Accueil > Médicaments > Une épidémie de NASH menacerait la France. Vraiment ?
Une épidémie de NASH menacerait la France. Vraiment ?
L’incroyable saga de la maladie du soda, S01E1
Première publication : mardi 12 juin 2018,
par - Visites : 20448
Ce mardi 12 juin 2018, c’est la "Journée de la NASH". Cette maladie du foie gras qui menacerait des centaines de milliers de français est pourtant curieusement absente des cabinets des généralistes et le nombre de décès qu’elle provoque est inconnu. Comment expliquer ce paradoxe ?
Avant que le journaliste Pierre Menès n’en devienne l’ambassadeur, la NASH était inconnue des français. Cet acronyme désigne une maladie du foie liée à une surcharge en graisse et non à la consommation d’alcool : Non-Alcoholic SteatoHepatitis ou en français Stéatohépatite non alcoolique.
La NASH est la forme la plus sévère, mais rare, de la surcharge du foie en lipides (stéatose hépatique). La stéatose hépatique est un phénomène courant associé à la malbouffe, surtout sucrée, et elle touche la grande majorité des obèses. Si l’inflammation du foie est absente ou minime dans la banale stéatose hépatique, en cas de NASH, une inflammation chronique plus importante peut conduire à la cirrhose, c’est à dire à la destruction du foie.
Pourtant, en France tout du moins, si la stéatose hépatique est banale, les décès liés à une cirrhose consécutive à une NASH sont si rares qu’ils ne sont pas individualisés dans les causes de décès recensées par l’INSERM http://www.cepidc.inserm.fr . Après 30 ans de carrière, je n’en eu aucun à déplorer, comme beaucoup de mes confrères généralistes.
D’où vient ce contraste en la médiatisation intense de cette maladie et son impact quasi nul sur la santé des français ?
Ne trouvant pas la réponse dans la littérature scientifique, j’ai interrogé la presse économique, et j’ai compris.
Un concept économique inventé par un français
Avant de vous faire part de mes découvertes, je voudrais vous parler d’un article qui a fait grand bruit récemment : il concerne un rapport de la banque d’affaires Goldman Sachs à destination de l’industrie du médicament. Avec un cynisme assumé, l’analyste explique que guérir les maladies est un mauvais modèle économique : un malade guéri est un client perdu. Pour gagner de l’argent, rien ne vaut des médicaments destinés au traitement chronique d’une maladie longue et incurable, touchant de préférence des populations riches.
C’est un français qui a décrit le premier ce concept innovant, il y a près d’un siècle :
Ce qui, en 1923, était une satire humoristique pour Jules Romains : "c’est une très belle théorie, profondément moderne" s’est donc transformé en principe économique en 2018.
Le polémiste anglais Aldous Huxley l’a résumé plus tard en une phrase
La NASH est le nouvel eldorado de l’industrie pharmaceutique !
Dans leur analyse, les consultants de Goldman Sachs constatent que les principales maladies chroniques disposent déjà de nombreux traitements, et ils encouragent les industriels à innover. Mais l’innovation peut aussi toucher les maladies, comme l’avait démontré le Dr Knock !
Nous assistons donc depuis quelques années à la "sensibilisation" du public à l’existence de la NASH, avec un glissement subtil de la banale stéatose hépatique vers la" terrible hépatite non alcoolique touchant des millions de français" et responsable à court terme de centaines de milliers de décès.
Les hépatologues français rivalisent de prédictions pessimistes :
Comme je vous l’expliquerai dans le prochain épisode de cette saga, ces prédictions délirantes s’appuient sur une subtile confusion entre la banale surcharge en graisse, l’inflammation chronique du foie et l’inflammation grave qui conduit à la cirrhose. C’est un peu comme si on prétendait que 20% des grains de beauté banals vont se transformer en mélanome mortel.
Il commence à être question du dépistage, qui suivra logiquement la phase de sensibilisation du public. Cela rappelle furieusement l’histoire du cholestérol et des statines, et d’ailleurs...
Voyons maintenant les aspects économiques, grâce l’excellent site http://www.nashbiotechs.com . Accrochez-vous, ça décoiffe.
Chiffre d’affaire :
Chiffre d’affaire actuel des traitements de la NASH : $0
Chiffre d’affaire mondial attendu dans 10 ans : $60 000 000 000
Vous avez bien lu : 60 milliards de dollars ! Dont "seulement" 3,5 milliards pour la France.
Médicaments en cours de développement
Intéressons-nous aux médicaments. Voici la liste des futurs médicaments de la NASH, classés en fonction de leur stade de développement :
Les médicaments les plus proches de la commercialisation sont en haut. Beaucoup de ces médicaments ne verront jamais le jour du fait de problème rencontrés lors des phases de leur développement, mais avouez que cela donne le vertige.
J’imagine que vous commencez à comprendre. Je vous en dirai plus dans un prochain épisode. La méthode ayant déjà été employée pour d’autres maladies, [Attention SPOIL] je peux même prédire les étapes futures : créer un test sanguin de dépistage, falsifier les statistiques pour que l’épidémie ne soit plus contestable, modifier le classement de gravité de la maladie pour exagérer le risque associé aux formes bénignes et répandues, inviter les médecins dans des congrès et les motiver pour rechercher et traiter la maladie, intensifier la culture de la peur auprès des patients pour qu’ils demandent spontanément le test sanguin. Et enfin, se féliciter que l’épidémie de cirrhose ait été contrôlée grâce aux médicaments.
Avertissement important : la prévention de certaines maladies, notamment de l’AVC par le traitement de l’hypertension artérielle, constitue un des plus grand succès de la médecine. Ce dont nous parlons est un dévoiement de cette médecine préventive, attention à ne pas faire d’amalgame.
Messages
12 juin 2018, 07:14, par Philippe Grunberg
Je ne pense pas que ce soit si rare. J’ai au moins 4 patients qui ont une cirrhose non expliquée par l’alcool ou un virus.
12 juin 2018, 07:55, par Dominique Dupagne
Obèses et gros mangeurs de sucre ?
16 juin 2018, 16:59, par herve_02
peut être facilement expliqué par un traitement médicamenteux ? par exemple doliprane à forte dose.
Cela s’appelle cirrhose médicamenteuse et c’est bien connu des médecins, normalement
17 juin 2018, 09:24, par Dr Dominique Dupagne
Non, les médicaments donnent des hépatites aiguës, pas chronique.
22 août 2018, 12:17, par Ant1
Rien a voir .
La toxicité du paracetamol (doliprane) est une toxicité aigue.
il s’agit d’une hépatite cytolytique qui peut aboutir a la destruction du foie (et à la mort, ou a la greffe si vous avez de la chance).
Il n’y a ni stéatose ni cirrhose.
Il s’agit d’une intoxication avec effet de seuil : vous pouvez prendre 3 ou 4 Gr de paracetamol tout les jours sans inconvénient (je simplifie..) mais si vous en prenez 15 ou 20 gr. une seule fois(la plupart du temps il s’agit d’intoxication volontaire) l’hépatite peut commencer.
En fait il y a dépassement de la capacité de métabolisation du paracetamol (par consommation d’un élément nécessaire ), le paracetamol est alors métabolisé par une autre voie qui aboutit a la création d’un métabolite très toxique pour le foie. En ’temps normal’ cette voie n’est pas empruntée.
En ce qui concerne la NASH il y a la fois une redécouverte de la roue, la bonne vieille stéatose alimentaire se voyant attribuer un nouveau nom a la mode, et également détournement/méconnaissance du concept anglo-américain. NASH est normalement réservé aux états (pré-)cirrhotiques.
Et effectivement il y a comme le décrit l’article, une tentative de disease-monging (pour vendre des médicaments , vendez d’abord la maladie..).
Il y a malgré tout véritablement un problème de santé publique , avec une alimentation comportant de plus en plus de sucre, souvent caché. Et oui c’est le sucre qui fait le (foie)gras, pas le gras trop souvent diabolisé.
Mais ce n’est pas en prenant quelque chose en plus (un médicament) que l’on résout le problème, mais plutôt en prenant moins (de soda, de produits alimentaires et plats cuisinés industriels etc..) en tout cas au stade de stéatose ’simple’ trop vite appelée NASH.
2 septembre 2018, 14:26
Clin Gastroenterol Hepatol. 2018 Jun 14. pii : S1542-3565(18)30611-6. doi : 10.1016/j.cgh.2018.05.057. [Epub ahead of print]
Nonalcoholic Steatohepatitis Is the Fastest Growing Cause of Hepatocellular Carcinoma in Liver Transplant Candidates.
12 juin 2018, 08:57, par JD.Flaysakier
L’aspect financier est comme tu le dis hyper important. Il y a plusieurs mois dans une chronique du JT de 13h à France 2 j’expliquais que, toutes phases confondues, 170 molécules se bouscoulaient au portilon mais qu’aucune n’était encore sur le marché.
que ce soit par mail ou sur Twitter sans oublier le forum Boursorama ce sont des diaaines de messages d’injures que j’ai reçus. Ils emanaient d’un groupe d’actionnaires du labo français qui a une molécule en phase III ! Je n’aurais jamais imaginé une telle haine. Ces gens vivent littéralement accrochés au cours de bourse du titre.
12 juin 2018, 09:19, par Dr Dominique Dupagne
Je ferai attention en traversant la rue ;-)
13 juin 2018, 06:18, par a annetin
voir la fin de "the ghost writer" ...
13 juin 2018, 10:58, par Gaby
Si je résume : NASHINE à sous ?
12 juin 2018, 10:31, par Benattar Jean Michel
en tant qu’hépato-gastro-entérologue libéral, plutôt orienté en hépatologie et échographiste de surcroît, installé à Nice depuis 30 ans, je suis très heureux de lire cet article qui confirme mon impression d’extrême rareté d’une cirrhose décompensée ou d’un décès par Nash ( 3 patients dans les 5 dernières années d’activité). La stéatose hépatique étant présente dans 30% des échographies hépatiques, je ne l’indique plus dans le compte rendu d’échographie et j’indique à mes patients qui vienne consulter pour une “stéatose” que la stéatose est un état “normal” non pathologique (sauf pour le Dr Knock) qui ne nécessite aucun conseil, ni aucun traitement “médical”.
Encore merci Dominique pour ton travail titanesque !
12 juin 2018, 12:02, par Dominique Dupagne
Merci Jean-Michel
Il est très important que ce décryptage soit validé par des spécialistes indépendants des acteurs économiques impliqués dans la NASH
13 juin 2018, 02:31, par BENATTAR
Hier, j’ai échangé sur mon expérience de la Nash auprès d’un collégue gastro-entérologue libéral azuréen, installé depuis plus de 20 ans, qui est très orienté en hépatologie, ayant une patientèle très importante. Il pense rencontrer environ 2 patients par an avec cirrhose décompensée ou décès imputables à une NASH, avec la réserve d’un éventuel surdiagnostic car la biopsie hépatique a rarement lieu aujourd’hui.B
2 septembre 2018, 13:33
Pour l’instant , on ne peut infirmer l absence de lien entre la steatose et la la Nash avec le risque cardio vasculaire ?
ne pas inciter à une prise en charge intensive de tous les facteurs de risque cardiovasculaire n est pas du tout légitime
je ne parle pas non plus de la faible consommation d alcool 1-2 verte qui doit probablement être révisé dans ce contexte’
la steatose hépatique n est pas un état normal
c est une conséquence de la sédentarité qui est néfaste pour l organisme
13 juin 2018, 06:29, par a annetin
bientôt il n’y aura plus de MG pour troubler la fête médiatico commerciale que certains ultra spécialistes entretiennent pour flatter leur égo car soigner accompagner ne suffit plus ... après l’épidémie d’Alzheimer l’épidémie de NASH ..........le lactose le gluten les vaccins l’aluminium ..que devient la vache folle et Creutzfeld Jacob ?
13 juin 2018, 07:07, par Georges Yoram Federmann
Cher Dominique,
Nous sommes donc bien " Menès" par le bout du nez ...
et la Coupe va déborder sur les trois ou quatre semaines à venir, en Russie
avec Messi et consorts. Vous vous souvenez de l’émoi qu’avait causé la mort de Thierry Roland, il y a quelques années. Nous avions été à deux doigts d’obsèques nationales....
Cela pose la question du choix du modèle social.
Voir le chapitre ( " Comment peut-on être danois") du dernier livre de Daniel Cohen " Le monde est clos et le désir infini".
