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COVID-19 : Dans quelle mesure l’immunité naturelle qui fait suite à une infection nous protège-t-elle des réinfections ?

Synthèse des données disponibles (au 28/9/2021)

Première publication : lundi 29 novembre 2021,
par Dominique Dupagne - Visites : 30636

J’ai fini par trouver la synthèse scientifique que je cherchais sur l’immunité acquise contre le SARS-CoV-2 après guérison d’une première infection.
Il s’agit d’une lettre publiée en novembre 2021 dans le journal Lancet-infectiologie. Elle passe en revue les données disponibles jusqu’au 28 septembre 2021 et elle est donc déjà périmée car ce virus et ses variants ne cessent de nous surprendre, mais sa lecture reste intéressante et je l’ai traduite en français.

Attention ! Comme je le craignais, cet article a été rendu obsolète par l’émergence du variant Omicron du SARS-CoV-2 Lire https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/12/06/variant-omicron-un-risque-dechappement-immunitaire/

Les auteurs de cette lettre, Noah Kojima et Jeffrey D Klausner, déclarent des liens d’intérêt avec une startup spécialisée dans les tests COVID et dans la mise en place de la vaccination (Curative). S’ils devaient avoir des conflits d’intérêts, ce serait donc en étant pro-vaccins et pro-tests.

Je tenté de traduire le plus fidèlement possible l’article original.

Immunité protectrice après guérison d’une infection par le SARS-CoV-2

https://doi.org/10.1016/S1473-3099(21)00676-9 ou pdf.

Noah Kojima - Jeffrey D Klausner

La pandémie de SARS-CoV-2 est désormais mieux maîtrisée dans les pays où il est possible d’accéder à des tests rapides et fiables et à des vaccins efficaces.

Plusieurs études ont montré que les personnes qui ont guéri d’un COVID-19 et qui possèdent des anticorps anti-SARS-CoV-2 (test sérologique) ont de faibles taux de réinfection. Des questions se posent encore quant à l’importance et à la durée d’une telle protection comparées à celle de la vaccination.

Nous avons analysé les études publiées dans PubMed (NDT base de données en ligne d’articles scientifiques) jusqu’au 28 septembre 2021 et nous avons trouvé des études biologiques bien menées montrant l’existence d’une immunité protectrice après infection par le SARS-CoV-2 (voir l’encadré).
En outre, plusieurs études épidémiologiques et cliniques, y compris des études menées au cours de la période récente de transmission de variants à prédominance delta (B.1.617.2), ont révélé que le risque d’infections successives par le SARS-CoV-2 diminuait de 80,5 à 100 % chez ceux qui avait déjà contracté un COVID-19 ( encadré ). Les études rapportées étaient de grande envergure et menées dans le monde entier.

Une autre étude fondée sur des résultats de laboratoire a analysé les résultats les tests de 9119 sujets ayant un antécédent de COVID-19 (du 1er décembre 2019 au 13 novembre 2020). Elle montre que seulement 0,7% d’entre-eux ont été réinfectés11.

Dans une étude menée à la Cleveland Clinic (Cleveland, OHIO, USA), 4,3% des sujets qui n’avaient jamais été infectés contractaient le COVID-19 pendant le suivi, alors que que le taux de réinfection était de 0% chez ceux qui avaient déjà été infectés avant le suivi6.

Une étude menée en Autriche a révélé que la fréquence des hospitalisations dues à une n[ouvelle infection par le SARS-Cov-2 était de 0,03% (5 personnes sur 14 840) et que la fréquence des décès dûs à une nouvelle infection était 0,01% (1 pour 14 840) personnes4.

En raison du faible risque de réinfection chez les sujets déjà infectés par le passé, et de la possibilité de détecter une ancienne infection par des tests biologiques12, les médecins devraient envisager d’informer les patients guéris d’un COVID-19 de leur probabilité de réinfection et d’inscrire l’existence d’une infection antérieure dans leurs dossiers médicaux.

