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Pétition Hippocrate

#OpérationHippocrate Épisode 1 : La pétition

Première publication : lundi 26 mars 2018,
par Dominique Dupagne - Visites : 52380

Les signataires de cette pétition demandent l’ajout au Code de Déontologie Médicale d’un article interdisant explicitement aux médecins toute relation sexuelle avec les patient(e)s dont ils assurent le suivi. L’interdit sexuel entre médecin et patient est un fondement universel de la confiance qui doit entourer la relation thérapeutique.

Lire aussi :
2) Réponses aux critiques.
3) Réponses au communiqué de l’Ordre.
4) Epilogue (heureux)

Le Serment d’Hippocrate comportait dans sa version historique un paragraphe important :

Dans quelque maison que j’entre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.

Cet interdit a disparu de sa version actualisée, prêtée par tous les futurs médecins lors de la soutenance leur thèse. De même, le Code de Déontologie médicale, juridiquement opposable aux médecins car intégré dans le Code de la Santé Publique, ne comporte aucun interdit explicite concernant la sexualité médecin/patient.

Pourtant les transgressions ne sont pas rares, et les témoignages des victimes sont poignants (Marie, Cassandre, Ariane).

En cas de poursuites, les médecins abuseurs s’appuient sur ce vide juridique pour échapper aux sanctions

Faute d’un support légal, les plaintes des victimes auprès de l’Ordre des médecins aboutissent trop souvent à des relaxes, à des sanctions symboliques, voire à la culpabilisation des patients ! (qui sont dans leur grande majorité des patientes). Les victimes en sortent doublement brisées : à la fois par la toxicité d’une relation dont les mécanismes s’apparentent à ceux de l’inceste, et par la responsabilité qu’on leur fait porter dans cette cette relation, alors qu’il s’agit d’un abus de faiblesse aggravé par un abus d’autorité.

Freud a parfaitement décrit en quelques pages et dans un langage très simple, les mécanismes du transfert et du contre-transfert amoureux qui doivent conduire le médecin à s’interdire toute forme de sexualité avec ses patient(e)s, quels que soient ses sentiments, leurs déclarations ou l’interprétation qu’il en aurait faite.

Pour protéger les patient(e)s, mais aussi les médecins peu ou pas formés à ces risques, nous demandons à la Ministre de la Santé de publier un décret permettant l’ajout d’un article spécifique au Code de Déontologie Médicale. Son libellé (au masculin neutre comme pour les autres articles du Code) pourrait être le suivant :

"Le médecin doit s’interdire toute relation sexuelle avec les patients dont il a la charge".

Le Conseil de l’Ordre devrait logiquement soutenir cette demande. Il pourra , préciser dans ses commentaires les conditions permettant de libérer le médecin de cet interdit, par exemple lorsque cette prise en charge est déléguée à un confrère.

Les principes importants doivent être écrits !

Il ne s’agit pas de jeter l’opprobre sur une profession dont les membres sont dans leur immense majorité respectueux de leurs patients, mais de se donner les moyens de sanctionner une infime minorité de prédateurs sexuels.

Les personnalités suivantes soutiennent cette pétition :

- Dr Christophe André, site web, Psychiatre.
- Pénélope Bagieu, site web, Autrice de bande dessinée.
- Marilyn Baldeck, site web Déléguée générale de Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail.
- Dr Baptiste Beaulieu, site web, Médecin généraliste et romancier.
- Dr Alain Beaupin, Médecin généraliste. Président de l’Union Confédérale des Médecins Salariés.
- Dr Dominique Dupagne, site web, Médecin généraliste, créateur du site atoute.org.
- Sylvie Fainzang, site web, Anthropologue, directrice de recherche à l’Inserm.
- Dr Irène Frachon, Médecin pneumologue à Brest.
- Dr Jean-Paul Hamon, Président de la Fédération des Médecins de France (FMF).
- Dr Gilles Lazimi, site web, Médecin généraliste , maître de conférences associé de la faculté de Médecine Sorbonne Université et membre du Haut Conseil à l’Égalite entre les Femmes et les Hommes.
- Dr Gérard Lopez, site web, Fondateur et président de l’Institut de Victimologie de Paris.
- Pr Anne-Marie Magnier, Médecin généraliste, professeur à la faculté de Médecine Sorbonne Université.
- Dr Emmanuelle Piet, site web, Présidente du Collectif Féministe Contre le Viol.
- Le Planning Familial de Paris, site web.
- Dre Muriel Salmona, site web, Psychiatre, fondatrice et présidente de l’association Mémoire Traumatique et Victimologie.
- Jacques Testart, site web, Biologiste, docteur en sciences, directeur de recherche honoraire à l’Inserm.

