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Retour sur le communiqué de l’Ordre des médecins

#OpérationHippocrate Épisode 3 : Réponse à l’Ordre

Première publication : mardi 3 avril 2018,
par Dominique Dupagne - Visites : 14102

Dans son communiqué publié le 27 mars 2017 en réaction à notre pétition, le Conseil National de L’Ordre des Médecins (CNOM) réaffirme son engagement contre les abus sexuels. Mais il considère qu’une relation intime entre une patiente et son médecin, même en cours de suivi, relève de la vie privée et ne peut donc être interdite. Il considère donc que notre demande est inappropriée. Voici ma réponse.

ÉPISODES PRÉCÉDENTS
1) La pétition
2) Réponses aux critiques
4) Epilogue (heureux)

Chères consoeurs, chers confrères, chers conseillers ordinaux,

Je vous ai rencontrés il y a quelques semaines pour vous présenter notre pétition et demander votre soutien pour l’ajout d’un nouvel article au Code de Déontologie Médicale. Ce nouvel article permettrait d’inclure explicitement dans le champ réglementaire un principe déontologique fondamental déjà présent dans le serment d’Hippocrate il y plus de 2000 ans : “le médecin doit s’interdire toute relation sexuelle avec les patients dont il a la charge”, Injonction aussi simple que sobre, dont l’évidence déjà reconnue internationalement nous paraissait devoir s’imposer à tous.

Une écoute attentive et compréhensive

Je vous ai rencontrés pour vous faire part de nos arguments avant la publication de cette pétition, car cette opération de communication ne se veut pas hostile vis à-vis de l’Ordre :
- Tout d’abord parce que j’ai pris connaissance avec plaisir fin 2017 d’un autre communiqué, dans lequel vous vous étiez engagés avec fermeté dans la lutte contre le harcèlement sexuel : https://www.conseil-national.medecin.fr/node/2392.
- Ensuite parce que la nouvelle équipe en place depuis 2013 a fait preuve de modernité à bien des égards : notamment sur la parité et la eSanté.

J’ai bénéficié lors de cette rencontre avec la Section Éthique et Déontologie d’une écoute attentive et qui m’a paru compréhensive. Je ne m’attendais pas bien sûr à un soutien rapide et inconditionnel de notre demande : je sais bien que les institutions n’aiment pas la pression médiatique. Mais les trois victimes qui portaient cette pétition avec leurs souffrances et leur espoir auraient aimé lire dans votre réaction quelques mots bienveillants ou un signal concret, permettant d’espérer à terme une évolution du Code de déontologie médicale français.

Un communiqué glaçant pour les victimes

Cet espoir a été littéralement douché par la lecture de votre communiqué du 27 mars, publié le même jour que la pétition.

Vous y rappelez certes en préambule votre détermination à combattre les abus sexuels et à les sanctionner. Mais ensuite, sans aucun message d’empathie pour les victimes qui vous tendaient la main, vous écrivez :

L’Ordre estime cependant qu’une telle disposition, et son inscription dans un texte réglementaire, serait une intrusion dans la vie privée de personnes libres et consentantes.
(...) L’interdiction, par voie réglementaire, de relations sexuelles librement consenties entre un médecin et son patient contreviendrait selon l’Ordre des médecins aux principes de la liberté des personnes. L’Ordre rappelle que la Convention européenne des Droits de l’Homme, en son Article 8, établit que « Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance. »

Le choc est rude !

Vous parlez à deux reprises de “vie privée”. Or une relation intime entre un médecin et son patient ne peut pas être assimilée à une relation privée tant que la prise en charge médicale de ce patient n’est pas transférée à un confrère ou une consoeur. J’espère que vous me pardonnerez une formulation plus triviale mais peut-être plus parlante : le fait pour un médecin de baisser son pantalon ne transforme pas miraculeusement la relation thérapeutique en relation privée. L’immense majorité des victimes n’auraient pas accepté une relation intime avec le même médecin rencontré dans un cadre privé.

Une autre formule de votre communiqué nous a choqués : l’allusion à ders “personnes libres et consentantes”. Toutes les publications sur la relation thérapeutique sont formelles : un patient n’est, vis-à-vis de son médecin, pas plus libre que librement consentant. L’intensité émotionnelle de la relation thérapeutique altère le jugement du patient et place le médecin dans une position de supériorité qui facilite l’emprise psychologique : je vous suggère la lecture de cet article de référence http://agis.fr/abus-sexuel-par-le-therapeute-lopinion-du-dr-christophe-marx/

Nous sommes donc extrêmement déçus par cette position permissive, qui n’est pourtant pas le fruit d’une réflexion précipitée du fait du délai dont vous avez disposé pour l’élaborer. Vous faites preuve, à notre grande surprise, d’une méconnaissance des déterminants de l’abus sexuel par emprise, méconnaissance qui contraste avec l’affirmation publique de votre détermination.

Si l’on reformule pour le public votre prise de position, vous semblez vouloir dire (et je ne peux croire que ce soit le cas) : “Nous ne voulons/pouvons pas interdire aux médecins d’entreprendre une relation intime avec les patient(e) en cours de suivi médical, car ce serait une atteinte inacceptable à leur liberté”. Je ne suis pas sûr que vous mesuriez la portée de cette attitude vis-à-vis des patients, alors que vous êtes les garants de leur sécurité. Cela fait peur, même très peur, de savoir que son médecin a le droit de sortir du cadre thérapeutique avec la bénédiction de son Ordre. Pire, ces phrases ne manqueront pas d’être utilisées lors de procédures disciplinaires à venir : les abuseurs pourront non seulement continuer à s’appuyer sur l’absence d’interdit sexuel explicite, mais ils vous citeront pour s’indigner d’une “intrusion dans la vie privée de personnes libres et consentantes.”

Un net recul par rapport à la position du CNOM il y a 18 ans !

Je vous suggère de prendre connaissance de l’approche de nos cousins québecois dans un article pourtant ancien : http://www.cmq.org/pdf/articles/article-inconduite-sexuelle-automne2013.pdf?t=1522690876332 Leur code de déontologie intègre l’interdit sexuel depuis longtemps.

Mais surtout, je voudrais citer des extraits du rapport publié par vos prédécesseurs au CNOM il y a 18 ans,

"Tous les patients ne sont pas vieux et décatis et pour être médecin on n’en est pas
moins homme ou femme. De là surgissent des tentations auxquelles les uns et les autres
sont exposés, en transgressant gravement un interdit absolu, s’ils y cédaient.
Il existe peut-être des transgressions heureuses non signalées, ce qui ne les excuse ni ne
les autorise pour autant. Plus souvent on en connaît les fâcheuses conséquences, pour
tous : patients, médecins et leurs proches respectifs, mais d’abord pour la relation de soins
qui s’en trouve pervertie."

"L’interdit de relations sexuelles entre médecin et patient relève de la même logique
inhérente à “l’exception médicale ” que l’interdiction de donner la mort, le secret médical ou
l’interdiction de faux certificats."

"La première nécessité est d’avoir conscience de ces problèmes qui ne doivent plus être
tabous mais au contraire reconnus clairement. La pratique médicale expose à des contacts
qui ont naturellement une connotation sexuelle, certains patients sont provocants, les
médecins ont des moments de distraction ou de faiblesse. Il en découle des risques
auxquels il est bon d’être attentif pour les éviter ou y remédier. Plutôt que de les occulter ou
de les ignorer, il vaut mieux les affronter et s’en préserver."

"Le caractère absolu de l’interdit doit aussi
éviter de s’exposer à des arguments qui feraient valoir un prétendu intérêt du patient et
entraînerait sur une pente glissante. Tout échange sexuel entre un soignant et un patient
est une transgression grave, identifiée en tant que telle et réprimée pénalement dans
certains Etats."

Ce rapport du CNOM allait même plus loin que notre demande, puisque (je cite toujours) il recommande :

"d’éviter même une relation intime avec un ancien malade sur lequel le médecin dispose
d’indications anciennes d’ordre professionnel (cependant une authentique relation
amoureuse peut émerger entre un soignant et un soigné : le soigné doit alors être pris
en charge par un autre soignant)"

Votre communiqué est donc en net recul vis-à-vis de votre propre position datant de 2000, et ce recul dans la protection des patients, et surtout des patientes, nous paraît très inquiétant.

Nous allons demander à nos conseils d’analyser les fondements juridiques de vos réticences, et revenir vers vous ensuite.

Il y a 110 messages sur ce forum.

Messages

  • Le déni face à l’impensable est une réaction normale de défense. Déniez, et l’ordre est rétabli ; l’ordre n’a même jamais été perturbé. Cette réaction de défense - ayez cela à l’esprit - est également celle de la victime. Cette réaction est vitale pour elle : ce qui ne doit pas être ne peut pas l’être ; la victime cherche alors un sens à ce qui n’en a pas pour tenir le coup. Voilà pourquoi il lui faut une aide, et cette aide, c’est vous : confrères du praticien hors-la-loi, réprobation en acte (! les paroles ne suffisent pas), Ordre des médecins.

  • Espérons que l’ordre des médecins sache tenir compte de l’avis des citoyens, patients et patientes. Excellent communiqué, merci pour nous.

  • Nous espérons nous tromper mais ne pensons pas que l’Ordre des Médecins bougera d’un centimètre sur des positions qu’il tient mordicus depuis sa création en 1942. Ses statuts sont explicites : "se soutenir contre l’adversité", "fournir des conseils juridiques" (aux médecins, mais pas aux victimes comme nous l’avons constaté dans différentes affaires).

    C’est un syndicat, et jusque là les statuts correspondent bien à ceux d’un syndicat. L’aberration de 1942 est de lui conférer des pouvoirs judiciaires. Il est donc juge et partie dans toutes les affaires. On l’a vu en cas de viol ou d’abus d’autorité sur des patient(e)s à de multiples reprises.

    Ceci crée une inégalité devant la loi : pour les mêmes faits (par exemple un homicide involontaire pour faute grave), un policier ou un chauffard sont condamnés à 6 mois de prison ferme, tandis qu’un médecin n’est condamné qu’à 15 jours de suspension avec sursis. (cf affaire Florence Edaine)

    C’est pourquoi nous soutenons certes cette pétition, mais par ailleurs et sans qu’aucune confusion ni assimilation ne doive être faite, nous demandons la dissolution des chambres disciplinaires de l’ordre des médecins. Les manquements au Code de la Santé Publique doivent être jugés par la même justice que pour tous les citoyens : une justice indépendante, et non un syndicat.

    Enfin, nous avons relevé qu’il est impossible à un patient ou à n’importe quel citoyen de porter plainte contre un médecin hospitalier : l’ordre des médecins se réserve statutairement ce "privilège". De ce fait, le justiciable ne peut pas faire appel d’une décision (comme dans l’affaire Florence Edaine), l’appel comme la plainte étant à l’appréciation du seul ordre des médecins. Donc dans ce cas, l’ODM et juge, victime et syndicat. Encore plus aberrant. Nous avons d’ailleurs porté cette aberration devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

    Pour l’association Neptune de patients en psychiatrie

    Nota :
    95 % de nos adhérents et sympathisants ont demandé la dissolution de l’ordre des médecins :
    http://www.forumpsy.net/t1170-ordre-des-medecins-pour-la-dissolution-des-chambres-disciplinaires

    • @ Neptune

      Vous ne me semblez pas très au courant...

      1- Les condamnations d’un médecin par l’ Ordre viennent se surajouter à ses condamnations par la Justice, ou même les remplacer là où la Justice estime ne pas avoir à intervenir ;

      2- A partir du niveau régional, les chambres de jugement de l’ Ordre sont présidées par un magistrat professionnel ;

      3- La responsabilité d’un praticien hospitalier est couverte, effectivement, par l’administration de l’ hôpital, sauf si sa faute a été commise au-delà des compétences et de l’exercice de sa fonction ;

      4- Les statuts de l’ Ordre ne sont plus ceux de 1942, mais ceux du gouvernement gaulliste à la Libération (et de son ministre communiste de la santé) ; ils ont d’ailleurs été maintes fois modifiés depuis.

    • Elie Arie,

      Ce que vous dites ne contredit en rien ce que nous disons dans ce post court ou on ne peut evidemment pas tout décrire

      1. Les condamnations pénales et civiles : nous savons bien évidemment que l’ODM ne juge que les fautes ordinales relatives au code de déontologie. A noter qu’en cas de saisie multiple (ODM + juridiction), l’ODM suspend son instruction à a conclusion de la justice normale, mais n’applique pas les mêmes barèmes d’évaluation et de sanction.

      Au demeurant, il est anormal qu’un justiciable doive s’adresser à plusieurs juridictions (ODM et autres) pour obtenir justice. Ceci est financièrement plus difficile à supporter en général pour un patient que pour un médecin.

      2. Présidées par un magistrat professionnel : oui, 1 personne. Le rapporteur et la dizaine de membres du jury disciplinaire sont tous médecins. 80 à 90 % d’hommes, zéro patient.
      Ce, en CD régional comme en CD national.
      Ce n’est pas le président qui décide de la sanction, mais l’assemblée.
      Donc votre remarque ne sert à rien.

      3. Recopier la loi, que l’on connait et que l’on veut changer, n’est pas une réponse. Ca ne répond pas à la remarque "il est impossible à un citoyen de porter plainte contre un médecin hospitalier" (pour un homicide involontaire par faute dans l’exercice de ses fonctions, je ne vois pas pourquoi dans ce cas la loi empêche le citoyen de porter plainte contre le médecin).