Preuves biologiques, épidémiologiques et cliniques qu’une infection antérieure au COVID-19 réduit le risque de réinfection

Études biologiques
- Dan et al (2021)1 : Les tests montrent qu’environ 95 % des participants ont conservé une mémoire immunitaire environ 6 mois après avoir contracté le COVID-19 ; plus de 90 % des participants possédaient des cellules CD4+T mémoire de 1 mois et jusqu’à 6 à 8 mois après avoir contracté le COVID-19
- Wang et al (2021)2 : Les participants ayant été infectés par les premiers virus SARS-CoV-2 produisent des anticorps qui neutralisent efficacement les variants émergents préoccupants.
Études épidémiologiques
- Hansen et al (2021)3 : Dans une étude observationnelle au sur la population danoise, les sujets qui avaient déjà eu le COVID-19 étaient protégés à environ 80,5% contre la réinfection
- Pilz et al (2021)4 : Dans une étude observationnelle rétrospective utilisant les données nationales autrichiennes sur l’infection par le SARS-CoV-2, les sujets qui avaient déjà contracté le COVID-19 étaient protégées à environ 91 % contre la réinfection
- Sheehan et al (2021)5 : Dans une étude de cohorte rétrospective aux États-Unis, les sujets qui avaient déjà eu le COVID-19 étaient protégés à 81,8 % contre la réinfection
- Shrestha et al (2021)6 : Dans une étude de cohorte rétrospective aux États-Unis, les personnes qui avaient déjà eu le COVID-19 étaient protégées à 100 % contre la réinfection
- Gazit et al (2021)7 : Dans une étude observationnelle rétrospective en Israël, les vaccinés n’ayant jamais été préalablement infectés par le SARS-CoV-2 présentaient un risque 13,06 fois plus élevé d’être infectés par la variante delta (B.1.617.2), que ceux qui avait eu le COVID-19 précédemment ; dans cette étude des preuves de la diminution de l’immunité naturelle ont également été mises en évidence.
- Kojima et al (2021)8 : Dans une cohorte observationnelle rétrospective du personnel de laboratoire systématiquement dépisté pour le SARS-CoV-2, les personnes qui avaient déjà eu le COVID-19 étaient protégées à 100 % contre la réinfection

Etudes cliniques
- Hall et al (2021)9 : dans une vaste étude de cohorte prospective multicentrique, le fait d’avoir déjà contracté le COVID-19 était associé à une diminution de 84 % du risque d’infection
- Letizia et al (2021)10 : dans une cohorte prospective chez des Marines américains, les jeunes adultes séropositifs étaient protégés à 82 % contre la réinfection.

Bien que ces études montrent que la protection contre la réinfection est forte et persiste pendant plus de 10 mois de suivi3, on ne sait pas combien de temps l’immunité protectrice durera vraiment. De nombreuses infections virales systémiques, telles que la rougeole, confèrent une immunité à long terme, voire à vie, alors que ce n’est pas le cas pour d’autres, comme la grippe (en raison de modifications dans la génétique virale)4.

Nous sommes limités par la durée des données de suivi actuelles pour évaluer avec certitude la durée prévisible de l’immunité conférée par une infection précédente par le SARS-CoV-2. De manière encourageante, les auteurs d’une étude menée auprès de personnes guéries qui avaient présenté une infection bénigne au SARS-CoV-2 ont rapporté que cette infection légère induisait chez l’homme une mémoire immunitaire humorale robuste et spécifique du SARS-CoV2 13.

Il est important de noter que la présence anticorps (NDT dosés dans le sang) n’est qu’un des marqueurs de l’immunité. Après vaccination ou infection, l’immunité fait appel à de nombreux mécanismes au sein d’un individu : humorale (les anticorps), mais également cellulaire14-15-16 ; nous savons que l’infection par le SARS-CoV-2 induit une immunité spécifique et durable des cellules T (NDT : lymphocyte tueurs), qui possèdent plusieurs empreintes des protéines de pointe (ou épitopes) du SARS-CoV-2 ainsi que les empreintes d’autres protéines du SARS-CoV-2. La grande diversité de la reconnaissance virale des lymphocytes T permet d’améliorer la protection contre les variants du SARS-CoV-2 15, avec reconnaissance d’au moins les variants alpha (B.1.1.7), bêta (B.1.351) et gamma (P.1).17

Les chercheurs ont également découvert que les cellules T mémoire des personnes qui se sont rétablies d’une infection par le SARS-CoV-1 (NDT : SARS-CoV-1 et non SARS-CoV-2) en 2002-2003 restent réactives aux protéines du SARS-CoV1 17 ans après cette épidémie15.De plus, une réponse des cellules B mémoire au SARS-CoV2 (NDT : lymphocyte B qui fabriquent les anticorps) se développe entre 1,3 et 6,2 mois après l’infection, ce qui est cohérent avec une protection à plus long terme18.