Vous pouvez vous aussi soutenir cette demande en ajoutant votre nom, votre fonction et un éventuel message à l’aide du formulaire ci-dessous (votre email servira uniquement à valider votre signature et ne sera pas conservé)

Si vous souhaitez en débattre, le forum sous cet article est à votre disposition. Il recense de nombreux documents permettant d’approfondir la réflexion.

Si vous avez été victime de l’emprise d’un médecin, et que vous souhaitez en parler, vous trouverez du soutien sur ce forum ou d’autres victimes témoignent depuis plus de dix ans de leur difficulté à se reconstruire après ce traumatisme.

Depuis la publication de cette pétition, deux nouveaux articles ont été publiés : une réponse aux critiques et une autre au communiqué de l’Ordre des médecins. Mais un an après, nous avons obtenu gain de cause, merci aux signataires !

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Signatures

1101 Signatures
Date Nom Message
31 mars 2018 baronnat Ca tombe sous le sens au niveau éthique mais il semble prudent de l'inscrire dans la Loi vu ce que l'on voie autour de nous
27 mars 2018 BARO
29 mars 2018 Barboni
6 avril 2018 Barboni
4 avril 2018 Barbier Christiane
4 avril 2018 Barbara Enfin !
27 mars 2018 Baracchini
27 mars 2018 Balzy Un grand bravo pour ta prestation sur la TAC de ce jour à ce sujet.
16 mars 2019 bachis
27 mars 2018 Aymeric Henriot
27 mars 2018 Auzeneau
27 mars 2018 auxesia Bonsoir, je suis psychologue clinicienne en psychiatrie. Il me semble que c'est une évidence cet interdit et que l'on ne devrait même pas avoir besoin de le dire ! Toutefois, dans ma longue carrière, j'ai rencontré notamment de jeunes collègues en analyse et qui ont subi ce type de comportement de la part d'hommes analystes, dont deux célèbres dont j'ai gardé les noms en mémoire....... Je soutiens donc cette pétition ... et Hippocrate avait bien raison :-)))
6 avril 2018 Aurore Parisot
14 avril 2018 Aurore D Pour les patients abusés et les personnes (soignants ou autres) sensibles à leur souffrance, voici un guide d'information qui vous sera utile : http://www.aqpv.ca/images/stories/docs/guide_rapp_sexuels_FR.pdf A tous les détracteurs qui préfèrent rester dans leur pré carré, avec leurs certitudes et leur condescendance : "Toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence." Arthur Schopenhauer
27 mars 2018 Aurelie Il est intolérable que des personnes en position de pouvoir puissent profiter de la faiblesse de leurs patient.e.s. Cela doit cesser ! Aucune personne du corps médical ne doit coucher ou avoir des relations avec un.e de leurs patient.e.s !!
27 mars 2018 Aurelia Hoenicke
27 mars 2018 Aurélia Je soutiens
4 novembre 2018 Audouze J'ai été victime des agissements d'un médecin généraliste dans les années 90 lors d'une seule et unique consultation. A l'époque je n'ai pas osé porter plainte mais j'ai écrit au Conseil de l'Ordre qui m'a fait une réponse polie, alléguant que le médecin en question n'avait jamais fait l'objet de la moindre plainte. Je n'ai pas donné suite parce que je me sentais isolée. Aujourd'hui encore j'y pense aussi je soutiens vivement cette pétition.
27 mars 2018 Aude
18 janvier 2019 Aubry Isabelle
31 octobre 2018 Aubin
27 mars 2018 Assocation Neptune Nous, association de patients en psychiatrie, rejoignons entièrement ce texte. Les comités départementaux de l'ordre des médecins tentent de dissuader les plaignantes, quant à l'ordre national il réduit les peines. L'ordre des médecins devrait être dissous : on ne peut être juge et syndicat. Voir sa réaction à cette pétition
14 avril 2018 Arzel c’est pas parce qu’ILS nous examinent qu’ILS ont le droit de cuissage !!!
28 mars 2018 Armelle Ca me parait d'une evidence ...!!
