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À lire si vous ne savez pas quoi penser des vaccins COVID19

Mis à jour le 27 décembre 2021

Première publication : samedi 17 juillet 2021,
par Dominique Dupagne - Visites : 227191

Si je n’étais pas moi-même médecin, j’avoue que je serais bien en peine de me faire une opinion sur la vaccination COVID19 ! Entre les informations contradictoires et souvent inquiétantes qui circulent sur internet, les conflits d’intérêt des experts, les mensonges des autorités sanitaires et le souvenir de la vaccination contre la grippe A/H1N1 de 2009, il faut vraiment être d’un naturel confiant pour n’avoir aucun doute sur l’intérêt de cette vaccination !

Le but de cet article n’est pas de vous convaincre de vous vacciner. De toute façon, vous risquez de devoir "y passer" du fait des contraintes croissantes imposées aux non-vaccinés qui en font une quasi obligation. Je souhaite juste vous donner des éléments pour vous aider à réfléchir, à vous faire votre propre opinion.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il nous faut passer par une étape importante et indispensable : vous dire qui je suis !

Lorsque vous lisez une information sensible, la première question que vous devez vous poser est de savoir qui parle : quels sont ses liens d’intérêt financiers ou affectifs, ses compétences, son passé ? Répète-t-il ce qu’il a lu ailleurs sans avoir creusé le sujet ? Son point de vue est-il neutre ou sous influence ? Tant que vous n’avez pas la réponse à ces questions, je vous invite à n’accorder aucun crédit à ce que vous entendez ou lisez.

Je suis médecin généraliste, avec une formation scientifique complémentaire sur le médicament. J’ai exercé pendant 33 ans, tout en ayant une activité importante dans la communication santé : journaliste pour la revue Prescrire puis Que Choisir Santé en 1990-92, puis à France-Inter ou j’ai tenu une chronique médicale scientifique entre 2011 et 2019 dans l’émission la Tête au Carré. Entre 1992 et 1995 la société VIDAL ma confié la rédaction de la version grand-public de son dictionnaire professionnel sur les médicaments ; j’y suis toujours employé à mi-temps.

Ce blog (atoute.org) contient 280 articles publiés en 18 ans. J’ai également posté des dizaines de milliers de messages sur le forum atoute (qui sera fermé en février 2022) depuis 20 ans, en réponse aux questions des visiteurs.

Je n’ai pas de liens d’intérêt avec les industriels du médicament. Mon épouse a travaillé dans l’industrie pharmaceutique pendant 25 ans. Elle l’a quittée il y a 10 ans pour devenir gériatre.

Une partie importante de mon activité médiatique a consisté à dénoncer les liens d’intérêts des experts médicaux. Avec le FORMINDEP dont je suis membre, nous avons mené en 2006 un recours devant le Conseil d’Etat pour exiger la mise en application de la Loi Kouchner qui imposait (et impose encore...) aux médecins s’exprimant dans les médias de mentionner leurs liens d’intérêt financiers.
J’ai utilisé mon expérience des réseaux sociaux pour soutenir Irène Frachon lorsqu’elle était harcelée par les sbires de SERVIER.

Les inconditionnels de la vaccination ne m’aiment pas : je me suis prononcé contre l’obligation vaccinale. J’ai critiqué certains vaccins d’intérêt douteux comme le BCG ou celui contre la varicelle. Celui contre les virus du cancer du col de l’utérus m’a longtemps laissé dubitatif (son intérêt a été enfin prouvé récemment). Je milite pour que l’on réserve la vaccination contre la grippe aux personnes très âgées ou très fragiles. Bref, je suis tout sauf un idolâtre des vaccins. Pour autant, je n’ai jamais remis en cause le principe de la vaccination, progrès thérapeutique absolument majeur : je ne suis pas un médecin "antivaccin".

Pour ce qui est de la fiabilité de mes propos, je me suis peu trompé depuis 30 ans [1].