On y rappelle la flexisécurité danoise qui permet : " une faible protection de l’emploi ( certes) avec 88 % de syndicalisés, une indemnisation du chômage très généreuse ( jusqu’à 4 ans) et une politique active de réinsertion.
" Le monde est clos et le désir infini", écrit Cohen : je dirais " désir de mort"....
13 juin 2018, 07:26, par Dr Dominique Dupagne
La définition du "disease mongering" dans Wikipedia est remarquable :
13 juin 2018, 07:34, par Med’celine
Bonjour,
me voilà rassurée... Je suis généraliste, et j’étais tombée sur une émission de radio il y a quelques semaines où le Dr Lannes expliquait le pourquoi du comment de ce fameux NASH. J’en étais arrivée à me demander si j’étais ce si mauvais médecin qui passait à côté de tous ces diagnostics potentiels. Pourquoi diable ai-je oublié qui menait le monde ?...
Merci pour ce très éclairant article !
13 juin 2018, 11:59, par CMT
Je suis d’accord qu’on a lieu de penser qu’un processus de disease mongering est en cours concernant le NASH. Un processus qui démontre une certaine synergie entre Big Junk Food et Big Pharma.
Mais là où je ne suis pas d’accord, qu’il faille banaliser à ce point ce processus qui est la résultante d’un déséquilibre prolongé du bilan énergétique (apports excessifs par rapport aux dépenses) qui aboutit à une accumulation de graisse « délétère pour la santé » selon la définition de l’OMS. Il y a aussi un facteur qualitatif et la part élevée de sucre dans la diète alimentaire (saccharose= glucose+fructose) semble jouer un rôle important.
Mais en effet il ne faut pas confondre maladie autonome et symptôme : le foie gras est un des symptômes de l’obésité, qui traduit l’installation d’une résistance à l’insuline.
L’enchaînement serait donc celui-ci : déséquilibre prolongé des apports versus dépenses énergétiques>résistance à l’insuline > foie gras (NAFLD non-aloccholic-fatty-liver disease) >NASH>fibrose>cirrhose>cancer. Bien entendu plus on évolue dans les stades plus ils sont rares et l’évolution de ces stades dépend de nombreux facteurs, la plupart des NASH restant stables.
Ce qu’il faut garder à l’esprit, à mon avis, c’est que, tant que la fibrose n’est pas installée, cette pathologie est REVERSIBLE comme le montrent certaines études, par la perte de poids progressive avec une diète pauvre en sucre https://www.medpagetoday.com/clinical-context/pbcnash/55816 .
A l’inverse il faut vraiment éviter de boire de l’alcool, qui serait un facteur d’aggravation et d’accélération de la progression . Evidemment les industriels ont choisi de présenter les chiffres hauts de la progression vers la cirrhose qui varieraient de 3% à 26%.
Quand on parle de NASH il faut donc aussi vérifier de quoi on est en train de parler parce que certains y mettent des stades aussi différents que les stades précoces et la cirrhose.
Une majorité de diabétiques et de personnes obèses sont atteintes de NASH (70 à 90%).
Donc la prévalence du NASH est bien en augmentation dans la population, mais ce n’est pas une maladie autonome puisque c’est la conséquence de la malbouffe et de l’épidémie de surpoids et d’obésité. Il augmente donc au même rythme que l’obésité. Il est réversible avant le stade de la cirrhose et son traitement est la perte de poids progressive avec un régime modérément hypocalorique pauvre en sucre et riche en fruits et légumes.
Et surtout il peut être prévenu par un régime alimentaire équilibré, limitant les apports caloriques, en particulier ceux des produits sucrés et accompagné d’une activité physique régulière.
https://www.health.harvard.edu/diseases-and-conditions/when-the-liver-gets-fatty
2 septembre 2018, 13:39
Étant donné la montée en puissance de la chirurgie bariatrique
quel est le taux de réussite à long terme du régime ?
a part que l anesthésiste de 30 ans qui se met à peser sa nourriture pour faire un iron man
Nicolas Hulot parlerait de changerment de modèle
taxer le sucre , rendre obligatoire le sport .... on peut éradiquer les facteurs de risque du comportement entraînant la steatose
mais quand l inflammation est installée... as t on le temps de changer de mode de vie ... la fibrose s installe
allons opérons tous les diabétiques en surpoids ...
14 juin 2018, 17:11, par OBR
merci beaucoup pour votre chronique sur France inter ce jour et pour votre article
moi aussi je me demandais ce que c’était que cette épidémie de NASH et ces pronostics affolants
lectrice de Prescrire depuis 1982, de la revue du Praticien je m’étonnais de ne rien avoir lu là -dessus
je comprends mieux maintenant !!
un pharmacien attentif
15 juin 2018, 12:15, par Bill
Est ce que les chiffres suivants sont faux ?
La NASH affecte déjà des dizaines, voire des centaines de millions de personnes dans le monde entier. Elle progresse année après année, en lien avec la stéatose métabolique, dont l’évolution est parallèle à l’épidémie d’obésité. La NASH est par ailleurs souvent associée à une autre maladie qui la masque le diabète et ou l’alcool.
Aux États-Unis, l’organisation mondiale de gastroentérologie estime à 6 millions le nombre de personnes souffrant de NASH, dont 600 000 au stade de cirrhose. La NASH est désormais la deuxième cause de greffe du foie aux États-Unis, derrière l’hépatite C. Et la cirrhose, qui jusqu’à présent ne survenait que chez des adultes à partir d’un certain âge, y affecte désormais de très jeunes adultes, voire des adolescents !
En France, on estime à 900 000 le nombre de personnes touchées.
Au total, dans le monde, le nombre de personnes atteintes de NASH est évalué entre 100 et 180 millions, un chiffre assez proche de ceux que l’on connaît pour l’hépatite alcoolique (entre 140 et 200 millions de personnes) ou l’hépatite chronique C (71 millions de personnes). D’ici à quelques années, la NASH devrait devenir la seconde maladie chronique du foie, derrière l’hépatite B.
15 juin 2018, 14:40, par Dr Dominique Dupagne
Ils ne reposent sur rien de sérieux, ou plutôt sur la confusion entre la banale stéatose hépatique et l’hépatite chronique conduisant à la cirrhose.
Donc, le coca provoquerait plus de cirrhoses du foie que l’alcool ?
La NASH étant quasiment exclusivement due à l’excès de sucre, elle touche surtout les pays consommateurs de sodas et de sucreries, la France n’en fait pas partie.
Lisez les messages plus haut des deux hépatologues.
18 juin 2018, 06:17, par Bill
Monsieur Dupagne,
La NASH n’est pas uniquement causée par les Soda. Je vous l’accorde, cette expression "maladie du Soda" est trop générique. Peut-être que vous avez raison, la belle France ne connait pas l’obésité, ne consomme pas de sodas et de sucreries, et uniquement les alcooliques ont des problèmes de foie. Les patients qui vous jurent qu’ils n’ont pas jamais bu une goûte d’alcool sont des menteurs ...
Les hépatologues du monde entier font partie d’un large complot, heureusement que vous êtes là pour réfuter les chiffres, réfuter la science complotiste ...
En espérant que votre article négationiste soit publiée dans une grande revue genre Paris Match, je vous souhaite d’essayer de comprendre un minimum le sujet.
Cordialement,
18 juin 2018, 13:34, par Dr Dominique Dupagne
Bonjour
Atteindre le point Godwin en un message, c’est quasiment un record ! Il y a au moins (plus haut dans les messages) deux hépatologues qui ne sont pas d’accord avec "le monde entier".
19 juin 2018, 09:31, par Bill
Je suis navré, je faisais un peu de sarcasme ... je pensais que votre article l’était aussi ... Ah bon, vous étiez vraiment sérieux en le rédigeant ?
Parce que, affirmer ceci "[Attention SPOIL] je peux même prédire les étapes futures : créer un test sanguin de dépistage, falsifier les statistiques pour que l’épidémie ne soit plus contestable"
C est quand même incroyable ... Falsifier les statistiques ? Monsieur, veuillez argumenter s’il vous plait, ça m’intéresse ... et surtout sans vous dispercer ...
15 juin 2018, 14:45, par Dr Dominique Dupagne
Pour suivre les réactions des investisseurs https://www.boursorama.com/bourse/forum/1rPGNFT/
17 juin 2018, 18:30, par DiMarco
Effectivement, cela confirme bien des choses :
Vous faites parti de ces personnes qui passent leur vie sur les forums de bourse ?!?
Vous devriez , je pense, passer plus de temps a travailler.
17 juin 2018, 23:22, par Dr Dominique Dupagne
ça sent l’investisseur inquiet :-)
18 juin 2018, 07:14, par DiMarco
bonjour,
non, pas tant que cela, mon plus gros investissement est sur... Twitter !
Pas grand chose à voir donc...
Genfit, c’est quelques euros placés ...en 2012...
Non, ce qui me passionne , c’est la recherche médicale et le système des AMM.
Par contre, lorsque je lis cela (Avril 2016) :
"
DD : Je suis très dispersé, et je travaille vite. Les articles, je les écris le matin tôt, avant ma journée, parce que c’est le moment où je suis frais. Au cabinet, je fais un mi-temps de médecin : 30 heures par semaine. Je suis au Vidal deux demi-journées par semaine comme consultant, je m’occupe de mes sites...
"
Je comprends aisément que vous n’ayez pas la capacité à vous plonger réellement dans les données scientifiques et médicales du monde réel (pas le monde 2.0...)
Bref, je vous souhaite réussite dans votre métier... de blogueur.
16 juin 2018, 17:04, par herve_02
C’est marrant, on remplace NASH par rougeole et l’article reste valable....
/o\
17 juin 2018, 09:25, par Dr Dominique Dupagne
Merci de ne pas polluer ce débat avec vos obsessions antivaccinales.
17 juin 2018, 12:39, par Pauline
C’est drôle mais la NASH est en passe de devenir la première cause de transplantation du foie. Bizarre pour une maladie imaginaire ?
A vous écoutez, on ne consomme pas de sucre en France, il s’arrête à nos frontières évidemment. Ca me fait penser au nuage radioactif qui venait de Russie et qui s’est arrêter aussi à nos frontières ? une coïncidence, un complot ?
Faire un simple régime lorsqu’il n’y a pas de fibrose pour guerrir ?, vous oubliez de préciser que c’est un régime à vie, combien peuvent le suivre sur le long terme, à peine 10%. C’est comme la cigarette ou l’alcool, suffit juste d’arrêter.......
Bravo pour ce French Bashing, vous êtes bien le seul à faire ça dans le monde, vous pouvez être fière de vous. !
2 septembre 2018, 14:21
World J Hepatol. 2017 Apr 18 ;9(11):533-543. doi : 10.4254/wjh.v9.i11.533.
Hepatocellular carcinoma in non-alcoholic steatohepatitis : Current knowledge and implications for management.
17 juin 2018, 12:52, par Pauline
Avertissement important : la prévention de certaines maladies, notamment de l’AVC par le traitement de l’hypertension artérielle, constitue un des plus grand succès de la médecine. Ce dont nous parlons est un dévoiement de cette médecine préventive, attention à ne pas faire d’amalgame.
J’adore aussi ce message de fin, saviez-vous que la première cause de décès dû à la NASH sont les AVCs, hahaha.
17 juin 2018, 18:22, par DiMarco
Bonjour,
Avec tout le respect qui est dû a la très haute fonction de médecin généraliste, je me permets ce petit commentaire :
il est aujourd’hui de notoriété publique que le niveau de la médecine classique est devenu somme toute assez mediocre. Cela est dû a l’arrogance qui caractérise une arrière garde de médecins qui placent leur ego au dessus du patient.
En effet, pourquoi diable mettre en doute le dogme médical établit !
Vous critiquez tant et plus les labos qui vous ont grassement rémunèrer pendant des décennies, vous critiquez "l’argent roi" dans la santé, quand dans le même temps vous parlez de ’ Patientèle ’ pour évoquer votre clientèle !
Le médecin généraliste n’est là que pour traiter le symptôme et surtout pas la source , vous le savez très bien.
Alors pourquoi traiter un sujet tant reconnu par de grands spécialistes sous cet angle, alors qu’il eut été plus judicieux de faire preuve d’un peu d’humilité en étudiant un peu plus a vos formations !
C’est domage, dommageable pour la majeure partie de vos confrères qui eux semblent au fait d’une médecine moderne (la fameuse regle 20/80 : 20% d’incompétents jetant l’opprobre sur 80% de sérieux) mais surtout vraiment pas sérieux.
