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Pétition Hippocrate

#OpérationHippocrate Épisode 1 : La pétition

Première publication : lundi 26 mars 2018,
par Dominique Dupagne - Visites : 52324

Les signataires de cette pétition demandent l’ajout au Code de Déontologie Médicale d’un article interdisant explicitement aux médecins toute relation sexuelle avec les patient(e)s dont ils assurent le suivi. L’interdit sexuel entre médecin et patient est un fondement universel de la confiance qui doit entourer la relation thérapeutique.

Lire aussi :
2) Réponses aux critiques.
3) Réponses au communiqué de l’Ordre.
4) Epilogue (heureux)

Le Serment d’Hippocrate comportait dans sa version historique un paragraphe important :

Dans quelque maison que j’entre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.

Cet interdit a disparu de sa version actualisée, prêtée par tous les futurs médecins lors de la soutenance leur thèse. De même, le Code de Déontologie médicale, juridiquement opposable aux médecins car intégré dans le Code de la Santé Publique, ne comporte aucun interdit explicite concernant la sexualité médecin/patient.

Pourtant les transgressions ne sont pas rares, et les témoignages des victimes sont poignants (Marie, Cassandre, Ariane).

En cas de poursuites, les médecins abuseurs s’appuient sur ce vide juridique pour échapper aux sanctions

Faute d’un support légal, les plaintes des victimes auprès de l’Ordre des médecins aboutissent trop souvent à des relaxes, à des sanctions symboliques, voire à la culpabilisation des patients ! (qui sont dans leur grande majorité des patientes). Les victimes en sortent doublement brisées : à la fois par la toxicité d’une relation dont les mécanismes s’apparentent à ceux de l’inceste, et par la responsabilité qu’on leur fait porter dans cette cette relation, alors qu’il s’agit d’un abus de faiblesse aggravé par un abus d’autorité.

Freud a parfaitement décrit en quelques pages et dans un langage très simple, les mécanismes du transfert et du contre-transfert amoureux qui doivent conduire le médecin à s’interdire toute forme de sexualité avec ses patient(e)s, quels que soient ses sentiments, leurs déclarations ou l’interprétation qu’il en aurait faite.

Pour protéger les patient(e)s, mais aussi les médecins peu ou pas formés à ces risques, nous demandons à la Ministre de la Santé de publier un décret permettant l’ajout d’un article spécifique au Code de Déontologie Médicale. Son libellé (au masculin neutre comme pour les autres articles du Code) pourrait être le suivant :

"Le médecin doit s’interdire toute relation sexuelle avec les patients dont il a la charge".

Le Conseil de l’Ordre devrait logiquement soutenir cette demande. Il pourra , préciser dans ses commentaires les conditions permettant de libérer le médecin de cet interdit, par exemple lorsque cette prise en charge est déléguée à un confrère.

Les principes importants doivent être écrits !

Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur une profession dont les membres sont dans leur immense majorité respectueux de leurs patients, mais de se donner les moyens de sanctionner une infime minorité de prédateurs sexuels.

Les personnalités suivantes soutiennent cette pétition :

- Dr Christophe André, site web, Psychiatre.
- Pénélope Bagieu, site web, Autrice de bande dessinée.
- Marilyn Baldeck, site web Déléguée générale de Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail.
- Dr Baptiste Beaulieu, site web, Médecin généraliste et romancier.
- Dr Alain Beaupin, Médecin généraliste. Président de l’Union Confédérale des Médecins Salariés.
- Dr Dominique Dupagne, site web, Médecin généraliste, créateur du site atoute.org.
- Sylvie Fainzang, site web, Anthropologue, directrice de recherche à l’Inserm.
- Dr Irène Frachon, Médecin pneumologue à Brest.
- Dr Jean-Paul Hamon, Président de la Fédération des Médecins de France (FMF).
- Dr Gilles Lazimi, site web, Médecin généraliste , maître de conférences associé de la faculté de Médecine Sorbonne Université et membre du Haut Conseil à l’Égalite entre les Femmes et les Hommes.
- Dr Gérard Lopez, site web, Fondateur et président de l’Institut de Victimologie de Paris.
- Pr Anne-Marie Magnier, Médecin généraliste, professeur à la faculté de Médecine Sorbonne Université.
- Dr Emmanuelle Piet, site web, Présidente du Collectif Féministe Contre le Viol.
- Le Planning Familial de Paris, site web.
- Dre Muriel Salmona, site web, Psychiatre, fondatrice et présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie.
- Jacques Testart, site web, Biologiste, docteur en sciences, directeur de recherche honoraire à l’Inserm.