Beaucoup de mes prises de positions sur la santé qui ont pu paraître initialement exagérées ou trop polémiques sont désormais consensuelles. Je suis respecté par mes confrères, et notamment les plus scientifiques d’entre eux. Leurs seuls reproches ont concerné mon refus de condamner l’homéopathie que j’ai longtemps considérée comme une pratique magique mais utile et sans danger, et de ne pas être favorable à l’obligation vaccinale.
Vous en saurez plus en lisant ma notice Wikipedia.

Bref, je suis ne suis ni membre de l’Église de vaccinologie, ni un nervi de Big Pharma, ni un complotiste ; ma parole est libre et je pense avoir une formation médicale et scientifique suffisante pour analyser les données sur les vaccins.

Je vais maintenant aborder les principales questions qui se posent habituellement sur les vaccins contre le SARS-CoV2 virus responsable de la maladie COVID19.

N’a-t-on pas commercialisé les vaccins COVID19 trop précipitamment ?

Les vaccins contre le SARS-CoV2 (le virus du COVID19) ont en effet été commercialisés avec une rapidité jamais vue. J’ai moi-même été inquiet face au faible recul sur les vaccins à ARN lors de leur commercialisation. Ils avaient déjà été testés sur des dizaines de milliers de volontaires, mais le recul restait limité à quelques mois. Mon inquiétude à disparu depuis que des centaines de millions de personnes ont reçu les vaccins à ARN (PFIZER et MODERNA) depuis un an sans problème majeur, sauf bien sûr les très rares myocardites chez moins de 30 ans. C’est ce qu’a acté l’Agence US (FDA) du médicament en donnant cet été une autorisation de commercialisation définitive (et non plus provisoire) au vaccin Pfizer.

En fait, tout est lié à l’urgence : lorsqu’un vaccin combat une maladie infectieuse rare et déjà bien connue, il est nécessaire de prendre son temps, ne serait-ce que parce qu’il est difficile d’évaluer l’efficacité du vaccin du fait de la rareté des sujets infectés. Dans le cas des vaccins COVID19, la fréquence des contaminations a permis de faire en trois mois des études qui nécessitent habituellement deux à cinq ans.
Le grand nombre de sujets inclus dans les études précédant la commercialisation et la fréquence des infections COVID19 ont permis de démontrer très vite l’efficacité de ces vaccins et l’absence d’effets indésirables fréquents à court terme. Nous verrons plus loin ce qu’il en est du risque d’effets indésirables très rares ou tardifs.

Les vaccins anti-COVID19 sont-ils efficaces ?

Les vaccins à ARN ont montré initialement une efficacité remarquable, divisant en moyenne par 10 le risque d’être infecté. Après quelques mois, et notamment à l’apparition du variant Delta, cette efficacité s’est limitée à la prévention des formes graves, toujours en divisant le risque par 10, mais avec une efficacité devenue beaucoup plus faible sur la prévention de l’infection "simple" et de la transmission.

Depuis quelques mois, cette protection contre les formes graves semble diminuer, surtout chez les personnes très âgées, et une troisième injection de rappel est recommandée pour retrouver une protection élevée. Il est impossible de prévoir ce qui se passera à l’avenir, d’autant que l’on attend avec impatience les "mises à jour" des vaccins à ARNm actuel pour y intégrer des éléments spécifiques du virus Delta (lire cet article à ce sujet).

L’arrivée tonitruante du variant Omicron rebat les cartes, et il est trop tôt pour avoir une idée précise de l’effet de la vaccination contre ce variant, mais elle semble garder une efficacité correcte (70%) sur la prévention des formes graves.

Tout cela n’augure pas d’une efficacité prolongée de la vaccination sans des rappels rapprochés, qui seront sans doute à terme réservés aux personnes les plus à risque. Actuellement, la vaccination des moins de 50 ans vise surtout à diminuer le risque de transmission (diminution sans doute faible) afin d’éviter à tout prix une nouvelle saturation des services de réanimation.

À titre de comparaison, la protection conférée par le vaccin antigrippal annuel n’est pas supérieure à 6 mois.

Le vaccin ASTRAZENECA VAXZEVRIA est un peu moins efficace pour prévenir les formes graves. Il semble surtout très peu efficace contre le variant Omicron. Il est recommandé de faire le 3e rappel avec les vaccins à ARNm.