Au fait, juste pour votre culture : La plus grande cause de morbidité pour les patients NASH se situe sur les CVD.
Pour conclure, je ne citerais que cela :
’et pur si muove ! ’
29 juin 2018, 05:43, par Dr Dominique Dupagne
J’allais vous répondre, et puis non, votre message parle de lui-même, surtout pour ceux qui ont un peu suivi mon parcours.
17 juin 2018, 18:52, par dominique Lannes
La Nash fléau du XXI siècle ... une idée délirante ?
oui l’obésité, le diabète et la NASH dont la malbouffe et la sédentarité font le lit seront bien une lame de fond qui remplacera ou aggravera progressivement les maladies infectieuses dans le monde.
Il faut quitter son cabinet et un peu voyager dans le monde par exemple au Magreb, aux Etats Unis, au Mexique et en Inde etc pour se rendre compte de ce qui nous attend dans ce domaine.
Bien sûr qu’il y a des enjeux économiques énormes derrière le traitement des maladies : c’est l’appât du gain qui a permis de trouver des médicaments efficaces contre le Sida, l’Hépatite C et bien d’autres. Nous ne sommes pas naifs, le meilleur traitement est de manger moins gras, moins sucré et de bouger.
En affirmant que la NASH n’existe pas ou si peu ne feriez vous pas le jeu des marchands de sucres, sodas et autres commerçants de la malbouffe ?
Dr Dominique Lannes
Auteur de Nash maladie de la malbouffe
Editions Flamarion – mars 2018
17 juin 2018, 23:26, par Dr Dominique Dupagne
Cher Confrère,
Je ne parle que de la France.
Pour ce qui est des marchands de sucre, je me suis occupé d’eux par le passé http://www.atoute.org/n/article315.html avec un certain succès.
18 juin 2018, 07:32, par Paki
Merci pour cet article qui remet certaines pendules à l’heure.
Je suis un simple lecteur d’articles concernant la santé. J’ai été surpris par la série d’article sur la NASH qui est passée la semaine dernière. Pas un ne mentionnait un régime plus sain comme moyen de prévention alors que cette recommandation me paraît évidente. Oui, ce régime est à vie mais, jamais, je ne lis de conseils sur la façon de mener un régime sur le long terme. En voici quelques-uns que j’applique à moi-même depuis longtemps et qui m’ont permis, à 60 ans, de peser le même poids qu’à 20 ans :
- Ne pas suivre un régime trop ambitieux. S’il est trop contraignant, on finira par lâcher. Au début, ne pas respecter toutes les contraintes mais seulement celles qu’on arrivera à tenir sur le long terme. Quand on se sent à l’aise avec les règles qu’on suit, on peut alors réflèchir à en ajouter d’autres pour se rapprocher des préconisations médicales.
- S’autoriser quelques entorses pour éviter de se gâcher les repas de fête. Pour tenir, il faut garder le moral.
- "Rembourser" après une entorse, soit en mangeant moins le lendemain, soit en faisant plus de sport.
- Faire du sport modérément mais tous les jours.
- Ne jamais rester assis un heure d’affilée. A mon travail, toutes les heures, une alarme me signale qu’il est temps pour moi d’aller faire quelques pas. Lorsque j’assiste à une réunion, mes collègues ont fini par s’habituer à cette bizarrerie.
Pour la nature du régime, je laisse chacun consulter les avis médicaux adaptés à son cas.
19 juin 2018, 15:41, par christophe wohlfarth
Alors, d’après ce médecin,on ne traiterait que les maladie mortelles ?
Stop au traitement pour hypertension , diabète qui ne le sont que dans un nombre faible de cas.
Idéologie quand tu nous tient..le discours anti labo ,on l’a déjà entendu !
19 juin 2018, 20:02, par Dr Dominique Dupagne
J’adore les trolls qui critiquent les articles qu’ils ont juste survolés. Je vous suggère de lire le dernier paragraphe de l’ article pour mesurer la stupidité de votre commentaire. Pour la NASH, c’est le même problème : trop de gens ont survolé l’argumentaire des marchands de peur et ont tout gobé comme des bleus.
23 juin 2018, 17:35, par Chantal
Il faut que j’avertisse mes voisins ?
J’ai les mêmes voisins depuis 36 ans, époque où j’ai acheté mon appartement. Or, la religion de mes voisins les empêche de boire du vin, et j’ai toujours vu une grosse bouteille de Coc* Col* sur leur table lorsqu’ils prennent leur repas sur la terrasse.
Ils jouent au foot heureusement, car ils ne vont même pas chercher le pain à pied.
Ils me paraissent en parfaite santé, leurs 3 enfants que j’ai connu petits, et dont 2 sont maintenant mariés, également.
Mais peut-être devrais-je leur annoncer qu’ils sont des malades qui s’ignorent ?
24 juin 2018, 01:44, par dieu est mince
La France est epargnee pour l’instant probablement. Mais l’ industrie du medicament a egalement raison de se frotter les mains.
Une bonne partie de la confusion, je pense, est liee au High Fructose Corn Syrup (HFCS) qui est interdit en France a ma connaissance mais fait des ravages considerables dans d’autre pays tout particulierement au Mexique et aux USA.
C’est un produit qui remplace le "sucre" (glucose) par un concentre de fructose. Ce produit ne peut etre metabolise par l’organisme entier(muscles, cerveau, etc..) mais uniquement par le foie.
Les steatoses hepatiques liees au surpoids sont des lors differentes selon qu’elles sont fructose-dependantes ou non.
Ces dernieres induisent en effet un cycle toxique-inflammatoire tres grave des lors que la consummation d’HFCS continue.
Elles entrainent aussi un syndrome metabolique avec Diabete 2 et atheroma coronaire. Il y meme des reality shows la dessus (my 600lb life)
Fructose is the killer. Il est courant d’en voir 40g dans les bouteilles de cola rouge vendues aux USA. Le HFCS est aussi addictif que la cocaine.
Ces produits tres bons marche ont pour cible les populations pauvres tout particulierement au Mexique.
Je vous mets cette video qui expliquent le circuit hepatique pour ceux que ca interesse.
Les cirrhosis Nash existent bien en Amerique du Nord.
Maintenant posez vous la question : si votre department marketing (qui cible bien evidemment aussi les medecins) parvient a vous convaincre de l’universalite de la steatoses comme uniforme de par le monde....etc...Mucho beaucoup $$$.
Les sodas sont tres mauvais bien sur, mais les sodas au HFCS sont toxiques. Ils sont interdits en France (en Europe ?).
jusqu’a quand ? l’EU a pour objectif avoue des contrats transatlantiques ou tous ces produits (HFCS, glyphosate, pink slime, Gmos,etc…) seront libres.
Les GMOS passent deja la frontiere francaise illegalement.
Il n’y a aucun moyen de detecter le HFCS sauf par l’analyse chimique. Capice ?
En souhaitant a tous de rester mince et beautiful.
https://youtu.be/dBnniua6-oM
24 juin 2018, 16:46, par Dr Dominique Dupagne
Merci pour ces informations intéressantes, même si le "sucre" est du saccharose et non du glucose.
Un rapprochement intéressant : les canards et les oies, pourtant omnivores, sont gavés avec du maïs.
24 juin 2018, 21:43, par pareil
saccharose (version francaise de l’appellation) est glucose + fructose=
D-glucopyranosyl-D-fructofuranose
par opposition au fructose concentre .
24 juin 2018, 21:58, par pareil
https://youtu.be/ceFyF9px20Y
celle la est peut etre plus facile.
L’obesite n’est pas la cause de la Nash et du syndrome metabolique.
C’est tres important a comprendre.
C’est pourquoi, bien que l’obesite augmente de facon tres rapide en France ,je ne pense pas, comme vous, que la Nash soit un probleme a venir (sauf si l’UE force l’importation du HFCS).
Esperons le. Le syndrome metabolique est une catastrophe.
28 juin 2018, 14:54, par Elie Arié
De quoi se nourrissent les canards et les oies pour créer leur stéatose hépatique "physiologique", qui leur permet de migrer dans les pays chauds en hiver et d’y arriver avec un foie redevenu normal ?
29 juin 2018, 05:34, par Dr Dominique Dupagne
Bonjour
La réponse est un peu plus haut : du maïs, c’est à dire de glucides et non de graisses. Il faut noter que le fructose de maïs utilisé aux USA dans les sodas et desserts n’est pas extrait directement du maïs, mais synthétisé chimiquement à partir de l’amidon du maïs.
5 juillet 2018, 19:33, par dieu est mince
une precision. Le HFCS a 2 fonctions
1) sucrer.
2) stabilisant alimentaire. Tres peu cher et debouche des cerealiers US (qui sont gigantesques).
Il est presque impossible de trouver des aliments normaux sans HFCS. Meme des viandes, des surgeles, des conserves etc.
C’est pourquoi le syndrome metabolique est bcp plus prevalent aux US , meme chez des gens a poids "normal".
Chez les obeses, souvent des couches inferieures de la societe la consommation des produits bon marche s’accompagne donc du produit meme pour les produits non sucres.
Ce qui entraine le cycle, haute insuline, basse leptine, basse gruelin, addiction alimentaire, stockage de gras, toxicite hepatique, donc hauts triG, HTA, troubles cardiaques, certains cancers (endometre, colon...), pbs msk, etc...
Une economie pratique pour l’agriculture et l’industrie alimentaire, des resultats formidables pour l’industrie du medicament et l’industrie de la sante. Une catastrophe pour la population et les assurances sociales.
Il en resulte des formes extremes d’obesite toxique rares en Europe mais extremement frequente aux US, surtout dans les zones pauvres (donc invisibles). Une sorte d’experience in vivo.
https://youtu.be/64yAzs5ywlc
24 juin 2018, 02:20, par dieu est mince et beau.
https://youtu.be/f1oRlVKwrio
Cette video est plus simple mais ce chef de file de l’endocrino pediatrique explique tres bien que ce ne sont pas les calories du sucre qui sont toxiques mais les consequences endocriniennes/neurologiques specifiques de la molecule. Tout particulierement le fructose (par opposition au glucose).
Le fructose agit exactement sur le foie comme l’alcool.
Les gastro essaient de se faire un petit euro avec l’affaire : pas tres grave.
Mais big pharma va piller le coffre grand ouvert de la secu : comme avec les statins, les vaccins, les trucs anti demence, certaines chimios, etc....
Big business as usual.
Enfin, que vous me croyez ou pas, big pharma a des departements entiers financant la "recherche biaisee" et les articles medicaux completement faux. C’est pourquoi depuis 50ans on traite l’obesite par des regimes anticaloriques qui donnent des yoyos terribles alors que perdre du poids est extremement facile quand on connait les mecanismes hormonaux a targeter.
28 juillet 2018, 12:04, par Emilien Joussot
Alors moi je suis médecin généraliste et je suis assez intrigué par cette polémique sur la NASH, qui est en passe de devenir un véritable business à l’échelle mondiale.
Je fais le parallèle avec le diabète de type 2. ¨Pour avoir remplacé pas mal de confrères généralistes, je remarque qu’on prescrit trop facilement un antidiabétique oral et on n’insiste pas assez sur l’hygiène de vie (alimentation, activité physique...).
Les raisons sont multiples notamment :
facilité et gain de temps à prescrire un médoc plutôt que d’éduquer son patient
facilité également pour le patient qui préfère prendre un médoc et continuer à se goinfrer dans son canapé plutôt que s’embêter à manger sain et faire du sport.
Bref l’industrie pharmaceutique surfe simplement sur tous ces aspects qui conditionnent la prescription d’un médicament. Société superficielle et hyperconsumériste quand tu nous tiens......
6 août 2018, 06:24, par Dr Dominique Dupagne
Excellent article sur la NASH http://www.atlantico.fr/decryptage/epidemie-steatohepatite-non-alcoolique-moyens-lutter-contre-maladie-foie-gras-humain-existent-guy-andre-pelouze-3003240.html
24 août 2018, 09:33, par alexandre
docteur dupagne je vous remercie de votre jugement assez clair sur les ramifications entre les big pharma , la finance et la recherche .
en fait j ai découvert votre article qui a était publié sur le forum boursier de boursorama qui n a pas vraiment pas l air de plaire a tout le monde , mais j imagine que vous êtes rodé a ce genre d attaque .
bonne continuation
boursorama/genfit/ post / ouille ouille et re ouille
24 août 2018, 13:43, par Gery
Puisque mon blog NashBiotechs est cité dans votre article ( avec un peu de sous entendu et un peu de mépris) je me permet de poster un commentaire.
