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Ce qu’il faudrait que tout le monde sache sur les aérosols

À l’intérieur, la ventilation est aussi importante que la protection par masque

Première publication : samedi 10 avril 2021,
par Dominique Dupagne - Visites : 31826

Comme de nombreux confrères, je me désole de voir tant de français méconnaître les mécanismes de la contagion COVID par aérosols. Nombreux sont ceux qui pensent de bonne foi faire attention, alors qu’ils jouent sans le savoir un rôle majeur dans la propagation du virus. C’est pour eux que j’ai écrit cet article.

Il existe un consensus scientifique fort sur la responsabilité majeure des aérosols contaminants dans la transmission du SARS-CoV2. Ces aérosols sont constitués de fines particules en suspension dans l’air, porteuses de virus, qui peuvent persister longtemps dans un espace clos après avoir été émises par un sujet infecté, même s’il ne tousse pas.

Diffusion des aérosols dans l’air

Tout le monde ou presque a entendu parler de ces aérosols, mais les informations qui suivent ne semblent pas avoir été correctement assimilées :

  • Les aérosols émis en espace clos par les sujets infectés peuvent y persister très longtemps après leur départ, jusqu’à plusieurs heures.
  • Le port d’un masque chirurgical n’est pas une sécurité suffisante si l’on "baigne" dans un volume d’air riche en aérosols infectants.
  • Respirer longtemps un air faiblement contaminé expose au même risque que respirer brièvement un air fortement contaminé.
  • Si l’on porte son masque 90% du temps dans une pièce contaminée, on n’est pas protégé à 90%, mais plutôt autour de 0% !
  • Un sujet infecté qui parle ou qui chante émet beaucoup plus d’aérosols qu’un sujet infecté qui reste calme et muet.
  • Le renouvellement de l’air est un élément majeur de la protection contre les aérosols contaminants.
  • Les activités extérieures sont très peu contaminantes, même sans masque et en présence de sujets infectés, et elles doivent toujours être privilégiées.
  • Ouvrir une fenêtre dans une pièce est souvent insuffisant pour renouveler l’air correctement.

Reprenons ces éléments en détail :

Les aérosols contaminants persistent longtemps dans un espace clos

Les particules les plus fines émises par les sujets infectés sont très légères et flottent dans l’air. De plus, elles ont la capacité de pénétrer profondément dans les poumons des sujets sains qui les inhalent. Elles sont donc particulièrement dangereuses. Une pièce totalement fermée peut rester contaminante très longtemps, y compris après le départ du sujet contaminant.

Une expérience simple permet de s’en convaincre : versez une cuillère à café de sable de mer fin dans un verre. Quelques minutes après, l’eau est redevenue limpide et le sable est au fond du verre. Le sable, même fin, est constitué de grosses particules. Refaites l’expérience avec une cuillère à café d’eau boueuse. Si vous attendez plusieurs jours, la boue va se déposer au fond du verre et l’eau redeviendra claire ; mais une heure après, l’eau est toujours chargée de fines particules en suspension qui la rendent opaque. La suspension de particules fines dans l’eau est un phénomène physiquement comparable à un aérosol.

Les grains de sable correspondent aux postillons émis par la toux ou un éternuement. Ils retombent rapidement au sol. Les particules d’argile de la boue correspondent aux fines particules invisibles émises par la parole ou même la simple respiration ; ce sont ces particules fines qui constituent les aérosols persistants et contaminants.

Les masques standards ne protègent pas à 100% et encore moins si on les enlève...

On insiste à juste titre sur la protection apportée par le masque chirurgical, mais cette protection est modeste et n’apporte donc pas une sécurité totale. Tout d’abord, ces masques sont rarement appliqués correctement et des fuites latérales ou au niveau du nez sont fréquentes. Cela ne prête pas trop à conséquence en cas d’exposition brève, dans un magasin par exemple. Mais lors d’une réunion de famille ou entre amis dans une pièce fermée, l’inhalation d’un aérosol contaminant pendant plusieurs heures par ces fuites est suffisante pour provoquer une infection.

Le pire risque de contamination est lié à une croyance aussi absurde que répandue "si je porte mon masque 90% du temps dans une soirée, je suis protégé à 90%" ! Non, ça ne marche pas ! Si vous enlevez régulièrement votre masque pour manger, boire ou fumer en espace clos non ventilé, c’est quasiment comme si vous n’aviez pas porté de masque ! La solidité d’une chaîne est limitée à son maillon faible.

Il n’y a pas que les gens qui toussent qui sont contaminants

La parole, les cris, le chant, émettent une quantité considérable de particules. Plusieurs cas de contaminations massives de chorales ont été rapportés, y compris dans des églises où le volume d’air est important. La hauteur de plafond peut donner l’illusion d’une sécurité liée à la dilution des aérosols dans une grande masse d’air. En fait, les particules des aérosols sont souvent concentrées à hauteur d’homme et ont tendance à redescendre lentement si elles sont initialement été emportées en haut des grandes pièces.

Le renouvellement de l’air est un facteur majeur d’élimination des aérosols

C’est primordial ! Il en est des aérosols comme de la fumée de cigarette (qui est un aérosol présentant la particularité d’être visible) : il faut aérer pour les éliminer. Mais aérer, cela signifie créer un mouvement d’air sortant et entrant. Ouvrir une fenêtre est souvent insuffisant. Il faut un courant d’air traversant la pièce, c’est à dire au moins deux fenêtres ouvertes, sur des façades différentes de la maison ou de l’immeuble pour que le vent assure un véritable brassage de l’air. Un bon marqueur du renouvellement de l’air d’une pièce est un doseur de CO2 (émis par notre respiration). Un seuil acceptable est de 800 ppm ("partie par million"), mais 600 ppm c’est encore mieux. Dès que le seuil est dépassé, il faut augmenter l’aération de la pièce. Des appareils de qualité correcte sont disponibles pour moins de 100 euros2]. Si vous pouvez vous le permettre, l’investissement est très utile.

Attention à ne pas confondre avec un détecteur de CO (monoxyde de carbone toxique), moins cher, mais qui n’a rien à voir.