Vous pouvez vous aussi soutenir cette demande en ajoutant votre nom, votre fonction et un éventuel message à l’aide du formulaire ci-dessous (votre email servira uniquement à valider votre signature et ne sera pas conservé)

Si vous souhaitez en débattre, le forum sous cet article est à votre disposition. Il recense de nombreux documents permettant d’approfondir la réflexion.

Si vous avez été victime de l’emprise d’un médecin, et que vous souhaitez en parler, vous trouverez du soutien sur ce forum ou d’autres victimes témoignent depuis plus de dix ans de leur difficulté à se reconstruire après ce traumatisme.

Depuis la publication de cette pétition, deux nouveaux articles ont été publiés : une réponse aux critiques et une autre au communiqué de l’Ordre des médecins. Mais un an après, nous avons obtenu gain de cause, merci aux signataires !

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Signatures

1101 Signatures
Date Nom Message
2 avril 2018 Claire Mermet Pour que le corporatisme cesse une fois pour toute dans les conseils de l'ordre.
2 avril 2018 Cornelius Interdiction absolue indispensable pour les psychiatres, en soutien à mon épouse, mère de nos trois enfants.
2 avril 2018 Jaddo
2 avril 2018 Michelle Je signe car j ai été victime d un psychiatre. Quand j ai voulu en parler à une des ses confrères . Elle m a dit d un air condescendant il y a pas de cela j ai nous .... et puis cela fait quoi d avoir la double casquette d avoir été violée par un psychiatre et d être malade psychiatrique . Je suis restée sans voix . Pensées à toutes les victimes qui osent parler . Il ne faut plus se taire mais dénoncer de tels agissements.
2 avril 2018 Claire Patry Soutien total à cette initiative, très juste. Le code de déontologie a une portée forte dès le debut des études de médecine: approfondir les connaissances sur le pouvoir (medical) et ses abus -l'emprise- en renforçant l'énonciation des dérives graves, en nommant l'interdit, semble essentiel à faire et a enseigner. Le tollé que soulève votre proposition dans certains rangs la justifie d'autant plus.
2 avril 2018 Alice LAPLANTE
2 avril 2018 Roblin Danièle J ai été la victime consentante d un psy.
2 avril 2018 MARCO
2 avril 2018 Anne-Laure B. Toutes professions, tout poste de travail en France est "encadré" par le code du travail face à des faits de harcèlement sexuel ou assimilés. Il devrait en être de même pour les médecins, "protégés" par leur ordre, car ils symbolisent encore auprès de nombreuses personnes la toute grande puissance. Je n'ose imaginer une personne affaiblie face à un prédateur au pouvoir suprême. Initiative juste et honorable. Je précise cependant n'avoir jamais été dans un cas d'abus psychologique ou physique de la part de la profession.
2 avril 2018 Sylvie
2 avril 2018 Olivier R.
2 avril 2018 Veronique RAPHEL Votre petition est d'utilite publique,je suis tout à fait d'accord avec votre teste,je suis une ancienne infirmiere et j'ai subi ,en formation,du harcelemnt sexueld ela part des medecins,j'avis 20 ans et j'etais tres genee.
1er avril 2018 Laure Laisney
1er avril 2018 Berhmani Aze-Eddine (Diamant( Tout médecin doit exercer de façon neutre, un cabinet médical est un lieu d'exercice de l'activité de santé, aucun médecin n'a droit de profiter de ce pouvoir sur ses patients
1er avril 2018 veronique.k
1er avril 2018 Françoise boisson
31 mars 2018 baronnat Ca tombe sous le sens au niveau éthique mais il semble prudent de l'inscrire dans la Loi vu ce que l'on voie autour de nous
31 mars 2018 Séverine L. Victime de gestes pour le moins déplacés par un généraliste. Le conseil de l'ordre des médecins n'a proposé qu'une procédure que je qualifierait juste débile !
31 mars 2018 myriam
31 mars 2018 Caroline Toucouère
31 mars 2018 Caroline Toucouère
31 mars 2018 Marie dhme