Cela fait maintenant 3 ans que pour alimenter mon blog sur la NASH je lis a peu près tout ce qui est publié de part le monde sur le sujet. Si il est vrai que la définition du périmètre de la maladie est mal appréhendée par la presse et de nombreux medecins généralistes, cela n’est pas le cas des hépatologues spécialistes.
Je ne suis pas medecin et donc peu crédible pour la plupart des gens toutefois, quand je lis dans les commentaires d’un hépatologue qu’un patient ayant un foie steatosique n’a meme pas a en être informé car cela serait sans aucune consequence, je m’inquiète, une steatose est le signe d’un dérèglement métabolique dont les causes peuvent être multiples, généralement l’obésité, et tout medecin constatant une stéatose devrait informer son patients en lui proposant, au minimum d’améliorer son mode de vie en augmentant le sport et en diminuant les apports caloriques, comme pour une personne en surpoids.
L’argumentaire sur la begninité historique des stéatoses ne tiens pas, c’est oublier que la stéatose n’ impacte le fonctionnement du foie que dans la durée, en perturbant progressivement le fonctionnement et la vascularisation des hépatocytes, il faut donc bien prendre en compte de nouveaux facteurs qui sont l’apparition de stéatose chez des patients de plus en plus jeunes ( parfois des 8 ans) ce qui n’était pas le cas il y a seulement 30 ans, l’augmentation de la durée de vie de la population qui fait que ces stéatoses installées chez les jeunes vont effectuer leur travail de destruction lente pendant de longues années.
Autrefois, les stéatose etaient rencontrées majoritairement chez des bon vivants de 50 ans, et ils avaient le temps de mourir d’autre chose avant que le foie ne se rebelle.
La progression des NASH actuelle n’est pas la conséquence du coca bu la veille, mais bien celle des centaines de sodas ou autres aliments hypercaloriques bus depuis 30 ans. Les fast food sont arrivés en france il y a à peu près 30 ans ..
Il est vrai que des solutions diététiques sont possibles et efficaces pour tuer dans l’oeuf l’evolution de la maladie dans ses débuts, c’est même les premiers conseils a donner aux patients, toutefois il en est de même pour le diabète de type 2 et malgré cela combien de patients arrivent a suivre les conseils de leur medecins et perdre les 10% de leur poids dans la durée ? quasiment pas.
Il y a donc la théorie dans un monde de bisounours qui préconise uniquement des amelioration du mode de vie pour contrer la NASH et la vie réelle qui va avoir malheureusement besoin de traitements adaptés.
Les projections de l’épidémie publiées récemment sont inquiétantes malgré le peu de cas de patients touchés dans la mémoire des praticiens, ( au debut de l’épidémie du sida on lisait la meme chose de la part de medecins qui affirmaient que cette épidémie n’en etait pas une, la preuve en était qu’ils n’avaient encore jamais rencontré de patients atteints .)
l’ensemble des conditions alimentaires, comportementales et sanitaires sont réunies pour que le foie de vos patients jette l’éponge dans le futur, vous pouvez affirmer que cela n’existe pas, mais je doute que l’avenir vous donne raison.
J’essaye d’avoir un maximum de données sur la maladie sur mon site et je vais continuer a suivre les evolutions de près.
G D
25 août 2018, 12:10, par Dr Dominique Dupagne
Bonjour,
Il n’y a aucun sous-entendu ni mépris : je dit "l’excellent blog" et je maintiens que vous avez fait un travail remarquable.
Pour autant, j’ai peur que vous n’ayez pas bien compris le concept de stéatose hépatique. La limite entre la stéatose physiologique et la NASH n’est pas "mal appréhendée par la presse et de nombreux médecins généralistes". Elle est juste manipulée par des gens qui ont intérêt à faire du disease mongering.
Je suis désolé, mais la comparaison avec le sida est ridicule (et pour le coup méprisante et pleine de sous-entendus)
En revanche, nous avons eu des commentaires passionnants sur la cause de l’épidémie de NASH aux USA (et notamment le sirop de maïs). Je vous suggère de les lire.
J’espère que vous n’avez pas investi trop d’argent dans cette affaire, vous risquez d’être déçu.
25 août 2018, 12:36, par Dr Dominique Dupagne
J’ai été vous lire par curiosité https://www.boursorama.com/bourse/forum/1rpgnft/detail/450384975/
Et donc
Oui, je soigne des gens. Depuis 30 ans.
Non, les livres ne sont pas un business, ça ne rapporte quasiment rien
Non, je n’ai pas été condamné pour avoir critiqué l’industrie (j’ai gagné en appel).
Avec une telle lucidité, je comprends mieux votre engouement pour la NASH ;-)
25 août 2018, 19:30
desolé effectivement je viens de voir que vous aviez gagné en appel, au temps pour moi, je vous prie de m’excuser pour cette méprise.
pour le reste je ne remet pas en cause votre competence de medecin, ce que je conteste c’est la facilité de contester les etudes et statistiques de vos confreres sur la Nash en vous appuyant sur le fait que vous n’avez pas vu de cas dans votre cabinet, ce qui de fait, represente une quantité tres limitee de patients.
cordialement
GD
25 août 2018, 20:47
je pense savoir a peu pres tout sur la difference entre une simple steatose et la NASH , on ne lit pas la quasi integralité des publications scientifiques sur le sujet depuis 3 ans sans finir par en comprendre un minimum le contenu, meme non medecin que je suis.
pour ce qui est du fructose de synthese, j’ai ecrit sur le sujet il y a plusieurs mois, je ne le decouvre donc pas dans ce blog
mais les statistiques sur la NAFLD et sur la NASH peuvent peut etre creer la confusion dans la presse generaliste, il est beaucoup moins vrai de voir cette confusion dans les articles de specialistes, or vous les traitez comme si ils etaient aussi faux les un que les autres, ce n’est pas le cas.
je ne pense pas que des hepatologues réputés fassent cette confusion !
les dernieres statistiques publiées dans une revue serieuse, donnent 17,9% de nafld ( steatose) dans la population francaise contre 39,6% aux USA . Sur cette population steatotique entre 15 et 20% auraient une NASH ce qui donne une prevalence d’environ 2 a 3 % de la population adulte, sur cette population, sans doute que seulement la moitiee necessiterait un traitement ... malgre cela cela fait encore du monde
je n’adhère pas aux 12% de prévalence annoncee par la presse à sensation mais je pense que 3% semble coherent avec les publications scientifiques mondiales
26 août 2018, 07:07, par Dr Dominique Dupagne
Bonjour,
Le problème, c’est qu’il faut un minimum de culture scientifique pour comprendre ce qu’on lit. Cela dit, je ne cherche pas à vous convaincre, je fais juste mon travail de journaliste scientifique qui sait détecter les manipulations. L’avenir nous dira qui avait raison, et d’ailleurs, je me fiche d’avoir raison.
26 août 2018, 07:11, par Dr Dominique Dupagne
Je ne m’appuie pas sur mon expérience personnelle, ça, c’est juste le déclic. Je fonde mon point de vue sur l’épidémiologie (cherchez dans les NASH dans les causes de décès en France) et sur l’avis d’hépatologues indépendants de l’industrie. Accessoirement, j’ai interrogé une vingtaine de confrères généralistes qui ont dû voir à eux tous une dizaine de NASH ayant conduit à une cirrhose de toute leur carrière.
26 août 2018, 08:36
sans vouloir vous offenser, la culture scientifique n’est pas l’apanage des medecins, et je considere que la mienne n’a pas a rougir devant d’autres
26 août 2018, 14:35, par Dr Dominique Dupagne
Je ne parlais pas de la culture scientifique des médecins, qui est plutôt faible en terme d’analyse critique des publications scientifiques. Je parle d’une culture et d’une formation qui permet de comprendre les biais, de décoder les intentions, d’identifier les tours de passe-passe et de suspecter la malhonnêteté des auteurs. J’ai formé des étudiants pendant des années sur ce thème.
Un vieux truc à écouter : https://www.franceinter.fr/emissions/la-bibliotheque-scientifique-ideale/la-bibliotheque-scientifique-ideale-14-novembre-2012
27 août 2018, 05:52
sur ce point je vous invite a lire mes analyses critiques des resultats d’etudes cliniques dans la NASH, je cherche regulierement a lire entre les lignes.
26 août 2018, 12:14, par m8831965
Bonjour Dr Dominique Dupagne
Je suis l auteur du post : ouille ouille et re ouille
Par avance toutes mes excuses de vous avoir mis en pâture sur un forum boursier avec toutes les conséquences qui en découle naturellement
face A des actionnaires très virulent dés lors qu ils se retrouvent en présence d une opposition de leurs pensées unique qu ils seront tous riche puisqu ils ont investis en bourse dans la meilleur des entreprises bien entendu ...
parole de votre interlocuteur du haut , c est a dire gdivry
gourou de son état sur le forum boursier boursorama , ainsi que créateur du blog nashbiotech a des fins de diffuser la bonne parole sur cette maladie a tout actionnaire et donc tous des toubib en herbe qui se respecte
Si cela peut vous rassurer , vous ne serez pas le premier ni le dernier a vous faire insulter et calomnié
Début 2015 quelques semaines avant les résultats de phase 2B de genfit
Des analystes professionnels en bourse /
Oddo fond spécialisé en investissement
le journal investir , média financier
et quelques traders indépendants trés connu sur la toile conseil de vendre le titre genfit pour cause de probable mauvais résus et chateau carte spéculatif qui va s écrouler .
gdivry le gourou du forum genfit de boursorama interpelle trés violemment toutes ces personnes en les traitant de complotiste et en appelle méme les actionnaires de genfit a bloquer leurs messagerie et tous leurs comptes en leurs envoyant des milliers de courriels .
la suite je pense que vous la connaissez
fin mars 2015 résus de phase 2b qui n atteint pas le critére principal et qui n a pas plus d effet que le placebo
cours de bourse qui passe de 72 euros a 25 euros .
Docteur Dupagne bonne continuation dans votre trés bon travail d éclaireur et encore mille excuses :-(
27 août 2018, 05:57
je vois que le tres anonyme M88 de boursorama, continue ici son travail de médisance et de calomnie, c’est edifiant et un peu pitoyable, mais bon ... c’est le lot courant des forums, au moins, le Dr Dupagne et moi meme avons au moins le courage d’exprimer notre opinion en toute lumière et transparence sans nous planquer derriere un bien confortable anonymat !
4 septembre 2018, 14:21
il est temps de fermer cette file
26 août 2018, 12:20, par m8831965
Docteur dupagne , au cas ou....
Si cela vous dérange de retrouver votre pensée sur un forum de bourse ! un mot de vous et je supprime mon post du forum de boursorama
Cdlt
26 août 2018, 14:29, par Dr Dominique Dupagne
Bonjour,
Non, non pas de problème. Je trouve au contraire cet échange sur Boursorama très éclairant.
28 août 2018, 20:52, par m8831965
dr Dupagne je sais que votre temps est compté et que le forum d actionnaire de genfit est le moindre de vos soucis , mais comme je me suis encore permis de vous cité ;-)
, je vous transmet la copie
cet article vient d un site pharmaco financier des états unis
bonne continuation a vous
cdlt
M8831965
28 août 201822:14
Méme le docteur Dupagne n aurait pas osé ;-)
oups effacé 1 fois
"Les seules personnes qui sauront connaître LA NASH sont probablement les gens de Wall Street qui y investissent."
Intercept Pharmaceuticals , Genfit et plus d’une douzaine d’entreprises dans une course pour développer des traitements contre la maladie du foie appelée NASH, ou stéatohépatite non alcoolique.
La seule chose qui manque ? Les patients.
Les pharmaciens ont du mal à trouver suffisamment de personnes pour remplir les essais cliniques nécessaires à l’approbation des nouveaux médicaments, selon les dirigeants et les médecins qui supervisent les études. Intercept a réussi à inscrire entièrement un essai clé cette année seulement après avoir apporté des modifications lui permettant de réduire de moitié le nombre de participants requis à 750.
Chez Genfit, une étude en retard a été retardée de plusieurs mois et la société française travaille avec des centres médicaux et les médecins qui peuvent persuader les patients de se joindre à eux.