Les activités extérieures sont peu ou pas contaminantes

Du fait du brassage de l’air qui empêche les aérosols de stagner, les activités extérieures ne sont pas contaminantes dans l’immense majorité des cas. Seules des foules compactes ou des rapprochement immobiles dans des zones fortement contaminées (queue devant un hôpital ou un laboratoire) pourraient exposer à un risque significatif. À l’extérieur, Il suffit de ne pas être les uns sur les autres et de parler à plus de 50 cm de son voisin pour se protéger. Le masque n’est pas nécessaire.

Si vous décidez de vous réunir en nombre et sans masque malgré l’interdiction, faites-le dehors et ne vous serrez pas trop ! Cela change tout !

Voila, c’est tout simple mais absolument primordial. Je suis persuadé que si tout le monde avait compris ces notions de base et en tenait compte chaque fois que possible, l’épidémie pourrait être enrayée.

J’espère que les beaux jours qui vont bien finir par arriver changeront la donne et que l’on arrêtera de de troubler les esprits avec des mesures incohérentes comme l’obligation du port du masque sur les plages. Il faut garder son autorité pour les choses importantes !

Pour en savoir plus

- l’importance des aérosols revu à la hausse. Sylvie Logean. Le Temps. 2020
- Covid-19 : la diffusion par aérosol, une menace plus grande que l’OMS ne le supposait. Byron Erath, Andrea Ferro, Goodarz Ahmadi. The Conversation. 2020
- Mécanisme de transmission aérienne des agents infectieux. Elisabeth Bouvet. 50e journée Claude Bernard. 2007
- Comment choisir son détecteur de CO2. Du côté de la science. 2021

Diffusez cet article, copiez-le, faites-en des vidéos ! Tout ce qui permettra de diffuser ces informations capitales participera à la lutte contre l’épidémie

Depuis la publication de cet article, une synthèse en anglais sur le sujet a été publiée par la revue américaine Science. C’est un document remarquable qui devrait être lu (en s’aidant au besoin de Google Traduction) par tout personne souhaitant se protéger de ce virus en complément de la vaccination)

Il y a 63 messages sur ce forum.

Messages

  • Merci c’est exactement ce que j’essaie de faire comprendre à mon entourage, sans succès jusqu’ici

  • Je peux vraiement copier votre article ??

  • Merci.
    Si je puis me permettre, je tente d’illustrer l’affaire dans une petite série de tweets.

    https://twitter.com/EllrodtAxel/status/1380999313829072899

    Un gros reproche que l’on peut faire aux autorités et au media c’est de ne pas comprendre le masque : nombreux sont ceux et celles qui le démontrent sur les ondes.

    Et de ne pas faire la campagne féroce d’information pour optimiser chez ceux qui ne sont pas opposés, ce #ConfinementPortatif.

    De plus, les media diffusent et ainsi "valident" ces pratiques fautives, initialement les visières (comme le plexiglas les aérosols s’en rient) , mais aussi :

    - les masques à valve expiratoires distributrices d’aérosols, on voit régulièrement un confrère syndicaliste qui en est affublé, on a vu un professeur de l’APHP sur un plateau avec une belle valve sur son FFP2

    - une mode croissante : les élastiques croisés j’en vois plus de 30%, beaucoup plus qu’une étude française sur le port du masque (20% de mauvais port) mais qui date de juin/juillet 2020 et la mode de l’élastique croisé relayée par les media et ... des médecins célèbres a je pense pris de l’ampleur depuis. Ce croisement crée ≥ 9 fois /10 de grosses futes par de véritables tuyères latérales. depuis le côté on voit lèvres et parfois dents du porteur. Pas de filtre.

    - et le comble de la sottise, le masque sous le nez.

    J’en dis plus dans le pdf joint.

    Il est rageant de savoir qu’une amélioration est là disponible il suffit de l’expliquer avec le passage des aérosols.
    Mais pour le site du gouvernement il y a une semaine encore on en est aux postillons et aux mains seulement. A pleurer de rage.

  • Un bémol sur votre remarque à propos des activités en extérieur.
    Certes, les risques y sont certainement notablement moindres qu’en intérieur non ventilé.

    Mais certains des spécialistes qui se sont exprimés sur l’aérosolisation ont évoqué des risques en extérieur (couplés parfois au risque de gouttelettes ?) : croiser un joggeur en plein effort, une foule serrée en extérieur, des terrasses avec plexiglass faussement sécurisant etc.
    Surtout en extérieur non venteux, surtout en zone où le virus circule très activement.

    Puisqu’on compare à la fumée de cigarettes, pardonnez cette considération empirique, mais après tout elle me semble refléter la réalité de l’aérosolisation du virus : il m’est arrivé plus d’une fois de me trouver à proximité d’un fumeur à l’extérieur, j’avais droit à ses bouffées de fumée gratos, parfois à plus d’un mètre, tout dépendait sans doute du sens du vent.

    "S’asseoir dans des structures extérieures n’est pas toujours plus sûr que manger à l’intérieur."
    "Seating in outdoor structures isn’t always safer than indoor dining."

    https://eu.usatoday.com/in-depth/graphics/2021/03/17/indoor-vs-outdoor/6824399002/

    Jolie vidéo de com’ en anglais.
    "Aerosol transmission of Covid-19"
    https://youtu.be/0cIAHksqZ8s

    Pas retrouvé pour l’instant les références aux joggeurs, c’étaient peut-être simplement des cas de figure évoqués lors de débats entre scientifiques...

    • Bonjour
      Ces spécialistes sont isolés au sein de la communauté scientifique. Seule la foule serrée paraît représenter un risque réel. Nous avons l’exemple des stades de foot où la contamination s’est révélée insignifiante.

  • À propos du risque de contamination en extérieur, un article intéressant : https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/05/09/risque-de-transmission-aeroportee-du-coronavirus-sars-cov-2-de-limportance-du-port-du-masque-et-de-locaux-bien-ventiles/

    « Dans les lieux publics fréquentés (en dehors de l’hôpital), les prélèvements ont montré que la concentration du virus SARS-CoV-2 était indétectable ou très faible (inférieure à 3 copies par mètre cube). Deux exceptions : un site d’attroupement de personnes situé à un mètre de l’entrée d’un grand magasin et un emplacement proche de l’hôpital Renmin qui constituait un lieu de passage important du public, notamment emprunté par des patients ambulatoires (non hospitalisés). Dans ces deux sites, situés à l’extérieur d’un bâtiment, il est possible que, dans la foule, des individus infectés par le SARS-CoV-2 aient contribué à la diffusion de virus aéroportés au moment des prélèvements d’air. »

  • Nous vivons dans l’excès de "précaution", pour les autorités en imposant le masque à tort et à travers, et pour la population en l’adoptant servilement, quand ce n’est pas en l’exigeant d’autrui.