      4. L’essentiel des statuts reste corporatiste, comme le souligne très bien le Dr Dupagne. Ils sont quasiment les mêmes qu’au départ,

      Cordialement,

    • Dans mon cas, 21 médecins se sont concertés pour ne pas s’associer à ma plainte, avec preuves et reconnaissance de la faute par le médecin incriminé).
      Au Régional, aucune question posée au médecin, quand j’ai abordé le rapport d’huissier, c’est le magistrat qui m’a interrompue pour redonner la parole à l’avocat. Sanction : un avertissement.
      Il a fallu attendre encore 18 mois pour l’audience au National, sanction 6 mois. Et encore, mes divers courriers à Marisol Touraine pour réclamer l’ajout d’un article ont peut-être joués.
      Pour avoir envoyé ces courriers, l’avocat :"Mais on bascule vers autre chose en plus de l’hystérie, c’est de la paranoïa !" Sans aucune réaction du conseil.

      La victime, depuis le début c’est bien le médecin.

  • Merci D. Dupagne pour cette réponse claire et sans ambiguïté, ça fait du bien...
    La réaction de l’Ordre met l’accent sur un pouvoir médical excessif, que son premier devoir est de défendre quels que soient les excès et les dégâts qu’il puisse entraîner. Et les réactions des courriers des lecteurs de la presse médicale vont massivement dans le même sens, à de bien rares exceptions près...

  • Sur France-Culture, Guillaume Erner a interrogé (avec d’excellentes questions) un Professeur de droit spécialisé en déontologie.

    Le plus intéressant semble être le passage (à 4’30") suivant :

    Certaines lois ne sont pas faites pour être appliquées, mais pour leur dimension symbolique, pour envoyer un signal. Dans le cas précis, est-il utile d’envoyer un signal ? Je ne sais pas si en terme d’image, de marketing déontologique, ce serait une bonne chose.

    C’est à se demander si Joël Moret-Bailly n’est pas un des conseils de l’Ordre des médecins.

    Peut-être est-ce là qu’il faut trouver l’explication de la réserve ordinale ? Cette peur d’aborder les problèmes qui fâchent de peur de leur donner plus d’ampleur ? Il me semble que les communiqués répétés de l’Ordre associés à un refus d’inscrire l’interdit sexuel dans les obligations déontologique est encore pire pour l’image de la profession.

    Sur le fond, ce spécialiste explique que l’interdit ne se justifie qu’en cas de relation asymétrique entre le patient et son médecin. C’est ici que le juriste trouve les limites de sa compétence : cette asymétrie est systématique dans la relation médecin patient et ne peut ni ne doit être débattue, comme l’écrivait l’Ordre en 2000 :

    "Le caractère absolu de l’interdit doit aussi éviter de s’exposer à des arguments qui feraient valoir un prétendu intérêt du patient et entraînerait sur une pente glissante. Tout échange sexuel entre un soignant et un patient est une transgression grave, identifiée en tant que telle et réprimée pénalement dans certains Etats."

    • Dr Dupagne, comme vous l’avez très justement fait remarquer hier, ces phrases fortes de 2000 semblent remises en question 18 ans plus tard par l’Ordre lui-même, dont j’attends (comme d’autres) beaucoup.

    • « Il ne peut y avoir de symétrie dans la relation analytique, même si l’analyste en a le désir. Il se crée, dans la situation analytique, un processus décrit par Mélanie Klein d’identification projective129. L’analysant projette dans l’analyste les parties bonnes ou mauvaises » (de « Les accidents du transfert. De Freud à Lacan. » par Monique Lauret)

      « Utiliser les capacités de don d’un sujet en souffrance et en devenir à ses propres fins narcissiques, c’est le laisser en place d’une marchandise, d’un objet d’échange substituable, un objet négocié, sans parole. Sa parole est confisquée, captée, utilisée à des fins de jouissance. Une patiente, une fois sortie de ces méandres, a dit s’être sentie utilisée, instrumentalisée. L’analysant ne peut être une marchandise, il s’agit de sa dignité d’humain, » (de « Les accidents du transfert. De Freud à Lacan. » par Monique Lauret)

  • Je suis avocate et docteur en droit. Le professeur que vous citez ne représente pas le droit à lui seul, Dieu merci. Le code de déontologie médicale contient de quoi sanctionner les psychiatres hors-la-loi. Mais certaines réactions ahurissantes de médecins à la pétition Hippocrate la justifient à l’évidence pour marteler une évidence qui ne semble pas telle pour tous. Et le faible nombre de condamnations démontre la volonté de ne pas voir. C’est oublier un peu vite que les victimes ont elles aussi parfois fait de longues études (aussi longues que celles des médecins) et qu’elles méritent votre respect, votre solidarité et votre protection. Confraternité et complicité sont deux choses distinctes. Fraternisez avec ceux et celles qui respectent la loi.

  • Les tiers "sceptiques" préfèrent incriminer la patiente et on peut alors lire le pire et le plus contradictoire. Ceux-là même qui appellent à ne pas interdire les relations sexuelles entre médecins et patientes (au nom de la liberté sexuelle), reprochent à ces dernières d’être des "femmes légères" ou d’avoir "écarté les cuisses".... J’aimerais vous apprendre un p’tit truc. Quand j’ai demandé mon dossier médical au psychiatre (il n’était même pas question de plainte alors), il a paniqué (parce qu’il savait ce que contenait le dossier qu’il allait devoir transmettre) et j’ai pu entendre ceci : "Dois-je me pendre ? Vous voulez [m’]envoyer en prison ?". Comprenez que les délinquants savent, eux, ce dont ils sont coupables et s’appliquent tout seuls une sentence. Ils le savent, eux, dans le secret de ce qui leur reste de conscience. Pourquoi cette énergie à leur épargner les conséquences de leurs actes ?

  • Il me semble que le Code de Déontologie doit se borner à rappeler que le délit ou le crime (selon les cas) d’abus de faiblesse s’applique aussi aux médecins, comme à tout autre professionnel, mais ne pas aller plus loin dans les détails, au risque de produire un effet inverse à celui souhaité : dire que les relatons sexuelles sont particulièrement interdites aux psychiatres signifie qu’elles le seraient un peu moins aux pédiatres...

    • Par contre, pour ce qui est des proctologues, je ne sais pas trop quelles dispositions il conviendra de prendre : interdiction renforcée ? autorisation au cas par cas ? selon le sexe (oups, je voulais dire le genre, autant pour moi...) du (de la) patient.e ? bref, çà va être coton de rester dans les rails du politiquement correct...idem pour les anatomo-pathologistes et les médecins légistes...
      non, je crois que tant qu’à faire, il faut interdire à TOUS les soignants d’avoir un quelconque commerce affectif et surtout charnel avec toute personne qu’ils rencontreraient dans le cadre de leur pratique professionnelle : on y viendra...

    • Vous êtes très rigolard et c’est, à certains égards, contagieux. Mais un médecin peut-il vraiment trouver drôle qu’un confrère bousille sa patiente ? C’est drôle, une erreur médicale ?? C’est drôle, une patiente qui va moins bien qu’avant d’aller consulter ? C’est drôle, un chirurgien qui ampute son patient de la mauvaise jambe ? Vous riez, parce qu’il s’agit de sexe. Mais c’est là où vous faites erreur : il n’est pas question de sexualité libre, joyeuse, amoureuse, coquine et j’en passe ; là, il est question de violence sexuelle.

    • Elie Arie, vous semblez avoir mal lu :

      Cet article n’est pas destiné aux psychiatres.

      Votre argument n’est donc pas recevable.

      Il participe du dénigrement de cette initiative, dans le but de défendre le status quo, et, finalement, de ne rien faire pour défendre mieux les victimes de psychiatres ni de gynécologues ni de pédiatres ni de personne d’ailleurs.

      Neptune

  • Bel article.
    vous devriez lire les ouvrages de Ariane Bilheran sur la sexualisation de la société.
    Elle vous apportera beaucoup d’éléments à ce sujet et d’explications sur les raisons pour lesquelles à haut niveau, les choses ne changeront pas.
    merci encore pour votre engagement

  • Je propose de faire le tour des réglementations mondiales en terme d’abus sexuels des médecins et leur interdiction déontologique. Vous pouvez nous aider en réponse à ce commentaire, en citant le passage et sa traduction, et avec un lien vers la source. Je commence avec la Suisse.

    Dans l’exercice de sa profession, le médecin n’exploite pas un éventuel état de dépendance du patient ;
    il lui est tout particulièrement interdit d’abuser de son autorité sur lui, tant sur le plan émotionnel
    ou sexuel que matériel.

    Source : https://www.fmh.ch/files/pdf20/Standesordnung_Februar_2018_F.pdf
    La source précise (note 2) que cet ajout dans la version française a été réalisé en 2012 à partir de la version allemande qui est en effet identique.

    • Québec :

      Les Québecois sont toujours en avance sur nous sur le plan éthique

      Leur code de déontologie :
      http://legisquebec.gouv.qc.ca/en/ShowDoc/cr/M-9,%20r.%2017/#se:22 et l’article 22

      Curieusement, la phrase anglaise

      More specifically, the physician must, for the duration of the professional relationship established with the person to whom he is providing services, refrain from having sexual relations with that person or making improper gestures or remarks of a sexual nature.

      Devient, une fois traduite http://legisquebec.gouv.qc.ca/fr/sh...

      Plus particulièrement, le médecin doit s’abstenir, pendant la durée de la relation professionnelle qui s’établit avec la personne à qui il fournit des services, d’abuser de cette relation pour avoir avec elle des relations sexuelles, de poser des gestes abusifs à caractère sexuel ou de tenir des propos abusifs à caractère sexuel.

      Interrogé, un représentant du Collège des Médecins du Québec indique néanmoins que le sens juridique est le même.

    • Royaume-Uni

      "Vous ne devez pas utiliser votre position professionnelle pour entretenir une relation affective inappropriée ou avoir des relations sexuelles avec un patient ou un de ses proches."

      "You must not use your professional position to pursue a sexual or
      improper emotional relationship with a patient or someone close
      to them."

      Source : https://goo.gl/efcN7f

      Notion intéressante dans ce même code de déontologie du Royaume-uni.

      Là où la déontologie français écrit dans son article 56 "Les médecins se doivent assistance dans l’adversité", les anglais écrivent : "You must support colleagues who have problems with their performance or health. But you must put patient safety first at all times." soit "Vous devez soutenir les collègues critiqués pour leur pratique médicale, mais vous devez toujours mettre en priorité la sécurité des patients". Je trouve que la partie après la virgule manque cruellement au Code de Déontologie français.

    • Roumanie

      "Vous ne devez pas utiliser votre position professionnelle pour entretenir une relation affective inappropriée ou avoir des relations sexuelles avec un patient ou un de ses proches."

      (à partir de sa version en anglais) http://www.ceom-ecmo.eu/sites/default/files/documents/romanian_code_of_medical_deontologypdf.pdf Si quelqu’un peut accéder à l’original Roumain ?

      Ce code précise par ailleurs l’obligation de signalement de tels comportements par un médecin en ayant eu connaissance.

    • USA

      Il n’existe pas d’Ordre des médecins aux USA. Les litiges se traitent essentiellement au civil https://www.citizen.org/our-work/health-and-safety/new-public-citizen-study-examines-physician-sexual-misconduct

      Une publication intéressante et récente étudie le millier d’infractions qui ont fait l’objet d’une demande d’indemnisation http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0147800

    • Voilà ce qui manque cruellement en France : l’obligation faite au médecin informé de saisir son Ordre (pour les personnes majeures), le Procureur de la République (pour les victimes mineures). La patiente concernée s’en trouverait moins seule. Signaler n’est pas dénoncer, car la suite est placée sous le signe du contradictoire - ce sacro-saint principe qu’affectionne tout auxiliaire de justice.

    • Dominique,

      Je ne suis pas sûr que ce soit une excellente idée : les montants astronomiques des indemnités accordées par les juridictions civiles américaines entraînent des primes d’assurance civile professionnelle astronomiques pour les médecins, qui sont évidemment répercutées dans leurs revenus, d’où la cherté des assurance-santé pour les patients.
      Tant qu’à faire, mieux vaudrait que les abus de faiblesse pratiqués par des médecins sur des patients relèvent plutôt du pénal que du civil.

    • Bonsoir Elie,
      Je n’ai pas dit que c’était une bonne idée. Je trouve que l’existence d’un Ordre professionnel est importante, avec des missions fondamentales :
      - Garantir le professionnalisme et la qualification de ses membres au public.
      - Défendre la profession si elle est
      - Gérer les conflits entre professionnels
      - Garantir la protection et la sécurité des patients qui confient leur santé et leur corps aux médecins.

      Les Québecois y arrivent, je ne vois pas pourquoi l’Ordre français ne parviendrait pas à considérer que la sécurité des patients est plus importante que "l’assistance des confrères dans l’adversité".