Plusieurs questions font encore débat :
- Le vaccin empêche-t-il la transmission du virus par les sujets vaccinés infectés ? C’est malheureusement de moins en moins sûr. Les centres de surveillance des maladies infectieuses étatsuniens ont publié une mise en garde : "Les personnes vaccinées pourraient être en mesure de propager le coronavirus et devraient recommencer à porter des masques dans certaines circonstances.". Il est impossible de réaliser des études pour mesurer la baisse de la transmission par le vaccin, on est forcé de la déduire d’observations "naturelles", ce qui est malheureusement une technique peu fiable.

- La politique du passe sanitaire est-elle justifiée ?
Une grande partie de la politique sanitaire actuelle (française en tout cas) est fondée sur l’hypothèse que les sujets vaccinés ne transmettent pas ou très peu le virus autour d’eux. Ce n’est plus le cas. Tout au plus peut-on considérer que la vaccination ralentit la diffusion du virus (comme du bois mouillé ralentit la force d’un feu).
Les autorités sanitaires ont confirmé que le passe sanitaire n’a pour objet que d’inciter les français à se vacciner. En effet, il ne constitue en aucun cas une garantie contre un risque de contamination dans les lieux où il est exigé.
Certains considèrent même (et ils pourraient avoir raison) que le passe sanitaire donne un faux sentiment de sécurité aux vaccinés qui les conduit à être moins prudent (masque en intérieur notamment) et à se tester moins souvent que les non-vaccinés. Cette crainte est alimentée par les données danoises qui montrent que les vaccinés sont plus souvent infectés par Omicron que les non vaccinés.

- Faut-il faire une troisième injection ?
Des études convaincantes montrent que la troisième injection augmente fortement la protection contre les formes graves de COVID19, notamment celles liées au variant omicron.

La vague actuelle est importante, dépassant celle de cet été en nombre de cas, mais elle permet aussi de vérifier l’efficacité du vaccin :



Attention : données datant d’avant omicron

Ces chiffres parlent d’eux-mêmes : le taux d’hospitalisation chez les non vaccinés est très nettement supérieur à celui des vaccinés, et la troisième injection apporte une nette protection supplémentaire. Les chiffres de la DREES ont pu être contestés, mais pas au point d’être à l’origine de telles différences. D’ailleurs, on retrouve la même différence énorme entre les vaccinés et les non-vaccinés en Suisse :


source @ValentinTombez

Pourquoi ne pas laisser faire l’immunité naturelle ?

Cette question qui hérisse beaucoup de mes confrères n’est pas absurde. En effet, la maladie tue entre une fois sur 20.000 et une fois sur 100 suivant que l’on a 35 ou 85 ans, ce qui est très peu pour une épidémie. La peste du 14e siècle a tué le tiers des populations touchées. De plus, la majorité des victimes sont fragiles ou âgées, et les opposants au vaccin notent que leur espérance de vie ne sera que peu modifiée si elles décèdent du COVID19, car elles seraient mortes de vieillesse ou d’autres maladies peu de temps après.

On aurait pu ne rien faire. On aurait pu laisser exploser les hôpitaux et les pompes funèbres, entasser les cadavres dans des chambres froides en attendant de pouvoir les enterrer. C’est un choix de société. Si c’est le vôtre, c’est votre droit. Ce n’est pas le mien, même si je ne méconnais pas les drames humains et économiques induits par les mesures sanitaires contraignantes que nous avons vécues et que nous vivons. Le problème est qu’il est difficile de l’imposer aux autres, surtout aux victimes potentielles et à leurs familles.

En revanche, deux ans après, nous arrivons à un stade de l’épidémie où le choix de laisser les jeunes s’infecter avec peu de risques, et de cibler la protection sur les seniors va probablement s’imposer à court terme.

Pourquoi utiliser des vaccins mal étudiés alors qu’il existe des traitements efficaces ?

Malheureusement, aucun traitement pris dès les premiers symptômes n’a fait la preuve actuellement de son intérêt dans la prévention des formes graves de la maladie ou des décès.