    De façon courante, nous n’avons pas besoin d’une protection de "salle blanche" ou de salle d’opération à cœur ouvert d’un sujet immunodéprimé. Le risque de contamination en plein air d’un sujet sain est infime : y imposer le port d’un masque surtout à des sujets sains est pour le moins grotesque. Dans la plupart des espaces clos des pays un tant soit peu évolués, l’expérience, les moyens et les réglementations garantissent un renouvellement d’air largement suffisant pour garantir un air sain : il est irrationnel d’exiger en plus un masque dans nos avions, trains, hypermarchés, ateliers… comme dans la plupart de nos restaurants et cafés, et de voir tant d’entreprises (SNCF, Air-France…) se prêter à la mascarade généralisée ; la fermeture des stades, églises, magasins de meubles ou de chaussures relève du caprice administratif bien plus que de la précaution sanitaire surtout pour une population éduquée et soucieuse de réduire ses risques. Les choix éventuellement utiles dans le Tiers-monde sont déplacés chez nous.

    La contamination par les aérosols a supplanté le rôle du pangolin dans notre imaginaire occidental ! Pour une illusion d’avantage sanitaire !

    On appréciera la page que la SNCF consacre au renouvellement d’air dans les TGV notamment https://www.sncf.com/fr/groupe/newsroom/covid-19-par-climatisation Malgré cela la même SNCF dissuade par l’exigence de masque de fréquenter ses lignes.

  • Très bon article et faisant cruellement défaut !
    Il faudrait absolument informer sur les normes des masques surtout chirurgicaux
    En sachant qu’ils ne sont testés qu’à l’expiration et donc même si c’est relatif, c’est surtout la personne qui vous fait face qui en portant son masque vous protège
    Contrairement aux FFPx qui ne sont testés qu’à l’inspiration !
    Ils sont en grande partie AUTO-CERTIFIES, un gros point faible !
    Peu , même les médecins connaissent ces normes
    Chirurgicaux : EN14683 et label CE
    TYPE I ou IR = 95 % de filtration
    TYPE II ou IIR= 98 % et R = Résistant aux éclaboussures de sang
    Méditer que 98 % laisse passer 2 % et 95 % , 5 % donc plus de 2 fois plus et taux de fuite très important donc contre aérosol, peu utiles !
    Et artisanaux moins de 70 % donc laisse passer 30 % !
    Un type II pourrait avoir une légère supériorité sur aérosols et si R, un peu plus durable...un peu !
    Élastiques rarement testés !
    Le fait de le bouger :
    https://www.geres.org/wp-content/uploads/2018/11/SF2H_GERES_2018_RisqueRespiratoire.pdf

    https://www.qualitiso.com/covid-19-masques-information-fabrication-essais-normes-conformite/

    https://www.inrs.fr/risques/biologiques/faq-masque-protection-respiratoire.html

    Un masque qui bouge accroît l’exfoliation de la peau et la contamination bactérienne de surfaces directement sous le visage.
    http://www.nosoinfo.be/nosoinfos/a-propos-des-masques-lesquels-quand-et-comment/
    Site relativement intéressant sauf avis trop optimiste et non nuancé sur purificateurs d’air :
    https://ici.radio-canada.ca/info/2020/12/ventilation-mecanique-aerosols-covid-19-ecoles-bureaux-transmission/
    https://ici.radio-canada.ca/info/2020/11/coronavirus-risque-contamination-activites-rassemblement-confinement-covid/

  • Pour ces aérosols, le purificateur d’air, une arme à double tranchant et dont le bon côté est faible

  • Les aérosols sont bien générés par quelqu’un qui ne porte pas de masque, c’est bien ça ?
    Donc si tout le monde porte bien et tout le temps un masque (par exemple dans un cabinet médical où médecin et patients portent un masque) il n’y a pas de problème d’aérosol ?

  • Bonjour si la voie aérosol est si propice au transport du virus peut on imaginer que la pollution de l’air est un facteur de transmission et propagation du coronavirus ? Existe t il des études montrant un lien entre pollution atmosphérique et nombre de cas de Covid-19 ?
    excusez moi si c’est une question stupide ?
    MCM

    • Bonjour
      La pollution n’est pas connue pour augmenter le risque de transmission aérienne du virus : elle n’influe pas sur le nombre de particule contenant des virus en suspension.
      En revanche, un air pollué est un air qui stagne et qui peut potentiellement contenir plus de particules infectantes si un sujet infecté est "passé par là".

  • Bonjour.petite expérience personnelle au sujet du masque en extérieur.Au tout début du confinement je marchais en bord de mer vraiment seule et sans masque .Passe un cycliste très transpirant.eh bien j’ai reçu une goutelette près de ma lèvre.. j’ai eu très peur pendant 15 jours... après j’avais toujours un masque.

    • Bonjour
      Je comprends votre inquiétude. Mais en pratique, on ne sait toujours pas si l’ingestion de salive infectée est contaminante. C’est possible, mais ce n’est pas certain. La voie de l’aérosol paraît prépondérante, peut-être même exclusive car pénétrant profondément dans les poumons.

  • Tract simple sur les masques, du CDC (USA, Centers for Disease Control and Prevention - National Institute for Occupational Safety and Health - en anglais), permettant de comprendre la différence entre les 2 grandes catégories de masques https://www.cdc.gov/niosh/npptl/pdfs/UnderstandDifferenceInfographic-508.pdf

    @mimirose
    Il ne faudrait pas que ça devienne une obsession ou une phobie (!), le monde entier est rempli de dangers potentiels !
    Il me semble qu’il ne faut pas oublier que :
    - la quantité de virus,
    - le temps d’exposition au virus,
    (ce qui n’est généralement pas le cas en extérieur),
    sont sans doute des facteurs majeurs d’une contamination ...