    • Bonsoir, l’article R. 4127-56 du code de la santé publique distingue bien le devoir de confraternité et le devoir d’assistance. Et ce dernier assimilé à un devoir d’ "entraide" vise, ainsi que le précise l’Ordre dans ses commentaires, les "situations nécessitant d’assurer une assistance à un confrère en difficulté". Les confrères sont invités à "déceler les difficultés, apporter son réconfort et, s’il le juge utile, prodiguer des conseils". En tout état de cause, le devoir d’assistance ne remet pas en cause les autres articles du code de déontologie médicale, qui déclinent l’article 2 selon lequel le médecin exerce sa "mission dans le respect de la vie humaine, de la personne et de sa dignité". Et de la même manière qu’un médecin ne peut s’abriter derrière le secret professionnel pour masquer ses propres fautes, un médecin ne peut au nom de la confraternité ou du devoir d’assistance apporter son concours ou son aide (active ou passive - telle que le silence) à un confrère hors-la-loi.

    • Un médecin peut à titre personnel/amical soutenir un confrère hors-la-loi. En sa qualité de médecin, en revanche, j’ai du mal à concevoir qu’il puisse le faire sans contrevenir à ses obligations déontologiques. L’avocat dudit confrère s’en chargera.

    • @Dr Elie Arie,

      Le montant des primes d’assurance est d’autant plus important que le montant des sinistres l’est.

      Lorsque l’accidentologie diminue sur la route, les primes d’assurance également.

      Pour faire diminuer l’accidentologie sur la route, il a fallu légiférer et imposer le respect des limites de vitesse, et relever le montant des sanctions, instaurer le permis à point etc. Le résultat est que de 15.000 morts par an on est tombé à 3000.

      Commençons donc par éviter les accidents (en l’occurence, la destruction de vies par l’abus de faiblesse) en légiférant comme on l’a fait pour les mauvais conducteurs, même s’ils sont une minorité.

      A contrario, ne pas sanctionner est un encouragement à ce que ces comportements se poursuivent (3000 nouveaux cas par an en France, ça fait 30.000 en 10 ans).

      Neptune

    • La question que l’on peut se poser en terme d’accidentologie c’est la part de la législation restrictive et punitive et celle de la sécurisation des véhicules et/ou des routes dans cette diminution.

      C’est étonnant que l’on donne toujours cet exemple de diminution des morts pour justifier les politiques répressives et que l’on se garde bien de montrer le lien en dehors de la temporalité.

      Concernant le montant des primes d’assurances médicales que l’on trouve excessives. est-ce que les médecins américains ont des revenus bien inférieurs à ceux des médecins français, pour juger les primes d’assurances trop importantes qui grèvent leurs revenus ? Ou veut-on juste gagner encore plus en donnant moins aux patients qui ont été victimes ?

      Bien entendu, c’est parce qu’on donne trop aux victimes. Cela à un nom ’victim blamming’. Pour ne pas leur donner autant, il suffit de ne pas en faire des victimes : ne pas se tromper de jambe pour une amputation, ne pas administrer de traitements néfastes, ne pas violer les femmes.... que des trucs tellement compliqués que ce n’est pas à la porté d’un médecin. qu’apprend-t-on en 10-12 ans ??? bonne question.

      Comment on peut accuser la victime de trop recevoir et oublier qu’elle est la victime... ah oui je sais... suffit d’être médecin.

    • Il ne faut quand même pas mélanger des choses qui n’ont rien à voir :

      - se tromper de jambe à amputer est une faute médicale involontaire et dont l’auteur ne peut espérer tirer aucun bénéfice personnel (mais beaucoup dennuis judiciaires !),

      - manipuler une patiente pour assouvir ses désirs sexuels est un comportement volontaire pour satisfaire un plaisir personnel aux dépens de la patiente.

    • Bonjour Dr Dupagne !
      Pouvez vous nous dire on nous en sommes actuellement concernant les dérives , agressions sexuelles des médecins généraliste et autres, toujours et inlassablement protégés par leur conseil de "l’ordre" svp ?
      L’omerta va t elle cessée un jour ?
      Aurons nous le droit a une société moins clivée ? et moins protectionniste ? et réaliste et responsable ?...
      évoluant Véritablement au dela du patriarcat et des corporations nébuleuses ?...
      Je suis exténuée pour ma part...
      tant d’hypocrisies et de lâcheté...

    • Bonjour Etoile
      Les arguments opposés par l’Ordre étant de nature juridique, nous avons lancé une analyse juridique fouillée du code de déontologie médicale, de ses commentaires souvent contradictoires, et de la jurisprudence ordinale.

      Nous reviendrons vers l’Ordre avec ces éléments cet été. Nous ne lâcherons pas notre objectif mais nous cherchons avant tout à mettre en oeuvre une démarche collaborative et constructive. Ce silence pudique (ou ambivalent ?) de notre code par rapport à d’autres pays va devenir intenable. Je ne doute par que nous finissions par parvenir à un résultats satisfaisant, quel qu’il soit.

  • La vie d’une victime est un "terrain miné". La pétition Hippocrate offre l’occasion d’être entendue et d’agir pour sécuriser le plus possible ce "lieu de soins" qu’est un cabinet médical. Mais cette pétition offre aussi aux victimes l’occasion de se voir confirmer l’incompréhension du plus grand nombre. Une amie très chère m’écrit hier que la lecture des témoignages des autres victimes (parues cette semaine) l’aide "à mieux comprendre ce qui n’est pas forcément compréhensible au départ quand on n’a pas été soi-même été confronté à ce genre de situations". Cette phrase m’a mise au tapis. Car qui sanctionnera le fautif, si personne ne comprend ? Qui me permettra d’être et de parler sans porter une honte qui ne m’appartient pas ? Je n’éprouve un sentiment de honte que depuis que je me suis mise à parler.

    • J’aime beaucoup l’expression "valider une plainte" !
      C’est reconnaître la légitimité d’une plainte dans toutes ses dimensions.

      - En psychologie, valider une plainte c’est entendre la souffrance d’une victime en comprenant son traumatisme.
      Mais le stress traumatique de la sidération et de la dissociation psychique ainsi que les mécanismes d’emprise qui empêchent de fuir sont encore ignorés de beaucoup.
      La "mémoire traumatique" générant des troubles de comportement après une agression est également trop méconnue.
      Les psychotraumas sont invisibles mais ils sont pourtant bien réels et très destructeurs !
      Ils agissent en profondeur comme une fracture douloureuse et jamais réparée : c’est l’empreinte d’une catastrophe psychique, c’est le chaos d’un monde qui a perdu ses repères et qui ne sera plus jamais le même, avec un avant et un après...

      Je renvoie les amis des victimes et les personnes de bonne volonté aux explications sur la victimologie et sur la mémoire traumatique : sur Internet par exemple.
      Je les renvoie aussi aux articles sur les manipulateurs et sur les pervers avec les mécanismes de l’emprise si difficiles à expliquer : les témoignages des victimes sont précieux pour cela, c’est vrai.

      - En Droit, valider une plainte c’est reconnaître que la demande d’une plaignante est juridiquement fondée.
      La victime déclarée a de bonnes raisons pour porter plainte, il y a un abus observable, et la transgression de l’agresseur a eu de graves conséquences etc.

      - Dans la société, ce double aspect psychologique et juridique du bien-fondé d’une plainte permettrait de ne pas culpabiliser la victime.
      Etre reconnue comme victime renvoie sa culpabilité à l’agresseur : ce n’est plus la faute de la victime, elle n’était pas consentante à l’horreur, ce n’est pas à la victime d’avoir honte de la transgression mais au coupable etc.

      - Quant au Conseil de l’Ordre...il semble vraiment ignorer tous ces constats de la recherche médicale internationale concernant les manifestations d’emprise et les psychotraumas !

      Certains comprennent bien ces réflexions et ces précisions essentielles pour les victimes mais d’autres ne les comprennent pas : c’est malheureusement exact, Lydia.
      C’est pourquoi une communication ouverte sur tous ces sujets me semble actuellement si importante.

    • Entièrement d’accord avec vous. Ces acquis de la recherche sont essentiels pour ma propre compréhension du chemin suivi depuis 20 ans.
      Mais certains ne veulent pas lire les articles que vous leur envoyez. J’en ai fait l’expérience en 2016. Tellement choquée, j’ai considéré que ces amies n’en étaient plus.
      Mais après cela, on comprend qu’à la minute où l’on parlera, on prend le risque de perdre une amie. Voilà pourquoi je dis que l’agression exclut du monde celle qui la subit (et ce dès la première agression) et que la victime ne l’apprendra que lorsqu’elle parlera ! Or, elle parle le jour où elle ne supporte plus de se taire. Quoiqu’elle fasse, il lui en coûtera.

    • Egalement bien d’accord avec vous !
      Et c’est exactement comme pour un inceste.

      - Ne pas parler est destructeur pour l’enfant et intenable pour l’adulte : personne ne comprend d’où viennent les dysfonctionnements, les peurs, les silences et les blancs dans l’évocation du passé...

      - Mais parler de l’agression semble agresser les autres : c’est glauque ce que tu dis, va voir un psy (et ça c’est le comble s’agissant de l’agression d’un psy !)
      Ou alors c’est pris pour de la mythomanie ou de la provocation, ça semble exagéré, pervers, bref on est de toute facon jugée suspecte et dérangeante (...mauvaises manières, impudeur)

      - Et on se retrouve exclue du cercle de ses amies, oui !
      Sauf quand c’est des personnes qui l’ont également vécu.
      Alors l’info circule parfois mais en milieu fermé : une forme de ghetto de la pensée !

      Comme vous dites, il en coûte une première fois d’être agressée.
      Et il en coûte une seconde fois d’en parler.
      Sans avoir d’autre choix que se jeter à l’eau sans savoir si une main se tendra.

  • Cher Dr.
    Il ne me semble pas souhaitable pour des francais de suivre l’exemple anglosaxon en matiere sexuelle. Mais alors pas du tout. Le puritanisme prevalent est une arme de guerre qui detruit les relations humaines et tout particulierement les hommes.
    Vous n’avez aucune idee de ce que vous proposez. Travaillant aux US, il ne me viendrait JAMAIS a l’esprit de rester seul dans une piece avec une femme. JAMAIS. C’est une regle bien connue des medecins (et professeurs etc..). Que de carrieres detruites pour des medecins etrangers ne connaissant pas les resorts psy des femmes anglos.
    Le Quebec, contrairement a ce que pensent les francais est une contree nord americaine. Moins maladive que les autres certes, mais a des annees lumieres des relations hommes femmes francaises.
    La France d’ailleurs m’a toujours paru etre un havre de paix ou les hommes n’ont pas peur de femmes et ou l’ambiance est sereine.
    J’apercois malheureusement l’hysterie se propager, probablement par les medias et qui en vient a infecter votre site de commentaires envahissants, emprunts de toute evidence de pathopsychologie si enorme qu’elle est evidente meme pour un non clinicien.
    Faites le menage au lieu de laisser libre cours a des fantasmes /haine ahurissants.
    Concernant le fond de votre article, personnellement je suis d’accord pour considerer ces relations comme nuisibles. De la a une petition.. je ne sais pas. Certainement pas en association avec des non medicaux/paramedicaux, sinon c’est la porte ouverte a quantite de malades mentaux qui ont des comptes a regler avec leur propre psyche et pour qui la rage antimedicale n’est qu’une reflection de leur propre orage interne.

    • Bonjour,
      Je suis d’accord avec vous sur un point : la France, comme d’autres pays latins, est encore marquée par la banalité du droit de cuissage, de la tape sur la fesse, du tripotage en public, de l’abus d’autorité et des réflexions sexistes banalisées.

      Entre le combat contre les rares prédateurs sexuels, et le délire judiciaire américain, il y a un juste milieu, que nous visons.

      Sur le fond, vous n’avez pas lu ou pas compris la pétition. Nous demandons simplement qu’une femme abusée par son médecin puisse espérer ne plus entendre en audience, dans la bouche de son abuseur ou de son avocat :"mais enfin, aucun article de loi ou réglementaire n’interdit de coucher avec une patiente"

      C’est simple, c’est évident, et cela ne mérite pas de brandir des diagnostics aussi fumeux que blessants dont la mise en avant prouve avant tout la pauvreté de votre réflexion.

    • vos propos confirment ce que le journaliste Anglais Edward Behr écrivait il y a une vingtaine d’années dans un ouvrage magistral intitulé "une Amérique qui fait peur", et ou il passait en revue toutes sortes de délires sociétaux qui ravageaient les USA (fémino-misandrisme de revanche, ravages de la "false memory", discrimination positive poussée jusqu’à l’absurde, théorie du genre débridée, etc...) tout en nous avertissant bien que tous ces fléaux finiraient par traverser l’atlantique et nous tomber dessus...nous y voilà.
      de même, il est vrai que la lecture des commentaires de certain(e)s signataires de la pétition est disons, instructive, édifiante, et pour tout dire assez effrayante.
      courage, nous n’en sommes qu’au début...

