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Pétition Hippocrate

#OpérationHippocrate Épisode 1 : La pétition

Première publication : lundi 26 mars 2018,
par Dominique Dupagne - Visites : 56290

Les signataires de cette pétition demandent l’ajout au Code de Déontologie Médicale d’un article interdisant explicitement aux médecins toute relation sexuelle avec les patient(e)s dont ils assurent le suivi. L’interdit sexuel entre médecin et patient est un fondement universel de la confiance qui doit entourer la relation thérapeutique.

Lire aussi :
2) Réponses aux critiques.
3) Réponses au communiqué de l’Ordre.
4) Epilogue (heureux)

Le Serment d’Hippocrate comportait dans sa version historique un paragraphe important :

Dans quelque maison que j’entre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.

Cet interdit a disparu de sa version actualisée, prêtée par tous les futurs médecins lors de la soutenance leur thèse. De même, le Code de Déontologie médicale, juridiquement opposable aux médecins car intégré dans le Code de la Santé Publique, ne comporte aucun interdit explicite concernant la sexualité médecin/patient.

Pourtant les transgressions ne sont pas rares, et les témoignages des victimes sont poignants (Marie, Cassandre, Ariane).

En cas de poursuites, les médecins abuseurs s’appuient sur ce vide juridique pour échapper aux sanctions

Faute d’un support légal, les plaintes des victimes auprès de l’Ordre des médecins aboutissent trop souvent à des relaxes, à des sanctions symboliques, voire à la culpabilisation des patients ! (qui sont dans leur grande majorité des patientes). Les victimes en sortent doublement brisées : à la fois par la toxicité d’une relation dont les mécanismes s’apparentent à ceux de l’inceste, et par la responsabilité qu’on leur fait porter dans cette cette relation, alors qu’il s’agit d’un abus de faiblesse aggravé par un abus d’autorité.

Freud a parfaitement décrit en quelques pages et dans un langage très simple, les mécanismes du transfert et du contre-transfert amoureux qui doivent conduire le médecin à s’interdire toute forme de sexualité avec ses patient(e)s, quels que soient ses sentiments, leurs déclarations ou l’interprétation qu’il en aurait faite.

Pour protéger les patient(e)s, mais aussi les médecins peu ou pas formés à ces risques, nous demandons à la Ministre de la Santé de publier un décret permettant l’ajout d’un article spécifique au Code de Déontologie Médicale. Son libellé (au masculin neutre comme pour les autres articles du Code) pourrait être le suivant :

"Le médecin doit s’interdire toute relation sexuelle avec les patients dont il a la charge".

Le Conseil de l’Ordre devrait logiquement soutenir cette demande. Il pourra , préciser dans ses commentaires les conditions permettant de libérer le médecin de cet interdit, par exemple lorsque cette prise en charge est déléguée à un confrère.

Les principes importants doivent être écrits !

Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur une profession dont les membres sont dans leur immense majorité respectueux de leurs patients, mais de se donner les moyens de sanctionner une infime minorité de prédateurs sexuels.

Les personnalités suivantes soutiennent cette pétition :

- Dr Christophe André, site web, Psychiatre.
- Pénélope Bagieu, site web, Autrice de bande dessinée.
- Marilyn Baldeck, site web Déléguée générale de Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail.
- Dr Baptiste Beaulieu, site web, Médecin généraliste et romancier.
- Dr Alain Beaupin, Médecin généraliste. Président de l’Union Confédérale des Médecins Salariés.
- Dr Dominique Dupagne, site web, Médecin généraliste, créateur du site atoute.org.
- Sylvie Fainzang, site web, Anthropologue, directrice de recherche à l’Inserm.
- Dr Irène Frachon, Médecin pneumologue à Brest.
- Dr Jean-Paul Hamon, Président de la Fédération des Médecins de France (FMF).
- Dr Gilles Lazimi, site web, Médecin généraliste , maître de conférences associé de la faculté de Médecine Sorbonne Université et membre du Haut Conseil à l’Égalite entre les Femmes et les Hommes.
- Dr Gérard Lopez, site web, Fondateur et président de l’Institut de Victimologie de Paris.
- Pr Anne-Marie Magnier, Médecin généraliste, professeur à la faculté de Médecine Sorbonne Université.
- Dr Emmanuelle Piet, site web, Présidente du Collectif Féministe Contre le Viol.
- Le Planning Familial de Paris, site web.
- Dre Muriel Salmona, site web, Psychiatre, fondatrice et présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie.
- Jacques Testart, site web, Biologiste, docteur en sciences, directeur de recherche honoraire à l’Inserm.