29 mars 2018 armand La position sur l'"interdit sexuel" revendiquée dans cette pétition est minimaliste. Par ailleurs, est-on vraiment sûr de toujours bien connaître la délimitation entre certains actes médicaux, pourtant parfaitement codifiés et référencés, et un acte sexuel. Car cette frontière fait souvent le pari de la déconnexion, tant chez le praticien que la patiente, de certains champs de la conscience et, aussi, de l'abstraction symbolique.
8 avril 2018 Ariane Baslé
28 mars 2018 Ariane
28 mars 2018 Argento
28 mars 2018 Apurimac Cela ne devrait pas être nécessaire de préciser les choses, mais les faits étant ce qu'ils sont je signe. Simplement je signale qu'étant médecin-femme j'ai été confrontée à plusieurs reprises aux avances de certains patients que j'ai dû gérer avec la fermeté qui s'impose.
6 janvier 2019 Antoine Guilleux Bravo pour cette initiative !
27 juillet 2018 anonime Faudrait aussi étudier le cas des masseurs kinésithérapeutes. Je suis aussi professionnelle de la santé et je trouve que la formation aux étudiants sur ce sujet et capitale.
30 août 2018 Anon
30 mars 2018 Annie GASSE Choquant que la loi en la matière n'existe pas encore ! ...Les psychologues, psychothérapeutes ARS , psychopraticiens, psychanalystes devraient être soumis à la même règle.. Les patient(e) s sont en posture d'extrême fragilité dans ce contexte ... Annie GASSE, psychologue clinicienne, superviseur EMDR Europe
27 mars 2018 Annie Tout mon soutien
27 mars 2018 Anne-Sophie Étudiante en médecine
27 mars 2018 anne-marie
27 mars 2018 Anne-Lise M.
27 mars 2018 Anne-Laure Côte Psychiatre.
2 avril 2018 Anne-Laure B. Toutes professions, tout poste de travail en France est "encadré" par le code du travail face à des faits de harcèlement sexuel ou assimilés. Il devrait en être de même pour les médecins, "protégés" par leur ordre, car ils symbolisent encore auprès de nombreuses personnes la toute grande puissance. Je n'ose imaginer une personne affaiblie face à un prédateur au pouvoir suprême. Initiative juste et honorable. Je précise cependant n'avoir jamais été dans un cas d'abus psychologique ou physique de la part de la profession.
28 mars 2018 anne-aelle
5 avril 2018 Anne Dubois Une évidence ... pas pour tous
24 août 2018 Anne Dubois Tardivement mais de tout cœur après voir la polémique enfler. Me sentant peu concernée j’ai attendu mais les réactions sont édifiantes. Soutien donc de cette pétition.
27 mars 2018 Anne Bénédicte
27 mars 2018 Anne Baudeneau
28 mars 2018 anne psy moi-même, ayant déjà aidé des patientes abusées par leur gynéco
28 avril 2018 Anne
28 mars 2018 Anne je soutiens cette démarche. Il faut que ces médecins sachent qu'ils n'ont pas tous les droits mais surtout des devoirs à l’égard de leurs patient(e)s
14 avril 2018 Anne Que cette loi soit étendue à tous les professionnels de santé.
28 mars 2018 Annalisa
28 avril 2018 Annabelle Les médecins doivent sauver des vies pas en détruire ...
27 mars 2018 Anna
27 mars 2018 Anna
28 mars 2018 Anna Epouse de médecin,thérapeute après avoir exercé la profession de sage-femme durant 19 ans,j'ai mis en exergue, voici 3 mois, les relations extra-conjugales,(cerise sur le gâteau, non-protégées),de mon mari avec une patiente dont il est le médecin depuis 20 ans. Mon conjoint n'en était pas à son coup d'essai.Il y au moins 3 antécédents. Les victimes de mon mari ont toute le même profil: femme seule, ayant du caractère , mais présentant une fragilité à un moment car: en deuil, en burn-out, subissant des ennuis professionnels...J'ai eu l'outrecuidance de penser qu'avec mes formations et mon amour pour lui,j'allais sinon le guérir au moins cadrer mon mari, étant lui-même en souffrance.Mais j'ai échoué. Mon mari sera-t-il inquiété? Non,ni par le Conseil de l'Ordre ni par la justice...il faudrait des plaintes de patientes.Et encore...prouver qu'elles n'étaient pas consentantes, qu'elles n'ont pas chercher à séduire ledit médecin...Affligeant! Une patiente n'est jamais consentante, elle fait un transfert et un médecin se doit de recadrer et