    • "quantité de malades mentaux qui ont des comptes à régler avec leur propre psyché, et pour qui la rage anti médicale n’est qu’une réflexion de leur propre orage interne" excellent, et bien observé :
      il suffit de lire les commentaires d’un certain nombre de signataires de la pétition pour être édifié ; il y en a trois que j’ai spécialement aimés : celui qui a été cocufié par un kiné, celle ou celui qui explique doctement que les médecins ne doivent pas avoir le droit de pratiquer des actes sexuels contre la volonté de la personne (çà s’appelle un viol, et c’est un crime pour n’importe quel citoyen Français ce me semble...) et celle qui veut en finir avec "la toute puissance médicale" (vaste programme).
      je n’en veux pas au maitre du troupeau d’avoir ordonné à ses brebis de ne plus "nourrir le troll", je pense qu’il s’agissait d’une mesure de sauvegarde pour mettre un terme à certaines réactions à la fois consternantes et "limite" sur le plan juridique à mes propos certes un tantinet provocateurs...
      on assiste à un phénomène intéressant, assez proche de ce que j’avais observé au cours des débats sur la loi de pénalisation des bites, ce qu’un intervenant (ou une intervenante...) n’a pas manqué de me rappeler :
      il existe nombre d’intolérants sectaires qui ne supportent pas la simple existence d’individus qui ne pensent pas comme eux, à croire que cela suffit à les insécuriser mortellement sur le plan psychologique (alors même que ces mal pensants ne représentent aucun danger pour leur cause, totalement minoritaires et inaudibles, mais le simple fait qu’ils existent et osent le faire savoir est insupportable pour les tenants du camp du Bien).
      une de mes citations préférées à l’époque était "vous vaincrez sans doute, mais vous ne convaincrez pas" (Miguel de Unamuno) et çà avait le don d’agacer prodigieusement les "François le Page" et consorts.
      aujourd’hui encore, je ne me fais aucune illusion sur le fait qu’une mesure de ce genre finira bien par être adoptée, mais en vérité je m’en fiche complètement.
      Je n’ai pas d’autre ambition que d’être ce que décrivait ainsi Thomas Bernhardt (je cite de mémoire) " de temps en temps, dans la forêt, on entend un étrange oiseau qui émet des sons atypiques, voire dérangeants, et puis un jour on ne l’entend plus, et c’est tout"
      au plaisir de vous relire...
      Très cordialement.

  • M. Foldingue, si les médecins avaient fait la preuve de leur aptitude à éjecter de leurs rangs les quelques confrères dérangés qui déshonorent la profession, les citoyens (toutes professions confondues) n’auraient pas à s’en mêler.

    • Parce que vous considerez qu’un medecin qui a eu un acte sexuel avec un-e client-e comme un-e derange-e. Moi pas.
      Cela peut etre une faiblesse passagere, un amour violent, etc....
      Il existe des deranges, certes. Mais avant de les "ejecter" il faudrait bien evidemment un processus judiciaire opposable et defendable.
      Ici il s’agit de jeter l’opprobe d’un grand coup de filet.
      De maniere totalitaire.
      Sans aucune consideration pour les droits de l’accuse. Il n’y a pas de justice sans droits de l’accuse.
      Surtout quand l’accuse est un membre eminent de la societe.
      Je deteste le totalitarisme et ses lois liberticides.
      C’est une question d’opinion. Nous ne serons jamais d’accord.
      Et c’est OK.

    • "Vous considérez !"

      - Certains prennent seulement en considération ce qui est prouvé par les plaignantes et qui est parfois reconnu devant le Conseil de l’Ordre par les médecins abuseurs eux-mêmes.
      C’est pas une "faiblesse passagère" ni un "amour violent" mais l’envie de s’amuser avec les patientes pour les détruire !
      Sachant que la "violence" des violeurs qui ont un accès de "faiblesse passagère" c’est quand même un CRIME, cher monsieur.
      Et il y a d’autres genres de passage à l’acte criminel : reconnu par certains pervers.
      Mais en France, on s’arrange entre confrères, oui.
      Et le processus disciplinaire du Conseil de l’Ordre contribue à ces petits arrangements entre amis puisque les plaintes sont vite enterrées ou alors les sanctions sont dérisoires.
      Et ça c’est une réalité vécue, c’est pas une opinion de ma part ni une lointaine considération sans fondement : ça se passe comme ça dans le milieu médical français, cocorico !

      - "Totalitarisme...lois liberticides...y’a pas de justice...droits des accusés SURTOUT QUAND L’ACCUSÉ EST UN MEMBRE ÉMINENT DE LA SOCIÉTÉ"... Ah oui, surtout ça !
      Vous me faites rire.
      Question d’opinion, oui...
      Effectivement, c’est pas la question des droits des victimes face au corporatisme du Conseil de l’Ordre et face aux membres éminents, parfois même proéminents s’agissant des confrères violeurs.
      Ils ne sont pas vraiment "dérangés" ?
      On ne va quand même pas les "éjecter" ni se déranger pour si peu ?

      - Pour d’autres que vous, victimes ou professionnels de la santé et observateurs étrangers, c’est une honte et un scandale qui est en train d’éclater en France.
      De même qu’éclate en mille morceaux votre belle façade de respectabilité professionnelle SURTOUT QUAND L’ACCUSÉ EST UN MEMBRE ÉMINENT DE LA SOCIÉTÉ : comme vous dites.
      L’honorable Professeur Hazout par exemple a eu le Conseil de l’Ordre à ses pieds pendant des années, la justice classait sans suite les plaintes de ses victimes, et les chers confrères contribuaient à ce que rien ni personne ne dérange le grand homme en lui proposant même la Légion d’honneur...
      Une belle leçon d’inconscience professionnelle en toute hypocrisie !

      Pour certains médecins, c’était le bon vieux temps.
      Pour d’autres, c’est une nouvelle forme de conscience qui est en train d’émerger : une question de réflexion et non pas d’opinion.
      Mais chacun défend ici ce qu’il veut, oui.

  • Mr Foldingue

    D’abord, félicitations pour le courage de vos "opinions" puisque vous postez anonymement. Vous êtes donc lâche, et vous êtes un "troll".

    Mr Troll, vous considérez les défenseurs de cette pétition comme, comme vous le dites, des psychopates. Je cite "pathopsychologie si enorme qu’elle est evidente meme pour un non clinicien".

    Vous faites donc des diagnostics sur la base de posts sur un site internet. Vous êtes donc un charlatan. Les diagnostics se font en présence du patient, même au Canada.

    Continuons : vous considérez finalement les femmes qui s’expriment et se défendent contre les agression ainsi : "Que de carrieres detruites pour des medecins etrangers ne connaissant pas les resorts psy des femmes anglos." (fautes incluses) . Vous êtes donc aussi un macho.

    Continuons : "Le puritanisme prevalent est une arme de guerre qui detruit les relations humaines et tout particulierement les hommes. "
    Ah, et pas les méchantes "hystériques" (origine du terme : utérus ; employé abondamment par les Freudiens) qui postent ici, elles ont eu leur vie détruite, ça ne compte pas. Vous êtes donc aussi un salaud.

    Continuons : "La France d’ailleurs m’a toujours paru etre un havre de paix ou les hommes n’ont pas peur de femmes". Tant qu’à faire, pourquoi ne pas faire aussi l’apologie de l’Iran où, là aussi, les hommes sont tranquilles. Là enfin vous avez raison : les hommes n’ont pas peur d’abuser des femmes, puisqu’ils ne sont pas sanctionnés. Mais pour vous c’est un "havre de paix". Je laisse les victimes vous donner l’adjectif qui convient, Mr Troll.

    Continuons jusqu’à la nausée : "Certainement pas en association avec des non medicaux/paramedicaux, sinon c’est la porte ouverte a quantite de malades mentaux qui ont des comptes a régler avec leur propre psyche". Je vous renvoie le compliment, Mr Foldingue.

    Conclusion : Mr Foldingue vous êtes un lâche, un troll, un charlatan, un macho, un salaud, un idiot et un malade mental en prise avec sa propre psyché.

    Avant votre intervention, il y a encore des gens qui pensaient que les années d’étude conféraient à tous les médecins une certaine intelligence, et leur pratique une certaine humanité. Vous êtes l’exception étalon.

    Merci en cas de réponse d’au moins donner votre vrai nom.

    • François le Page (en espérant que ce n’est pas un pseudo, j’ai comme un doute, allez savoir pourquoi...) votre réponse à monsieur Foldingue est un modèle de courtoisie, de tolérance, de sens du dialogue et de respect de ceux qui ne pensent pas comme vous qui me remplit d’admiration.
      "lâche, troll, charlatan, macho, salaud, idiot, malade mental" pas mal du tout, mais il en manque quelques uns : "vipère lubrique, chien révisionniste, allié objectif de l’impérialisme, ennemi du peuple" (liste non exhaustive) ah oui "satyre libidineux"...
      pas la peine de vous exciter comme çà, d’abord c’est mauvais pour la tension artérielle et l’acidité gastrique, et ensuite vous finirez par avoir gain de cause, c’est tellement dans l’air du temps que c’est inéluctable.
      bien à vous...

    • Jean-Marc Ferrarini, en effet vous n’êtes plus dans l’air du temps, vous êtes mentalement resté à l’époque du droit de cuissage, et de ce fait je vous souhaite une bonne retraite, car votre temps est effectivement passé.

      Votre commentaire dans le blog de promotion de la prostitution en dit long sur vous :
      "mesdames (et messieurs, puisqu’environ une travailleuse du sexe sur cinq est un travailleur) battez vous de toutes vos forces contre ces lois scélérates qui prétendent faire le bonheur des gens malgré eux, en évitant soigneusement de demander leur avis aux intéressé(e)s des fois qu’ils feraient entendre un son de cloche discordant…faites tomber les masques de ces pseudo féministes misandres qui, sous prétexte de protéger les prostituées ne songent qu’à s’assurer un contrôle total de la sexualité de « leurs » hommes : ces hypocrites vous détestent, ne vous y trompez pas. courage à vous toutes, nous sommes nombreux à vous devoir quelques uns des meilleurs moments de nos vies…"
      http://www.asud.org/2013/03/26/communique-du-strass-abrogation-immediate-et-complete-de-linfraction-de-racolage-public/

      Vous ne faites pas honneur à votre profession, et vos interventions sur le net, discréditent toutes vos paroles. Allez troller ailleurs

      Au plaisir de ne jamais vous rencontrer.

      François, un de ces "pseudo féministes misandres" mdrrr

    • J’avoue que je l’avais un peu oubliée, cette époque épique du combat fémino-misandriste pour faire passer la loi rossignol de pénalisation des bites...çà a fini par se faire, comme prévisible et comme prévu, et je ne renie absolument rien de mes propos, mon(?) cher François (???)
      Pour ce qui est de faire (ou de ne pas faire) honneur à ma profession souffrez que je me passe de votre avis éclairé : "il est plus facile de s’apitoyer, ou de faire semblant de s’apitoyer, sur cent mille personnes, que de faire vraiment tout ce qu’on doit pour une seule" (André Soubiran) à chacun ses valeurs...
      je sais bien que les gens de votre bord sont quelque peu fâchés avec la liberté d’opinion, et surtout d’expression, qu’à cela ne tienne, "ce n’est jamais peine perdue que d’avoir défendu une juste cause" (Maurice Druon).
      Ceci dit, rassurez vous, vous finirez par l’avoir, votre interdiction ordinale formelle de tout commerce charnel entre un(e) praticien(ne) et son (ou sa) patiente, c’est dans l’air du temps, et l’ordre finira bien par se coucher : pour ce qui est du code pénal, çà risque d’être un peu plus difficile, mais patience, çà viendra.
      Je m’esbaudis et me gausse de constater l’évolution de la bien pensance ces dernières décennies : passer de "jouir sans entraves" et autres "il est interdit d’interdire" à un puritanisme et un ordre moral dignes de l’Angleterre Victorienne, çà laisse rêveur.
      enfin, quant à proclamer avec "la tranquille arrogance de ceux qui se sont beaucoup trompés" (Lucien Israel) que mon temps est passé, autrement dit que vous, évidemment, vous êtes dans le sens de l’histoire, je vous donne rendez vous dans disons trente ans, si je suis encore sur la terre et non point dessous...
      Bien à vous, François (?????)

    • Bonsoir monsieur Ferrarini,

      Que de jolis mots et que de savantes références vous nous offrez !
      Savez-vous que votre brillande parade intellectuelle peut sembler un peu superficielle et déplacée dans le contexte d’agressions qui nous préoccupe ?
      Mais comme dans le film "Ridicule", un mot d’esprit vaut parfois mieux qu’un mot de compassion.
      Du moins pour certains.

      - Alors oui, pour répondre à tous vos posts à la fois, il y a parfois ici quelque agressivité en réaction aux clichés d’un autre temps...comme un coup de poing brutal et sincère qui va droit au coeur de celles qui se sentent méprisées.
      Mais vous êtes au-dessus de ça, inconscient du fond du sujet, planant à mille lieux de ce qui est dit.
      Léger, joyeux, ludique...qui pourrait vous le reprocher ?
      Quelques précisions cependant.

      - Pour commencer, il ne s’agit pas ici d’un combat "fémino-misandriste" mais du combat de victimes en souffrance après l’abus sexuel d’un médecin.
      Ces abus semblent réprouvés par le Conseil de l’Ordre mais ils ne sont pourtant pas poursuivis et sanctionnés dans la réalité d’une procédure.
      Et oui, ça finira par se savoir et c’est pas beau à voir, alors les faux-semblants et les dénis de justice imposés par le milieu médical corporatiste sont maintenant dénoncés : ni plus, ni moins.
      Le "puritanisme d’un ordre moral" que vous y voyez n’est que le raisonnement du Conseil de l’Ordre dans ses rapports et recommandations en interne... qui ne sont pas mis en application lors des procédures !
      En raison du choix corporatiste de protéger l’abuseur plutôt que la victime.
      Tout en maintenant la façade de respect pour les patientes et la vitrine déontologique des règlements officiels : c’est pas si compliqué à comprendre !
      Du moins pour certains.