Vous pouvez vous aussi soutenir cette demande en ajoutant votre nom, votre fonction et un éventuel message à l’aide du formulaire ci-dessous (votre email servira uniquement à valider votre signature et ne sera pas conservé)

Si vous souhaitez en débattre, le forum sous cet article est à votre disposition. Il recense de nombreux documents permettant d’approfondir la réflexion.

Si vous avez été victime de l’emprise d’un médecin, et que vous souhaitez en parler, vous trouverez du soutien sur ce forum ou d’autres victimes témoignent depuis plus de dix ans de leur difficulté à se reconstruire après ce traumatisme.

Depuis la publication de cette pétition, deux nouveaux articles ont été publiés : une réponse aux critiques et une autre au communiqué de l’Ordre des médecins. Mais un an après, nous avons obtenu gain de cause, merci aux signataires !

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Signatures

1101 Signatures
Date Nom Message
16 septembre 2023 Farine STOP AUX AGISSEMENTS INTERDITS, IMMORAUX, ILLEGAUX DES MEDECIN RADIOLOGUE (ECHO PELVIENNE) ET DOCTORESSE EN UROLOGIE.
9 mars 2023 Boulani Sparny
25 décembre 2022 Dr Stéphane Radoykov Je préciserais aussi: même quand on n'est plus le médecin de la personne. Idem pour les enseignants universitaires ou non.
7 décembre 2021 Bisch Stop au patriarcat et aux violences obstetricales et gynécologiques !
25 septembre 2021 Kanérane
10 avril 2021 Guillaume Nicolo Bravo
24 mars 2021 Deschampt
24 mars 2021 Sandrine P
24 janvier 2021 Nicolas
21 janvier 2021 de paiva pereira silvia Bonjour, J'ai été victime d'attouchements par mon généraliste. Aidez moi svp. Merci
10 janvier 2021 Martin
21 décembre 2020 Cécile Moraillon-Bochon
9 septembre 2020 Andrea
8 août 2020 Amandine Je suis perdue... J'ai été "prise en charge" par un infirmier psychiatrique d'un CMP le 03/09/19, avec qui j'ai eu une relation intime dès octobre (-la 1ère assez courte et brutale d'ailleurs, alors qu'il connaissait mes traumatismes physiques et psychologiques- avant transfert de suivi envers un collègue, sans aucune trace de dossier), il m'a vendu Monts et Merveilles, je m'y suis accroché comme à un rocher, pour finalement vivre des "montagnes russes" qui ont contribué à un retard de stabilisation émotionnelle notable depuis des mois. J'ai repris un MT thérapeutique depuis juin, j'ai désormais un traitement via un psychiatre assez loin de mon domicile, et à ce jour je me retrouve comme une carcasse jetée de très haut. Je viens de me rendre compte que cet infirmier n'est que séducteur, voire prédateur sexuel, inscrit sur multiples sites de rencontres, mais toujours "dans la maîtrise de l'art"... Il a 59 ans. Moi 40. Et je revis le même dégoût des hommes quand j'avais 5, 15 ans... Je suis de nouveau anéantie, boule au ventre permanente, mais cette fois je voudrais que ce nouvel abus ne reste pas impuni. Je pense en avoir la force, par contre j'ai besoin d'aide... MERCI
4 mai 2020 Alex Je viens de retomber sur les courriers liés à ma plainte contre mon ex psychiatre. Et de tomber sur cette pétition qui me ramène à une époque que je préfère oublier et dont peu de gens ont connaissance. C'était à la fin des années 90, le Dr L. était un psychiatre d'environ 30 ans de plus que moi, un petit homme au nez aquilin et au regard perçant. Il m'avait été conseillé dans le cadre de mon anorexie-boulimie aggravée d'un syndrome dépressif. Dès le début, j'ai perçu une ambiguité dans la relation, il m'a ainsi dit lors d'une séance "c'est dommage de tels troubles, une jolie femme comme vous". J'étais perdue, mal dans ma peau, j'avais besoin d'attention, même si pour moi il jouait d'abord le rôle de père. J'ai été hospitalisée dans sa clinique suite à une TS, il est venu faire des consultations