    Pour autant, même en extérieur, la fumée de cigarettes c’est pas cool si les flux d’air la dirigent vers vous.
    C’est tout de même un facteur à prendre en considération dans les zones où le virus circule intensément, pour éviter la fréquentation des foules etc.

  • Si le monde est dangereux, on n’est pas obligé d’éviter les dangers qui n’impactent que notre seule personne, REFUSER, par pure égoïsme d’éviter, lorsque c’est possible, les dangers pour autrui = INCIVISME notoire !
    La transmission par les surfaces contaminées est largement exagérée
    https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/coronavirus-coronavirus-transmet-il-plus-air-surfaces-contaminees-15085/

    https://www.letemps.ch/sciences/coronavirus-limportance-aerosols-revue-hausse

    Certains masques font plus de mal que de bien et la supériorité des FFPx relative !
    « Il n’existe aucune preuve que le port d’un masque par des personnes en bonne santé puisse empêcher d’être infecté par des virus respiratoires », insiste l’OMS.
    Certains VEULENT en déduire qu’il est inutile d’imposer le masque à tous !
    Pourtant, en l’imposant à tous, si bien porté et masque de qualité, c’est le seul moyen, vu les asymptomatiques de le faire porter aux possibles contaminants !
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-certains-masques-font-plus-mal-bien-80893/

    Ce serait surtout une mauvaise pratique du port du masque qui inciterait l’OMS à ne pas le recommander à tous !
    https://www.liberation.fr/checknews/2020/04/15/pourquoi-l-oms-ne-recommande-t-elle-pas-le-port-du-masque-a-toute-la-population_1785308/

    En finir avec les idées reçues
    https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public/myth-busters

  • Quand on dit "il faudrait"... c’est que cela n’est pas le cas.

  • Des dizaines de cas de Covid dans mon entreprise et tous ceux étant à côté avec le masque l’ont pas eu donc dire que l’aérosol se fait en intérieur et sur le masque ne sert pas est absurde ! Article faux

  • @ D Dupagne

    "le masque chirurgical bloque les grosses particules, mais pas les aérosols.’"

    En fait si.

    Le masque chirurgical s’il ne fuyait pas, bloquerait 98% (type II) des bactéries (par extension particules) de plus de 3µ.

    Le principal problème du chirurgical ce sont les fuites même lorsque le couple visage/masque et harmonieux (coup de bol) mais dans mon message précédent j’indiquais des "trucs" pour améliorer ça.

    La barrière entre gouttelettes tombant au sol en quelques secondes sans dépasser 1-2 m (curieux ça dépend des pays ! ) d’une part et d(’autre part les particules se comportant comme aérosols et pouvant persister et s’accumuler (faute de ventilation) dans l’air n’est pas 5µ mais .... 100 µ .

    C’est ce que rapportent des spécialistes des aérosols en général (Jimenez, Prather etc.. ;) de formation plutôt chimico-physique)

    D’autre part la plupart des aérosols frais (pas encore de dessiccation) font plus de 3µ voir la courbe bleue au § dans https://tinyurl.com/FAQ-aerosols (attention l’échelle est logarithmique) le 3 est plus à droite que l’on imaginerait)

    NB :
    "il y a une probabilité de 37 % qu’une gouttelette de 50 μ avant déshydratation contienne au moins un virus, et cette probabilité est réduite à 0,37 % pour les gouttelettes de 10 μ" Par contre on trouve de l’ARN à foison dans de plus petites particules. Mais l’ARN n’est pas équivalent à pourvoir infectant.

    (Aerosol transmission of SARS-CoV-2 ? Evidence, prevention and control. Tang S et al — Environ Int. 2020 Nov ; doi : 10.1016/j.envint.2020.106039 PMID : 32822927 )

    Le masque ne marche pas comme un tamis, c’est plus complexe, voir, toujours dans
    https://tinyurl.com/FAQ-aerosols
    les § 7-1 et 7-2

    "“Masks do not work.”
    "Les masques ne fonctionnent pas". "Dire que les masques ne fonctionnent pas pour éliminer une fraction des aérosols (qui sont soit inhalés soit expirés) contredit la physique de base. C’est comme dire que si vous mettez un manteau, vous n’aurez pas plus chaud. Si vous mettez un manteau, il empêchera partiellement le flux de chaleur de s’échapper de votre corps. De la même manière, un masque entrave le flux de particules qui le traverse, en en capturant un grand nombre. Il n’y a pas d’autre possibilité. Bien sûr, l’efficacité réelle dépend de la qualité du matériau du masque en tant que filtre, et de la façon dont le masque s’adapte sans fuite.../...

    .../...
    7.2. What is the best type of mask ?

    "L’efficacité d’un masque dépend de deux facteurs principaux : la façon dont il est ajusté et la façon dont le matériau filtre les aérosols de différentes tailles. Un masque respiratoire N95 correctement ajusté filtre au moins 95 % des aérosols de toutes tailles pour celui qui le porte. Les masques respiratoires N95 et les autres types de masques munis d’une valve permettent aux aérosols de s’échapper et ne protègent pas les autres personnes ; vous ne devez donc pas les utiliser, ou si vous le faites, mettez un morceau de ruban adhésif sur la valve.
    Les masques chirurgicaux sont une excellente option, car ils offrent une protection de l’ordre de 70 à 80 %, bien qu’il existe une grande variabilité entre les différentes marques. "

    Enormément d’explications et des liens vers les références dans cette Foire Aux questions sr les aerosols par un groupe de spécialistes d’iceulx aérosols- :
    https://tinyurl.com/FAQ-aerosols

    =====================

    L’infection d’un sujet ne se fait pas par un seul virus. Il faut une "charge virale" suffisante pour cela (non encore déterminée sauf erreur) .

    Il n’y a pas totale analogie avec la fumée de cigarette dont quelques molécules suffisent à nous la faire sentir.