      - Ensuite, et même si c’est hors-sujet ici mais en réponse à vos autres posts, votre culture libertaire soixante-huitarde me semble ignorer les graves abus du slogan "jouir sans entrave".
      Concernant par exemple la pédophilie bien réelle et aussi photographique, pornographique, ou bien littéraire peu importe car c’est pareil, puisque la pédophilie a démoli beaucoup d’enfants à l’époque.
      Quand l’un jouit au détriment de l’autre, c’est un autre refrain !
      De même concernant les abus sexuels commis sur les patientes, sachant que la relation d’autorité ne favorise pas forcément une jouissance égale et égalitaire : il y a en conséquence un surcroît de souffrance chez des patientes qui payaient une relation thérapeutique pour aller mieux.
      Sachant aussi que l’espace thérapeutique n’est pas non plus un lieu de jouissance pour des femmes fragilisées par leurs problèmes : il y a des témoignages qui l’expliquent dans la pétition et c’est facile à comprendre.
      Du moins pour certains.

      - Ceci dit, et pour continuer à s’amuser, je vous propose "d’interdire d’interdire" la plainte pour abus d’une victime, si cette formulation vous agrée.
      Interdire sans le dire la plainte d’une patiente, c’est bien ce qui se passe trop souvent dans le milieu médical avec le tabou actuel : dissuasion, railleries, culpabilisation de la victime, et plainte classée sans suite !
      ...Alors vous voyez que les liberticides ne sont pas forcément ceux que vous croyez.

      Je vous laisse donc vous esbaudir et vous gausser en constatant "l’évolution de la bien pensance ces dernières décennies" dans une certaine auto-satisfaction qui doit tout à votre lucidité.
      Vous semblez malgré tout sourd et aveugle à certaines réflexions actuelles alors je n’insisterai pas davantage et je vous souhaite bonne continuation.
      Ce terrain de jeu semble vous amuser : je ne voudrais pas entraver votre évidente jouissance à vous expliquer !
      On se fait plaisir comme on peut.

    • puisque vous me tendez la perche (et que vous le faites avec correction et courtoisie, ce qui me change agréablement de la hargne dont font preuve d’autres intervenant(e)s) je vais la saisir...
      allez, encore une citation "je me hâte de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer" (Beaumarchais) cela correspond assez bien à mon état d’esprit devant toutes les dérives sociétales accumulées ces dernières décennies, tout cela finit par ressembler à un véritable suicide civilisationnel, mais cela nous amènerait trop loin, tenons nous en à cette pétition.
      en ce qui concerne l’idéologie soixante-huitarde, mettons les choses au point :j’y ai toujours été allergique, je n’ai JAMAIS pu la blairer, et encore moins les individus mâles et femelles qui l’ont imposée au reste de la société. C’est pourquoi je m’amuse de voir ces gens là qui se voulaient progressistes jusqu’à la démence devenir en vieillissant de parfaits réactionnaires, encore plus puritains et coincés que les cathos les plus conservateurs, étrange facétie de l’histoire.
      Et je suis à des années lumières de ce qui peut ressembler à de la pédophilie, en ce qui concerne mes partenaires de coquineries, je ne m’intéresse qu’aux femmes majeures ( et plutôt deux fois qu’une), et aussi féminines qu’il est possible...
      je n’entrerai pas dans les détails concernant mes pratiques sexuelles (je n’aime guère cet exhibitionnisme qui est devenu quasiment obligatoire, je suis resté assez vieux jeu dans ce domaine) disons que les rapports de domination ne sont vraiment pas ma tasse de thé...
      tout çà pour vous dire qu’une éventuelle interdiction actée dans le code de déontologie, et même si vous y parvenez dans le code pénal, m’indiffère au plus haut point : je ne lèverai pas le petit doigt pour tenter de m’y opposer, du reste, ce serait "pisser contre le vent" (proverbe Russe)
      bonne chance et bon courage, je pense que vous parviendrez à vos fins, mais croyez moi, les un(e)s et les autres, cela ne résoudra aucun de vos problèmes existentiels, psychologiques et ainsi de suite...

    • Violez vos patientes, monsieur, puisque vous y tenez. Mais, pitié, DEVENEZ VETERINAIRE !!

    • Euh, non merci, la zoophilie me tente encore moins que la pédophilie, et même que l’homosexualité, c’est dire...
      quant à "violer mes patientes", puisque, selon vous, "j’y tiendrais", pour reprendre votre terminologie, c’est disons border line par rapport au délit de diffamation. vous qui êtes juriste, ou vous prétendez telle, je vous conseille d’y réfléchir avant de balancer de nouveau quelques ordures de ce genre, à bon entendeur salut.

    • Est-si compliqué pour le médecin que vous êtes de condamner (ne serait-ce qu’en parole) vos rares confrères lorsqu’ils abusent de l’autorité que leur confèrent leurs fonctions au détriment de leurs patientes ? Le sujet est sérieux et vous le prenez à la rigolade (vous n’êtes pas le seul d’ailleurs). La médecine est une discipline sérieuse (comme le droit), non ?

    • au fait, cher François (???) puisque vous me rappelez un de mes combats perdus (mais dont je me glorifie aujourd’hui plus que jamais) que pensez vous de l’évaluation qui vient d’être faite des résultats et conséquences de votre foutue loi de pénalisation des bites promulguée il y a tout juste deux ans ? l’article publié dans le "Monde", qui était pourtant ouvertement favorable à cette loi de m...est accablant, il reconnaît que çà a considérablement aggravé les conditions de vie des prostituées sans pour autant faire disparaître la chose...et c’est exactement ce que disaient toutes les associations de terrain, et il n’était pas besoin d’être grand clerc pour prévoir ce qui allait se passer.
      alors oui, merci de m’avoir rappelé que j’avais raison à cette époque, et que j’avais vu juste concernant les mégères fémino-misandristes impliquées sur ce coup.
      merci d’avoir publié ici mes propos de l’époque, dont je ne retire pas un seul mot, bien au contraire : si c’était à refaire j’en rajouterais une ou deux couches.
      et merci de leur avoir donné une diffusion que je n’aurais pas osé espérer.

  • Bonjour,
    je reviens sur les commentaires de l’Ordre associés à l’article 2 du code de déontologie

    On peut lire dans l’annexe de ce commentaire :

    Inconduite à caractère sexuel - 10 conseils pour s’en préserver

    1 - Ne pas abuser de l’ascendant de la fonction de médecin notamment sur des patients vulnérables, du fait de leur état pathologique ou de leur situation, pour transformer la relation médicale en relation sexualisée.

    Les mots sont toujours intéressants : Il est interdit d’abuser de l’ascendant, ce qui signifie que l’on peut en user ! (mais avec modération).

    Pourquoi ne pas avoir tout simplement écrit "ne pas utiliser", "ne pas s’appuyer sur", "ne pas profiter" de l’ascendant ?

    Pourquoi ne pas avoir tout simplement écrit "Ne pas utiliser l’ascendant de la fonction de médecin pour transformer la relation médicale en relation sexualisée". Simple, clair, net.

    J’ai bien une idée, mais je laisse la question ouverte...

    • Bonjour,

      Vous touchez du doigt un problème de fond :
      - qui fait les lois ?
      - en faisant les lois est-ce que ceux qui les font préservent leurs privilèges de classe ?

      Pourquoi des médecins sont en dépassement d’honoraires privant certaines personnes (même avec une mutuelle qui ne rembourse pas tout) d’un soin ?

      "Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire."

  • Bonjour à toutes et à tous,

    A propos de Jean-Marc Ferrarini, je rappelle une grande règle sur les réseaux sociaux : DON’T FEED THE TROLLS (ne pas alimenter les trolls). Ces provocateurs n’ont qu’un but : susciter des réactions violentes en réponse à leurs provocations, pour mieux se victimiser ensuite et faire passer ses contradicteurs pour des agresseurs.

    Ne lui répondez plus. Ses messages parlent pour lui. Ignorons-le.

    • Je ne connais pas mr (dr) ferrarini. Mais ses reflexions me semblent agreablement intelligentes.
      Vous avez le droit de n’etre pas d’accord avec lui. Et lui avec vous. Ou moi avec lui, etc...
      But who cares what you think ? Mettez la question en jeu et laissez faire.
      Honnetement votre opinion n’a AUCUNE importance.
      Le traiter de troll et recommander l’ostracisme est contre productif.
      Pourquoi avez vous donc un blog si seuls peuvent s’exprimer ceux qui pensent comme vous.
      Vos opinions sont respectables. celles de vos detracteurs aussi.
      Et si non alors fermez votre blog mais ne jouez pas les vierges effarouchees devant des commentaires qui sont particulierement intelligents et apropos.
      Le politiquement correct que vous prechez detruit tout. Y compris ce que vous pretendez defendre.
      Aimez votre prochain(e). Meme vos confreres.

    • Bonjour
      Je note que vous prévenez d’emblée que vous avez le cerveau dérangé, ce qui explique sans doute votre difficulté à différencier la censure :"j’empêche un contradicteur de s’exprimer" chose que je réprouve, et la mise en garde contre les trolls "ne faites pas l’honneur aux provocateurs de leur répondre", mise en garde que je ne respecte donc pas, mais c’est ma première et ma dernière réponse à vos messages.

      Pour fréquenter les réseaux sociaux depuis plus de 20 ans et y avoir posté une centaine de milliers de messages (moi aussi je suis major dans ma spécialité ;-) ), je sais que le meilleur moyen de discréditer les "Dr Foldingue" est de les laisser s’exprimer en public. Continuez donc, je vous en prie.

    • Majeur de medecine generale ? une premiere en effet.

      Que vous repondiez n’importe absolument personne.
      Poster des centaines de milliers de messages ne veut absoluemnt rien dire sauf une propension a troller.
      Je vois d’ailleurs que la majorite des signants de la petition sont fictifs.
      Je vous retrouve a la gym. je vous rassure je n’ai rien contre l’obesite.
      Bien a vous.

    • je n’irai pas jusqu’à dire que la majorité des signatures sont fictives, il n’en reste pas moins que certaines personnes ont signé à deux voire trois reprises (ce qui semble avoir été discrètement corrigé après certain message non publié mettant en garde contre le bé-bé-bé gaiement, ne me demandez pas comment je peux le savoir puisque le message n’a pas été publié, disons que j’ai mes sources...)
      de même, certains commentaires sont, disons, "poétiques". Et j’ai relevé au moins un fake grossier, celui d’un soi disant médecin soi disant prénommé André (il a donc au moins cinquante ans, çà doit faire un demi siècle que ce prénom n’a pas été attribué en France) qui fait une énorme faute de syntaxe (conjugaison) impensable chez un homme de cet âge ayant fait des études supérieures...amusant.
      Je pense que toute cette agitation vise à atteindre tant bien que mal le seuil symbolique des mille signatures encore un effort, camarades, la victoire est en vue, haut les c...oeurs !!!

    • Bonjour,
      Il arrive que certaines personnes tentent de signer sans succès car elles ne reçoivent pas le mail de confirmation. Elles font alors une deuxième tentative. Je supprime bien sûr manuellement les doublons.

      J’adore votre argument "c’est un faux car aucun médecin de moins de 50 ans ne s’appelle André et un médecin de plus de 50 ans ne fait pas de faute d’orthographe grossière". Merci pour ce rire gratuit. Sinon il naît environ 200 André tous les ans http://www.journaldesfemmes.com/prenoms/andre/prenom-7883 (en revanche, les Jean-Marc, c’est fini en effet, catégorie fossile)

      On se fiche d’atteindre les 1000 signatures. Même 2000 ce serait très peu. Le but de cette pétition est de libérer la parole, pas de compter les signatures de soutien. Les témoignages postés sont bien plus parlants que le nombre de signataires.

    • je suis allé faire un tour sur le site que vous mentionnez concernant le prénom André : toutes les informations que j’y ai trouvées confirment mon analyse de départ : ce prénom est devenu rarissime depuis plus de quarante ans, l’âge moyen des "André" est de...87 ans, il y a même des années ou il n’est pas attribué du tout, il doit être le 900ème prénom attribué, etc...
      donc, je persiste et signe : un médecin prénommé André a toutes les chances d’avoir au moins 50 ans...
      après, je n’ai pas choisi mon prénom, mais je l’aime bien, et j’aime encore plus l’entendre prononcer par une voix féminine, avec les intonations que ces chéries savent y mettre dans certaines circonstances...
      au plaisir, cher confrère-dans-l’air-du-temps...et sachez que je réprouve tout ce qui ressemble à une attaque ad hominem, c’est l’argument de ceux qui n’en ont aucun : c’est pourquoi je condamne sans réserve les attaques de ce genre contre votre personne (et pour une fois, ce n’est pas du second degré)

  • Cher Dr.
    J’apprecie "la pauvrete de la pensee" . Peu importe. On n’est pas ici a un concours de medecine. J’etais major de l’internat de Paris dans ma tres selective spe. On s’en fiche completement. Vous ne brillez pas non plus par une intelligence rare bien que votre sens commun me semble tres balance.
    Un centre de gravite bas je suppose.
    S’il existe des criteres d’entree de commentaires faites nous le savoir au lieu d’insulter les auteurs. Mon QI est 170, mesure 3 fois.
    On s’en fiche completement. Le Qi ne mesure pas l’intelligence pratique. Seulement conceptuelle.
    Les diagnostics mentaux n’engagent bien sur que leurs auteurs et le DSM est le resultat de consensus et non de faits scientifiques.
    Je ne suis ,Dieu merci, ni psychiatre, ni generaliste.
    Mais la encore peu importe.
    Certains commentaires sus jacents sont delirants.
    Et c’est leur droit. On leur souhaite bien du bonheur et bcp de medicaments.
    Je ne nourris jamais les fous. Je les evite.
    Je suis d’accord avec vous que les relations sexuelles avec les clients c’est dangereux.
    Pour avoir eu a subir de (tres) nombreuses avances pendant ma jeunesse d’interne je me permets cependant de maintenir qu’un certain nombre de patient(e)s cherchent activement ce dont ils/elles se plaignent ensuite. Detruire des carrieres pour cela me semble aller en depit du bon sens.
    C’est d’ailleurs le but des campagnes anglos actuelles de forcer le "oui" explicite avant tout acte. Ce qui est d’ailleurs destine a rater de la meme maniere car le oui d’un jour n’est pas le oui tj et les contextes emotionnels changent la signification des mots et des gestes.
    L’hysterie haineuse est tj la plus mauvaise des solutions. Qu’elle resulte d’une petition (donc sans aucune legitimite representative) ou meme d’une loi. Personnellement je ne signerais jamais ce genre de papier.
    Permettez au moins aux autres d’avoir une opinion differente.
    En toute amitie et avec amour. Bien a vous.