"Il est toujours difficile de trouver des patients pour des essais NASH", a déclaré Robert Brown , hépatologue chez Weill Cornell Medicine et New York-Prebyterian, chercheur dans des études pour Intercept et Gilead Sciences Inc. Les fabricants de médicaments testent plus de 40 traitements. pour un groupe relativement petit d’environ 12 000 personnes,
la maladie progressive est peu connue car elle est pratiquement asymptomatique depuis des années. Les patients potentiels - le plus souvent les personnes en surpoids ou diabétiques - vivent souvent dans des zones rurales avec un accès limité aux essais médicaux. Et l’inscription à des études de la NASH à un stade avancé nécessite des biopsies hépatiques douloureuses et invasives.
"Les essais de biopsie du foie ne sont pas faciles à recruter", a déclaré Dean Hum, directeur scientifique de Genfit. "Il y a de plus en plus d’essais de la NASH , nous devons être plus vigilants. Il y a de la concurrence en cours. "
Les retards pourraient faire reculer les projets visant à obtenir les approbations réglementaires, et à se débarrasser des lancements de médicaments et à générer des coûts futurs.
Premier sur le marché
Les entreprises qui sont en mesure d’inscrire pleinement leurs études ont d’abord un avantage concurrentiel et Intercept devrait être le premier . Mais le fabricant de médicaments basé à New York fait face à des défis après que 19 décès chez des patients présentant une maladie hépatique rare et différente aient été liés au dosage de son traitement par Ocaliva Les actions ont chuté de 43% depuis que la société a déclaré les premiers décès en septembre.
"Nous sommes en tête et nous sommes convaincus que nous maintiendrons ce cap", a déclaré le directeur général d’Intercept, Mark Pruzanski, lors d’une conférence le 14 décembre 2017
La NASH se produit après l’accumulation de graisse dans le foie. Elle peut entraîner une cirrhose o, mais les patients ne présentent souvent aucun symptôme tant que leur foie n’est pas gravement endommagé. Les médecins disent que les patients ne sont pas disposés à subir les épreuves d’une maladie qu’ils pourraient ne pas avoir ou qu’ils risquent de ne pas franchir des étapes sérieuses.
Selon Hillel Tobias , hépatologue à NYU Langone , la biopsie du foie, une exigence de la FDA dans les études de dernière minute, freine le développement des médicaments de trois à cinq ans . En fait, la moitié des patients qui s’inscrivent aux biopsies du foie aux États-Unis finissent par ne plus avoir de NASH, a déclaré Nezam Afdhal, médecin du centre médical Beth Israel Deaconess à Boston.
Les experts ne s’attendent pas à ce que les mandats de biopsie changent avant plusieurs années, bien que des alternatives non invasives comme les tests sanguins et l’imagerie soient déjà utilisées dans certains essais.
Les patients les plus malades
Les entreprises qui testent des médicaments chez des patients présentant des formes plus avancées de la maladie, parmi lesquelles Gilead et Galectin Therapeutics Inc. , ont déclaré ne pas avoir rencontré de problèmes. Les patients plus malades sont plus disposés à participer aux essais car ils ont moins d’options et peu de choix .
Morrie Birnbaum , responsable scientifique de l’unité de recherche sur les maladies cardiovasculaires et métaboliques de l’entreprise new-yorkaise Pfizer Inc., a déclaré
"L’inscription des patients aux essais est un problème car de nombreux médecins hésitent à faire une biopsie des patients sans thérapie éprouvée", a-t-il déclaré. "Trouver des patients est un problème majeur."
La notoriété de la NASH reste particulièrement faible chez les médecins primaires qui ne savent pas rechercher des signes. Le Center for Disease Control n’a même pas mentionné la maladie dans un récent rapport majeur sur le diabète aux États-Unis.
"Sortez sur Fifth Avenue et demandez à quelqu’un ce qu’est la NASH", a déclaré Stephen Harrison, un hépatologue et consultant basé à San Antonio, au Texas, qui supervise les essais pour de nombreuses entreprises, dont Gilead, Intercept et Genfit.
11 septembre 2018, 13:05, par Clémence
Bonjour m8831965,
Vous serait-il possible de nous transmettre un lien pour l’article du site pharmaco-financier américain que vous citez ?
D’avance merci
28 août 2018, 21:00, par m8831965
les états unis sont le plus grand marché soit disant touché par cette énorme épidemie qui tue des millions de gens et qui va en tuer encore des millions dans les années a venir ....
et bien méme aux states , va falloir prévenir les patient las bas , j ai pas non plus l impression qu il soit tous au courant ;-)
un hépatologue américain
"Sortez sur Fifth Avenue et demandez à quelqu’un ce qu’est la NASH", a déclaré Stephen Harrison, et consultant basé à San Antonio, au Texas, qui supervise les essais pour de nombreuses entreprises, dont Gilead, Intercept et Genfit.
"Les seules personnes qui sauront connaître LA NASH sont probablement les gens de Wall Street qui y investissent."
29 août 2018, 07:40
Et concernant la supposée bénignité de la NAFLD ( steatose) une étude tres récemment publiée montre que la stéatose est significativement corrélée avec une augmentation des cancers du foie ! , leasignaler aux patients serait donc un minimum !
29 août 2018, 08:19
et pour s’écarter des polémiques et aggressions ad hominem, on peut aussi débattre sur quelques affirmations lues ici expliquant encore que la steatose du foie n’a aucun intérêt medical ( selon un hépatologue , meme plus notée dans ses comptes rendus d’échographie) or il existe de nombreuses études corrélant la simple stéatoses au risque cancéreux ( et pas seulement le HCC) en voila deja une récente https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29150142
1er septembre 2018, 04:42, par Dr Dominique Dupagne
Bonjour,
J’ai fait le ménage : j’ai supprimé les hurlements (majuscules) et les attaques personnelles contre d’autres contributeurs.
Les débats doivent porter sur le fond, éviter les critiques de personnes et les injures.
Par exception, vous pouvez me critiquer, m’agresser ou me calomnier.
4 septembre 2018, 07:19
C’est devenu un vrai torchon ce blog
4 septembre 2018, 20:28, par Dr Dominique Dupagne
J’ai refait le ménage : tout ce qui est en majuscules, tout ce qui relève de l’attaque personnelle a été effacé.
4 septembre 2018, 14:46
Tombé sur cet article un peu par hasard, je me suis attardé sur les commentaires.
Rapidement, j’ai sorti les popcorns et le Coca (et tant pis si je dois choper une NASH). Vous m’avez fait perdre un temps fou mais j’ai énormément ri.
Merci à tous les intervenants.
Non, pardon : MERCI A TOUS LES INTERVENANTS MAFIEUX/FRANCS MACONS
9 septembre 2018, 18:22, par RYSSEN
cher docteur DUPAGNE
1/est ce vous qui avait supprime mes messages
2/si oui ..est ce sous pression mediatique : politicienne , granc maconnique ou autre a me faire connaitre svp
3/ a gdivry
Une épidémie de NASH menacerait la France. Vraiment ?
4 septembre 07:19
C’est devenu un vrai torchon ce blog
faudrait deja mettre ton nom comme tout le monde
encore une fois un signe de hautain qui se prend au serieux avec ses c:c sur la nash
oui avec toi c est sur que lorsqu on ne sait repondre aux vraies et simples questions comme toi et jf moiuney le bankster franc macon sur qu aucune transparence ne peut etre etablie
faire la transparence et dire les verites sur que ce n est pas ta tasse de the
derniere demande au docteur DUPAGNE
docteur permettez vous que je mette sur votre site un autre theme que la nash ...mais sur les preuves de ce qu est la justice bananiere francaise à lille et douai
merci pour votre reponse docteur DUPAGNE
UN ANTI POLITICIEN / ANTI SYNDICALISTE/ ANTI ASSOCIATIFS
TOUS CEUX QUI CHERCHENT LES BONNES PLACES DE PLANQUES AVEC DES PAIES ENORMES SUR COMPTE CONTRIBUABLES ET PP FRANCAIS
....IDEM SUR LES RELIGIONS QUI FORMENT DEPUIS DES SIECLES AU MOUTONNAGE ET EXPLOITENT L HUMANITE ..
JR
comment elle
9 septembre 2018, 21:01, par Dr Dominique Dupagne
Oui, c’est moi, et il suffit de lire votre message pour comprendre pourquoi j’ai effacé les autres. J’en ai assez de ces polémiques interpersonnelles ou délirantes, et de ces hurlements.
10 septembre 2018, 07:28, par RYSSEN
OK Docteur DUPAGNE ...
sur que les verites derangent a haut niveau et peuvent vous mettre dans l embarras ...je comprends
neanmoins pourquoi avoir efface interview du professeur fruchart mondialement connu avec boursier.com ???
j ai fait un effort enorme pour ne pas hurler...mais lorsque je vois ceci
ca ne me calme pas ...
cordialement
JR
10 septembre 2018, 14:24, par Dr Dominique Dupagne
OK, cette suppression était une erreur :
Professeur FRUCHART interview boursier.com 2011
Jean-Charles Fruchart, Professeur et actionnaire de Genfit
“ J’ai publié un communiqué le 3 octobre dernier pour informer tous les actionnaires de Genfit ”
Propos publié le 24/10/2011 à 11h30
Boursier.com : Vous avez publié un communiqué de presse lundi 3 octobre, à propos d’un jugement datant du mois de mars dernier. Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
J-C.F. : Les débats qui ont eu lieu devant la Cour d’Appel de Douai ont mis en lumière la manière dont la molécule avait été développée par les dirigeants de Genfit, ainsi que leur stratégie pour assurer la pérennité de l’entreprise. J’ai attendu que les dirigeants de Genfit en informent le Conseil de Surveillance, ainsi que les actionnaires, afin que le débat sur ces questions puisse avoir lieu au sein de la société. Les dirigeants de Genfit n’ont pas voulu le faire, ni même répondre aux questions écrites et orales que j’ai posées sur ces sujets au cours de la dernière assemblée générale de Genfit qui s’est tenue le 27 septembre 2011. C’est pourquoi, j’ai publié un communiqué le 3 octobre dernier pour en informer tous les actionnaires de Genfit.
Boursier.com : Vous contestez l’efficacité du GFT505, la molécule la plus avancée de Genfit et dites que des génériques sont plus efficaces. Lesquels ? Et sur quels résultats reposent vos affirmations ?
J-C.F. : Dans son communiqué du 23 novembre 2009, les dirigeants de Genfit annonçaient que chez les patients présentant une dyslipidémie athérogène (Plasma Triglycérides >150mg/Dl et HDL - Cholestérol <40mg/dL), le GFT505 apportait une réduction de 21 % des triglycérides et une augmentation de 9% du taux de bon cholestérol (HDL-C), et que ces effets métaboliques étaient comparables avec les meilleurs compétiteurs (fibrates) du GFT505. Ils ajoutaient que " ces bénéfices (...) positionnent déjà GFT505 comme le premier représentant d’une nouvelle classe thérapeutique agissant sélectivement et simultanément sur deux récepteurs nucléaires distincts ". Cette communication a interpellé la communauté scientifique car les résultats annoncés pour le GFT505 étaient en fait inférieurs à ceux déjà obtenus chez le même type de patients avec des médicaments compétiteurs déjà disponibles de longue date, et même commercialisés sous forme de génériques. En effet, par exemple, le Fénofibrate donne chez les mêmes patients une réduction de 43,2 % des triglycérides et une augmentation de 18,8% du taux de bon cholestérol (Farnier et al, Eu Heart J. 2005, 26:897). Le Bézafibrate donne une réduction de 32 % des triglycérides (Ruotolo et al, JACC Vol. 32 No. G Novembre 15, 1998 : 16.48-56) et une augmentation de 17,9% du taux de bon cholestérol (The BIP Study Group Circulation : Volume 102(1)4 July 2000 pp 21-27). C’est aussi l’avis d’une quarantaine d’experts internationaux reconnus qui ont signé un document réfutant les arguments avancés par Genfit (arguments qui ont été élaborés par deux des salariés de la société). En outre, le Bézafibrate agit simultanément sur les mêmes récepteurs nucléaires que ceux annoncés pour le GFT505 (PPARa et PPARd), ce qui démontre que le GFT505 n’est pas " le premier représentant d’une nouvelle classe thérapeutique agissant sélectivement et simultanément sur deux récepteurs nucléaires distincts ".
Boursier.com : On peut être surpris par vos attaques à l’encontre d’une société dont vous êtes toujours actionnaire...