Certains sujets qui se sont remises du COVID-19 pourraient ne pas tirer bénéfice d’une vaccination ultérieure contre le COVID-19.6 19. Une étude a révélé qu’un antécédent de COVID-19 était associé à une augmentation des événements indésirables après vaccination avec le vaccin à ARNm Comirnaty BNT162b2 (Pfizer-BioNTech)20. De plus, des événements indésirables rares mais graves faisant suite à la vaccination COVID-19 ont été rapportés21.

En Suisse, les résidents qui peuvent prouver qu’ils se sont rétablis d’une infection au SARS-CoV2 grâce à une PCR positive ou un autre test positif au cours des 12 derniers mois sont considérés comme étant aussi bien protégés que ceux qui ont été complètement vaccinés22.

Bien que des études de suivi à plus long terme soient nécessaires, les cliniciens doivent rester optimistes sur l’effet protecteur de la guérison après une infection COVID-19 antérieure. L’immunité de groupe pour contrôler l’épidémie de SARS-CoV-2 peut être atteinte par l’immunité acquise après une infection antérieure ou une vaccination. L’immunité acquise grâce à la vaccination est sans doute plus sûre et préférable. Toutefois, compte-tenu des preuves concernant l’immunité induite par une infection COVID-19 antérieure, les décideurs politiques devraient prendre en compte le fait qu’un antécédent de COVID-19 guéri confère une immunité équivalente à la vaccination, notamment pour ce qui concerne les accès aux espaces publics ou professionnels et les voyages.

Pour la liste des références, consultez l’article original J’ai, comme les auteurs, choisi de lier les références dans le texte à Google Scholar pour un accès simplifié à la source.

Mon commentaire, personnel et subjectif

Les enseignements que que je retire de cette synthèse, c’est que l’immunité qui fait suite à une infection par le SARS-CoV-2 vaut largement celle apportée par une double vaccination (nous n’avons pas de comparaison pour l’instant avec la 3e injection de rappel) et dure au moins 12 mois. Pour ce qui est de la contagiosité, nous n’avons pas non plus d’éléments permettant de penser qu’un sujet précédemment infecté risque plus de transmettre la maladie en cas de réinfection qu’un sujet vacciné.

En conséquence je trouve absurde injuste (et même, comme les auteurs, potentiellement dangereux chez les jeunes) d’exiger une vaccination (et encore plus deux) chez ceux qui peuvent apporter la preuve qu’ils ont été infectés il y a moins de 12 mois. Cette information n’est pas étonnante : hors maladie virale chroniques (hépatite C, HIV, papilloma virus du cancer du col de l’utérus) je ne connais aucune maladie virale qui confère une immunité inférieure au vaccin. Cette immunité est même définitive lorsque le virus ne mute pas.

Reste le problème, comme dans la grippe, des virus qui évoluent/mutent en permanence (variants) et qui finissent pas échapper à l’immunité constituée lors de l’infection précédente lorsqu’ils deviennent trop différents du virus initial. Cela risque d’arriver avec le SARS-CoV-2. Soit nous devrons tous nous revacciner régulièrement, soit nous devrons accepter une maladie endémique responsable de quelques centaines de décès annuels, essentiellement chez les vieillards, comme c’est le cas pour la grippe.

Avertissement : dans l’espace de discussion ci-dessous, inutile de poster qu’il vaut mieux ne rien faire et attraper le COVID-19 plutôt que se vacciner : Quand on parle de l’immunité de ceux qui ont eu le COVID-19, on ne parle que des survivants, détails qui a son importance, notamment chez les plus de 50 ans.
Pour les auteurs (comme leur titre le dit très bien) le but de leur travail n’est pas de montrer une éventuelle supériorité de l’immunité naturelle sur celle conférée par les vaccins contre le COVID-19, mais de convaincre les médecins et les décideurs de ne pas considérer l’immunité naturelle comme non protectrice et de réfléchir avant d’imposer à des sujets déjà infectés une vaccination qui pourrait les exposer à plus de risques que de bénéfices. C’est à mon avis surtout vrai pour les moins de 40 ans, car l’étude israélienne citée dans l’article montre qu’une vaccination après une infection procure un surcroît d’immunité, potentiellement utile dans des populations plus âgées, qui sont par ailleurs peu concernées par le risque de myocardite vaccinale.

Dernière chose : contrairement à mes autres articles, celui-ci ne peut être reproduit car je ne possède pas les droits de l’article original.

Il y a 24 messages sur ce forum.