  • C’est vrai que l’intelligence théorique n’a rien à voir avec l’intelligence pratique !
    Je constate ici quantité de pré-jugés et d’aprioris qui obscurcissent la pensée.

    Face à un professionnel pervers qui a détruit leur femme ou leur fille, certains médecins déclarent sur la pétition :
    C’est un pervers.
    Face à une victime de pervers, d’autres médecins déclarent :
    C’est une hystérique haineuse, c’est une nymphomane ou une malade mentale.

    Ce qui me fait penser à ce proverbe chinois :
    "Quand le sage désigne la lune, l’idiot ne voit que le doigt".

    Bref...certains se mettent le doigt dans l’oeil en manquant cruellement d’imagination et de réflexion :
    La noirceur des pratiques de certains "soignants" ainsi que leur confusion d’esprit et leur jouissance à détruire des patientes (et leur famille !) relève de la justice et des soins psychiatriques.

    Mais c’est encore tabou dans le milieu médical français :
    C’est de l’inimaginable et de l’indicible, c’est impensable malgré la culture intellectuelle et le QI revendiqués par ces gens-là.
    D’autres professionnels d’autres pays ont évolué autrement.
    Ca laisse rêveur, oui...

    Heureusement pour les victimes c’est devenu communicable.
    Et chacun restera libre d’en penser ce qu’il veut...
    Sachant que le déni de la réalité n’est pas rationnel.
    Et ce n’est pas non plus un bon argument.
    C’est un aveuglement.

  • Seule la preuve de la "toute-conscience" des médecins justifierait le maintien de la "toute-confiance" qui, longtemps, vous a été accordée par les patients. Cette preuve n’étant pas faite, pas question de vous regarder comme des "membres éminents de la société", a fortiori quand votre regard porté sur vos confrères dérangés est aussi complaisant. NB : quand j’entends, moi, que des médecins sont agressés par des patients, je prends évidemment le parti des médecins et je ne trouve aucune excuse aux patients ; c’est peut-être que mon système de valeurs est cohérent.

    • J’ai omis de signer ce message : c’était Lydia... Osez la "toute-conscience" !

    • Oui vous avez raison. Il n’y a aucune raison d’accorder toute confiance aux medecins. La profession est passe de sacerdoce quasi religieux a fonction technique. S’investir emotionnellement dans la relation n’a aucun sens, ni pour l’un(e) ni pour l’autre.
      La medecine est une profession comme les autres. Un medecin violeur est un violeur, un medecin amant est un amant.
      Je vois que la majorite des signataires est fictive ou, a tout le moins anonyme et donc non recevable, tout particulierement pour justifier quelque regulation d’une profession deja tres encadree.
      Sachez aussi que l’auteur est en quete de publicite a tout prix et que son but est d’utiliser votre "combat" a des fins de notoriete publique.
      C’est triste mais courant. Une technique d’assimilation emotionnelle puissante. Appelez cela l’emprise si vous le souhaitez. Mefiez vous toujours de ceux qui ont un compte a regler avec leurs pairs . Surtout quand ils souffrent d’un grand complexe d’inferiorite intellectuelle et d’humiliation professionnelle , ce qui est tres courant chez les generalistes.

    • Si vous m’avez lue, vous savez très exactement ce que je pense et d’où je parle. Un article du code de déontologie médicale (inséré au CSP) a valeur d’information tant pour les praticiens que pour les patients ; d’information et de dissuasion (puisque nul n’est censé ignorer la loi). Mais de facto, cet article a la valeur de l’application qui en est faite : en matière d’abus sexuels, si les confrères (recueillant les confidences de leurs patientes) et l’Ordre observent un silence pudique, la valeur de ce texte devient quasi-nulle. "Lettre morte" est ’expression consacrée. Alors que faire ? La même question se pose en matière pénale : notre système parvient à condamner 1 viol sur 100. Et pourtant le viol est un crime passible de 10 ans de réclusion criminelle ; de 20 ans en cas de circonstances aggravantes (telles que la vulnérabilité de la victime ; l’abus par l’auteur des faits de l’autorité que lui confèrent ses fonctions, tel qu’un psychiatre sur sa patiente). La majorité des médecins respecte la déontologie de sa profession : voilà pourquoi cette conscience d’être digne de la confiance qui s’y attache devrait susciter la plus vive réprobation à l’encontre des confrères qui ternissent la profession. Cette pétition que j’ai découverte en même temps que vous a le mérite de poser la question, de réveiller quelques consciences assoupies et de faire un bilan sérieux.

    • C’était Lydia, j’oublie encore une fois de signer.

    • Entièrement d’accord avec vous, Lydia !

      - "Cette pétition a le mérite de poser la question, de réveiller quelques consciences assoupies et de faire un bilan sérieux".
      Plus trivialement, j’ajoute que c’est un pavé jeté dans la mare et que ça fait des vagues.
      Tant mieux : c’était un des enjeux de cette pétition qui libère la parole de tous.
      Et ce n’est qu’un début.

      - "...Cette conscience d’être digne de confiance (...) devrait suciter la plus vive réprobation à l’encontre des confrères qui ternissent la profession".

      Le Dr. Foldingue se montre ici capable (sous anonymat !) de salir la réputation d’un confrère avec une accusation minime (et très subjective) qui n’a rien à voir avec un CRIME !
      Allez encore un effort entre vous "chers confrères" : tant qu’à dénoncer la paille dans l’oeil du voisin, pourriez-vous avoir l’amabilité de ne plus fermer les yeux sur la poutre d’un VIOL commis par un des vôtres ?
      C’est bien plus dérangeant.

      Quelles que soient vos motivations personnelles, sachez que beaucoup de victimes vous en seraient reconnaissantes !

    • Parfaitement dit, Lara Croft. Nous ne demandons pas une faveur : nous demandons seulement l’application des textes et des valeurs qui animent votre serment. Si nous sommes là, c’est pour témoigner que vous vous trompez tous en pensant que les abus sexuels font l’objet d’une sanction et qu’il suffit à la patiente de saisir la justice (pénale et/ou ordinale) pour être entendue. Nous avons besoin de vous pour réduire la durée des "carrières longues" de ces médecins récidivistes qui causent du tort à tous (médecins et patients). Nous avons besoin de vous à ce titre pour connaître, via vos signalements à l’Ordre et au Procureur de la République le cas échéant, les autres victimes d’un même médecin.

    • Si c’est le but alors ne signez pas une fiction de petition dont le but est, si j’ai compris, d’interdire les relations sexuelles pour eviter tout risque de viol (ou plus precisement rendre plus facile etc..). En clair interdire le marriage pour eviter que certaines femme soient battues.
      Mauvais combat. Mauvaise methode. Mauvaise cible.
      Vous vous retrouvez sur un site de l’ancienne medecine, la paternaliste ,dont enfin on commencait a se debarasser, qui pretend dicter a chacun comment vivre. De maniere indiscriminee, totalitaire, avec comme seule justification : "une evidence".
      J’ose esperer que les viols sont une infime partie des relations sexuelles.
      Quant a l’ordre on ne voit pas vraiment comment il pourrait etre plus efficace que la justice.
      Les gens qui joignent l’ordre ont souvent un fantasme de controle des autres, membres des meme confreries que la justice. Ces memes maconneries qui protegent les viols d’enfants en reseau.
      Les textes ne s’appliquent qu’aux faibles, comme la "justice".
      Elle detruira le petit generaliste isole. Mais essayez d’attaquer un ponte de l’AP : ni l’ordre ni la justice ne feront rien, sinon le proteger. Surtout s’il a la bonne religion ou la bonne loge ou la bonne affiliation politique.
      Vous connaissez vos aggresseurs......
      Bon courage cependant.

    • William est son prénom. Que ses victimes se joignent à moi pour interrompre une carrière qui n’est en rien médicale et encore moins thérapeutique.
      Quant à l’objet de la pétition, je souhaite rappeler que le code de déontologie prévoit par exemple, au travers de deux articles distincts, que les médecins doivent prodiguer des soins reconnus par les données acquises de la science et aussi que toute pratique de charlatanisme. Vous reconnaîtrez avec moi que le charlatanisme pouvait être sanctionné sur le fondement du premier article.
      C’est la même chose s’agissant des relations sexuelles. Le fait qu’elles puissent être sanctionnées sur le fondement de plusieurs articles n’interdit de prévoir un article dédiée à cette question qui fait l’objet d’un vrai tabou et mérite (pour le bien des patients) l’affirmation de principes clairs.
      Merci pour vos encouragements. J’en ai bien besoin.

    • Je vous soutiens, sachez le.

      1) les abus (sexuels ou autres) ne fleurissent que dans l’ombre. Ce que redoutent a tout prix les predateurs c’est la lumiere. Surtout sociale.
      2) mefiez vous des parefeu(s) et paratonneres qui seront deployes autour de vous pour epuiser vos forces emotionnelles et financieres dans des cul de sac. Je ne dis pas que la petition en est un, juste une perte de temps. Elle satisfait vos besoins intellectuels mais les resultats aneantiront vos espoirs (votre cerveau profound).
      3) oubliez completement l’Ordre, le conseil d’ethique, l’ARS, la haute autorite etc. Il n’y a rien a en attendre et ils sont tous infiltres. Tous. A un point que vous n’imaginez pas. Difficile a croire meme. Les textes seront inverses dans un tour de main pervers et astucieux.
      Quand a la psychiatrie (il est psychiatre non ?) il n’ y aucune etude scientifique sur laquelle elle est fondee : aucune. Les diagnostics sont le resultat de reunions de consensus en petit comite avec derriere d’enormes interest financiers medicamenteux. Oubliez la (pseudo) science.
      4) Ne craignez pas la diffamation. Pour en revenir a 1) c’est retourner le risque de lumiere sociale contre lui. Et pour vous accuser il faudrait....reexplorer le cas en justice, cad exactement ce qu’on vous refuse. Le champ est donc libre, attaquez de front.
      5) En suivant un combat theorique vous vous epuisez emotionnellement. Vous etes une intellectuelle sensible. Ce faux combat en fait est contre vous. En politique profonde il faut penser a l’envers. En tacticienne pratique. En portant le fer de maniere personnelle et ciblee vous changez votre chimie mentale. Ce qui va renverser votre depression : vous passerez de la rumination destructive a l’energie passionnee et aggressive. Avec un cerveau clair.
      N’ayez pas peur.
      Enfin dites moi si je me trompe : apres l’acte, vous etes vous sentie comme hebetee, confuse, dans un brouillard mental ?

    • Vous n’avez pas tort (je le sais). Les débats sur les lois et règlements ont toutefois le mérite de participer à l’information du plus grand nombre et à faire émerger la parole de ceux à qui on la donne rarement. C’est pourquoi j’écris ici.
      J’ai aussi emprunté la voie contentieuse et vais continuer. Pourquoi ? Vous l’avez sans doute compris : je veux savoir dans quel pays je vis ; si la justice me dit que ce psychiatre n’est pas en tort, je le dirai haut et fort pour faire taire ceux qui ont écrit (ici et là) que les abus sexuels en tous genres commis par quelques rares médecins (récidivistes) sont réprimés en France.
      Enfin, oui, j’y pense à prendre le risque d’une condamnation pour diffamation. J’y pense tous les jours. Car l’impunité de tels faits m’est insupportable.
      Vous me demandez si après l’acte je me suis sentie confuse. Vous parlez du premier acte (il y en aura d’autres). C’est très simple : sensation de blanc dans la tête ; je ne me rappelle pas avoir eu la moindre pensée sur ce qui venait de se passer, pas de réflexion rétrospective ; je ne me rappelle que de bribes de fait au moment où je les ai vécus (des images, des paroles surtout) ; et de cette forte angoisse qui a été calmée par ce "Il sait ce qu’il fait" répété trois fois. Se raccrocher à celui qui a l’air de savoir ce qui se passe est la seule chose que j’ai été capable de faire. C’est dans le reste de ma vie (travail, mari, famille) que j’ai continué à exercer mon libre-arbitre et pu m’appuyer sur l’équilibre affectif que j’avais alors. A partir de ce premier passage à l’acte, mon équilibre dépend en réalité de ce que je peux penser de cet acte : or, le psychiatre pense (activement) à ma place - et pour cause, c’est son assurance-vie ; je pense donc encore qu’il est médecin. Voilà pourquoi j’ai écrit plus haut que, seule, il est difficile de quitter cette bulle qui (d’une certaine manière) vous protège de la vérité de l’acte.