dans ma chambre, l'ambiguité augmentait, puis le jour de ma sortie il m'a proposée de me raccompagner à Paris dans sa voiture, et nous y avons eu une relation sexuelle. J'exultais, avec un sentiment de victoire, avec le recul je sais que j'étais totalement shootée par un traitement médicamenteux très lourd à base de Rohypnol et que j'avais perdu toute inhibition. Nous nous sommes revus à son cabinet, puis dans un studio prêté par un ami à lui. Je sentais la situation basculer, je n'osais pas lui dire que cela me degoutait, que je n'avais plus envie. Il surfacturait les consultations sur les feuilles de soin, ne me faisant payer qu'une partie, comme si cela faisait partie du deal de m'accorder une contrepartie financière que je n'avais pas demandé. A la veille d'un RV dans son cabinet 4 mois plus tard, j'ai fait une nouvelle TS et j'ai tout avoué au médecin des urgences. Mes parents m'ont poussée à porter plainte au pénal et devant l'Ordre des médecins. Là a commencé l'humiliation suprême, à savoir que j'ai été décrite comme une affabulatrice déséquilibrée à dominance névrotique qui, je cite, "ne pouvait avoir aucune relation normale ni avec les aliments ni avec les hommes". Lors de l'audience devant le Conseil il était assisté de son avocat, j'étais seule, étant entendue comme "témoin". J'ai soutenu le regard de tous ces hommes qui me traitaient de menteuse, j'ai réitéré ma version, je l'ai regardé lui aussi dans les yeux, mais le lobby a fonctionné. La plainte a été classée sans suite, j'ai subi la double peine de l'abus sexuel et de l'accusation de mensonge. Aujourd'hui je ne peux plus consulter de psychiatre masculin ni prendre de médicaments, ni envisager de séjour en psychiatrie. Je soutiens cette pétition tout en doutant de sa portée, mais je veux que les témoignages comme le mien soient révélés au grand jour pour aider d'autres victimes.
17 avril 2020 Marie Personnellement, je n'ai pas crié victoire et je ne l'ai pas entendu non plus. Avec seulement 1000 signatures, sans le soutien du milieu médical et une indifférence totale de la Ministre de la Santé, Agnès BUZYN, et de Marlène SCHIAPPA qui,pourtant, toutes deux incitaient les femmes à parler, il était difficile de faire mieux. Ce sujet n'étant clairement pas une priorité pour le Conseil de l'ordre des médecins. En m'adressant au CONM, je pensait que,"eux" allaient comprendre toute l'horreur de ces agressions/viols. Il faut croire que non. La proposition de prendre la parole ensemble pour faire passer un message clair et de fermeté a été refusée. Médecin, est une profession prestigieuse , comment comprendre, que des confrères puissent banaliser, voire cautionner, en fermant les yeux sur les comportements de certains d'entre-eux . Cette profession mérite mieux.
25 mars 2020 Cassandre En mars 2018 était lancée l'opération Hippocrate assortie d'une pétition signée par des médecins clairvoyants, des associations, des spécialistes du trauma, des victimes, des familles de victimes et tant d'autres personnes qui ont compris les enjeux de cette lutte. En mars 2019, en réponse à cette action un commentaire a été rajouté à l'article 2 du code de déontologie médical. Beaucoup ont crié victoire un peu trop vite...car dans les faits rien n'a changé. Force est de constater que fin 2019 les victimes sont toujours aussi peu considérées lors des audiences dans les chambres de 1ère instance des conseils régionaux. Mars 2020, les médecins transgresseurs s'en sortent encore avec un simple avertissement. Le changement tant attendu et espéré par de nombreuses patientes (ou patients) n'a pas eu lieu malgré la mobilisation autour de l'opération Hippocrate. Le message de telles décisions est clair et sans appel : "Patients vous ne faites pas le poids face à la toute puissance de notre corporation. Allez mourir en silence... Avec tout notre mépris et notre indifférence. Bien cordialement. Vos médecins abuseurs et leurs défenseurs"