    Et une efficacité partielle d’un masque est déjà utile

    Axel Ellrodt (urgentiste retraité) https://twitter.com/EllrodtAxel

  • Masques c/barbes & moustaches ?
    J’ai eu un moment de doute, fake ou vrai, mais ça semble officiel ???
    Une infographie américaine, destinée aux professionnels... mais à méditer tout de même par nous-autres les barbu(e)s moustachu(e)s du grand-public :
    Quels style donner aux poils faciaux pour les rendre compatibles avec les masques ?

    Facial Hairstyles and Filtering Facepiece Respirators
    https://www.cdc.gov/niosh/npptl/pdfs/facialhairwmask11282017-508.pdf

    (j’ai appris plein de trucs sur les barbes et moustaches avec ce tract !)

  • A l’attention de LAURE
    Si effectivement on estime à 90% la contamination par aérosol, cela se passe si local de volume réduit !
    Maintenant, si le filtre chirurgical n’est pas prévu pour une bonne efficacité contre aérosol, elle n’est sans doute pas de 0% et donc volume important + masque et surtout, ce qui est le + contaminant, c’est de parler haut et de bouger !
    Grâce à un système d’éclairage LED sur mesure, et à une caméra ultrarapide qui capture jusqu’à 1000 images par seconde, les chercheurs ont pu observer les gouttelettes- même les plus petites- expulsées par une personne lorsqu’elle parle, tousse ou éternue avec, ou sans masque.( mais parle -t-on d’aérosolisation ?) et donc si local de volume important, peu de risque, si tous le portent et correctement !
    https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/masques-contre-le-covid-19-leur-efficacite-prouvee-en-video-57948
    Le N95 élimine la plupart des gouttelettes et des aérosols, tandis que d’autres y arrivent beaucoup moins. Mais moins, c’est mieux que rien », insiste-t-elle
    https://www.quebecscience.qc.ca/sante/efficacite-masque-recentes-etudes/
    Et effectivement, on ne maitrise pas tout !

  • https://www.zerohedge.com/political/canadian-cops-refuse-enforce-ontarios-new-police-state-covid-lockdown-laws

    Vos freres Nazis/Sionistes a l’oeuvre. Mais nous connaissons deja l’agenda.
    Bientot les camps de concentration covid et le vol du patrimoine des prisonniers.
    Des vaccinodromes d’hivers, vos papiers aux checkpoints (vaccinaux) et le travail gratuit (esclavage).
    Probablement le prelevement d’organes sur prisonniers vivants comme dans votre paradis sur terre : la Chine Communiste/l’Allemagne Nazie.
    L’effet surprise de cet hoax medical geant a bien fonctionne au debut, mais part en couille : nous connaissons les traitements qui sauvent (ceux que vous cachez vous et vos freres coreligionnaires).

  • On devrait apprendre certaines choses, au moins dans le secondaire !
    Pas évident de comprendre qu’un effet PLACEBO ou NOCEBO puisse avoir de tels effets !
    C’est hélas perdu d’avance, car ils donnent toujours une information choc et où la personne est dédouanée de TOUT effort, c’est la faute de l’autre et on vous ment et surtout un petit groupe fanatisé détient la vérité alors que de nombreuses personnes sans aucun lien , d’horizons diverses forment de multiples complots : le diesel ne pollue pas, pas de réchauffement du climat par l’homme, le vaccin va nous tuer tous et plus c’est gros...
    Voir annexe !
    Et ce protocole n’a pas été inventé maintenant
    Pour info :
    https://www.20minutes.fr/high-tech/2936119-20201221-sites-publie-plus-intox-coronavirus-france
    Chloroquine : les graves erreurs scientifiques de la méthode Raoult :
    https://www.numerama.com/sciences/614708-chloroquine-les-graves-erreurs-scientifiques-de-la-methode-raoult.html

  • Vous ne mettez pas la source de la simulation dans votre article : c’est anti scientifique de ne pas citer ses sources.
    J espère que c est un oubli sinon article intéressant

  • Arguments pour/contre le port du masque à l’extérieur :

    "Should masks be worn outdoors ?"
    https://www.bmj.com/content/373/bmj.n1036

  • Gouttelettes c/Aérosols.
    Mais tant qu’on ne comprend pas vraiment l’importance et la portée des termes utilisés...
    Voici un article qui décrit le difficile cheminement vers l’acceptation d’un fait : le virus est aéroporté !

    Le petit, minuscule dérapage scientifique qui a aidé Covid à tuer
    Pendant toute la durée de la pandémie, les scientifiques se sont disputés sur la façon dont le virus se propage. Gouttelettes ! Non, les aérosols ! Au cœur du combat se trouvait une erreur mystérieuse dans une recherche vieille de plusieurs décennies.

    The Teeny, Tiny Scientific Screwup That Helped Covid Kill
    All pandemic long, scientists brawled over how the virus spreads. Droplets ! No, aerosols ! At the heart of the fight was a mysterious error in decades-old research.

    https://www.wired.com/story/the-teeny-tiny-scientific-screwup-that-helped-covid-kill/

  • Je ne suis pas scientifique, mon propos n’est donc basé que sur le bon sens. Je n’ai jamais mis le masque pour me protéger mais pour protéger les autres et j’attends qu’ils en fassent autant pour me protéger moi.
    La vidéo déjà diffusée ici montre bien une réduction significative des émissions.
    https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/masques-contre-le-covid-19-leur-efficacite-prouvee-en-video-57948
    Vos propos semblent inciter au non port du masque (je ne pense pas que cela soit votre intention, mais la confusion est possible), or le port du masque, s’il ne supprime pas l’aérosolisation, la réduit néanmoins considérablement notamment en milieu clos.
    C’est sûr que porter un masque quand on est sur une plage déserte ou quasi seul un milieu urbain ou à la campagne n’a guère de sens Mais dans les lieux de concentration humaine tels les centres villes les jours de forte affluence, je préfère apporter à mes concitoyens une protection, fut-elle minime, contre mes éventuels miasmes.

  • Cas de transmission en extérieur par les aérosols :
    "Outdoor Airborne Transmission of Coronavirus Among Apartments in High-Density Cities"
    "Transmission aérienne extérieure du coronavirus parmi les appartements des villes à haute densité"

    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fbuil.2021.666923/full

    Mais, comme le dit un commentaire, cette transmission a été facilitée par un ventilateur d’extraction, dans une ville à haute densité, et cela a "nécessité une longue période d’exposition sur plusieurs jours".