31 mars 2018 iris J ai été violé par un psychiatre.Ce médecin a d'abord été radié du Conseil de l Ordre.Dans un 2 nd temps,j'ai porté plainte au Pénal.Il a été condamné à 7 ans de prison ferme puis a fait appel,et a été condamné à 10 ans.Au tribunal,nous étions 3 victimes face à ce prédateur.La justice l a condamné pour l empêcher de continuer à nuire.Un vrai parcours du combattant semé d embûches.J ai eu la chance d'être très entourée,portée,conseillée par ma famille,mes amis,des professionnels de santé,sociaux et judiciaires tout au long de ces 10 années de procédure.Je remercie aussi les victimes qui ont portées plainte et j ai une pensée toute particulière pour les autres victimes qui sont restées dans le silence .
31 mars 2018 Marguerite C Les conséquences des abus pour les victimes et leur famille sont réelles et dramatiques. Ce sont des éléments objectifs de vie brisée à cause de transgressions de professionnels dans l'exercice de leur fonction.
31 mars 2018 Florence Braud
31 mars 2018 Rose Bonjour, Je me suis libérée d'une relation d'emprise de la part d'une psychiatre de Lyon. L'ordre des médecins s'est moqué de moi. J'ai donc publié un témoignage sur mon blog. Elle l'a fait censurer.
31 mars 2018 jeannine
31 mars 2018 maryselecerf
31 mars 2018 Marie-Ange Initiative tardive, depuis plusieurs années, des médecins de hautes perversités, détruisent des êtres humains, ils se sentent protéger par leur Conseil de l'Ordre. La victime est déclarée "consentante". Cette déclaration ne relève pas la victime dans sa dignité. Elle est désavouée. Reste à connaître le traitement médical qu'ils devraient suivre. Il suffit de lire les commentaires des signataires de la pétition. Merci aux médecins généralistes d'indiquer par affichage dans leur cabinet aux parents d'accompagner leur enfant mineur lors de la consultation. Certains sont intègres mais pas tous, malheureusement.
31 mars 2018 Burnand Une même loi doit punir tout abus sexuel financier moral et toute emprise d un professionnel de santé et paramedical sur un patient ou famille du patient . Psy médecin etc....
31 mars 2018 metayer
31 mars 2018 Hygie Je suis étudiante en PACES, et horrifiée d’apprendre que cette partie du serment d’Hippocrate n’est pas inscrite dans la loi. Un médecin doit être au service du patient et non profiter de sa position d’autorité. Que les victimes soient culpabilisées et rabaissées ainsi est une honte, et je les soutiens dans leurs démarches.
31 mars 2018 emma lan
31 mars 2018 Dr Virginie AIRIAU
31 mars 2018 nathalie Gimenez Je soutiens absolument cette initiative qu'il me semble urgent d'étendre à toutes relations thérapeutiques ( physiques et psychologiques ) dans lesquelles la notion de consentement n'est jamais valide. Nathalie Gimenez, Psychologue clinicienne, Superviseur Emdr Europe.
31 mars 2018 Laurie Devulder Je soutiens totalement cette démarche. Cela me paraissait tellement naturel que les médecins/thérapeutes restent dans la bienveillance, la neutralité et surtout dans une relation adaptée au contexte excluant bien évidemment tous types de relations physiques... Espérons que cette pétition aura gain de cause, et pourra permettre que les prédateurs en blouse blanche puissent être enfin punis.
31 mars 2018 nathalie Gimenez Je soutiens absolument cette démarche qu'il me semble urgent d'étendre à toutes les relations thérapeutiques (physiques et psychologiques) dans lesquelles la notion de consentement n'est jamais valide. http://nathaliegimenez-openmind.fr/abus-sexuel-commis-therapeute/ Nathalie Gimenez Psychologue, Superviseur Emdr Europe
31 mars 2018 mal aimée j'ai été victime d'un médecin manipulateur qui a abusé de son pouvoir pour une relation consentie relation toxique qui me mène à une déprime totale plusieurs à la fois sans aucune gène pour lui il crée une véritable addiction avec ses patients oui il faut qu'il soit puni