25 février 2020 adam Professionnelle de santé, j'entends bien trop souvent les patientes confier honteuses (à tort ) qu'elles ont été agressées sexuellement par leurs médecins ou sous emprise acceptant ainsi en état de dissociation et sidération des gestes à caractère sexuel n'ayant rien à voir avec un geste professionnel clinique et encore moins le motif de consultation ou subissant des propos sexistes et graveleux . L'omerta est la règle, l'ordre des médecins sourds, il est temps que les victimes aient un endroit pour libérer la parole et les pouvoirs publics décidées à stopper des pratiques de violences.
25 janvier 2020 Christophe
22 janvier 2020 Katia Je ressens une immense gratitude pour ce que vous avez fait qui a permet aux victimes d'être entendues.
9 janvier 2020 Desbordes
20 octobre 2019 bontant
14 octobre 2019 CHAUDOUET Pas de site web, ni de la profession médicale... mais ayant subi l'emprise d'un psychiatre toxique alors que j'étais dans une période de grande fragilité. Il est très difficile ensuite d'oser parler de cela avec quiconque et de faire une relecture de cette pratique et du traumatisme subi avec un autre praticien, car cela dépasse l'entendement, semble-t-il...
20 avril 2019 Helene Je suis etonnee et decue que cette petition n'ait pas recueilli plus de signatures. J'ai moi aussi vecu cette experience, sauf que dans mon cas, le psy m'a fait avoir des rapports sexuels avec son frere. J'avais 22 ans, je venais de passer 6 mois a la rue, et je travaillais au noir pour des gens 'bien', cathos et tout, en echange d'un toit. J'avais ete victime de maltraitance (passages a tabac) et d'inceste de la petite enfance a l'age adulte, soit pendant pres de 18 ans, ce psy a TOUJOURS refuse d'admettre que je puisse dire la verite. Alors meme que, lorsque j'etais encore dans le public, l'ecole avait fait au moins un signalement a la DDASS (evidemment, j'etais terrifiee et n'avais pas 'denonce' ma mere). Pour lui, je decrivais mes propres fantasmes sexuels, parce que j'etais frustree sexuellement. C'etait un psy soixante-huitard, alors le fait que je n'ai jamais eu de petit ami a 22 ans, il ne pouvait pas comprendre... pas plus que le fait que des rapports sexuels, j'en avais presque tous les jours a la maison... sauf qu'il s'agissait d'inceste. Il se livrait carrement a des blagues, 'Des petites fessees, moi aussi j'aime ca', ou me demandait si j'y prenais du plaisir. Selon lui, avoir des relations sexuelles avec son frere me ferait du bien, parce que cela me permettrait d'assouvir ma pulsion sexuelle, de liberer des flux d'energie quantique et je ne sais quoi... Un discours assez similaire a celui que tenait le pere Marie-Dominique Philippe pour justifier les rapports sexuels entre pretres et religieuses... ou jeunes femmes handicapees mentales residant a l'Arche. Et TRES similaire aux discours que tiennent les pedophiles, l'enfant a lui aussi droit au plaisir, a decouvrir sa sexualite, bla bla bla... Ce traitement ne m'a pas du tout 'guerie', au contraire j'en suis sortie encore plus traumatisee: flashbacks, cauchemars, insomnie, crises d'angoisse... et forcement, je ne supportais plus qu'on me drague, ou qu'on me touche (les transports en commun...). Il m'a enfoncee pour le reste de ma vie: j'ai la quarantaine et approche de la menopause... et je n'ai jamais eu de petit ami (et n'en veux pas: les hommes et le sexe me degoutent). Le pire, c'est que ce type a des disciples (c'est un peu le genre Jordan Peterson, il se prend pour un gourou), qui pratiquent probablement les memes methodes. J'ai l'impression du reste que la profession de psy a le meme recrutement que la profession de pretre: des gens qui ne sont pas intelligents, mais qui ont une personnalite narcissique, et qui s'imaginent pouvoir 'sauver' les autres, ou leur etre indispensables, et detenir la clef du sens de la vie, bla bla bla... J'ai vu tellement de psys et de pretres (ou pasteurs) faire carriere dans le 'coaching'... Heureusement, avec l'age et l'experience, mon detecteur a cons fonctionne de mieux en mieux!