Ceci est vrai pour le zinc, la vitamine D, l’hydroxychloroquine, l’azithromycine ou encore pour le plus récent dans cette catégorie de médicament miracle : l’ivermectine (lire à ce sujet l’excellent article de la BBC qui ne concerne que l’ivermectine mais qui vaut pour les autres.)

J’ai un doute sur la fluvoxamine, après la publication d’une étude encourageante mais qui demande confirmation.

Les médicaments développés récemment par l’industrie pharmaceutique sont peu efficaces ou destinés à traiter les patients déjà atteints de formes graves de COVID19, or dans ce cas de figure, la "bonne vieille" cortisone est le médicament de référence

Faut-il vacciner les jeunes ?

Les jeunes bien-portants ont un risque infime de faire une forme grave ou de garder des séquelles de la maladie.

La décision de vacciner les adolescents n’est pas donc pas évidente, d’autant qu’il n’est pas sûr que la vaccination les protège des COVID longs.
Le conseil scientifique britannique a surpris la communauté médicale début septembre en ne recommandant pas la vaccination des adolescents bien portants, faute d’un bénéfice suffisant.

Si vous vous inquiétez de cette situation pour vos enfants, sachez que le risque qu’ils souffrent d’un problème lié au vaccin est infime, et que les vacciner pour obtenir un passe sanitaire est une décision neutre car ils présentent un risque de complication en cas de COVID19 supérieur ou équivalent à celui d’un effet secondaire de gravité équivalente avec le vaccin. Vous ne pouvez donc pas faire de mauvais choix : le risque est infime dans un sens ou dans l’autre et personne ne peut affirmer que la balance penche nettement d’un côté ou de l’autre.

Pour les 16-39 ans, âge où le risque de complications COVID19 est très rare, l’obligation vaccinale liée au pass sanitaire est à mon sens très critiquable. Cela ne veut pas dire que le vaccin est inutile dans cette classe d’âge, mais qu’il pourrait être laissé au choix de chacun du fait d’un intérêt individuel très faible et d’un intérêt collectif de moins en moins crédible.

Les vaccins anti-COVID19 sont-ils dangereux à court terme ?

De nombreux évènements graves ont été signalés chez des personnes ayant reçu ces vaccins, mais pour qualifier ces évènements d’effets secondaires du vaccin, il faut pouvoir "imputer" cet évènement au vaccin : faire le lien de cause à effet avec l’injection. Deux éléments principaux permettent de faire ce lien :
- Soit un mécanisme identifié : il est évident qu’une réaction douloureuse au point d’injection est très probablement due au vaccin.
- Soit une fréquence anormalement élevée d’évènements chez les vaccinés par rapport à ceux survenant "normalement" chez des sujets non vaccinés.
Exemple : On constate 6 décès et 12 infarctus dans la semaine suivant l’injection chez 10000 sujets vaccinés de plus de 85 ans. Or, dans une population identique non vaccinée, il survient habituellement en moyenne 7 décès et 10 infarctus. Il est alors impossible de dire que ces 6 décès ou ces 12 infarctus sont des conséquences du vaccin, puisque leur fréquence de survenue n’est pas significativement modifiée chez les vaccinés par rapport aux non-vaccinés.

C’est ce type de comparaison qui a permis de découvrir que le vaccin ASTRAZENECA/VAXZEVRIA augmente de façon certaine le risque de thrombose cérébrale. Cette complication touche environ une personne vaccinée sur 100 000. C’est très peu, mais nettement plus que chez des sujets du même âge non vaccinés. Autant l’usage de ce vaccin pouvait paraître pertinent en période de pénurie de vaccins ARN, autant il perdra tout intérêt lorsque les quantités de vaccin ARNm produites seront suffisantes pour vacciner tout ceux qui le souhaiteront.