30 mars 2018 Annie GASSE Choquant que la loi en la matière n'existe pas encore ! ...Les psychologues, psychothérapeutes ARS , psychopraticiens, psychanalystes devraient être soumis à la même règle.. Les patient(e) s sont en posture d'extrême fragilité dans ce contexte ... Annie GASSE, psychologue clinicienne, superviseur EMDR Europe
30 mars 2018 Corrine Dans toute thérapie s’instaure automatiquement un lien affectif du patient vers l’analyste : le transfert. Je l’admirais beaucoup, d’autant plus qu’il a été notre médecin de famille, alors que j’étais une adolescente. J’avais besoin de suivre une thérapie et j’étais rassurée avec lui. Mais la situation s’est compliquée pour moi, car il s’est comporté comme un véritable pervers qui s’appuie sur son pouvoir pour essayer de s’allonger lui aussi sur le divan !
30 mars 2018 tina
30 mars 2018 Palmeira Joelle
30 mars 2018 Cécile
30 mars 2018 Kovic
30 mars 2018 Jill Ma fille a porté plainte contre un gynécologue, mais a quel prix ? Après 8 années de procédures et une première condamnation, il a été acquitté en appel. Il semblerait que ce "pauvre" médecin avait assez "payé" par toutes ces années de procédures. Et sa victime, ces années n'ont pas été faciles pour elle non plus. Je ne comprends pas la "justice"! La victime n'est pas crue et en plus elle se retrouve endettée pour couvrir les frais d'avocat.
30 mars 2018 Laetitia
30 mars 2018 Caroline
30 mars 2018 Thomas H
30 mars 2018 Teulieres
30 mars 2018 Marie Piva-Roca Je signe afin que l'interdit de relations sexuelles entre un médecin ou psychothérapeute et ses patients soient explicitement interdits dans le cadre de soins tarifés au sein d'un cabinet cabinet médical, le médecin ayant une certaine autorité et les patients pouvant être fragiles. j'ai une amie qui a subi ce préjudice et qui a beaucoup de mal à s'en remettre.
30 mars 2018 Lily Ces agresseurs sont souvent couverts par le conseil de l'Ordre national des médecins - où ne siègent généralement que des hommes. Les radiations sont rares et leurs durées scandaleusement courtes. Sujet tabou mais il faut que la honte change de camps. Mon soutien à toutes les victimes
30 mars 2018 Didier Auriac
30 mars 2018 Gilles78 Soutien absolu aux victimes et honte à ceux qui protègent ces monstres par pur corporatisme.
30 mars 2018 Helene Dellucci Cette règle devrait être étendue également aux personnes qui pratiquent la psychothérapie: psychologues, psychothérapeutes ARS, psychopraticiens
30 mars 2018 Lucie.R
30 mars 2018 Michel Hervé Bertaux-Navoiseau
30 mars 2018 Gwénola Sueur
30 mars 2018 AL73
30 mars 2018 Erick Roca
30 mars 2018 Lum
30 mars 2018 Marion Victime d’une agression sexuelle par un médecin je me suis sentie coupable avant de me reconnaître victime. J’ ai payé la consultation et suis sortie le plus dignement possible du cabinet. Quand j’ai appelé l’ordre des médecins j’ai compris que je serai considérée comme l’ agresseur. Je me suis protégée en déposant une main courante et mais en refusant de le revoir de toute ma vie, je n’ ai pas porté plainte et je le regrette. Je souhaite pour mes enfants que cela change.
30 mars 2018 dupanloup Bonjour, S'ils sont d'accord.et sains d'esprit.. Il n'y a pas lieu de rajouter quelque nouvelle loi ; sinon c'est un viol et nous sommes suffisamment informés acuellement. Cordialement
30 mars 2018 lejeune
29 mars 2018 Lydia J'ajoute à mon message précédent le suivant: JE ME SENS MOINS SEULE CE SOIR. MERCI A TOUS. Votre indignation tranche avec le silence anesthésiant des deux psychiatres, amis du premier, que j'ai ensuite consultés. Médecins qui recevez la parole des patientes, incitez-les à porter plainte, même si la justice (pénale et/ou ordinale) ne suit pas.