15 avril 2019 Marina
15 avril 2019 alise saint-dizier
4 avril 2019 Catherine DURAND-DELRIEU
1er avril 2019 Clémence R
16 mars 2019 bachis
22 février 2019 ingrid gerlach
23 janvier 2019 Zouein
19 janvier 2019 Coralie Résidant en Charente Maritime, une Oléronaise a témoigné sur un journal après avoir subi recemment des violences sexuelles et physiques par un médecin sûrement psychiatre (l'article parle de séances) pendant des consultations sur plusieurs mois....le mêlant a sa vie privée, de plus, elle a été agressée a son domicile par ce médecin et une femme...le témoignage est bouleversant et courageux pour avoir engagé deux plaintes : au conseil de l'ordre des médecins et une enquête préliminaire est en cours..combien de victimes fautil encore comptabiliser pour que les juridictions les reconnaissent en tant que victime et les aide ainsi a se reconstruire. Pourquoi ces médecins malveillants qui représentent ceux respectueux de leur patient ne soient pas punis comme ils devraient être car fort est de constater que ces soignants se cachent derrière leur statut et leur connaissance pour se défendre. Pourquoi le conseil de l'ordre des médecins ne réagit pas plus pressement pour éviter qu'ils recommencent ou continuent à soigner comme si rien ne s'était passé. Le conseil de l'ordre cautionne donc les actes de ces médecins en les laissant poursuivre leur mission de soigner sans que les nouveaux patients soient au courant... c'est leur cacher l'incompétence et la dangerosité de ces médecins qui occasionnent des séquelles traumatiques au lieu de les guérir en passant a l'acte sexuel et agressif égoïstement. Il faut persévérer à en parler et encourager les victimes à porter plainte pour elle même et , avertir que ces dérives inacceptables causées par des professionnels de la santé peuvent exister.
18 janvier 2019 Aubry Isabelle
6 janvier 2019 Antoine Guilleux Bravo pour cette initiative !
29 décembre 2018 HAMEL Dr Corinne HAMEL Médecin généraliste en Charente-Maritime Parce que cela existe et parce qu'un médecin ne devrait jamais représenter un danger pour une patiente simplement parce que c'est une femme, je suis d'accord pour demander que figure désormais dans le code de déontologie médicale l'interdiction pour un médecin d'avoir des relations sexuelles avec une patiente dans l'exercice de ses fonctions.
20 décembre 2018 Nilgun Mesutoglu-Yildiz Je suis pédiatre. Felicitations , je vous soutiens avec toute ma force.
18 décembre 2018 Francois-Martin Victime d'un psychiatre particulièrement pervers à la fin des années 80. Celui-ci m'avait amené à avoir une relation sexuelle et "soi disant" amoureuse au bout de 7 années de psychotérapie. Les premières années je n'ai vu que son visage professionnel, et il est vrai que j'ai avancé, puis les choses ont dérapé très progressivement, sur 2 ou 3 ans. Une fois que le passage à l'acte a eu lieu ( dans le cabinet) , j'ai vécu une réelle descente aux enfers psychologique dont j'ai eu énormément de mal à sortir. Je soutien cette pétition