  • 1.S’il est aujourd’hui généralement admis (jusqu’à la prochaine étude) que les aérosols sont un mode de transmission du SARS COV 2, à partir en particulier de cas d’autobus, on peut néanmoins noter que sur le Diamond Princess, où ce mode de propagation aurait du être majeur, puisque la ventilation continuait à fonctionner entre les cabines lors de la quarantaine, Wikipedia indique sur (environ) 4000 personnes testés, 700 positifs dont 400 asymptomatiques.
    2. Sur les masques FFP2 (et a fortiori FFP3). Ces masques, contrairement aux chirurgicaux, protègent de manière significative des aérosols, en particulier parce qu’ils sont mieux ajustés. Certes, ces modèles sont souvent à valve, mais il est relativement incohérent d’imposer un port du masque obligatoire à tous le monde plutôt que de recommander aux personnes dites "fragiles" (plus de 75 ans [78% des décès mais 10% de la population] et comorbidité) de mettre des FFP2, même avec valve. Se protéger efficacement avec un masque FFP2 à valve évite de s’infecter et donc de risquer d’infecter les autres.
    3. Sur les gens qui ne sauraient pas mettre des masques correctement, lorsque le masque que l’on porte est pour se protéger soi même, on est plus attentif que lorsque l’on porte un masque parce que c’est obligatoire et que ça protège les autres et la capacité de notre système de santé. Il n’est qu’à voir le nombre de personnes portant leur masque chirurgical sous le nez.

  • Un article récent sur la protection au bureau : https://www.capital.fr/votre-carriere/retour-au-bureau-que-vaut-le-protocole-sanitaire-en-matiere-daeration-des-locaux-1406398

    Les détecteurs de CO2 sur le lieu de travail sont-ils répandus (fournis par l’employeur ou par des travailleurs) hors de l’Education nationale ?

    « Le bon sens voudrait qu’on prévoi[e] les repas à plusieurs en extérieur » : y a-t-il des actions en ce sens ?

    Chez moi, pas d’incitation (malgré des demandes aux personnes compétentes) à utiliser les lieux (existants !) de repas en extérieur.

    Le télétravail est une solution simple et gagnante-gagnante de résoudre plusieurs problèmes :
    - contamination dans les transports
    - contamination au bureau
    - contamination lors du repas (ou aménagement de lieu de repas en extérieur ; problématique si pluie)

    Pourquoi imposer le retour dans des bureaux (et, pire, dans des salles de repas) à la sécurité sanitaire douteuse (et dont l’aménagement pourrait être coûteux), alors qu’en même temps® on impose un couvre-feu et le masque dans la rue et que beaucoup de gens préfèrent travailler à domicile ?

    A noter que le télétravail profite aussi aux travailleurs en présentiel : moins de gens au bureau et dans les transports !

    Tout le monde a-t-il bien compris quelles étaient les méthodes efficaces pour se protéger contre la maladie ? (j’ai vu quelqu’un manger dans un open space, mais m’asperger les mains de solution hydro-alcoolique quand j’ai utilisé son téléphone)

  • Bonjour
    Signeriez-vous l’appel que font certains professionnels de la santé à l’obligation vaccinale covid des personnels des hôpitaux et Ehpad ?

    • Bonjour
      Je n’ai jamais été à l’aise avec l’obligation vaccinale. Elle participe à la défiance antivaccin, et si elle permet d’obtenir des résultats positifs à court terme, elle est dévastatrice dans la durée.

  • Bonjour,

    Selon votre article,bien ventiler les lieux clos semblent être la priorité pour enrayer l’épidémie.
    Cela parait banal, mais de nombreux obstacles font et feront barrages à cette ventilation.

    Une ventilation naturelle qui semble primordiale a trop d’obstacles l’envie ou la possibilité de la personne , à la réalité du concret( trop humide, trop froid, trop de courant d’air, allergie pollen, trop de bruit extérieurs, oublies ou je m’en moque...). Dés que les températures baissent , nous fermons tout.La réalité de la vie quotidienne.

    Suffit d’aller dans tous les lieux clos existants (restauration d’entreprises, open space, cantine scolaires, classes, chez mon médecin ou mes voisins :)...)
    Perso, je l’ai toujours fait et mieux depuis votre article mais pas toujours possible pression collègues ou mon conjoint :).

    Des questions :
    N’est ce pas prématuré d’autoriser la fin du masque sur les lieux où le passe sanitaire est obligatoires en cette période de forte reprise épidémique ? déjà pour les salariés de ces lieux ’même vaccinés et masqués.

    Est-ce que des ventilations mécaniques efficaces pourraient être aussi utiles et plus pratiques ? Cela pourrait peut être utile après la pandémie, pour d’autres préventions de maladie x ?

    • Bonjour
      Oui, supprimer l’obligation du masque en milieu clos mal ventilé est une erreur. Nous sommes nombreux à le dire et à réclamer des mesure de CO2.
      Une VMC est insuffisante, il faut une extraction d’air à fort débit adaptée au volume de la pièce, comme c’est le cas dans les cuisines de restaurants.

  • Bonjour... Intéressant article canadien (français) dont le titre traduit mal la richesse. Une vraie vision d’ensemble.

    En effet, ce document aborde largement les précautions à prendre contre la transmission du virus, analyse les "erreurs fondamentales" des uns et des autres, les interférences parfois néfastes entre deux monde, celui des politiques et celui des scientifiques ...

    La transmission aérienne, grande négligée du discours officiel ?
    On commence à abandonner les masques, on réduit la distanciation physique, on n’a pas de plans précis pour la ventilation dans les écoles à l’automne. Des experts rappellent que le SRAS-CoV2 se transmet par l’air.

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1810836/transmission-aerienne-aerosols-debat-covid-coronavirus-pandemie

  • Bonjour, désolé de vous déranger avec un ancien article mais j’ai découvert votre site dernièrement, avec votre article sur les vaccins, et j’ai eu envie d’en lire davantage. Concernant les masques, 3 questions me sont venues.

    Est-ce à cause de la taille des trous, par rapport à la taille des aérosols, que les masques chirurgicaux sont inefficaces ?