de ne pas répondre par un contre-transfert.Encore faudrait-il qu'il ait reçu une formation. Galvanisé par une patientèle acquise à sa cause, mon mari, bel homme, séducteur, gentil au départ, bénéficie d'une confiance totale de ses patients qui ne soupçonnent pas un seul instant son autre personnalité, elle moins reluisante. Formé aux médecines non-conventionnelles, il continue à recevoir surtout des femmes en longs rendez-vous pour des soutiens " psychologiques" sans aucune formation en psychothérapie, un travail personnel ténu et par à coups et en étant complètement hermétique aux notions de Transfert/ Contre-Transfert/ mécanismes de défense etc... Pour toute les victimes directes,- combien sont-elles ces patientes qui n'osent pas dire?-pour les victimes collatérales, épouses bafouées qui couvrent les frasques de leur mari médecin dans ce milieu huppé...et enfants de ces médecins dérangés,je soutiens cette pétition et je remercie du fond du coeur les personnes qui ont eu le courage de la lancer. Je salue l'immense majorité des médecin qui travaille avec dévouement et dans le respect total de l'éthique et du code de déontologie médicale.
20 juin 2018 Anna
27 mars 2018 Angélique Pléau
28 mars 2018 ANDRIAMASINDRAY David
6 avril 2018 Andreani Jean-Dominique Bravo a toutes les victimes qui ont eu la force de se lancer dans cette traversée du désert qu’est la reconnaissance des violences sexuelles. Savoir qu’en France « le pays des droits de l’Homme » ce droit de cuissage en blouse, non seulement n’est pas sanctionner, mais légitimé. C’est atterrant. Que quelques prédateurs aient pu s’aménager une telle tanière juridique n’est pas concevable. Il faut changer ça ! Courage vous n’êtes plus seul(e)s.
9 septembre 2020 Andrea
29 mars 2018 Andoulsi Ouvrier retraité. ...Le conseil de l'ordre des médecins va signer la pétition ...Ou plutôt défendre les "abuseurs"? Pas compatible. Il faut sanctionner "l'ordre des médecins" quand il les "couvrent". Courage aux abusées(és), il faut montrer les dents!
28 mars 2018 Andoulsi Oui, soutien total, et le conseil de l'ordre des médecins? Coupable des fois?
5 avril 2018 Andernos Je pense que cette initiative devrait être étendue à tous les praticiens médicaux et paramédicaux. En effet, cette transgression n’est pas que l’apanage de certains médecins mais va bien au-delà. Mon ex compagne est devenue la maîtresse de son kiné, ce qui a contribué à la destruction de notre couple.
27 mars 2018 Anavari à élargir à toutes les professions médicales et paramédicales
8 avril 2018 Anaïs
5 avril 2018 Ana Odori
27 mars 2018 Ana Il est de la responsabilité d’un médecin de faire en sorte que son patient se porte bien, et la présence de relation physique ou romantique ne donne pas à tout le monde l’objectivité nécessaire à cette pratique. Ainsi, durant le traitement d’un patient, il ne devrait pas être autorisé d’avoir un rapport autre que celui exclusif de « patient-médecin ».
1er juillet 2018 Amélie
27 mars 2018 Amélie
28 mars 2018 Amélie Par un chirurgien☹️☹️☹️☹️☹️
14 avril 2018 Amélie
28 mars 2018 Amandine Lanneval
8 août 2020 Amandine Je suis perdue... J'ai été "prise en charge" par un infirmier psychiatrique d'un CMP le 03/09/19, avec qui j'ai eu une relation intime dès octobre (-la 1ère assez courte et brutale d'ailleurs, alors qu'il connaissait mes traumatismes physiques et psychologiques- avant transfert de suivi envers un collègue, sans aucune trace de dossier), il m'a vendu Monts et Merveilles, je m'y suis accroché comme à un rocher, pour finalement vivre des "montagnes russes" qui ont contribué à un retard de stabilisation émotionnelle notable depuis des mois. J'ai repris un MT thérapeutique depuis juin, j'ai désormais un traitement via un psychiatre assez loin de mon domicile, et à ce jour je me retrouve comme une carcasse jetée de très haut. Je viens de me rendre compte que cet infirmier n'est que séducteur, voire prédateur sexuel, inscrit sur multiples sites de rencontres, mais toujours "dans la maîtrise de l'art"... Il a 59 ans. Moi 40. Et je revis le même dégoût des hommes quand j'avais 5, 15 ans... Je suis de nouveau anéantie, boule au ventre permanente, mais cette fois je voudrais que ce nouvel abus ne reste pas impuni. Je pense en avoir la force, par contre j'ai besoin d'aide... MERCI