Messages

  • Bonjour, pourquoi le gouvernement considère qu’il faut une deuxième injection à ceux qui ont eu le covid comme moi, jeunes (34 ans)et qui ont joué le jeux du schéma vaccinal complet (1 dose après infection) ? Comme a dit la HAS, une injection dans ces cas là vaut un rappel vaccinal tardif soit une troisième dose... ce que j’ai fait.pourtant dans 2 mois mon pass sanitaire sera désactivé si j’y retourne pas.. et vous semblez dire qu’il y a des risques pour les jeunes... que faire ?

  • "L’immunité acquise grâce à la vaccination est sans beaucoup plus sûre et favorisée."
    Phrase incompréhensible… ;-)

    • Bonjour
      J’ai moi aussi tiqué sur cette phrase que je n’ai pas voulu modifier dans ma traduction, alors que j’aurais pu écrire "L’immunité acquise par la vaccination présente moins de risque et elle a la faveur des autorités sanitaires". J’ai même pensé qu’elle avait pu être imposée par les rewievers.

      Après réflexion, j’ai compris ce qu’ils avaient voulu dire : dans les tranches d’âges à risque de forme grave, il est moins dangereux de se vacciner que d’espérer survivre au COVID pour acquérir une immunité naturelle.

    • Désolé, je vous avais mal lu. Le "beaucoup" n’avait en effet rien à faire dans la phrase.

  • Bonjour, j’ai relu votre traduction et surligné en violet sur le document original ce qui ne me paraissait pas être tout à fait bien traduit.
    Excusez moi si je me trompe étant novice en épidémiologie.
    Bien à vous
    M C Martina-Macgregor

  • Merci pour cette traduction qui répond avec clarté à certaines de mes interrogations.
    J’ai deux commentaires de très bas niveau : à mon avis, il faudrait écrire :

    ... faible risque de réinfection chez les sujets déjà infectés par le passé...
    et non
    ... faible risque de réinfection chez sujets déjà infectés par le passé...

    ... graves faisant suite à la vaccination COVID-19 ont été rapportés.
    et non
    ... graves faisant suite à la vaccination COVID-19 on été rapporté.

  • J’ai eu la covid à 51 ans en étant diabetique, surpoids et hypertendu donc tous les
    Comorbidités pour que ça tourne mal. Je traverse cette maladie avec 24 heures de grosse fatigue et de la fièvre mais surtout une quantité d’anticorps anti S et anti N encore présent 1 an après.
    Finalement sous la contrainte je me fais vacciner en me disant 1 dose c’est pas bien grave.
    Sauf qu’aujourd’hui on va me supprimer mon pass sanitaire dans 3 mois si pas de 2eme dose.
    Je suis plutôt remonté et bien décidé à ne pas recevoir une 2eme dose qui pourrait être délétère pourquoi tant de silence des médecins ?

  • Bonsoir,
    Oui malheureusement probablement vite périmé avec Omicron. merci quand même pour ce travail. Dans votre tweet récapitulatif d’hier au sujet de omicron, dans la colonne des bonnes nouvelles "avoir fait un covid et s’être fait vacciné confère une protection solide". je suppose qu’on ne sait pas si le booster est utile dans ce cas (pour omicron) ?

  • Docteur Dupagne,
    Bonsoir,

    Et si le paradigme de la pandémie à SARS-COV-2 sur lequel vous basez - inconsciemment - toutes vos preuves et vos beaux raisonnements, était tout simplement erroné ?

    Cessons de promouvoir un paradigme scientiste, encadré jusque dans les comptes (bancaires et d’apothicaires) par des entreprises dévastées par le retour sur investissement et le mensonge.
    Les données bidonnées ici et là, les troncatures et les informations indisponibles, les biais de publication, les conflits d’intérêts, les contradictions et la stérilisation forcée de la controverse scientifique, l’ostracisme des opposants et la liquidation des voix contraires, ce système non-popperien qui entretient l’hystérie à ARNm n’est pas à l’honneur de la... médecine des preuves.

    Au fait, avez-vous des nouvelles de Mr. Mucchielli Laurent, un bon connaisseur des ombres dans le tableau des grands nombres, expert en délinquance des élites et de la criminalité en col blanc ?

    Joyeux Noël !