Les vaccins à ARNm (MODERNA/SPIKEVAX, PFIZER/COMIRNATY), déjà utilisés chez des centaines de millions de sujets, sont à l’origine de fréquentes et banales réactions douloureuses au point d’injection, de maux de tête, de douleurs musculaires, de "coups de fatigue" passagers, voire, beaucoup plus rarement, d’un état de faiblesse pouvant durer une semaine. Fréquent ne veut pas dire automatique. Beaucoup de vaccinés n’ont ressenti aucun symptôme. Des cas de myocardites nécessitant une hospitalisation ont été observés à une fréquence anormalement élevée chez de jeunes vaccinés. C’est particulièrement vrai avec le Vaccin SPIKEVAX de MODERNA qui est plus fortement dosé que le vaccin PFIZER, d’où la décision de certains pays de ne pas l’utiliser pour vacciner les adolescents.

Dans une précédente version de cet article, j’avais fait le point sur les données connues qui montraient que le risque de myocardite était plus élevé avec l’infection COVID19 par elle même (des virus sont souvent responsables des myocardites) qu’avec les vaccins ARNm. Cela reste vrai globalement, mais pas pour les sujets de moins de 40 ans avec le vaccin MODERNA, comme le montre une étude récente publiée dans la revue Nature Médecine. Les chiffres dont résumés dans la figure ci-dessous, que j’ai adaptée à partir de celle de l’étude de Nature-Médecine.

Les chiffres correspondent au nombre d’évènements (myocardites ou péricardites) survenus en plus du nombre d’évènements "attendus" en année normale (avant l’épidémie COVID19).

L’absence de barre colorée signifie qu’aucun cas en excès n’a été constaté. C’est le cas pour le vaccin ASTRA-ZENECA (responsable par ailleurs de thromboses, non étudiées dans cette publication).

Si l’on résume ces résultats :
- L’excès de risque de myocardite ne concerne que les vaccins ARNm.
- L’infection COVID19 (test positif) augmente plus le risque de myocardite que la première ou la deuxième dose de vaccin PFIZER.
- Chez les moins de 40 ans, le risque de myocardite est supérieur après la deuxième injection de MODERNA qu’après un infection COVID19.
- Le risque de péricardite n’est quasiment dû qu’aux infections COVID19 et non aux vaccins

Une donnée manque, parce qu’elle est impossible à déterminer : la vaccination protège-t-elle contre les myocardites dues au COVID19 ?

Dans la situation la plus à risque (2ème injection de MODERNA à pleine dose chez un sujet de moins de 40 ans), le risque supplémentaire de myocardite est de 15/million soit moins de 1 cas pour 50000 injections, ce qui reste très faible, d’autant que la très grande majorité de ces myocardites guérissent sans séquelles.

Que sait-on des risques à long terme des vaccins ARN ?

La réalité est que nous n’avons aucune certitude, et que nous n’en aurons pas avant plusieurs années. Mais plus le temps passe, plus la probabilité de tels effets se rapproche de zéro.

La problématique autour des effets secondaires (des médicaments en général) est délicate.
On peut les classer en trois catégories :
- les effets secondaires survenant à court terme touchant au moins une personne sur mille : ils sont facilement détectés dans les études précédant la commercialisation.
- les effets secondaires rares touchant moins d’une personne sur dix mille. Ils sont rarement détectés dans les études avant commercialisation, mais se révèlent plus tard, lors d’un usage massif du médicament. C’est le cas pour le risque de thrombose cérébrale avec le vaccin ASTRA-ZENECA ou myocardite avec les vaccins ARN.
Pour mémoire, le vaccin contre la grippe A/H1N1 de 2009 a provoqué avec certitude de très rares cas de narcolepsie constatés après plus de 6 mois de vaccination intensive de la population européenne. De même, l’impact délétère du vaccin contre la dengue chez les enfants qui n’avaient jamais eu cette maladie a été détecté dès les études précédant sa commercialisation.
- Les effets secondaires tardifs, survenant longtemps après l’utilisation d’un médicament, et donc indétectables dans les études avant commercialisation ni dans les mois ou parfois les années suivant leur usage généralisé. L’exemple le plus connu est l’effet délétère du DISTILBENE sur la fertilité des filles de mères traitées par ce médicament pendant leur grossesse. ll a fallu une génération pour s’en rendre compte. Heureusement, à ce jour, aucun vaccin n’a été responsable d’effets secondaires tardifs, ce qui ne veut pas dire que c’est impossible.