13 avril 2018 alvajesa
29 mars 2018 Althaea OFFICINALIS ANTI-INCESTITUTIONNEL ! pour faire appel au code de DÉONTOLOGIE MÉDICALE et pointer qu'il y manque un paragraphe... nul besoin des arcanes vulgarisées de la psychanalyse, ce concept et son néologisme suffisent avec ou sans "amour de transfert", un patient est vulnérable, la relation de soins est dissymétrique, l'équité y est impossible ; il n'y a donc pas de "relation" sexuelle possible ; il s'agit dans tous les cas d'une agression par un professionnel ayant autorité sur un patient en situation de vulnérabilité : c'est la responsabilité entière du professionnel de la santé de maintenir ses interventions et la relation avec le patient sur le plan strict du soin professionnel chacun à sa place la personne en position haute de protection est responsable seul et pleinement d'être le gardien de la relation thérapeutique, y compris de résister à des sollicitations sexuelles il s'agit de mettre les responsabilités à leur place et de les y garder, c'est à ce prix que se construit une relation de confiance potentiellement efficace les psychologues ont intégré en 2012 cette obligation à leur code de déontologie http://www.codededeontologiedespsychologues.fr/LE-CODE.html Article 15 : Le psychologue n’use pas de sa position à des fins personnelles, de prosélytisme ou d’aliénation économique, affective ou sexuelle d’autrui. les médecins agresseurs/violeurs protégeraient-ils leurs exactions tout comme les prêtres pédophiles, comme une corporation à côté ou au dessus des lois ?! la société civile doit considérer la validité du non-consentement des vulnérables comme un empêchement strict à une ‘liberté sexuelle’ qui profite aux prédateurs sexuels et aux confus plus largement, il y a des leçons d'INTERDIT de l'INCESTE à donner dans un cadre plus vaste et à tous âges et niveaux, un principe de paix sociale à affirmer et intégrer grâce à des outils de contrôle déontologiques et juridiques
27 mars 2018 ALPHONSE BOURGEOIS De faire disparaitre du texte d origine relatant un code de bonne conduite à du servir plus d un prédateur en blouse blanche fort de son pouvoir
6 avril 2018 Alix Pelletier
15 avril 2019 alise saint-dizier
27 mars 2018 Aline Vrana
26 avril 2018 Aline S
27 mars 2018 alilou
27 mars 2018 alice r. Une obligation
2 avril 2018 Alice LAPLANTE
27 mars 2018 Alexis de Concarneau
27 mars 2018 Alexis A.
15 avril 2018 Alexis
7 avril 2018 Alexandre
28 mars 2018 Alexandre
3 avril 2018 Alexandra Penso - Psychologue
4 mai 2020 Alex Je viens de retomber sur les courriers liés à ma plainte contre mon ex psychiatre. Et de tomber sur cette pétition qui me ramène à une époque que je préfère oublier et dont peu de gens ont connaissance. C'était à la fin des années 90, le Dr L. était un psychiatre d'environ 30 ans de plus que moi, un petit homme au nez aquilin et au regard perçant. Il m'avait été conseillé dans le cadre de mon anorexie-boulimie aggravée d'un syndrome dépressif. Dès le début, j'ai perçu une ambiguité dans la relation, il m'a ainsi dit lors d'une séance "c'est dommage de tels troubles, une jolie femme comme vous". J'étais perdue, mal dans ma peau, j'avais besoin d'attention, même si pour moi il jouait d'abord le rôle de père. J'ai été hospitalisée dans sa clinique suite à une TS, il est venu faire des consultations dans ma chambre, l'ambiguité augmentait, puis le jour de ma sortie il m'a proposée de me raccompagner à Paris dans sa voiture, et nous y avons eu une