J-C.F. : Je suis l’un des fondateurs et le principal actionnaire de Genfit au travers de la société Biotech Avenir. Je suis également le père de la molécule GFT505. Mes commentaires n’ont jamais été des attaques contre Genfit ou contre la molécule GFT505, mais je me suis élevé, avec d’autres actionnaires, contre la gestion opaque de cette société par ses actuels dirigeants, qui les ont conduits à malmener le processus de développement de la molécule, aux seules fins de satisfaire à des besoins de communication. Les communiqués des dirigeants de Genfit du 23 novembre 2009 ont jeté le trouble auprès de la communauté scientifiques et des professionnels du métier (notamment les grands laboratoires) et ont gravement porté atteinte à la crédibilité de la société. Il s’agit là d’un problème de santé publique, comme d’un impératif de défense des intérêts de Genfit. Les dirigeants de Genfit veulent faire croire que les commentaires des scientifiques seraient nécessairement des attaques contre la société ou sa molécule, afin de dissimuler leur gestion critiquable de la société. Déjà en 2008, lorsque j’ai commencé à dénoncer cette gestion, les dirigeants de Genfit ont fait croire à l’opinion publique que je cherchais à prendre le pouvoir dans la société à des fins purement personnelles, et ont réduit mes critiques légitimes à un simple problème de personnes, pour me discréditer. C’est la même tactique qui est aujourd’hui employée.
Boursier.com : Vous allez jusqu’à parler de " menaces juridiques " de la part de Genfit dans votre communiqué. Pouvez-vous préciser ?
J-C.F. : A la suite des communiqués du 23 novembre 2009, les experts internationaux ont rectifié les informations publiées par Genfit dans un communiqué de presse qui a été publiée aux Etats-Unis, le 16 Décembre 2009, sur le site " PR Newswire ". Les experts ont alors reçu une réfutation émanant de la direction de Genfit, qu’ils ont rejetée. Cependant, quatre de ces experts, parmi lesquels figure un Professeur enseignant à l’université américaine d’Harvard, ont reçu personnellement un courrier qui leur a été adressé directement par les avocats de Genfit, et dans lequel ces derniers les sommaient de s’abstenir de toute discussion ou d’expression de leur opinion scientifique concernant le GFT505, sous peine de poursuite. Incapables de justifier de leurs déclarations par des arguments scientifiques solides, les dirigeants de Genfit ont donc tenté d’intimider les scientifiques par des courriers d’avocats, afin de les faire taire. Un tel procédé est inacceptable dans une société démocratique et porte gravement atteinte à la liberté d’expression des scientifiques, laquelle constitue une garantie fondamentale pour la fiabilité des informations données au public concernant un candidat médicament. C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé la Cour d’Appel de Douai dans son arrêt du mois de mars 2011 : " Ainsi, le premier juge a fait une exacte analyse des faits, soulignant que la société appelante [Genfit] ne peut reprocher au monde scientifique, y compris à monsieur Fruchart, de répondre à des arguments qu’elle a choisi de publier ni d’anticiper sur la phase terminale d’élaboration et de diffusion du produit alors qu’elle l’a fait elle même. La confirmation du débouté de l’ensemble des demandes de l’appelante s’impose ". Genfit a réitéré ce procédé en m’adressant un courrier, daté du 7 octobre 2011, à la suite de la publication de mon communiqué du 3 octobre 2011.
Boursier.com : Genfit explique avoir gagné tous ses procès contre vous...
J-C.F. : En 2008, la majorité des actionnaires de Biotech Avenir, le principal actionnaire de Genfit, a souhaité le départ de Monsieur Mouney et de Madame Séjourné, les dirigeants de l’époque de Biotech Avenir et de Genfit. Ainsi, au cours d’une assemblée générale qui s’est tenue le 30 juin 2008, en présence d’un Huissier de Justice, 57% des actionnaires de Biotech Avenir ont voté la révocation de Monsieur Mouney et de Madame Séjourné. Pour bloquer la décision des actionnaires, ces dirigeants ont utilisé leurs fonctions à la tête de ces sociétés pour refuser de convoquer les organes sociaux qui devaient les révoquer et voter au nom de Biotech Avenir, lors des assemblées de Genfit. Les actionnaires ont été contraints de tenir dans l’urgence un Comité de Direction, le 26 juin 2008, et une assemblée générale, le 30 juin 2008, qui les ont révoqués. Monsieur Mouney et de Madame Séjourné ont obtenu du Tribunal de commerce de Lille qu’il annule ces décisions pour des motifs de formes, et pour empêcher les actionnaires de régulariser ces vices de formes, ils ont obtenu du Tribunal de commerce de Lille, qu’il nomme, le 8 juillet 2008, un administrateur provisoire pour Biotech Avenir, avec interdiction faite à ce dernier de convoquer une assemblée générale de la société, tant que le Tribunal de commerce de Lille n’aura pas rendu une décision concernant les Comité de Direction et assemblée générale de juin 2008. Monsieur Mouney et Madame Séjourné se sont ensuite servis de ces décisions de justice pour décourager les actionnaires réticents et faire basculer la majorité de Biotech Avenir en leur faveur. Nous avons déposé quatre plaintes pénales qui sont encore en cours d’instruction.
Boursier.com : Quelles sont vos activités aujourd’hui, notamment dans le milieu scientifique ?
J-C.F. : Actuellement, je suis Président de la Fondation Coeur et Artères (fondation d’utilité publique), Président de la Fondation internationale R3i, Past-President de la société internationale d’Atherosclérose (IAS), Président du comité des nominations de l’IAS, membre du Comité Exécutif de l’IAS, membre du Comité Exécutif de la Taskforce internationale pour la prévention des maladies cardiovasculaires. D’autre part je conseille certains laboratoires pharmaceutiques pour le développement de nouveaux médicaments dans le domaine cardio-métabolique. Je préside le comité scientifique international d’une grande compagnie dans l’agro-alimentaire. Je fais en outre des conférences sur invitation dans de nombreux pays du monde où le diabète et les maladies cardio-vasculaires sont épidémiques.
17 septembre 2018, 12:33, par RYSSEN
docteur
un petit article pour etoffer la biblioteheque de Gdivry
STÉATOSE HÉPATIQUE : LE PHÉNOMÈNE QUI AIDE LA MALADIE À PROGRESSER
Des chercheurs américains expliquent avoir découvert un mécanisme lié au développement de la stéatose hépatique, maladie du foie qui touche près de 20% de la population aujourd’hui.
ENVOYERCOMMENTERIMPRIMER
© Istock
Syndrome du foie gras, maladie du soda, cirrhose non alcoolique... Considéré comme une maladie plutôt rare ans les années 80, la stéatose hépatique, maladie dangereuse pour le foie concernerait maintenant près de 20% de la population. Malheureusement, lorsqu’elle se déclare la foie est déjà souvent bien attaqué et la prise en charge est difficile. Afin d’en connaître plus, des chercheurs de l’American Society for Biochemistry and molecular Biology expliquent avoir peut-être découvert que la progression de la maladie pourrait être lié à un dysfonctionnement lors de la mitochondrie, un phénomène de production d’énergie cellulaire dans l’organisme.
A lire aussi : Maladie du foie : qu’est-ce que la cirrhose NASH ?
PUBLICITÉ
Un taux de protéines plus faible chez les malades
Pour rappel, la stéatose hépatique ou NASH est une maladie due à une accumulation de graisse dans le foie qui peut conduire à une inflammation détruisant les cellules de l’organe hépatique. A la longue, cette dernière peut causer des lésions qui cicatrisent mal appelées fibroses et évoluer vers une cirrhose. Au cours de leur étude les chercheurs ont recensé 2 études.
Les deux études menées par la Ohio Medical University (Etats-Unis) ont comparé le taux de protéines émises lors de la mitochondrie chez des souris de laboratoires atteintes de la NASH et chez un groupe qui ne l’avait pas. Résultat ? Ils se sont rendu compte que chez les souris malades le niveaux de protéines produites était détruit plus rapidement et moins actifs actives que chez les souris en bonne santé. Résultat cela implique un mécanisme de défense moins puissant pour le foie. Selon les chercheurs, le foie utilise les graisses saturés dont il est surchargé en cas de NASH pour produire de l’énergie au lieu du glucose ce qui entraîne l’endommagement de la production d’énergie et des protéines dont il a besoin, l’affaiblie et permet l’évolution de la maladie.
Comment détecter une maladie du foie ?
Parmi les symptômes révélateurs d’une maladie du foie, on note un état de grande fatigue, de faiblesse, qui perdure et n’est pas justifié par de quelconques efforts physiques. Ce peut être le signe d’une cirrhose ou d’une stéatose hépatique. Si la personne souffre d’une maladie du foie, elle risque de ressentir des douleurs situées sous les côtes, dans la partie supérieure de l’abdomen. En cas de sensations de brûlure qui irradient vers l’épaule droite, il convient de consulter son médecin.En cas de maladie du foie, des problèmes digestifs se manifestent : lourdeur dans l’estomac, nausées, perte d’appétit, voire vertiges et vomissements.
La rédaction vous conseille :
Cirrhose du foie : les 7 symptômes d’alerte
Connaissez-vous la cirrhose Nash ?
Cirrhose du foie : 7 aliments à éviter
17 septembre 2018, 21:12, par Dr Dominique Dupagne
Bonjour
Je préfère des liens vers une source que des copiés-collés de mauvaise traduction Google.
27 septembre 2018, 07:14, par RYSSEN
docteur DUPAGNE
grace à votre forum ou j ai pu publier l interview de boursier.com avec professeur FRUCHART du CHU de LILLE connu mondialement ..toujours supprimé sur forum boursorama ..forcement le monde du fric n aime pas que quelqu un fasse la transparence et encore moins lorsqu on voit notre justice bananiere trainer en cour appel de douai depuis 2009
AFFAIRE QUI RAPPELLE CELLE DE CAHUSAC / entre 2 freres franc macons ici c est le fric / JFMOUNEY nomme conseiller banque de france en 2008
sur qu il s y connait pour aks privees aux iles caimans ..ca ressemble à quelqu un ,,, / contre la recherche médicale ...
depuis 2015 que j attaque à AMF / PREMIER MINISTRE / PRESIDENT MACRON ancien ministre économie avec M.SAPIN à qui j avais envoye LRAR bien sur restée sans réponse ....notre démocratie francaise ignore le peuple ...sur que je serais fils de ....l affaire serait réglé depuis longtemps
bref quelqu un s est interesse au cas GENFIT . mediacités filiale de médiapart sans doute ...depuis 2 jours l action perd 5% ..BIZARRE
De plus on annonce le départ d une responsable MME SOPHIE MEGNIEN remplace par PASCAL BIRMAN qui serait chez GENFIT DEPUIS UN AN ???? A VERIFIER vient de IPSEN ou il etait directeur medical adjoint
Il semblerait que beaucoup de cadres de GENFIT quittent le bateau
rappel le pro de la nash , passé chez enyo pharma , docteur Raphael DARTEIL ...
lorsque je lis ceci
gdivry
26 septembre 2018•22:07
Dans ce cas precis vous etes a coté de la plaque, au vu des circonstances, remerciez Madame Megnien d’avoir finalement accepté de communiquer au vu des rumeurs entretenues par certains et qui ont joué pour impacter la valeur de la société,. Elle n’y etait pas obligé et en aucun cas une entreprise ne peut communiquer sur les raisons du licenciement d’un de ses salariés si le salarié décide de garder cela privé.
Moi je remercie cette dame respectable et responsable d’avoir finalement decidé de donner quelques précision sur ce qui n’etait pas les raisons de son départ et ce pour le bien de Genfit, rien ne l’y obligeait.
Signaler un abus
J’aime7
OUI GERY / GDIVRY......
TU AS LACHE LE MOT LICENCIEMENT ..TU AS BEAU LA FLATTER LE DOUTE S INSTALLE
COMMENT CA S EST PASSE AVEC DOCTEUR RAPHAEL DARTEIL ????
LICENCIE AUSSI ??
MERCI
gdivry
26 septembre 2018•22:08
dans ma redaction j’ai ecrit licenciement au lieu de demission’ grossiere erreur de ma part
Signaler un abus
J’aime1
gdivry
26 septembre 2018•22:10
Dans ce cas precis vous etes a coté de la plaque, au vu des circonstances, remerciez Madame Megnien d’avoir finalement accepté de communiquer au vu des rumeurs entretenues par certains et qui ont joué pour impacter la valeur de la société,. Elle n’y etait pas obligé et en aucun cas une entreprise ne peut communiquer sur les raisons de la demission d’un de ses salariés si le salarié décide de garder cela privé.