29 mars 2018 sophie et pas que les médecins, les professions médicales !
29 mars 2018 Lydia Les articles du code de déontologie (ainsi que leur commentaire par l'Ordre) contiennent de quoi sanctionner un psychiatre qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions pour violer sa patiente. En théorie... MAIS je salue cette initiative qui, enfin!, met en lumière une réalité que personne ne veut voir. Il est plus simple de croire que les patientes sont en sécurité quand elles franchissent le pas du cabinet d'un psychiatre. Plus simple aussi de renvoyer les patientes aux fragilités qui les ont conduites à s'y rendre pour entreprendre une psychothérapie. Violée il y a bientôt 20 ans par un psychiatre de l'ouest parisien, j'en paie toujours un prix élevé, en tous les domaines de ma vie.
29 mars 2018 Dr Vincent Becquet médecin généraliste, haptothérapeute, Maitre de Stage des Universités
29 mars 2018 catherine senelle
29 mars 2018 oliv la souffrance est réel.
29 mars 2018 Andoulsi Ouvrier retraité. ...Le conseil de l'ordre des médecins va signer la pétition ...Ou plutôt défendre les "abuseurs"? Pas compatible. Il faut sanctionner "l'ordre des médecins" quand il les "couvrent". Courage aux abusées(és), il faut montrer les dents!
29 mars 2018 mamilloutte
29 mars 2018 Dr Lionel MICHEL Médecin généraliste
29 mars 2018 SEBASTIA Joëlle SEBASTIA Praticienne Psychologue Clinicienne Psychothérapeute libérale Nice
29 mars 2018 ChantalGomez
29 mars 2018 Chaton Doudou
29 mars 2018 marie france Qu'attend le conseil de l'ordre ? Dépêchez vous de corriger cette carence inacceptable messieurs mes confrères et peut être consoeurs ?? .... à moins que....
29 mars 2018 Myrtille
29 mars 2018 Rémi Lolon Étudiant en pharmacie.Ensemble faisons progresser les mentalités et avancer la déontologie médicale
29 mars 2018 Althaea OFFICINALIS ANTI-INCESTITUTIONNEL ! pour faire appel au code de DÉONTOLOGIE MÉDICALE et pointer qu'il y manque un paragraphe... nul besoin des arcanes vulgarisées de la psychanalyse, ce concept et son néologisme suffisent avec ou sans "amour de transfert", un patient est vulnérable, la relation de soins est dissymétrique, l'équité y est impossible ; il n'y a donc pas de "relation" sexuelle possible ; il s'agit dans tous les cas d'une agression par un professionnel ayant autorité sur un patient en situation de vulnérabilité : c'est la responsabilité entière du professionnel de la santé de maintenir ses interventions et la relation avec le patient sur le plan strict du soin professionnel chacun à sa place la personne en position haute de protection est responsable seul et pleinement d'être le gardien de la relation thérapeutique, y compris de résister à des sollicitations sexuelles il s'agit de mettre les responsabilités à leur place et de les y garder, c'est à ce prix que se construit une relation de confiance potentiellement efficace les psychologues ont intégré en 2012 cette obligation à leur code de déontologie http://www.codededeontologiedespsychologues.fr/LE-CODE.html Article 15 : Le psychologue n’use pas de sa position à des fins personnelles, de prosélytisme ou d’aliénation économique, affective ou sexuelle d’autrui. les médecins agresseurs/violeurs protégeraient-ils leurs exactions tout comme les prêtres pédophiles, comme une corporation à côté ou au dessus des lois ?! la société civile doit considérer la validité du non-consentement des vulnérables comme un empêchement strict à une ‘liberté sexuelle’ qui profite aux prédateurs sexuels et aux confus plus largement, il y a des leçons d'INTERDIT de l'INCESTE à donner dans un cadre plus vaste et à tous âges et niveaux, un principe de paix sociale à affirmer et intégrer grâce à des outils de contrôle déontologiques et juridiques
29 mars 2018 mana j'espére ,que le conseil de l'ordre prendra enfin la mesuredes crimes commis pars ces hommes