    • Bonsoir,
      Vous êtes gentil, mais dénoncer tout cela est mon pain quotidien depuis 20 ans, sur ce site ou avec mes amis du FORMINDEP (un résumé au début de cet article https://www.atoute.org/n/article401.html ) J’y travaille depuis plus longtemps que Laurent Mucchielli qui n’est par ailleurs pas médecin. C’est peut-être justement ce qui rend plus crédible mon analyse de la situation.

  • Bonsoir,

    Question peut-être hors sujet (au pire vous n’y répondrez pas ;-) )
    J’ai 47 ans, 1 femme et 2 enfants (18 et 15 ans).
    Ma femme et mes enfants ont été testés positifs tous 3 en janvier 2021 (au variant Alpha donc probablement). Avec assez peu de symptômes globalement.
    Pas moi :
    - 1 test antigénique en même temps qu’eux, un samedi soir ; négatif
    - 1 autre le lundi matin suivant, négatif
    - 1 test PCR le lundi PM (par précaution, j’avais été en contact avec du monde le vendredi précédent), négatif
    - 1 dernier test antigénique 7 jours plus tard pour sortir de ma période d’isolement.
    Tous 4 négatifs donc.
    Peu enclin à me faire vacciner cet été, j’ai fait faire une sérologie (IgM et IgG) —> pas de trace d’infection.
    => Etrange. Qu’est-ce-qui est, selon vous, le plus probable ?
    - un manque de fiabilité des tests ?
    - la possibilité d’être "étanche" au virus ?
    - autre ?

    Merci & Bonne soirée !

    • Bonjour,
      Une résistance naturelle à ce virus, notamment par immunité croisée avec d’autres coronavirus que vous avez rencontrés, est l’hypothèse la plus probable.
      Cette immunité étant souvent transitoire, elle ne contre-indique pas la vaccination.

  • pouvez vous m expliquer par une étude scientifique le fait de réduire le pass a 4 mois pour les personnes infectes ? Alors que c’est la meilleure des protections ?

    Nous sommes partie pour un abonnement à une injection dangereuse qui est périmé et inutile. N’était ce pas le le débat de fond des soi disant complotisme depuis le début ? Identifite numerique.
    Je fais le pari qu’on aura le vaccin Omicron obligatoire dès qu’il sort. Se vacciner pour un pauvre rhume ca fait mal quand même surtout avec un produit dangereux et expérimental(celui qui dit le contraire est une âne ou un menteur c’est juste écrit noir sur blanc..). Avez vous demander à votre assurance si elle était valide si vous mourrez du vaccin ? Il semblerait que non car expérimental. Enfin bon chacun prend ce qui arrange en fait. L’avenir est radieux.

  • @Dominique Dupagne bonjour,

    Je me permets de rebondir sur le message de David Dupuy au sujet d’une éventuelle résistance naturelle au nouveau coronavirus.
    Cet hiver j’ai eu une légère fièvre inexpliquée qui a duré moins de 24 heures avec une énorme fatigue ; le lendemain j’allais beaucoup mieux, mais la semaine qui a suivi, j’ai eu des petites cloques aux mains et aux pieds qui ont été très douloureuses (cela m’a empêché de marcher pendant quelques jours, et en suite la peau de mes paumes et de mes plantes de pieds a desquamé de manière impressionnante). Je précise que je ne suis pas vaccinée contre la Covid-19. Mon médecin m’a dit qu’il s’agissait d’un acrosyndrome et que cela pouvait vouloir dire que je suis naturellement résistante à la Covid-19, a fortiori selon lui de par mon groupe sanguin (O+). Qu’en pensez-vous ? Il y a des recherches à ce sujet :
    https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2021/revue-medicale-suisse-732/orteils-covid-expression-cutanee-d-une-resistance-innee-au-sars-cov-2

    Merci pour votre réponse et bonne journée !

  • @Dominique Dupagne, merci pour votre réponse ! En fait selon le médecin qui m’avait examinée, ce n’était pas un pieds-mains-bouches, et j’ai par la suite fait une prise de sang qui n’a détecté aucun anticorps dirigé contre la Covid dans mon sang, de plus je n’ai jamais été testée positive... En tout cas c’est bizarre ! Et je tenais à vous remercier pour votre travail.

  • Bonjour,

    Je ne sais comment font certains sites connus pour publier cela :
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/11/11/covid-19-chaque-reinfection-augmente-le-risque-de-complications_6149489_3244.html

    Si j’ai bien compris les reinfections n’augmente pas le risque de faire des formes grave, bien au contraire ?
    Je trouve juste scandaleux de publier ce genre d’article.

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