14 décembre 2018 depons Ma femme consultait son médecin entre 2 et 3 fois par semaine .. aujourd'hui je suis divorcé. Lorsqu'un médecin ferme la porte de son cabinet ... il n'est en aucun cas déranger et peut effectivement abuser de son / sa patient(e). Cette profession est rassurante pour beaucoup de femmes... ce sont des hommes à l'écoute et souvent aisés financièrement. Toutefois, aujourd'hui, nombre de médecins sont contraints de travailler jusqu'à 68 ou 70 ans .. malgré des revenus exorbitants, cela pour payer des pensions à des femmes et des enfants.... je ne plains pas ces médecins ... Je soutiens le corps médical à 100 %, mais Messieurs, restez des Médecins sous le serment sur lequel vous avez juré; ...que vous soyez marié, divorcé, je m'en fiche, qu'une femme célibataire réclame des soins particuliers ... un conseil : préservez-vous !! mais surtout évitez les femmes mariées qu'il s'agisse d'éthique ou de déontologie !! Cessez de manipuler nos femmes et merci de les soigner simplement en utilisant votre bible plutôt que votre b... Cordialement
6 décembre 2018 Marquet Merci
3 décembre 2018 LIMPAS Aurore Bravo pour cette initiative. Pour un encadrement des rapports avec un(e) ancien(ne) patient(e), après une période d'écart. Pour une inscription dans le nouveau Code déontologique des infirmiers
29 novembre 2018 Pour une Médecine Engagée Unie et Féministe Nos réflexions à ce sujet : https://www.pourunemeuf.org/2018/11/29/operationhippocrate-nos-reflexions/
22 novembre 2018 THOMAS Thierry Déjà exclure de la gynecologie et de la psychiatrie tous ces médecins misogynes qui choisissent cette voie pour leur excercer leur pouvoir sur le corps des femmes ....après il reste encore le sexisme , et la diabolisation du corps féminin avec ce pouvoir qui echappe au masculin celui de porter l enfant ....travail à faire à l internat
13 novembre 2018 le clec’h veronique Je signe parce que j'ai subi pendant de trop nombreuses années l'emprise de mon medecin généraliste.
8 novembre 2018 Franck Ni médecin, ni patient concerné par ces atteintes graves, je soutiens cette pétition car un code de déontologie fort est la base de la confiance santé-patient. Et si sentiments naissent entre médecin et patient, il suffit de transférer le suivi médical.
4 novembre 2018 Audouze J'ai été victime des agissements d'un médecin généraliste dans les années 90 lors d'une seule et unique consultation. A l'époque je n'ai pas osé porter plainte mais j'ai écrit au Conseil de l'Ordre qui m'a fait une réponse polie, alléguant que le médecin en question n'avait jamais fait l'objet de la moindre plainte. Je n'ai pas donné suite parce que je me sentais isolée. Aujourd'hui encore j'y pense aussi je soutiens vivement cette pétition.
31 octobre 2018 Aubin
24 octobre 2018 nico
23 octobre 2018 Casalis
19 octobre 2018 GILLIET J'AI ETE MANIPULEE ET ABUSEE PAR UN MEDECIN REMPLACANT SALARIE DANS UN SERVICE DE MEDECINE A LA SUITE D'UNE FRACTURE DE L'EPAULE PENDANT 3 MOIS ET ENSUITE EN PRIVE IL A CONTINUE SON EMPRISE J'USQU'A OBTENIR 2 RAPPORTS SEXUELS CATASTROPHIQUES CAR IL EST , EN PLUS , MALADE ET M'A CONTAMINEE SANS PROTECTION. J'AI DU ME SOIGNER POUR 2 IST.J'AI SIGNALE CETTE HISTOIRE LAMENTABLE AU CONSEIL DE L'ORDE ET J'ESPERE UNE SANCTION
14 octobre 2018 El-Khoury Fabienne
6 octobre 2018 Grattard Jeanne
25 septembre 2018 Stéphane
23 septembre 2018 Rémy CHEVROLET Apprendre à séparer ma vie personnelle de ma vie professionnelle, c'est le B.A.BA de la profession, entre autres choses que j'essaie de transmettre à mes étudiants de 3e cycle de médecine générale. Merci d'avoir débusqué ce vide juridique.