En fait, la question que nous devons nous poser est la suivante : "le risque (hypothétique) d’effets secondaires tardifs graves justifie-t-il de renoncer au vaccin ou de retarder sa vaccination si l’on croit à son efficacité ?". Et pour moi la réponse est non. Un tel effet indésirable tardif pour un vaccin n’a jamais été observé. On a vu des effets indésirables survenir après plus d’un an pour d’autres vaccins chez certains patients, mais ces mêmes effets indésirables avaient déjà été détectés dans les mois suivant la vaccination chez d’autres patients vaccinés. On n’a jamais vu des effets indésirables survenir plus d’un an après la vaccination sans jamais s’être manifestés plus tôt. Je précise cela pour ceux qui citent la narcolepsie comme exemple d’effet indésirable tardif pour le vaccin contre la grippe H1N1. C’est un mauvais exemple car cette narcolepsie (très rare) est apparue en quelques mois chez certains patients. Ce n’était donc pas un effet indésirable tardif, mais un effet indésirable pouvant apparaître tardivement chez certains patients, ce qui est très différent. Un an après la diffusion de ce vaccin, on savait déjà que ce risque existait.

La probabilité d’effets indésirables tardifs pour les nouveaux vaccins à ARN n’est pas nulle, mais elle est proche de zéro. Vous devez donc mettre en balance deux risques :
- Celui de présenter dans quelques années un effet indésirable grave encore inconnu en vous vaccinant.
- Celui de faire un COVID grave, un covid long, une forme mortelle, ou de contaminer une personne fragile qui vous est chère.
Dans l’état actuel de nos connaissances le premier risque est une hypothèse très improbable, le deuxième existe de façon certaine.

J’ai déjà eu le COVID19. J’ai fait une prise de sang et j’ai des anticorps, pourquoi me vacciner ?

La présence d’anticorps anti SARS-CoV2 dans une prise de sang signifie que vous avez déjà été infecté par le virus. Attention : leur absence ne signifie pas que vous n’avez pas été infecté, car l’immunité contre cette infection fait appel en grande partie à des lymphocytes T (globules blancs "tueurs") qui ne sont pas dosables par prise de sang.

Même si vous avez un taux élevé d’anticorps, ce n’est pas une contre-indication à vous faire vacciner, car les anticorps induits par le vaccin sont différents et complémentaires de ceux induits par la maladie. Donc, dans le pire des cas, vous aurez une réaction un peu plus forte au vaccin, mais il est très probable que vous serez mieux protégé en vous vaccinant (avec une seule injection si on a la preuve que vous avez déjà eu le COVID19).

Il existe de nombreux cas prouvés de personnes ayant fait deux fois le COVID19 à quelques mois d’intervalle, mais les formes graves en cas de deuxième injection sont rares. Il existe actuellement un débat pour savoir si la vaccination est utile chez ceux qui ont déjà contracté le COVID19. J’ai traduit une synthèse sur l’immunité qui fait suite à une infection, comparée à celle induite par la vaccination lisible ici.

Est-il vrai que l’on a plus de risque d’avoir le COVID19 juste après avoir été vacciné ?

Il y a un fond de vrai dans cette affirmation. Lorsque nous sommes contaminés ou vaccinés, nous fabriquons des anticorps, c’est un des principes de l’immunité. Mais il existe un phénomène troublant : celui des "anticorps facilitants" qui ne protègent pas, bien au contraire, mais accélèrent la diffusion de l’infection ! Ils apparaissent brièvement après certaines infections.

C’est peut-être une des raisons pour lesquelles des sujets exposés à des contaminations rapprochées font des formes plus graves de la maladie car ils se réinfectent pendant qu’ils fabriquent encore des anticorps facilitants (ce serait le cas des soignants chinois en début d’épidémie, qui n’avaient que des masques chirurgicaux peu protecteurs).