29 mars 2018 Catherine briffa
29 mars 2018 capao13 Bonjour, Oui cela me parait être une règle à imposer.
29 mars 2018 brigitte
29 mars 2018 Pujkis Gaëlle
29 mars 2018 BUSSY Adèle
29 mars 2018 Claudina MICHAL-TEITELBAUM 1,3% des viols et 3000 femmes (parfois hommes) qui seraient violés par des médecins (pour 90% de ceux qui contactent les lignes dédiées) ce n'est pas un phénomène négligeable. On ne choisit pas sa famille, ni ses confrères, et je me sens une part de responsabilité puisque le Code de déontologie c'est ce qui encadre déontologiquement notre activité à tous. Il n'est pas possible que les patients, qui doivent être considérés comme des personnes vulnérables, comme des emplyés abusés par leur supérieur hiérarchique, dans ces situations, restent sans protection et ces médecins sont la honte de la profession. L'emprise n'a rien à voir avec la relation librement consentie. Pour les patients abusés dans le passé, et ceux qui pourraient l'être à l'avenir. Pour que les pervers ou les opportunistes sahcent qu'ils risquent de perdre leur statut, leur droit d'exercer et leur fric et qu'ils ne sont pas en face de personnes totalement sans protection, je signe.
29 mars 2018 CLAEYS Dr CLAEYS Alain . Dans la lignée de la révolution sociale actuelle ou les femmes dénoncent les abus sexuels dont elles sont victime, les médecins, hommes et femmes confondus, doivent se doter des outils nécessaires afin que ces comportements qui nous deshonnorent tous soient sanctionnés et les victimes reconnues
29 mars 2018 Christine
29 mars 2018 BERGER Un préalable pour avancer vers une Médecine BienTraitante et dans le respect des personnes en situation de vulnérabilité. LA loi est la même pour tous et toutes.
29 mars 2018 rejane allons Je suis naturopathe, je suis une femme. Il me semble important de rappeler que nous ne parlons pas ici de belles histoires d'amour naissantes, mais bien de la domination exercée par des praticiens en posture de pouvoir.
29 mars 2018 Elise Pontarollo
29 mars 2018 Pepette
29 mars 2018 armand La position sur l'"interdit sexuel" revendiquée dans cette pétition est minimaliste. Par ailleurs, est-on vraiment sûr de toujours bien connaître la délimitation entre certains actes médicaux, pourtant parfaitement codifiés et référencés, et un acte sexuel. Car cette frontière fait souvent le pari de la déconnexion, tant chez le praticien que la patiente, de certains champs de la conscience et, aussi, de l'abstraction symbolique.
29 mars 2018 Xavier Duvauchel Je signe pour que notre profession puisse gagner en respect et en transparence.
29 mars 2018 Barboni
29 mars 2018 Vicouette J ai moi même été victime du charme , de la drague poussée de mon médecin et j ai cédé , pour me faire quittée 2 jours plus tard .... Pourtant il savait que j étais fragile et que je ne voulais plus de goujats. je lui ai donc fais confiance, en vérité il était pire que les autres ...je n'ai pas porté plainte auprès du conseil de l'ordre car j'étais consentante mais par contre lui a profité de moi et connaissant ma fragilité et mon état de santé ( j ai quand même une très lourde pathologie ) je trouve ça inadmissible ...
29 mars 2018 Marine The medical profession in France should stop covering up this kind of behaviour.
29 mars 2018 Quedville-Laurence Isabelle Une personne malade est une personne fragilisée. La relation entre médecin et patient(e)s doit pouvoir se développer en toute confiance et en toute quiétude. Aucune ascendance autoritaire ou d'abus de confiance ne devrait venir perturber le bon déroulement des prises en charges médicales. Entre médecin et patient(e)s, la relation doit rester professionnelle, un point c'est tout.
29 mars 2018 stepanou
29 mars 2018 Cécile

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