    • Je poursuis aussi devant la justice les deux psychiatres (amis du premier) qui se sont tus. Silence total ; identique à celui de l’épouse d’un père incestueux. C’est bien simple, un psychiatre a deux choix : soit, il oblige sa patiente à continuer à le consulter ; soit, il s’allie des confrères (à qui il raconte je ne sais quoi ; j’aimerais bien l’apprendre un jour). Celui que j’ai eu le malheur de consulter a choisi cette seconde solution, très efficace.

      Ah, je pourrais écrire un manuel du crime ! Ce monsieur, lui, l’a écrit en personne, après avoir validé un diplôme universitaire de criminologie appliquée à l’expertise mentale et avoir réalisé des missions d’expertise psychiatrique auprès du TGI de Paris durant 8 huit ans, de 1992 à 1999.... alors que son premier passage à l’acte date de juillet 1998 ! Il a donc ajouté à sa nature des connaissances et un réseau. Moi, je dis "bravo", "chapeau, l’artiste". Et comme vous, je pense qu’un tel génie ne doit pas rester dans l’ombre.

    • Tu as tout mon soutien Lydia .

    • Oui je vous posais cette question specifique qui est typiquement percue dans le syndrome du tombeur. En clair vous avez ete "induite". L’induction (hypnotique) rapide est le grand secret des baiseurs en serie. La plupart ne saurait decrire elle meme la technique mais comme il est psychiatre il est probable qu’il la connaisse et possible qu’il l’ait apprise. Je l’ai moi meme apprise par interet scientifique personnel. Il s’agit dun dissonance cognitive rapide quicourt circuite votre intellect et met a nu votre cerveau profound. Une fois en place (changement de rythmne cerebral) vous etes sous controle, et dans les mains d’un predateur , sous controle profound. N’oubliez pas de poser la question si votre proces arrive. C’est une circonstance tres aggravante .
      L’induction produit une sorte de vide mental apres coup et s’il la commande peut mener a l’amnesie complete du rappel de l’acte (mais pas de sa disparition dans votre psyche)
      Question car je ne connais pas assez le droit francais : quand la procedure est engagee, est elle deja publique ou doit elle etre d’abord avalisee par la justice ? Si publique vous avez donc le droit de nous donner les noms, et donc tous les noms des personnes sus citees. Ce serait interessant.

    • Comment faire pour connaître votre véritable identité ?

  • Ben en soutien de Lydia j’ajoute moi-aussi qu’il y a des psys malhonnêtes tout aussi fortiches que son abuseur et ses copains : ils écrivent même sur "L’éthique du psychanalyste" et donnent des conférences là-dessus !
    C’est pas des juristes, ce sont des intellectuels.
    Alors ils ne caftent pas sur les cas d’abus dont ils ont connaissance car en parler en théorie c’est une chose mais l’admettre dans la réalité ça ferait désordre.

    Voui voui...
    Le superviseur du psy abuseur que j’avais contacté pour le stopper dans ses activités sur le divan (sur moi-même et sur une autre patiente) est donc un grand Monsieur très connu dans le milieu psy parisien qui produit des livres et des conférences...
    Un spécialiste de l’éthique psychanalytique !
    Incapable de voir le mal chez son cher confrère il m’a jetée au bout d’une minute et sa Sté de psychanalyse aussi, et ensuite le Conseil de l’Ordre itou.
    J’avais des preuves : courageuse mais pas téméraire !
    Mais le Discours opaque et plus important que les faits aveuglants.

    Le psy abuseur continue donc depuis dix ans à exercer à dix minutes de chez moi sans jamais avoir été inquiété et il doit avoir 70 ans : pervers pépére tout craché !
    Et moi-aussi je continue à en parler depuis dix ans parce que ça me révolte encore et que ca me révulsera toujours en pensant à d’autres patientes.
    Grace à la pétition je sais que je ne serai plus prise pour une "foldingue" (c’est tellement amusant cette expression) et je sais aussi que ça finira par leur exploser à la gueule un jour, même si je ne sais pas quand.

    Violente et excessive moi ?
    Allons donc...
    Je crois en la solidarité et aux paroles et actes symboliques, même si je ne crois pas à la justice de mon pays !
    Et je me posais encore aujourd’hui cette question allez savoir pourquoi :
    "Y a-t-il des psys qui rendent fous ?"
    J’y ai répondu : OUI
    Mais ça n’engage que moi.
    Et bien sûr c’est une blague, allez riez, vous en connaissez vous des psys "foudingues" ?

    • Pareil !! Le psy n°3 âgé de 69 ans aujourd’hui, qui défend désormais son ami William après l’avoir pourtant qualifié par écrit de "pervers"..., écrit des livres lui aussi ; il enseigne au sein d’une société de psychanalyse et fait partie du conseil d’administration de cette association. Il a été expert auprès des tribunaux. Il a toutes les qualités.

      Quant à votre question, elle me suggère deux réponses.
      Oui, les psys peuvent aggraver les conséquences des traumatismes supportés par leurs patients, en évitant d’en reconnaître la réalité (sans même parler des psys qui créent eux-mêmes un traumatisme en sautant sur leurs patientes). Le psy n°3 n’a fait qu’aggraver mon état dépressif et, parallèlement, le nombre hebdomadaire de ses consultations... : d’1 par semaine, on est passé à 2, puis à 3 (et 4 durant deux mois quand j’ai eu des velléités de changer de psy). Solde des comptes : 28.100 euros non remboursés en 3 ans. Une médecine ? Non, un commerce !

      Et des psys "foudingues", sûrement. Mais ceux-là ne sont peut-être pas les plus dangereux. Les pires sont les psys pervers usant de leur profession comme "cache sexe"... oh ! quelque temps seulement, parce qu’ils finissent par enlever le "cache" dans leur cabinet médical. J’imagine qu’après le millième "humm...", la pression (sans jeu de mots) devient intenable. Suis aussi révulsée que vous.

      Je vous invite, Lara Croft, à méditer le conseil de Mr Foldingue : il suggère de sortir de l’ombre ces psys, qui craignent la lumière tout en rêvant secrètement. On nous reproche d’avoir été "obéissantes" avec le psy en qui on avait confiance ("fallait vous défendre, hein ! fallait lui donner trois claques, votre problème c’est que vous ne savez pas dire non"...) ; on nous reprochera d’avoir désobéi si l’on dit son nom et l’adresse de son cabinet (moi aussi : cabinet distant de moins de 2 km de mon domicile). Voilà pourquoi je cherche ses autres victimes : elles existent, j’en suis sûre à 100%.

  • Oui moi-aussi Lydia je suis pragmatique !

    Depuis la pétition je suis allée sur "Balance ton porc" la section médicale, on peut donner anonymement le nom et l’adresse d’un abuseur pour voir si ça recoupe d’autres témoignages : je l’ai fait pour ce psy, pas de résultat pour le moment, mais ça me semble moi-aussi peu probable que le psy en soit resté là.
    A mon dernier rendez-vous il m’avait déclaré en rigolant que c’était pas grave si je ne revenais pas parce que "la petite du samedi aux yeux bleus lui faisait les yeux doux" !
    Après bien sûr il m’a harcelée quand même et j’ai eu du mal à lui échapper...j’ai porté plainte également pour cela.

    J’ai aussi émis des avis défavorables sur plusieurs sites médicaux qui le font connaître aux patients : mon commentaire est toujours déclaré "contraire à la charte" mais par contre il reste mes pseudos bien visibles, "Abusée" par exemple ou "Violée", ça me semble suffisamment éloquent.

    A part ça je déconseille ce psy quand je peux et quand on me demande si je connais un psy dans mon bled, j’en parle, y compris aux hôpitaux alentours.
    Parfois je choque (Foldingue !) parfois je vois que ce n’est pas une surprise (celui-là ou d’autres...) et je semble écoutée.
    Ce n’est pas de la médisance, je l’ai réellement vécu, c’est une réalité, et oui ce psy est un dangereux PERVERS !
    D’accord avec vous : ce sont les pires.

    • Moi aussi ! S’agissant des avis, j’ai constaté récemment qu’il était plus facile de noter un aspirateur qu’un médecin... Les consommateurs risquent pourtant moins que les patientes. C’est à se demander si les sites de référencement médicaux sont faits pour les patients ou pour les médecins.

      Les avis Google existent : mon identité réelle apparaît (mais cela m’est égal) et je suis brève et factuelle (pour le plus dangereux, je l’ai déconseillé aux femmes souhaitant entreprendre une psychothérapie sérieuse et la mener à son terme et ajouté que mon expérience avait été désastreuse).

      Avant la pétition, je comptais sur les services de police pour enquêter. Plus maintenant. Je cherche les co-victimes. Le psy en question est loin de la retraite (60 ans en mai ; jour du retour au pouvoir de Ch. de Gaulle, je m’en souviens car il en est fier) et transgresse au moins depuis 20 ans les règles de sa profession. On aurait aimé qu’il embrasse ces règles, plutôt que ses patientes. Quel triste sire !

  • Face au mouvement initié par DD, la seule phrase pour résumer le harcèlement sexuel des soignants à mon égard depuis de longues années serait : « Je regrette d’avoir eu à flanquer autant de baffes ». De fait, je ne suis pas une victime et, même en situation de faiblesse et de dépendance, vas-y pour me marcher sur les pieds ou m’embobiner. Mais je regrette, oui. Pas les baffes, évidemment. Le reste. Parce que je n’étais pas là pour ça, parce que j’avais besoin d’aide et de soutien, parce que c’est sordide, parce que c’est triste, parce que c’est une tentative d’abus de pouvoir à l’état brut, parce que c’est humiliant, parce que c’est révoltant, parce qu’il n’y a donc pas un seul endroit au monde où l’on puisse se sentir 5 mn en sécurité, ne serait-ce que pour souffrir en paix. Cela ne m’a pas surprise, j’ai grandi dans ce monde merveilleux d’Avant, purgé des délires actuels puritains et castrateurs, où une gamine à nattes de 12 ans était déjà une proie évidente dans les rues de la ville. J’avais déjà éclaté le chrono de la course à pied, peaufiné la technique de l’aller-retour, sans parler de la langue de vipère.
    Cela m’a juste fait me sentir un peu plus seule, fragile, désemparée avec et dans la maladie. Grâce aux soignants.

    • Souffrir et guérir en paix. Oui, moi aussi, c’est ainsi que je conçois le colloque singulier patients/soignants et que le code de déontologie nous le présente... Fausse pub, réalité sinistre, je suis bien d’accord avec vous.

    • Oui, "fausse pub", publicité mensongère sur la protection des patientes, vitrine déontologique tapageuse et illusoire...

      "Réalité sinistre" et ravalement de façades pour cacher de sordides dépravations qui n’étonnent personne dans le milieu médical : perversion de certains confrères qui récidivent tranquillement malgré la plainte inutile de patientes abusées.
      Et officiellement il n’y a rien à faire de plus ?

      Ca ne veut pas dire qu’il n’y a rien à voir ni rien à savoir !
      Ca veut dire seulement que beaucoup ne veulent rien faire, nuance.

    • Pourquoi ne pas lancer une plateforme web ? ou les gens peuvent venir s’exprimer sous pseudo plus ou moins evident, se soutenir, comparer les experiences et faire surgir des "series delinquantes" par endroits et specialites.
      Cela menera statistiquement a l’evidence. Les medecins ne sont pas si nombreux. Combinant la specialite, l’endroit et le mode de pratique fait un diagnostic tres rapide.
      Voyez le site baclofene.com comme modele de support et demandez de l’aide technique en ligne. ( je ne bois pas d’alcool, je ne fume pas, ne prends aucune drogue et ne suis pas boulimique, au cas ou vous vous poseriez la question)
      La vieille medecine paternaliste de grandpapa est finie. La medecine est in simple métier technique. Les patients peuvent et doivent se prendre en main. Non en tentant de reguler une profession qui leur est tres inconnue mais en se confrontant directement a leurs aggresseurs (dans les limites de la loi mais en poussant le bouchon tres loin : vous avez deja une avocate).
      Et je repete : la menace de poursuite en diffamation est une arme qui se retourne tres vite contre le coupable quand la penombre etait son arme principale.
      Alors lancez vous dans le vrai combat.
      C’est excitant, et meme probablement therapeutique.
      Et ca jettera in enorme froid sur les ardeurs deplacees des autres.
      Voyez comment l’acteur Cosby, une mega star americaine, multivioleur en serie est tombe d’un seul coup aujourd’hui : exactement comme ca.
      Weinstein tombera avant la fin de l’annee.

    • Passifoldinguo, en effet. Légèrement pousse-au-crime. Vous m’êtes de plus en plus sympathique.

    • Pour arriver à suivre, il faut savoir que les auteurs de message foldingo, madame foldingo, pasifoldingo et Pr Foldingue, sont différents du "Dr Foldingue" qui a réagi au début des échanges.

    • Bonjour,
      L’idée d’une plate-forme de signalement n’est pas mauvaise, mais elle est difficile à gérer.
      - En cas d’injonction, l’administrateur devra supprimer toute référence à un médecin qui le demande, au titre de la LEN, au risque d’une condamnation s’il refusait. Pour éviter cela, il faudrait héberger le site à l’étranger et protéger l’anonymat du propriétaire.
      - Il existe un risque non nul que ce site soit parfois utilisé pour monter une cabale contre un médecin qui aurait des ennemis.