Un effet "anticorps facilitants" du même type pourrait sembler plausible avec les vaccins COVID19, mais en pratique, les études avant commercialisation montrent que cela n’arrive pas. Si le problème existait avec les vaccins COVID19 on aurait constaté dans les jours suivant la vaccination une augmentation du nombre de malades chez les vaccinés par rapport aux non-vaccinés. Ce n’est pas le cas, comme on le voit dans la courbe suivante : elle montre le pourcentage de sujets vaccinés ayant contracté le COVID19 après vaccination, soit par le vrai vaccin PFIZER, soit par un vaccin placebo (inactif).

Comme vous le constatez, il n’y a aucune augmentation des contaminations chez ceux qui ont reçu le vaccin, par rapport à ceux qui ont eu le vaccin placebo, dans les jours qui suivent l’injection.

Ensuite, l’efficacité du vaccin apparaît dès le dixième jour après l’injection avec une réduction spectaculaire du nombre de contaminations chez ceux qui ont reçu le vrai vaccin.

J’ai peur de me faire vacciner car j’ai déjà eu de mauvaises réactions à certains vaccins.

Je comprends très bien cette peur, mais une mauvaise réaction avec un autre vaccin ne présume pas de votre réaction face aux nouveaux vaccins, d’autant que les vaccins ARN ne contiennent pas d’aluminium, souvent mis en cause dans les réactions aux vaccins traditionnels. Personne de sérieux ne dit que la vaccination ne pose aucun problème, mais tous les gens sérieux disent à juste titre que les réactions possibles après vaccination ne peuvent être comparées à la violence du COVID19 symptomatique, même sans parler des formes graves.

J’hésite à me vacciner car : je suis enceinte/atteint d’un cancer/sous traitement immunosuppresseur/de nature allergique/cardiaque/j’ai déjà fait une phlébite/atteint de sclérose en plaque/atteint d’une maladie auto-immune etc.

Aucune étude spécifique n’a été menée dans ces populations, par ailleurs fragiles vis-à-vis de la maladie COVID19. En revanche, après vaccination de plusieurs centaines de millions d’individus (ce qui est énorme), aucune population à risque élevé de complication aux vaccins n’a été identifiée.
Dans le doute, parlez-en à votre médecin, ou à celui qui vous recevra en entretien préalable au centre de vaccination.

Les labos sont les premiers à croire au risque d’effets indésirables graves puisque leurs contrats prévoient de les exempter de leurs responsabilités en cas de survenue d’effets indésirables.

Encore du vrai/faux. Un bon article du Monde résume la situation :

La ministre déléguée chargée de l’industrie, Agnès Pannier-Runacher, précisait :
« Les seuls cas dans lesquels l’UE pourrait éventuellement partager la charge, (…) ce serait la survenue d’un épisode qui serait nuisible et pas connu, ni par nous, ni par le laboratoire pharmaceutique, (…) et pour lequel le laboratoire pourrait démontrer qu’à chaque instant il a fait preuve de transparence. »

Dans le cas contraire, selon la ministre, toute négligence prouvée d’un laboratoire pharmaceutique « serait évidemment devant les tribunaux avec une indemnisation à la charge du laboratoire pharmaceutique ».

Selon une directive européenne, les laboratoires sont responsables en cas de défauts ou négligences liés à leur produit, à moins qu’ils ne prouvent « que l’état des connaissances scientifiques et techniques (…) n’a pas permis de déceler l’existence du défaut ». Le texte précise aussi que les fabricants de vaccins ne peuvent imposer une clause écartant toute responsabilité. C’est « contraire à la loi », a rappelé Mme Pannier-Runacher.

Donc, en pratique, le laboratoire n’est responsable que si l’on prouve qu’il a été négligent, ou qu’il a menti, ou encore qu’il a caché des informations (comme c’est arrivé par le passé pour d’autres médicaments). Sinon, c’est "la faute à pas-de-chance" ! Mais heureusement, il existe un organisme public (l’ONIAM) pour indemniser les victimes, qui n’y sont pour rien non plus, et qui bénéficient alors de la solidarité nationale.

Le vaccin contient-il des nanoparticules dangereuses, des toxines ou des métaux lourds ?