    Dans ma salle de classe, cette année, après le départ des élèves, j’aérais 10 min (fenêtres sur des murs perpendiculaires) puis me retrouvant seul dans ma salle j’enlevais le masque. Est-ce un comportement à risque ou peut-on considérer, comme je l’ai supposé, que les aérosols étaient éliminés ?

    Enfin, pour l’extérieur je garde le masque dans les situations où je suis quasi-statique dans la foule (un marché, une rue piétonne des villages de vacances) mais je le porte aussi en terrasse car je me considère statique et à moins de 2 mètres "de personnes qui pourraient m’attendre" avec des grosses gouttelettes. Est-ce que je surestime ce risque ?

    Cordialement.

    • Bonjour
      Il semble que le masque chirurgical pose surtout des problèmes d’étancheïté à son pourtour, mais il n’y a pas de preuve à ce sujet.

      Dix minutes d’aération avec un courant d’air traversant (même perpendiculaire) sont très probablement suffisantes. Vous pouvez utiliser un capteur de CO2 et retirer le masque lorsqu’il est redescendu à 600.

      Il y a un consensus scientifique pour considérer que l’extérieur n’est jamais contaminant, sauf à être debout serré les uns contre les autres, et en l’absence de vent.

      La distance semble n’avoir aucune importance. Ce qui est contaminant, c’est de rester longtemps dans une atmosphère contaminée. Mieux vaut être à côté de quelqu’un de contaminé dans un espace ventilé, qu’à 6 mètres dans un espace clos.

      Ces données sont appuyées par l’absence de cluster dans les stades de foot, y compris lors de matchs survenus dans les jours précédents le premier confinement, en l’absence de toute distances de sécurité.

  • Trouvé quelques conseils sur la ventilation, les appareils de filtration etc sur les comptes twt (ou qu’ils ont rtwt) de spécialistes anglo-saxons que je crois de confiance (ils ont travaillé sur les aérosols avec des médecins que je suis depuis le début de la pandémie et co-écrit des articles avec eux).
    Parfois d’ailleurs pour déconseiller certaines méthodes.
    @linseymarr
    @kprather88
    Mais mon niveau en anglais technique (nul, pour tout dire) ne me permet pas de vérifier l’info, ni de l’interpréter ou transposer utilement... Peut-être pourrez-vous en tirer quelque chose d’utile ?
    Voir notamment :
    https://twitter.com/kprather88/status/1420123102566961154?s=20
    https://twitter.com/kprather88/status/1419685746449928193?s=20
    https://twitter.com/citlanx/status/1371808303131418627?s=20
    https://twitter.com/JimRosenthal4/status/1419467444939337728?s=20
    https://twitter.com/__philipn__/status/1418733570726588417?s=20

  • Bonjour,

    Je reprends cette partie de votre texte qui date d’avril 2021.

    "Voila, c’est tout simple mais absolument primordial. Je suis persuadé que si tout le monde avait compris ces notions de base et en tenant compte chaque fois que possible, l’épidémie pourrait être enrayée."

    Si je comprends bien ce que vous avez écrit :

    Avec ces méthodes simples appliquées ,on aurait fortement limiter le coût humain, économique, social, éviter des lois que je considère liberticides ou une rupture du secret médical avec le pass ou les autorisations de sorties.(peut être nécessaire sanitairement ? )

    Fortement limiter, les dépenses de la vaccination (selon libération du 29 juillet,
    les entreprises pharmaceutiques ont gonflé leurs prix : surcoût pour la France 4.6 milliards € et pour l’Europe 31 milliards). Et ce n’est peut-être pas fini avec les rappels ?

    L’interview du Dr Gérald Kierzek urgentiste et directeur médical de doctissimo prend encore plus de sens."figaro du 26 juillet"

    "On continue de fermer des lits, des hôpitaux de proximité ne sont pas mis en place pour accueillir précocement les patients et éviter la réanimation par un scanner et une prise en charge rapide (oxygène, anticoagulants, corticothérapie, antibiotiques…), tout cela dans un contexte chronique de pénurie de lits et d’engorgement des urgences par exemple, indépendamment du Covid",

    Il y a quelque chose qui cloche...

    • Bonjour
      Il aurait fallu deux choses :
      - Des directives gouvernementales claires dans ces sens.
      - Un respect absolu de ces directives par les français.

      Le 1 aurait été éventuellement possible. Le 2 certainement pas, comme la situation actuelle le prouve.

  • Bonjour,
    Concernant le variant delta qui est annoncé comme si contagieux, peut on toujours considérer que le risque est très faible à l’extérieur et que le masque ne se justifie pas ? Ou bien est il si contagieux que même dehors cela devient dangereux ?

    Merci

  • Si on ne peut pas ouvrir les fenêtres ou aérer suffisamment :
    On trouvera peut-être des éléments UTILES ici pour assainir les locaux :
    "Tweets présentant la production en série de filtres à air pour ventilateurs à faire soi-même."
    https://twitter.com/DavidElfstrom/status/1427789716284452874?s=20

  • Un nouvel article sur la "Transmission aérienne de virus respiratoires" (pas seulement le corona actuel) par des spécialistes de ce domaine :
    http://science.sciencemag.org/content/373/6558/eabd9149.full

    Commentaires et fil de discussion par certains des auteurs sur twt :
    https://twitter.com/linseymarr/status/1431004718344638468?s=20

    Il y est question notamment de "changer nos paradigmes", et pas seulement pour gérer la présente pandémie...