Moi je remercie cette dame respectable et responsable d’avoir finalement decidé de donner quelques précision sur ce qui n’etait pas les raisons de son départ et ce pour le bien de Genfit, rien ne l’y obligeait.
23 septembre 2018, 14:46, par mince
Je pense qu’il y a une possibilite que j’ai eu tort en disant que le sirop de fructose etait illegal en Europe. Il l’est en effet mais en pratique les industriels le produisent deja. Merci l’UE.
Etonnant. Ils produisent du sirop de glucose (legal) et de fructose (illegal) et bonne chance aux consommateurs et agences de regulation pour les prendre la main dans le sac quand ils melangent les 2.
Que ce soit melanger les produits ou plus simplement l’appellation.
Il est evident dans la video que l’industriel ment.
Marrant a voir, terrible pour la population. Je viens en france tous les 6 mois et ca me permet de remarquer l’explosion de l’obesite surtout chez les pauvres.
le syndrome americain est en marche.
https://youtu.be/K3j-VIG0Rcg
11 janvier 2019, 20:34, par michel martin
SPPARM-alpha / pemafibrate / triglycérides / risque cardiovasculaire résiduel / NAFLD / NASH
23-25 November 2018, Chantilly, France : New Joint Initiative of the International Atherosclerosis Society (IAS) and Residual Risk Reduction Initiative (R3i) on the concept of SPPARM-alpha.
La Société Internationale d’Athérosclerose (IAS) et la fondation Residual Risk Reduction Initiativ (R3i ont collaboré pour organiser du 23 au 25 novembre 2018, à Chantilly, un symposium international consacré à l’évaluation du bénéfice potentiel de la prise en charge du risque cardiovasculaire résiduel par la nouvelle classe thérapeutique SPPARM-alpha.
Au cours de ce symposium, 50 experts (cardiologues, endocrinologues, diabétologues, lipidologues, nutritionistes, pharmacologues, biophysiciens et chimistes) venus du monde entier ont redéfini ce qu’étaient les facteurs de risque modifiables du risque cardiovasculaire résiduel : concentrations élevées de triglycérides dans le sang, inflammation des plaques d’athérome des grosses artères, persistance de l’accumulation de cholestérol dans ces plaques d’athérome, ainsi que les troubles du métabolisme du glucose (résistance à l’insuline et diabète). Ils ont ensuite évalué la possibilité de réduire chacun de ces facteurs de risque, en mettant en œuvre le concept pharmacologique de l’activation sélective du récepteur nucléaire PPAR-alpha, qui a donné naissance à la nouvelle classe thérapeutique des SPPARM-alpha. A partir des données scientifiques et médicales obtenues avec son seul représentant mis sur le marché à ce jour, le pemafibrate, les experts ont conclu que la nouvelle classe thérapeutique des SPPARM-alpha s’avérait être efficace pour diminuer chez l’Homme, les facteurs de risque modifiables du risque cardiovasculaire résiduel, sans induire d’effets indésirables. Ils ont également rapporté que les travaux expérimentaux effectués in vitro, et ex vivo, ainsi que les études précliniques montraient l’existence d’effets favorables sur l’inflammation et le NAFLD/NASH. Les experts ont exposé les protocoles et les objectifs des essais cliniques en cours destinés à évaluer si au delà des effets métaboliques bénéfiques induits par un SPPARM-alpha (pemafibrate), il en résultait des bénéfices sur la morbidité et la mortalité. Le détail de l’essai clinique PROMINENT et son état d’avancement ont été exposés. PROMINENT évalue la capacité du pemafibrate à diminuer le risque cardiovasculaire résiduel chez des diabétiques hypertriglycéridémiques. Deux autres essais cliniques ont pour objectifs de déterminer si le pemafibrate réduit l’incidence de la rétinopathie diabétique (étude ancillaire de PROMINENT) et l’importance de la stéatose hépatique chez des patients atteints de NAFLD. L’ensemble des résultats de ces essais cliniques devrait être disponible dans les 4 prochaines années.
Les experts ont rapporté qu’en tant que SPPARM-alpha, le pemafibrate se distinguait des activateurs de PPAR-alpha historiques (fibrates) en étant beaucoup plus actif (2500 fois plus que le fenofibrate), et plus sélectif que ces derniers sur l’activation de PPAR-alpha (5000 fois plus actifs sur PPAR-alpha que sur PPAR-gamma et PPAR-bêta/delta), et en recrutant plus intensément les cofacteurs de transcription (PGC-1 alpha) nécessaires à l’amélioration du métabolisme des lipides (diminution des triglycérides et augmentation des HDL dans le sang), et celui du glucose (diminution de la résistance à l’insuline). De plus, ce SPPARM-alpha s’est révélé être très actif dans des essais précliniques pour réduire l’inflammation des macrophages, pour augmenter l’extraction de leur excès de cholestérol par les HDL, et pour diminuer le volume des plaques d’athérome. Il diminue également les concentrations de triglycérides et la glycémie chez des souris obèses, ainsi que le NASH dans deux modèles expérimentaux dont le « NASH/hepatocellular carcinoma », où associé à un médicament antidiabétique (tofogliflozin), il a très significativement réduit la stéatose et l’inflammation (NAFLD activity score). En clinique humaine, les essais de phase 2 et 3 ont montré qu’aux doses de 0,2-0,4 mg/jour, chez des sujets hypertriglycéridémiques, dont des diabétiques, il était plus efficace que le fenofibrate 100 mg/J pour diminuer les triglycérides, le VLDL-cholestérol, les lipoprotéines résiduelles (-80%) riches en cholestérol (très athérogènes) et pour augmenter les HDL-cholestérol ; ces effets étaient non inférieurs à ceux induits par de 200 mg/J de fenofibrate. La sensibilité à l’insuline était améliorée aux deux concentrations utilisées (0,2-0,4 mg/J). L’incidence des effets indésirables, dont ceux impliquant les fonctions hépatiques (enzymes hépatiques : AST, ALT, GGT) et rénales (créatinine) était identique à celle des groupes placebo, contrairement à ce qui est observé avec 200 mg/J de fenofibrate (augmentation des AST, ALT, GGT et de la créatinine). L’agrégation des résultats des différents essais cliniques a même mis en évidence une amélioration de la fonction hépatique (AST, ALT, GGT). Au total, l’ensemble des essais cliniques confirme la validité du concept SPPARM-alpha pour réduire les triglycérides, et les lipoprotéines résiduelles chez des patients atteints d’une dyslipidémie athérogène (triglycérides élevées, HDL cholestérol faible), présentant ou non un diabète de type 2, sans effets indésirables sur les fonctions hépatiques et rénales, et sur le muscle strié. De plus les essais précliniques montrent qu’un représentant (pemafibrate) de la classe thérapeutique SPPARM-alpha empêche la formation des plaques d’athérome, et que seul, ou en association avec un médicament antidiabétique (tofogliflozin), il réduit de façon très significative la NAFLD et la NASH. L’hypothèse d’un effet bénéfique sur la NAFLD/NASH est renforcée par le fait qu’il améliore la fonction hépatique chez l’Homme (AST, ALT, GGT).
Les experts ont présenté les protocoles et les objectifs des essais cliniques engagés, pour réduire avec le pemafibrate, la morbidité et la mortalité, ainsi que l’état d’avancement de ces essais. Un essai clinique (PROMINENT, ClinicalTrials.gov, Identifier : NCT03071692) est en cours afin d’évaluer si le pemafibrate, est capable de diminuer le risque cardiovasculaire résiduel, chez des patients diabétiques de type 2, hypertriglycéridémiques (triglycérides : 200-499 mg/dl), ayant un taux faible de HDL-Cholestérol (HDL-Cholestérol : ≤40 mg/dl), et traités efficacement par une statine. Cet essai multicentriques (24 pays), porte sur 10000 patients, et devrait durer 5 ans. L’objectif est de réduire de 18% le risque cardiovasculaire relatif, par rapport au groupe placebo, qui ne bénéficie que d’une statine comme traitement hypolipidémiant. Une étude ancillaire de PROMINENT (PROMINENT-Eye Ancillary, ClinicalTrials.gov Identifier : NCT03345901) évalue simultanément si ce SPPARM-alpha réduit l’incidence de la rétinopathie diabétique chez les patients. Enfin, une étude spécifique (ClinicalTrials.gov Identifier : NCT03350165) est réalisée afin de déterminer si le pemafibrate diminue la surcharge du foie en graisse chez des patients non alcooliques atteints d’une stéatose hépatique.
Le risque cardiovasculaire résiduel : ce risque correspond au fait qu’actuellement il n’est pas possible de réduire le risque cardiovasculaire relatif de plus de 40% en utilisant l’ensemble de l’arsenal thérapeutique disponible (hypocholestérolémiants (statines etc.), médicaments antihypertenseurs etc.) chez des sujets présentant plusieurs facteurs de risque (hypercholestérolémie, hypertension artérielle, diabète etc.). Ce qui signifie que le risque cardiovasculaire relatif reste de 60% (= risque résiduel).
PPAR-alpha : récepteur nucléaire qui contrôle l’expression d’une multitude de gènes impliqués dans le métabolisme des lipides et du glucose, et dans le processus inflammatoire. Son activation réduit les concentrations de triglycérides dans le sang et augmente les concentrations de HDL-cholestérol, tout en diminuant les marqueurs de l’inflammation.
Fibrates : il s’agit de médicaments découverts de façon empirique il y a 50 ans. Ils sont utilisés pour diminuer les concentrations de triglycérides dans le sang. Leur mécanisme d’action n’a été élucidé que dans les années 1990. Ils agissent en activant le récepteur PPAR-alpha. Non sélectionnés sur la base de leur mécanisme d’action, ils activent faiblement PPAR-alpha et ne sont pas sélectifs car ils stimulent également PPAR-gamma et PPAR-delta/bêta. De plus ils induisent des effets indésirables chez l’Homme (foie, reins, muscle squelettique).
SPPARM-alpha (Selective peroxisome proliferator-activated receptor (PPAR)-α modulator). Concept et nouvelle classe thérapeutique : Ce concept est basé sur l’hypothèse qu’à partir des connaissances accumulées depuis ces 20 dernières années dans le domaine de la biologie moléculaire et de la pharmacologie des PPARs, il est possible de concevoir et de synthétiser de nouvelles molécules qui seraient capables d’activer beaucoup plus fortement et plus spécifiquement le récepteur PPAR-alpha que les activateurs historiques (fibrates), et qui ne présenteraient que les effets métaboliques bénéfiques de l’activation de PPAR-alpha (métabolisme des lipides et du glucose, effets antiinflammatoires), sans provoquer les effets indésirables des médicaments activateurs de PPAR-alpha actuellement disponibles (foie, reins, muscle squelettique, interactions pharmacocinétiques avec d’autres médicaments (statines etc.).
NAFLD = Non Alcoholic Fatty Liver Disease = maladie du « foie gras » non-alcoolique.
NASH = Non Alcoholic Steato-Hepatitis = Stéato-hépatite non-alcoolique.
Pemafibrate (Parmodia®) : premier médicaments de la classe thérapeutique des SPPARM-alpha à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché au Japon, en juillet 2017, pour traiter les hyperlipidémies, dont l’hyperlipidémie familiale. Pemafibrate (Parmodia®) est un médicament de la société Kowa Company, Ltd. (Japon). Le Professeur Jean-Charles Fruchart est le concepteur et le découvreur du pemafibrate, et participe à tous les stades de son développent depuis 2008.
Conférenciers du symposium organisé du 23 au 25 novembre 2018 à Chantilly : Professor Marja-Rita Taskinen, University of Helsinki, Finland ; Professor Anne Tybjaerg-Hansen, University of Copenhagen, Denmark ; Professor Børge Nordestgaard, University of Copenhagen, Denmark ; Professor Patrick Duriez , Université de Lille, France ; Professor Jean-Charles Fruchart, Fondation R3i, Suisse ; Professor Hitoshi Shimano, University of Tsukuba, Faculty of Medicine, Japan ; Professor Peter Libby, Brigham & Women’s Hospital, Harvard Medical School, Boston, USA ; Dr. Masanori Aikawa, Center for Interdisciplinary Cardiovascular Sciences, Brigham & Women’s Hospital, Harvard Medical School Boston, USA ; Professor Shun Ishibashi, Jichi Medical University, Japan ; Professor Koutaro Yokote, Chiba University Graduate School of Medicine, Japan ; Professor Shizuya Yamashita, Rinku General Medical Center, Osaka University Graduate School of Medicine, Japan ; Dr. Aruna Pradhan, Center for Cardiovascular Disease Prevention, Brigham & Women’s Hospital, Harvard Medical School, Boston, USA ; Professor Philip Barter, University of New South Wales, Sydney, Australia.