22 septembre 2018 Laura Auriac (Val-de-Marne) Signer pour le principe et pour la prise de conscience collective ! J'ai été victime d'un psychiatre-psychanalyste, j'ai porté plainte il y a dix ans, j'ai témoigné de l'inertie et de l'hypocrisie des institutions françaises...que relaye encore la réponse officielle du Conseil de l'Ordre le 27 mars 2018. Il prétend rendre justice aux plaignantes et il menace la pétition de la "Convention européenne des Droits de l'Homme" dans un contexte professionnel forcément restrictif des libertés individuelles de chacun : ben oui, c'est le propre du contrat de travail au boulot ! Bon vent à ces gens-là qui bluffent en brassant de l'air. Dans la réalité, les condamnations plutôt minimalistes du Conseil de l'Ordre et le refus fréquent au Pénal de valider ce genre de plainte disciplinaire ne dissuadent guère les abuseurs. Je propose d'inscrire l'interdiction des relations sexuelles lors du suivi médical dans la partie LÉGISLATIVE du CODE DE LA SANTÉ PUBLIQUE. 1°/ Cet interdit s'imposerait à TOUS LES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ (qu'ils aient ou non un code de déontologie particulier). 2°/ La valeur législative de l'interdit serait de fait supérieure aux règlements déontologiques du Conseil de l'Ordre (qui n'aurait plus à donner son avis là-dessus). Pourquoi ne pas communiquer directement aux députés et sénateurs le résultat de votre procédure devant le Conseil de l'Ordre par exemple ? Dans cet espoir de changement : solidairement !
21 septembre 2018 FredSavall
31 août 2018 Dr farre
30 août 2018 Anon
24 août 2018 Anne Dubois Tardivement mais de tout cœur après voir la polémique enfler. Me sentant peu concernée j’ai attendu mais les réactions sont édifiantes. Soutien donc de cette pétition.
23 août 2018 Dr STEFANI Bernard Pourquoi ne pas reprendre l'ancien libellé: me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.
20 août 2018 Dr Gérard BRU comme une évidence !!!
19 août 2018 Dr Emmanuel Robin
11 août 2018 Philippe MARTIN Je soutiens cette pétition, mais il me semble qu'elle peut susciter des critiques en interdisant à un médecin des relations sexuelles avec son conjoint qui tomberait malade et qu'il souhaiterait soigner. D'où ma proposition de rédaction: "Il est interdit au médecin d'établir des relations sexuelles avec un malade dont il a la charge". Et je regrette qu'il soit impossible de conserver le très beau texte du serment d'Hipocrate...
27 juillet 2018 anonime Faudrait aussi étudier le cas des masseurs kinésithérapeutes. Je suis aussi professionnelle de la santé et je trouve que la formation aux étudiants sur ce sujet et capitale.
15 juillet 2018 Claire F Un rapport intime avec unE usagèrE est inenvisageable en qualité de professionnel de santé. Mais comme cette évidence n'est pas normale pour certains, elle doit être inscrite dans le Code, pour servir de support et protéger les patientEs !
1er juillet 2018 Amélie
27 juin 2018 Yves MONFORT
21 juin 2018 AC Pernot-Masson
20 juin 2018 brigitte
20 juin 2018 oms
20 juin 2018 Anna
19 juin 2018 JG Puisse cette petition permettre a chacune de nous de conserver ce surplus de vie qui maintient la dignité en place quand celle ci a ete aneantie par cet abus de confiance, l’acte de trop. Le demantelement interieur. La vulnérabilité du statut de patient place deja en soumission. La brisure qui resulte de cet abus est inextinguible si elle n’est pas reconnue comme telle.
19 juin 2018 Elodie
10 juin 2018 marcello Ma fille a été victime d'un médecin prédateur sexuel. Les dégâts psychologiques sont profonds et considérables Je soutiens totalement cette action!
6 juin 2018 CY59 Soutien complet à cette initiative et aux victimes.
28 mai 2018 COSTES-PELINSKI Bravo de cette initiative : non médecin mais sexologue formée à la fac de Médecine, je constate tous les jours chez les professionnels (santé, éducation, social et même justice) les méconnaissances et aveuglements autant au sujet des victimes d'agressions sexuelles qu'au sujet des auteurs. Donc, dire les interdits clairement est une mesure de prévention primaire impérative et nécessaire. Martine COSTES-PEPLINSKI