  • Le 13 mai, j’avais cité un article qui décrivait le cheminement de quelques scientifiques pour remonter à la source des errements sur le mode de contamination, afin de comprendre le retard de prise en compte de l’aérosolisation du virus.
    L’article semble avoir été révisé, en tout cas le titre :

    "The 60-Year-Old Scientific Screwup That Helped Covid Kill
    All pandemic long, scientists brawled over how the virus spreads. Droplets ! No, aerosols ! At the heart of the fight was a teensy error with huge consequences."
    "La bêtise scientifique 60tenaire qui a aidé Covid à tuer
    Tout au long de la pandémie, les scientifiques se sont disputés sur la propagation du virus. Gouttelettes ! Non, les aérosols ! Au cœur du combat se trouvait une petite erreur aux conséquences énormes."

    https://www.wired.com/story/the-teeny-tiny-scientific-screwup-that-helped-covid-kill/

    Voici un travail qui fait manifestement suite à l’article, fruit d’une collaboration internationale entre médecins, ingénieurs, etc etc :

    "Echoes Through Time : The Historical Origins of the Droplet Dogma and its Role in the Misidentification of Airborne Respiratory Infection Transmission"
    "Échos à travers le temps : les origines historiques du dogme des gouttelettes et son rôle dans l’erreur d’identification de la transmission aéroportée des infections respiratoires
    "
    https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3904176

  • L’importance du facteur "aérosolisation" me semble toujours incomprise, en tout cas les mécanismes de base, les tenants-aboutissants ? semblent vraiment échapper à beaucoup. Il se passe des choses vraiment incohérentes dans la vraie vie.

    S’ajoutant aux ressources déjà mentionnées par le Dr Dupagne et les commentaires... ici, très anglo-saxonne, une sorte de FAQ-ressources et arguments à utiliser pour convaincre, notamment en milieu scolaire, afin de mettre en place une meilleure ventilation/filtration de l’air, des méthodes simples pour surveiller et améliorer la qualité de l’air.
    https://cleanaircrew.org/ufaq/i-need-some-sort-of-letter-to-overcome-objections/
    https://cleanaircrew.org/boxfanfilterfaq/

    Il serait intéressant de disposer d’un catalogue de ressources sur ce thème (les "masques" d’ailleurs en font partie), si possible en français...

    • bonjour
      L’inertie des médecins face aux nouvelles données qui contredisent les anciennes théories est en effet redoutable et mortifère. On l’a vu pour le distilbène et le couchage des nouveaux-nés.

  • Au sujet de votre réponse sur la contagiosité du Delta en extérieur et la pertinence du masque dehors dans ce cas, votre réponse est étonnante. Absence de preuve n’est pas preuve d’absence.

    • Bonjour
      Vous inversez la charge de la preuve : c’est à ceux qui veulent imposer le port du masque en extérieur de prouver que le risque contagieux à l’extérieur existe, contre les évidences de plus en plus nombreuses allant dans le sens d’une absence de contagiosité en extérieur.

  • Bonjour
    Si on porte masque ffp2 ou ffp3 par exemple bus ou visite 2 personnes max a la maison’
    Est on protégé des aérosols...??

  • Merci de votre réponse...

  • Bonjour,

    Je m’étonne que le mot clef "yeux" ou "oeil" n’apparaisse pas une seule fois dans votre article ou dans les commentaires. Il me semble avoir lu l’an dernier qu’il fallait faire attention à ne pas se frotter les yeux avec des mains non lavées au risque d’une possible contamination. Est-ce un conseil toujours valable ? A priori oui, si j’en juge par ces reportages tv où l’on voit régulièrement des soignants portant des lunettes de protection (quand leur ministère veut bien débloquer des fonds...).

    Mais alors, si le virus "aérosolisé" peut entrer par les yeux, ne devriez-vous pas modifier cette phrase : "Si l’on porte son masque 90% du temps dans une pièce contaminée, on n’est pas protégé à 90%, mais plutôt autour de 0% !" ? Celle-ci donne à penser que si on porte un masque 100% du temps dans une pièce contaminée, on est protégé à 100%, ce qui serait, au regard de mon propos précédent, tout à fait inexact.

    Qu’en pensez-vous ?

    En vous remerciant,
    Très cordialement.

    PS : je profite de ce message pour vous remercier de votre réponse tout à l’heure sous votre article concernant les vaccins. Cela m’aidera.

    • Bonjour
      Les yeux sont une porte d’entrée pour de nombreuses infections virales. Pour le SARS-CoV2, cela ne semble pas être le cas. Les lunettes des soignants en service d’infectiologie sont destinées à lutter contre toutes les infections.

  • Pour la contamination via les yeux, j’ai tenté plusieurs fois de poser la question sur les réseaux... Pas de réponse ni de prise de position formelle à ma connaissance, mais ce n’est pas exclu, il me semble.

    Pour autant, voilà ce qu’on affirme en Ontario :

    "La surface oculaire est une voie de transmission possible du SRAS-CoV-2 ; en effet, on a détecté de l’ARN viral dans des échantillons de sécrétions oculaires, et il existe des preuves épidémiologiques limitées selon lesquelles la protection des yeux réduit le risque d’infection. " (version juin 2021)

    https://www.publichealthontario.ca/-/media/documents/ncov/covid-wwksf/2020/12/routes-transmission-covid-19.pdf?la=fr

    (J’avoue que je n’ai pas pris la peine de décortiquer la littérature proposée en référence par ce document.)

  • Bonsoir, Dominique

    Ne croyez-vous pas que l’extrême complexité des raisons de l’efficacité ou l’inefficacité de telle ou telle façon de porter les masques, du type de masque, du mode d’aération des pièces, etc. , explique le fait que la majorité des gens ne le portera jamais dans les conditions de sécurité minimales ?

    Et que c’est pour ne pas assomer cette profession qu’on ne parle jamais du risque des taxis non aérés où se succédent parfois à la suite les gens sur les aérosols des autres ?

  • De nouvelles publications sont en ligne, avec précisions et mises à jour, en lien avec l’aérosolisation du virus (beaucoup d’illustrations très utiles à la compréhension).

    "L’exposition au virus dans une classe ou dans un bureau est 1000 fois plus élevé que dans un supermarché et quelques 50 fois plus élevé que d’ aller boire un café "

    https://twitter.com/ReicherStephen/status/1479378066308845568?s=20

    Voir :
    Modelling uncertainty in the relative risk of exposure to the SARS-CoV-2 virus by airborne aerosol transmission in well mixed indoor air
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33495667/
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0360132321000305?via%3Dihub
    Practical Indicators for Risk of Airborne Transmission in Shared Indoor Environments and Their Application to COVID-19 Outbreaks
    https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acs.est.1c06531
    https://pubs.acs.org/doi/pdf/10.1021/acs.est.1c06531
    Ce dernier comporte la fameuse "grille des risques" mise à jour, pour l’instant en anglais.
    (j’espère que les liens sont fonctionnels ?)

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