Société Internationale d’Athérosclerose (IAS) : Président : Professeur Raul D. Santos, São Paulo.
Fondation Residual Risk Reduction Initiative (R3i) : Président : Professeur Jean-Charles Fruchart, Paris, France conflit d’intérêt déclaré : Conseiller de Kowa Company, Ltd. (Japon).
Kowa Company, Ltd.
15 mars 2019, 14:55, par col
Le commentaire precedent est assez edifiant malgre lui.
Comment ensorceler une communaute medicale a des etudes sans fin pour prouver tout et n’importe quoi, tout en vendant des produits hors de prix payes par la communaute.
Pendant ce temps, les vendeurs de "solutions therapeutiques" font le lobby politique et reussissent a autoriser la vente de la cause meme du probleme : cad le sucrose.
Fascinant.
Ne jamais oser aborder les complots revient a se tirer une balle dans le foie.
http://www.wikistrike.com/2019/03/un-poison-alimentaire-en-provenance-des-etats-unis-innonde-l-europe-l-isoglucose-glucose-fructose.html
18 mars 2020, 18:05, par victoria janniffer
REMÈDE NATUREL POUR TRAITER TOUTES LES MALADIES HUMAINES À 100% NÉGATIF
La phytothérapie est garantie à 100% pour guérir toutes les maladies humaines et l’hépatite B totalement, la raison pour laquelle la plupart des gens ont du mal à se guérir de ces maladies parce qu’ils croient sur le rapport médical, les médicaments et les traitements médicaux qui ne sont pas utiles, ils ne contiennent que de produits chimiques dangereux qui vous sont inconnus.
Les racines / herbes naturelles sont le meilleur remède qui peut facilement vous aider à vous débarrasser de l’hépatite B et de l’herpès et d’autres maladies humaines de façon permanente.
Contactez le Dr Hazim Usman par e-mail ------ : (usmandrhazim@gmail.com) --- ou contactez-le via WhatsApp lui sur ------ ( : +2349058026857) ------- pour Natural remèdes à base de plantes et de racines mis ensemble pour vous aider à guérir de façon permanente.
Je vous remercie
12 mai 2020, 13:32, par RYSSEN
GENFIT : JE VIENS DE RELIRE LE COMMUNIQUÉ :
justinfo
12 mai 2020•13:02
Il y a échec à la fois au niveau du critère principal et aussi au niveau des critères secondaires
alors que les résultats phase 2B , on a eu uniquement l’échec au niveau du critère principal :
Lille (France), Cambridge (Massachusetts, États-Unis), le 11 mai 2020 - GENFIT (Nasdaq et Euronext : GNFT), société biopharmaceutique de phase avancée engagée dans l’amélioration de la vie des patients atteints de maladies hépatiques et métaboliques, annonce aujourd’hui les résultats de l’analyse intermédiaire de l’essai clinique de Phase 3 RESOLVE-IT évaluant l’administration quotidienne d’elafibranor 120mg chez des adultes atteints de stéatohépatite non-alcoolique (NASH).
L’essai n’a pas atteint le critère d’évaluation principal prédéfini de résolution de la NASH sans aggravation de la fibrose dans la population ITT de 1070 patients. Le taux de réponse observé dans le bras composé des 717 patients ayant reçu elafibranor 120mg a été de 19,2%, contre 14,7% dans le bras placebo. Concernant le critère secondaire clé de la fibrose, 24,5% des patients ayant reçu elafibranor 120mg ont atteint l’amélioration de la fibrose d’au moins un stade, contre 22,4% dans le bras placebo. L’autre critère secondaire clé relatif aux paramètres métaboliques n’a pas atteint la significativité statistique.
Pascal Prigent, Directeur Général de GENFIT, a déclaré : « Ces résultats sont très décevants, non seulement pour les équipes de GENFIT, mais aussi pour les patients et les soignants puisqu’il subsiste un besoin médical non-satisfait considérable dans le domaine de la NASH. L’équipe de GENFIT travaille activement à la revue des données dans leur intégralité, et conduira de nouvelles analyses destinées à comprendre pourquoi les taux de réponse du bras placebo ont été plus élevés que ceux attendus. Nous prévoyons de partager ces résultats détaillés avec les autorités réglementaires dans les mois à venir afin de prendre une décision éclairée en accord avec elles concernant la poursuite de RESOLVE-IT. En parallèle, nous continuons comme prévu nos programmes NIS4(TM) et de Phase 3 dans la PBC (Cholangite Biliaire Primitive), tous deux indépendants de notre programme dans la NASH avec elafibranor. Nous prévoyons de partager notre nouvelle orientation stratégique globale plus tard dans l’année, lorsque nous aurons plus de visibilité sur les implications réglementaires des résultats intermédiaires de RESOLVE-IT, et davantage de clarté quant à l’évolution de l’impact de la pandémie mondiale actuelle sur nos études en cours. »
Signaler un abus
J’aime0
9 juillet 2020, 10:05, par RYSSEN
DOCTEUR DUPAGNE
QUE PENSEZ VOUS DE CECI ??? APRES PHASE 3 GENFIT RECALEE ON SE DIRIGE VERS DU NOUVEAU PIPO /PIPO ???
Test de diagnostic sanguin de la NASH
La stéatohépatite non-alcoolique, ou NASH, demeure largement sous-diagnostiquée, car elle n’est associée à aucun symptôme spécifique à ses premiers stades, mais également en raison du manque de solutions diagnostiques non invasives largement disponibles et spécifiquement mises au point pour diagnostiquer la maladie1,2,3,4. Le sous-diagnostic de la NASH représente un besoin non-satisfait majeur et constitue un obstacle à l’identification des patients éligibles à une intervention thérapeutique et présentant un risque accru de progression de la maladie2,4,5.
Dans le cadre de notre stratégie visant à répondre à ce besoin non satisfait dans la NASH, nous avons engagé un programme de recherche et de développement dans le but d’identifier des biomarqueurs spécifiques exprimés différemment chez les patients atteints de NASH avec fibrose (F) de stade > 2. Ce programme mis en place il y a plusieurs années a conduit au développement de NIS4™, une technologie nouvelle visant à proposer un test non invasif spécifiquement conçu pour identifier les patients avec une NASH à risque (score NAS ≥ 4 et F ≥ 2) dans les populations présentant des facteurs de risques métaboliques, plus susceptibles de présenter des évènements cliniques défavorables et pouvant être des candidats appropriés à une intervention thérapeutique6.
NIS4TM pour faciliter l’identification des patients avec une NASH à risque
Plusieurs caractéristiques histologiques de la NASH sont associées à des résultats à long terme et définissent collectivement le profil des patients à risque accru de progression : la présence de la NASH (avec un NAS ≥ 4) et le stade de fibrose (F ≥ 2), dite NASH à risque sont associés à des évènements cliniques défavorables voire sévères et à la mortalité7, 8,9,10. Notre programme de développement a permis l’analyse statistique de plus de 100 biomarqueurs analysés à partir d’échantillons de sang de patients non traités au cours des essais cliniques GOLDEN-505 (phase 2b) et RESOLVE-IT (phase 3) évaluant elafibranor . Cette recherche a permis d’identifier quatre biomarqueurs indépendants associés à la NASH permettant d’obtenir les meilleures performances diagnostiques globales pour identifier les patients avec une NASH à risque au sein des cohortes de patients de ces études : 1) miR-34a (marqueur de stéatose, d’inflammation et de ballooning des hépatocytes), 2) macroglobuline alpha-2 (marqueur de fibrose), 3) YKL-40 (marqueur de fibrose) et 4) HbA1c (marqueur de résistance à l’insuline)6.
La technologie NIS4™ est une technologie multianalyte qui permet la mesure quantitative de ces biomarqueurs et combine les résultats au moyen d’un seul algorithme propriétaire de GENFIT pour produire un score permettant d’identifier les personnes avec une NASH à risque parmi les patients présentant des facteurs de risques métaboliques6. Ces patients sont plus exposés à un risque d’évènements cliniques défavorables et peuvent donc être éligibles à une évaluation diagnostique complémentaire et/ou une intervention thérapeutique. Contrairement aux autres approches diagnostiques non invasives actuellement disponibles dans la NASH, la technologie NIS4™ évalue à la fois l’activité de la NASH et la fibrose6, indépendamment de tout type de médicament5,11
Afin de valider ses performances en matière de diagnostic clinique, nous avons évalué la technologie NIS4™ dans des cohortes de patients indépendantes. Dans cette évaluation, la technologie NIS4™ a démontré de solides performances diagnostiques au sein de sous-populations cliniquement pertinentes, indépendantes du sexe des patients, de leur indice de masse corporelle (IMC), de leurs taux de transaminases ou leurs comorbidités métaboliques , contrairement à d’autres approches diagnostiques8.
En tant qu’outil diagnostique non invasif permettant d’écarter et/ou d’exclure les personnes avec une NASH à risque dans les populations présentant des facteurs de risques métaboliques, la technologie NIS4™ a le potentiel d’améliorer la prise en charge clinique par son déploiement dans les laboratoires d’analyse médicale, tout en réduisant réduire le besoin en biopsies hépatiques.
En janvier 2019, nous avons fait un premier pas vers la mise à disposition de la technologie NIS4™ en signant un contrat de licence avec LabCorp afin de permettre à sa filiale Covance, laboratoire clinique de renom et société pharmaceutique, de développer en interne, de commercialiser et déployer un test utilisant la technologie NIS4™ au sein de la communauté mondiale de la recherche clinique. Nous espérons que ce déploiement apportera une plus grande visibilité aux acteurs médicaux de la NASH à court terme.
Pour permettre la commercialisation de NIS4™ aux Etats-Unis, GENFIT prévoit de conclure un accord de licence avec un laboratoire central pour l’utilisation de la technologie NIS4™ dans le développement d’un LDT (Laboratory-Developped Test ou test maison) et sa mise à disposition pour tous les patients médicalement éligibles. Nous pensons que l’octroi d’une licence de notre technologie à une grande société de diagnostic permettra de lancer un outil diagnostic basé sur NIS4™ pour une adoption rapide et permettre la publication par des tiers de démonstrations supplémentaires de l’utilité clinique de NIS4™.
Nous prévoyons de capitaliser sur ces avantages pour soutenir notre objectif d’obtenir l’approbation règlementaire de notre propre diagnostic in vitro basé sur NIS4™ et de garantir sa disponibilité à grande échelle en tant que diagnostic sanguin validé pour identifier les personnes avec une NASH à risque.
Nous pensons que l’adoption à grande échelle de notre technologie exclusive de test multianalyte NIS4™, lorsqu’elle sera disponible pour une utilisation en tant que diagnostic clinique, fournira aux professionnels de santé un outil d’identification non invasif des patients avec une NASH à risque dans les populations présentant des comorbidités métaboliques et qui pourraient bénéficier d’une intervention thérapeutique ou d’une évaluation diagnostique supplémentaire.
Références
1 Perumpail BJ et al. World J Gastroenterol. 2017 ;23(47):8263-8276.
2 Bugianesi E. J Hepatology. 2005 ;42(5):782-785.
3 Cleveland E et al. Clin Liver Dis. 2018 ;11(4):98-104.
4 Lindenmeyer CC, McCullough AJ. Clin Liver Dis. 2018 ;22(1):11-21.
5 Sayiner M et al. Ther Adv Gastroenterol. 2018 ;11:1-12. doi :10.1177/1756284818811508.
6 Harrison S et al. Manuscript in development, 2020.
7 Estes C et al. Hepatology. 2018 ;67(1):123-133.
8 Sanyal AJ et al. American Association for the Study of Liver Diseases. The Liver Meeting, 2019. Abstract 1190.
9 Kleiner DE et al. Hepatology. 2005 ;41(6):1313-21.
10 Brunt EM et al. Hepatology. 2011 ;53(3):810-820.
11 Dyson JK et al. Frontline Gastroenterol. 2014 ;5:211-218.
9 juillet 2020, 12:41, par Dominique Dupagne
Bonjour
C’était anticipé à la fin de mon article : une fois le médicament prêt, il faut fabriquer les malades !