28 mai 2018 Agnès Victime il y a 44 ans, je ne suis toujours pas remise , je continue de travailler sur cette relation toxique avec une psychologue. Tout reste présent dans mon corps et mon esprit comme si cela s’était passé hier. Et ce pervers narcissique qu’était mon psychiatre a réussi en plus à me faire développer un fort sentiment de culpabilité qui me ronge encore aujourd’hui. Comment ai-je pu me laisser abuser à ce point ? Tout simplement parce que j’étais en miettes au moment des faits, et totalement sous son emprise. Intellectuellement je comprends la raison de ma passivité mais je n’arrive toujours pas à me la pardonner. Une telle relation peut bousiller une vie entière. STOP à ces dérives...
26 mai 2018 Dassine j'ai 24 ans. j'ai moi-même été confrontée à un médecin peut scrupuleux de la déontologie. je soutiens cette pétition.
25 mai 2018 Havna8
25 mai 2018 Gregory Baptista
25 mai 2018 Blanquios
21 mai 2018 Caroline novara Psychologue tcc en psychiatrie adulte, je soutiens et diffuse. Merci pour nous tous de votre engagement.
18 mai 2018 christine
17 mai 2018 Jacques Ortoli
13 mai 2018 Vidal
13 mai 2018 Frédéric Plotka Brun Médecin généraliste (addictologie) Les patients doivent pouvoir s'appuyer sur du solide, un texte clair, pour pouvoir se reconnaître et être reconnus sans ambiguïté comme victimes s'ils en font la démarche.
10 mai 2018 Caro Médecin généraliste... hypnothérapeute? il est juste un pervers narcissique indigne de pouvoir encore exercer, parce qu'il exerce encore...oui, ça existe des ordures pareils, pas d'éthique puisque pas d'interdiction dans le serment d'Hippocrate. Stop, il faut agir.
10 mai 2018 gosse
9 mai 2018 Héloïse allain
7 mai 2018 Lanquetin clara
6 mai 2018 chantal jc Je soutiens cette pétition , aucune femme ne doit être soumise à un homme ! les médecins sont là pour soigner . Qu 'ils respectent le serment qu ' ils ont signé .
4 mai 2018 MT14
4 mai 2018 Nathalie Ayant été victime d'u psychiatre/thérapeute, je souhaite remercier tous les médecins, professionnels et autres personnes qui signent cette pétition, ce qui me redonne confiance à la médecine que j'avais toujours respecté et honoré avant ce drame. Comment accepter l'inacceptable? Pourquoi laisse t-on exercer un professionnel médical sous serment utiliser son "outil de travail" afin d'arriver à ses fins personnels et n'arrivant pas à contrôler ses pulsions sexuelles et de violence au dépend de sa patiente? Odieux que cela peut être vécu et ressenti avec toutes les conséquences post traumatiques que cela engendrent à celui ci, son environnement familial et social....Y a t-il eu d'autres victimes et y en aura t-il encore combien à l'avenir.....c'est pourquoi l'utilité de cette pétition pour que les autorités agissent......d'autant plus que ce type d'emprise qui s'est déroulé sur plusieurs mois peut arriver à n'importe qui, sans que l'on s'en rende pas compte et à n'importe quel âge et période de sa vie...Procédures en cours.
4 mai 2018 Véronique Aubin
4 mai 2018 helene coulon
3 mai 2018 Eléonore L. En soutien à une femme incroyablement courageuse,qui prend aujourd'hui soin de m'informer et de ne m'adresser qu'à des médecins femmes.
3 mai 2018 espérance Abusée à 14 ans par deux jeunes médecins pour une suspicion de... galle !! Ces coxxards se vautrent dans le viol, la violence, les parasites et autres MST ?!? Cerveaux pourris !
3 mai 2018 Géraud
3 mai 2018 humbert
3 mai 2018 Nathalie Bocklandt / Nabock J’ai été victime d’un psychologue et plus tard d’un psychiatre. Il est trop facile d’abuser de gens fragiles dans ces positions là. Je ne peux plus croire dans la psychologie, je les considère désormais comme des charlatans.
3 mai 2018 Caroline victime

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