      Une structure de recueil "officielle" serait plus sûre. Elle déclencherait un signalement judiciaire en cas de convergence des témoignages sur un même médecin, sans exposer les noms en public.

    • J’ai imaginé un jour que les caisses d’assurance maladie (qui détiennent déjà le fichier des patients et, par recoupement, celui des actes facturés par les médecins qu’elles remboursent) pourraient se voir attribuer la mission d’envoyer régulièrement un questionnaire aux patients comme aux médecins pour les inciter à signaler toute violence subie ou toute information recueillie à ce titre.

      Les patients seraient informés par ce biais (et ce dès la première consultation d’un nouveau médecin par exemple) de l’existence de leurs droits, auraient un interlocuteur-tiers, seraient incités à exercer un regard critique sur leurs médecins etc. Et les confrères auraient plus de mal à fermer pudiquement les yeux.

      Qu’en pensez-vous ?

    • Mais pas du tout. Faites un effort pour suivre.

    • Un outil unique et inédit pour les victimes.
      Si ça match... Vous n’êtes plus seul.
      Vous avez été abusé(e) ou harcelé(e) sexuellement, enfant ou adulte,
      Vous voulez savoir si d’autres ont souffert du même agresseur pour pouvoir dialoguer.
      Ce formulaire peut vous permettre de retrouver d’autres victimes en toute simplicité et en toute discrétion.

    • Un appel à la délation généralisée sans preuves (parole contre parole) pouvant masquer en réalité bien d’autres choses, car ce ne sont pas les motifs de conflits entre médecins et patients qui manquent, mais juridiquement inattaquables ( un dépassement d’honoraires légal mais perçu comme excessif, un refus d’arrêt de travail, etc.) me semble une idée catastrophique.

    • Je me fie aux adresses emails qui ne sont pas publiques.

    • Bonjour M. Elie Arié,

      Désolée mais je crois que vous n’avez pas bien compris que le site auquel vous réagissez concerne uniquement les ABUS SEXUELS.
      Et ce site vaut pour tous les abuseurs sexuels : pas seulement pour les professionnels de la santé.
      Citation du site :
      "Vous avez été abusé(e) ou harcelé(e) sexuellement, enfant ou adulte, vous voulez savoir si d’autres ont souffert du même agresseur pour pouvoir dialoguer.
      Ce formulaire peut vous permettre de retrouver d’autres victimes en toute simplicité et en toute discrétion."

      - Je trouve intéressant que les victimes d’un même abuseur puissent se connaître et en parler ensemble et aussi s’allier étant donné les difficultés d’une procédure : dans ces procédures pour abus sexuels, ce n’est pas forcément "parole contre parole" et ce n’est pas non plus de la délation, mais malheureusement le témoignage d’une victime vaut souvent peu de choses.
      En avoir conscience aide à comprendre les problèmes rencontrés par une victime d’abus sexuel.
      - C’est par exemple une lutte contre le corporatisme du CO qui écarte superbement le Code de déontologie ainsi que les preuves d’une plaignante pour protéger la réputation d’un confrère qui a des amis haut placés : c’est ça la réalité actuelle !
      - C’est aussi une lutte contre la "culture du viol" et ça vaut aussi au Pénal où l’abuseur sexuel a toujours une excuse d’avance.
      Sauf que cette excuse qui est souvent un mensonge devient moins crédible quand plusieurs victimes témoignent de méthodes similaires !
      Ce qui pourra arriver face à un médecin agresseur : le supposé consentement de la patiente qui sort traumatisée d’un lieu de soins et la récidive du toubib prenant son bureau pour terrain de jeu sexuel ça marchera difficilement si plusieurs victimes en témoignent, qu’on se le dise.

      Alors moi je remercie vivement la personne qui a communiqué ce site qui me semble au contraire une bonne initiative.

    • Si de 1985 à 2005 une plate-forme de rencontre avait existé pour les victimes du gynécologue Hazout, le scandale de ses viols et agressions sexuelles à répétition n’aurait pas mis 30 ans à éclater !
      Je rappelle qu’il s’agit de crimes pour lesquels Hazout fut condamné aux Assises : ça dépasse la délation sans preuve ou les petites histoires de patients mécontents.

      Si une plate-forme de rencontre pour les victimes d’abus sexuel avait existé à ce moment-là, la seule femme qui arriva en 2005 à franchir le mur du silence aurait eu moins d’hostilité à affronter.
      Et surtout le "Professeur Hazout" n’aurait pas pu récidiver aussi longtemps en toute impunité...malgré les accusations qui s’accumulaient devant le Conseil de l’Ordre qui étouffait consciencieusement les plaintes.

      C’est pourquoi je trouve également préférable qu’une plate-forme de rencontre des victimes d’abus sexuel échappe au contrôle du Conseil de l’Ordre ou de tout organisme officiel qui pourrait faire pression sur les victimes en les condamnant au silence.
      Ben oui, ça arrive encore en 2018 !

    • Cet outil "coabuse" (avant appelé Match) a été mis en place par "La Parole libérée", l’association qui s’est attaquée aux agissements du père Preynat à Lyon. Constituée pour permettre aux victimes d’un même prêtre pédophile de se parler et d’agir, cette association a ouvert cette plateforme pour permettre des recoupements. Cette plateforme est ouverte à d’autres victimes.

      Il y a d’autres sites sur lesquels il est possible de laisser son nom et celui de l’agresseur, afin de rechercher des co-victimes. Les associations d’aides aux victimes aussi acceptent de prendre les noms, mais sans tenir de fichier (elles n’en ont pas le droit).

      Restent le "20 heures" sur une chaîne de grande écoute et la presse écrite.

      Monsieur Arié, il est question de chercher des co-victimes. Or, les victimes d’un médecin ne se trouvent pas sur une photographie (comme les enfants d’un camp de scout) et ne peuvent se chercher via le site "les copains d’avant"....

    • Bonjour, Mme Lara Croft

      Je répondais au commentaire de Lydia du 29 avril 01:20, pas à celui sur le site

    • Alors, je vous réponds M. Arié. Le questionnaire auquel je pense pourrait comporter des questions choisies par les autorités publiques compétentes avec des cases à cocher d’une simple croix. Ces questions seraient ciblées selon l’objectif poursuivi. Pas un prétexte à déverser son fiel.
      La question des honoraires (libres par exemple) n’entrait pas dans ce champ. Ni celle d’un refus d’arrêt de travail : au passage, le reproche fait aux médecins est plutôt d’en accorder trop....

    • Vous avez toujours eu de sérieuses difficultés à suivre.

    • Lydia il me semble que vous cherchiez souvent la solution dans les organismes d’autorité. CO, profession, caisses.etc... Il n’est y a malheureusement rien a attendre de ces associations de malfaiteurs. Ce sont précisément les endroits qui rassemblent le plus de psychopathes brillants. Et dangereux. Qui se paient sur la bête. Croyez moi. Je les connais.

  • Des lors que plusieurs victimes ont pu se rencontrer plusieurs choses se passent.
    1) l’isolement affectif diminue.
    2) il devient possible de faire un "class action"
    3) a votre avis le CO va t il prendre le risque de défendre publiquement un multirécidiviste. Probablement pas.

    le site n’ a pas a prendre de risques légaux du tout. Juste permettre aux victimes de se retrouver , de réaliser le problème, de s’allier et de défaire la défense qui jusqu’à présent s’opposait à elles en permanence en invoquant : le secret . Face au violeur, face au CO, face à la justice et la police.

  • Vous avez raison, "Dingo", j’ai tendance à me diriger en première intention vers les organismes institués par la loi. Forcément, je fais du droit public depuis 30 ans....... et je n’ai sans doute pas choisi d’aimer ce droit par hasard. Mais, j’ai aussi une passion pour le Général de Gaulle, vous savez cet homme qui a dit "merde au Vieux" et qui a été un hors-la-loi durant 4 ans. Alors, oui, je m’oriente lentement mais sûrement vers des actions "coup de poing" parallèles aux procédures contentieuses bien comme il faut. Car cette impunité offerte aux plus laids d’entre nous laisse peu de place aux hommes et aux femmes de bonne volonté.

    A cet égard, l’article 2 du projet de loi Schiappa débattu à l’Assemblée Nationale en dit long sur nos dirigeants. Faites un peu de droit, bon sang ! Qui peut empêcher le législateur de criminaliser l’atteinte sexuelle sur mineur (jusque-là simple délit dans le code pénal) ? Parce qu’il ne s’agit que de cela, en réalité : dire qu’un adulte qui a des relations sexuelles avec un mineur de 15 ans commet un viol. Qu’on ne me dise qu’après 15 ans, les jeunes filles voire même les femmes sont moins désirables... "La femme de trente ans" c’était au XIXème siècle !

    Dingo, je vous lis et je vous entends 5 sur 5 !

  • Je suis psychiatre et psychanalyste auteur d’un ouvrage sur le sujet "Les accidents du transfert" , publié en 2006 au Champs social et de plusieurs articles aussi sur le thème des abus sexuels, "Victime au lieu même du soin : La transgression" au Journal international de victimologie en 2008, "du sexuel sur le divan, une double pulsion de mort à l’œuvre ", "L’agir dans la cure analytique"....J’avais envoyé mon livre à plusieurs Conseils de l’Ordre à l’époque pour les sensibiliser, c’est resté sans retour. Il faut du temps pour que la parole s’ouvre et lutter contre le déni. Un argument juridique sur lequel vous pouvez vous appuyer est celui de l’emprise mentale. Bravo pour votre action. Monique Lauret

    • Je vous ai rencontrée à Espace analytique. Nous ne nous sommes jamais parlé (et je ne suis plus auditrice de cette association). Je lirai avec un grand intérêt votre livre et vos articles. Mais sachez qu’au sein même d’Espace analytique, se tiennent des propos qui démontrent que la réprobation "du passage à l’acte sexuel" de praticiens sur leur patiente n’est pas unanime et l’un d’eux m’en a fait la démonstration concrète en soutenant le confrère psychiatre qui m’a méchamment abîmée. Voilà pourquoi je suis ravie de savoir que vous soutenez la pétition Hippocrate et espère que, dans votre consultation, vous invitez les patientes victimes d’un thérapeute à leur ouvrir les yeux le plus rapidement possible sur ce qu’elles ont subi. Le déni de la victime est compréhensible (il lui est même vital) ; le déni des tiers, lui, n’est plus acceptable.

    • Bonjour Mme Lauret,
      J’ai commencé à lire votre livre : "les accidents du transfert", pourtant je suis fâchée avec la psychanalyse et j’ai perdu toute confiance au monde "psy". Je n’en suis qu’au début de ma lecture mais j’ai l’impression de lire mon propre vécu à travers certains passages comme celui-ci :
      "Il a abusé d’elle psychiquement, la maintenant sous emprise par ses mots, ligotant son désir à elle, ne venant la voir que quand cela convenait à son désir à lui, mettant en avant ses obligations familiales. Il devait partir de chez lui, ses messages étaient totalement paradoxaux. Elle ne comprenait pas son attitude, sentait que quelque chose n’allait pas, que cette jouissance-là ne lui convenait pas, mais elle ne réussissait pas à s’en détacher malgré sa souffrance. " (de « Les accidents du transfert. De Freud à Lacan. » par Monique Lauret

      Je serais d’ailleurs intéressée de savoir ce que vous pensez des témoignages attenant à la pétition.

      A travers votre expérience professionnelle, pouvez-vous me dire, svp combien de temps en moyenne mettent les patientes victimes de ce genre de transgression à aller mieux et si elles arrivent vraiment à se sortir de ce traumatisme ?

      En vous remerciant
      Bien à vous

    • J’ignore si je suis la mieux placée pour vous répondre, et ce d’autant plus que vous ne m’avez rien demandé.... J’ignore aussi votre âge. Mais je suis écoeurée par la planète "psy" ; confiance 0 désormais ; marre qu’on me demande de parler encore et encore de "Papa et Mannnman" ; marre du crime et des mensonges ; marre de raconter et de raconter à nouveau parce que monsieur a "oublié" à 100 euros les 15-20 minutes. Et surtout (c’est le point positif qui m’incite à vous répondre), j’ai compris que la seule qui sait qui je suis, ce que je ressens et ce que je désire, c’est moi ! Je ne suis pas au mieux de ma forme, et après ?? J’irai mieux, un jour.
      Rapprochez-vous de victimes. Elles vous aideront à surmonter ce qui démultiplie les souffrances dues au crime : le silence des tiers et le silence qu’ils vous imposent. Ce silence frise l’intolérable et je crois qu’il est pour beaucoup dans notre impression qu’on ne se remettra peut-être jamais de ces sordides histoires dans lesquelles nous avons joué un triste rôle sur la scène de l’agresseur et selon son scénario pervers. A lui de se soigner, vous ne croyez pas ? Et à nous de vivre.

  • Cher Dominique,
    A la fois on peut comprendre l’honnêteté intellectuelle de votre démarche , mais également on peut s’interroger sur l’intérêt de l’automaticité de la peine.
    Ce qui fait l’équilibre de la justice, c’est l’étude au cas par cas.
    Il faut laisser au juge son pouvoir de discernement.
    Sinon c’est le totalitarisme.

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