Asensi, Maxime Gremetz et Jean-Claude Lefort
DEPUTES : NON INSCRITS (11)
CONTRE : 6
Mmes Huguette Bello, Martine Billard, MM. Gérard Charasse, Philippe
Edmond-Mariette, Noël Mamère et Emile Zuccarelli
MISE AU POINT AU SUJET DU PRESENT SCRUTIN (N° 964)
(Sous réserve des dispositions de l’article 68, alinéa 4, du Règlement de
l’Assemblée nationale)
M. Patrick Braouezec, qui était présent au moment du scrutin ou qui avait
délégué son droit de vote a fait savoir qu’il avait voulu voter "contre".
Voir aussi : Ligue Odebi
Messages
22 mars 2006, 23:01
Je trouve ça, SCANDALEUX !!!
Où sont passés le droit privé, et la liberté d’échange culturelle !!!
Vite, je vous propose un mai 06 !!
22 mars 2006, 23:03, par Kraze-Ouki
Ok, rendez-vous chez moi, on fera des bannières... loll
8 avril 2006, 01:44, par Patrick Desche-zizine / Compositeur et interprète
Bonjour,
Cher Dominique tu nous proposes un article plutôt tranché sur une opinion dans ce dossier du DADVSI. Oui nos libertés fondamentales sont menacées.
C’est pourquoi je tient à « poster » quelques précisions sur le contexte politique et les situations paradoxales dans lesquelles la propriété intellectuelle intervient.
Tout d’abord, il ne faut pas perdre de vue que, depuis quelques années,s’oppère une mutation juridique du copyright anglo-saxon vers la notion de propriété intellectuelle. Celle ci est commandée par un souci d’éficacité de la part des groupes industriels en lutte envers la contre-façon : un enjeu économique planétaire des plus sérieux...
Cette mutation n’est que partielle, mais elle a permis quand même de créer des contextes sanitaires déplorables comme la difficulté d’accès aux traitements des maladies graves, dont l’AIDS, pour les pays en voie de développement.
Elle a aussi permis des abérations du droit d’auteur en spoliant ou au contraire en limitant la diffusion d’oeuvres d’art d’origine traditionelle(chant pigmés, mélodies amérindiennes etc.)
Il est donc possible à l’avenir que cette notion de droit d’auteur à la française puisse se diluer avec le copyright anglosaxon et devenir une sorte de monstre à deux têtes. Cette transformation risque de dénaturer la notion originale du droit d’auteur, celle qui a permis aux créateurs de s’émanciper un peu des princes et décideurs. cette autonomie est cruciale pour que nos libertés fondamentales perdurent : elle permet aux auteurs d’être les « gardiens de phare » de nos libertés.
Les réactions contre cette loi qui reste mauvaise, ne sont pas mieux adaptées à la situation.
Pourquoi disserter sur le droit à la copie et sur sa rénumération équitable quand la liberté de l’internaute est soumis à une taxe d’abonnement ? S’y oppose paradoxalement une gratuité d’accès en plein développement, les villes développant de plus en plus l’accès gratuit, j’usqu’aux initiatives privées (terrasses de cafés ouvrant leurs connections aux clients équipés de portable-WiFi).
Cette licence globale, qui reste par ailleurs une mauvaise solution, aurait eu l’effet de freiner l’accès gratuit à internet, elle aurait permis un vérouillage des FAI alors que les députés maires sont à deux doigts de s’autoriser à devenir eux même des FAI...
Les associations de consommateurs ont réellement défendu des « consommateurs » pour qu’ils continuent de consommer.
Sans parler des sociétés de répartitions de droits voisins dont les intérets et enjeux les opposent aux sociétés d’auteurs...
Quoi qu’il en soit cette loi ne satisfait personne, depuis le début de sa conception elle cherche à protéger les industries en leur évitant un minimum de casse face au raz de marée qui s’annonce .
Ce qui compte aujourd’hui, c’est que ces DRM soient protégés par le copyright !
Face à de tels enjeux, la « réaction populaire » s’est focalisée sur son droit d’accès à la culture et a ommis de réclamer haut et fort une protection de ses « gardiens de phare », ne serait-ce qu’en ayant de l’imagination.