relation sexuelle. J'exultais, avec un sentiment de victoire, avec le recul je sais que j'étais totalement shootée par un traitement médicamenteux très lourd à base de Rohypnol et que j'avais perdu toute inhibition. Nous nous sommes revus à son cabinet, puis dans un studio prêté par un ami à lui. Je sentais la situation basculer, je n'osais pas lui dire que cela me degoutait, que je n'avais plus envie. Il surfacturait les consultations sur les feuilles de soin, ne me faisant payer qu'une partie, comme si cela faisait partie du deal de m'accorder une contrepartie financière que je n'avais pas demandé. A la veille d'un RV dans son cabinet 4 mois plus tard, j'ai fait une nouvelle TS et j'ai tout avoué au médecin des urgences. Mes parents m'ont poussée à porter plainte au pénal et devant l'Ordre des médecins. Là a commencé l'humiliation suprême, à savoir que j'ai été décrite comme une affabulatrice déséquilibrée à dominance névrotique qui, je cite, "ne pouvait avoir aucune relation normale ni avec les aliments ni avec les hommes". Lors de l'audience devant le Conseil il était assisté de son avocat, j'étais seule, étant entendue comme "témoin". J'ai soutenu le regard de tous ces hommes qui me traitaient de menteuse, j'ai réitéré ma version, je l'ai regardé lui aussi dans les yeux, mais le lobby a fonctionné. La plainte a été classée sans suite, j'ai subi la double peine de l'abus sexuel et de l'accusation de mensonge. Aujourd'hui je ne peux plus consulter de psychiatre masculin ni prendre de médicaments, ni envisager de séjour en psychiatrie. Je soutiens cette pétition tout en doutant de sa portée, mais je veux que les témoignages comme le mien soient révélés au grand jour pour aider d'autres victimes.
27 mars 2018 Alain Coster
30 mars 2018 AL73
6 avril 2018 Agnès Desideri
28 mai 2018 Agnès Victime il y a 44 ans, je ne suis toujours pas remise , je continue de travailler sur cette relation toxique avec une psychologue. Tout reste présent dans mon corps et mon esprit comme si cela s’était passé hier. Et ce pervers narcissique qu’était mon psychiatre a réussi en plus à me faire développer un fort sentiment de culpabilité qui me ronge encore aujourd’hui. Comment ai-je pu me laisser abuser à ce point ? Tout simplement parce que j’étais en miettes au moment des faits, et totalement sous son emprise. Intellectuellement je comprends la raison de ma passivité mais je n’arrive toujours pas à me la pardonner. Une telle relation peut bousiller une vie entière. STOP à ces dérives...
2 avril 2018 Adrienne de Labarthe
25 février 2020 adam Professionnelle de santé, j'entends bien trop souvent les patientes confier honteuses (à tort ) qu'elles ont été agressées sexuellement par leurs médecins ou sous emprise acceptant ainsi en état de dissociation et sidération des gestes à caractère sexuel n'ayant rien à voir avec un geste professionnel clinique et encore moins le motif de consultation ou subissant des propos sexistes et graveleux . L'omerta est la règle, l'ordre des médecins sourds, il est temps que les victimes aient un endroit pour libérer la parole et les pouvoirs publics décidées à stopper des pratiques de violences.
27 mars 2018 ad parce que c est un fait que j ai observé les psi particulièrement doivent être suivis je ne peut dénombrer les abus de ces dangereux abuseur autour de mois.
21 juin 2018 AC Pernot-Masson
27 mars 2018 Abusée Mettons fin à la prédation, en s'en donnant les moyens juridiques mais aussi en les employant. Plus facile à dire qu'à faire. C'est déjà bien assez difficile d'echapper à cette emprise perverse. Bon courage à tous ceux qui souffrent.
5 avril 2018 Abeille Une victime
28 mars 2018 A.Riviere Mon père était psychiatre en France. Il a toujours defendu l’éthique professionnelle et l’importance du respect de l’autre.
27 mars 2018 A. Dhuique-Mayer

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