Pour conclure, il est évident que dans tout ce gachi il n’y a que des perdants, et il n’est pas improbable que la médecine psychiatrique puisse y voir les méfaits de ce qu’elle appelle la pensée magique...
Il est nécessaire plus que jamais que la nature liberatrice du droit d’auteur soit comprise par le consommateur de culture, pré-digérée ou pas, ne serait ce pour rester vigilant et libre. C’est alors qu’il sera possible d’acoucher la « bonne loi ».
Patrick Desche-Zizine
20 juin 2006, 16:14, par Christophe CHAZAL
De toute manière cette loi est complètement idiote.
Pour la mettre en oeuvre il faudrait des moyen qu’aucun état surtout celui de notre pays n’est capable de mettre.
En effet, comment verifier les millions de connections meme sur des sites français ?
Ne parlons pas des site étranger !
Comment mettre sous surveillance les 16 milles et quelques ports informatiques de ces millions de connections. Faites le calcul !!!!!!
Et puis il faudrait aussi surveiller tout les proxys libre d’accès dans le monde !!!!!!. Sans parler des proxy privé. !!!!!!
Bref nos députés UMP sont vraiment "as-been".
Ils font rire des millions d’internautes qui se gaussent de leur ignorance.
Tout cela n’est que la crise de petit "CAUDILLO" qui se croient omniscient et potent(mais pas impotant biensur).
Seul quelques ados et "pirates" très très mauvais en patiront.
Que dire de plus devant ce tissu d’inepties.
Messieur les député UMP, construisez trois tour de la défense remplis à craquer d’ordinnateurs surpuissants, embaucher plusieurs dizaine de milliers de personnes au minimum BAC +4 et alors vous pourrez peut-etre vérifier 1 pourcent des copies sur internet.
Décidemment vous êtes très mal conseiller !!!
4 juillet 2006, 12:48
« De toute manière cette loi est complètement idiote »
Malheureusement non. Si une loi est idiote, elle n’est pas applicable. L’avez-vous seulement lue ? (oui je sais, c’est indigeste comme litterature).
« Comment mettre sous surveillance les 16 milles et quelques ports informatiques de ces millions de connections...? »
C’est bien là que la loi peut faire quelque chose d’intelligent.
Alors qu’aujourd’hui elle se borne à pénaliser et condamner les firmes et les difuseurs de logiciels d’échange, chose plutôt irréalisable, elle pourrait exiger d’eux d’observer des règles du jeu, comme il en existe ailleurs.
Avant de chercher comment fliquer les proxy, il y a des solutions simples et honnêtes. Ceux qui utilisent une plate-forme d’échange savent qu’il est possible d’imposer une mise à jour régulière d’un logiciel. Cette mise à jour peut être l’occasion de collecter un journal des téléchargements parfaitement anonyme avec lequel il serait très simple d’établir la liste précise des auteurs concernés par ces échanges.
Quand la « licence globale » fut soutenue (je veux croire qu’elle ne l’est plus...) elle proposait d’opérer par sondages, et de ne rénumérer que les plus diffusés par ce moyen.
Pour un prix très modique, contrairement à l’idée reçue générale et en spoliant définitivement les auteurs au profit des interprètes, ce qui est un comble. Oui, il faut chiffrer et tout calculer dans ce contexte, pas estimer !
Si cette proposition d’une collecte d’informations précises avait été un peu envisagée plutôt que balayée d’un revers, les FAI se seraient manifestés contre ! Devant la proposition de la « licence globale » elles ont su rester silencieuses en essuyant leur front.
La seule argumentation d’une multitude de données prétendue ingérable n’a jamais été qu’un prétexte pour évacuer cette méthode. Il s’agissait en fait d’une multitude de dollards à sauver...
Oui, c’est possible de télécharger "gratuitement" dans le cadre d’un échange pair à pair en soutenant économiquement ses propres choix culturels, dans l’anonymat et cela avec une précision suffisante.
En employant une telle méthode, la pédagogie d’un usage "sain" de ces échanges serait bien plus assimilable et comprise. Ladite prise de conscience citoyenne qu’on appelle de tous bords.
N’auriez-vous pas plus de scrupules à soutenir d’un simple clic l’auteur, ou plutôt l’éditeur de My kampf en téléchargeant son format pdf par simple curiosité ?
Il y a des bibliothèques pour ça, et elles sont gratuites.
Où trouver l’argent ? C’est bien de ça que nos députés refusent de débattre.
Patrick Desche-Zizine
15 août 2006, 10:48
et ben ... apres de telles reactions je comprends pourquoi la france va si mal !
je telecharge beaucoup et cette loi m’ennui autant que vous. mais il ne faut pas sortir de polytechnique pour se rendre compte que le telechargement de films ou de musique est un vol ! prendre un magazine dans un magasin sans le payer est puni par la loi, logique. nan ? et bien prendre de la musique ca l’est aussi.
les "libertes fondamentales", rien que ca ! tu sais ce que c’est qu’une liberte ? tu fais le beau en sortant des mots tres humanistes, mais qui dit liberte dit devoir. ca tu sais pas ce que c’est !
pour que tu jouisse de libertes, certains on donne leur vie. elle est fragile et il faut la proteger. ce qui la protege c’est la loi. tu connais la maxime "la liberte de chacun s’arrete la ou commence celle des autres". mais ou sarrete la mienne et ou commence la tienne ? c’est la loi qui fixe les regles. puis je dire publiquement, que les grands gagnants du nazisme ce sont les juifs et que ce sont surement eux qui ont manipule hitler, au nom de la liberte d’expression ? doit on accepter le voile ou le turban dans la sphere publique ? doit on laisser les frontieres ouvertes qu nom de la liberte d’expression ?
je dis pas que la loi qui vient d’etre votee est bien ou male, je ne l’ai meme pas lue. je constate simplement que tu n’es pas capable de penser. si tu l’etais tu te rendrais compte que la liberte est une notion abstraite rendue possible par la loi et qui pose des questions compliquees et complexes. tu craches ! pour ca t’es fort !! tu vois, ton probleme c’est que tu prends pas de recul. si tu te procure gratuitement le fruit du travail d’autrui, il ne peut plus travailler. moins de discs vendus c’est moins d’argent pour l’industrie du disc et logiquement moins d’investissements sur de nouveaux talents. rien que ca, c’est qu’il y a un pb et que la question merite d’etre posee et debattue.
critiquer, denigrer, protester, t’insurger, te revolter... alors oui, c’est facil !
les deputes vont devoir rendre des comptes mais si tu es trop bete pour comprendre qu’un maire, un depute ou meme un premier ministre n’est pas un magicien qui t’apporteras une solution parfaite c’est dommage. ils auront essaye EUX, ils se seront mis dans une situation constructive.
alors je le redis, cette loi je ne la defends pas. je suis juste choque par ton raisonnement si ridicule. ce que t’appelles ton dernier espace de liberte est une jungle, hebergeant le vole, la pedophilie, le proxenetisme, le negationisme, le terrorisme... mais bon peut etre que tt ca fait parti des "libertes fondamentales".
le pire c’est qu’avec une telle demarche tu nous condamnes a limmobilisme. c est pire que tout, et ca nous contraint a nous expatrier.
je suis ouvert a la critique.....
PS : le ton aggressif ne reflete que ma desolation devant la situation
15 août 2006, 11:40, par Dominique Dupagne
Bonjour,
Tout d’abord, permets-moi de te dire que le ton agressif traduit habituellement l’absence de réflexion et la pauvreté de l’argumentation.
Tu parles d’une loi que tu n’a pas lu. Pourquoi pas, c’est la mode actuellement de parler de ce que l’on ne connaît pas.
Les députés de droite qui se sont élevés contre cette loi doivent être des guignols aussi. On ne peut les accuser de l’avoir fait dans un souci politique.
Personnellement, je n’ai jamais chargé de contenu illégal, et le drame de cette loi, c’est que ceux qui la soutiennent croient qu’elle se limite à l’interdiction du chargement illégal. Ce n’est pas le cas, comme cela a été montré et démontré (suis les liens indiqués).
Pour faire court, c’est un peu comme si une loi avait interdit le magnétophone à cassettes il y a 20 ans. C’est une loi taillée sur mesure pour les major du disque, et c’est mal ; c’est mal d’avoir des députés au service d’intérêts financiers et non à ceux du citoyen. Des gens sont en effet morts pour cela.
Et je te passe le maintien malgré tout cela de la taxe sur les disques durs.
Documente-toi un peu sur le sujet.