On rentre dans le domaine de la pure légende. Non, les vaccins et notamment les vaccins à ARN ne risquent pas de vous intoxiquer. Ceux qui l’affirment sont des manipulateurs dangereux. Les images de téléphones ou d’aimants qui restent collés sur l’épaule des vaccinés sont des faux :

Pour les toxines, on en est encore dans le "vrai-faux" : par exemple, de nombreuses eaux minérales et eaux de source du commerce contiennent des taux infimes d’arsenic, car ce produit est naturellement présent dans l’environnement. Le taux est tellement faible que l’on parle de "traces". Ces eaux n’ont bien sûr aucune toxicité car les traces d’arsenic sont trop faibles pour avoir un quelconque effet sur notre organisme. Il en est de même sur les légendes qui entourent la présence de métaux lourds ou de toxines dans les vaccins.

Les vaccins ARN risquent-ils de modifier mon ADN ? Pourrais-je avoir des enfants malformés ?

Tout le monde se souvient de cette phrase de Jeff Goldblum dans Jurassic Park I  : "La vie trouve toujours son chemin", prédiction qui se vérifiera ensuite dans le film : l’artifice (carence en lysine) mis en place pour empêcher les dinosaures créés de se reproduire dans la nature ne fonctionnera pas, car la "Vie" réussira à contourner ce verrou chimique.

Ce souvenir peut être perturbant face aux scientifiques qui affirment l’impossibilité pour l’ARN viral du vaccin de s’intégrer dans notre ADN. Mon point de vue est qu’il ne s’agit pas d’une certitude absolue, car tout n’est pas prévisible et la "Vie" peut en effet réserver des surprises. En revanche, je sais que le nombre de conditions à remplir par cet ARN pour venir s’intégrer dans notre ADN est proche de celui de la chauve-souris enragée de Bigard qui voudrait pénétrer dans son appartement :

Donc, personne ne peut affirmer scientifiquement que c’est impossible, mais en pratique c’est aussi improbable que de mourir en recevant une météorite sur la tête en allant faire ses courses.

En conclusion

Voici donc les principaux éléments qui pourraient éclairer votre réflexion. J’espère avoir pu faciliter votre choix et soulager l’angoisse de beaucoup de français qui vont se vacciner faute de pouvoir faire autrement, en craignant beaucoup pour les conséquences de cette vaccination. Je ne méconnais pas les interrogations importantes qui restent en suspens, mais je pense vraiment que ces craintes ne sont pas assez justifiées pour renoncer à la protection du vaccin chez les adultes.

Si vous voulez vous tenir au courant des derniers développements entre deux mises à jour, lisez les derniers échanges du forum ci-dessous.

Dernière mise à jour de l’article : Données nouvelles sur le risque de myocardite, voir le chapitre sur les dangers à court terme des vaccins.


[1Sur 281 articles, je me suis trompé deux fois : J’ai prédit à tort en 2005 la survenue d’une grippe aviaire et incité les gens à stocker des masques et des gants... J’ai aussi prédit la fin de la deuxième vague COVID19 en septembre 2020, et la suite m’a donné tort.

Il y a 905 messages sur ce forum.

Messages

  • Merci c’est exactement le type d’article que je cherchais. En revanche, je n’aurais pas cité ce crétin de Bigard.

  • Bonjour,
    Merci pour votre article
    Effectivement il ne semble pas y avoir de problème majeur pour l’instant
    Seulement une fois vacciné on devient dépendant de cette vaccination...avec des rappels probablement régulièrement...personnellement je n’envisage pas d’imposer ça a mes enfants...je trouve qu’il y a une forme d’engrenage..sur lequel nous n’avons aucun recul..

    • Bonjour
      Pour le recul, je comprends votre anxiété, même si je ne la partage plus. En revanche, les mots "dépendance" et "engrenage" me semblent injustifiés : ce serait pertinent si la vaccination nous privait de notre immunité naturelle, or ce n’est pas le cas. On peut être recontaminé en étant vacciné, mais on ne développe pas d’infection grave.

      S’il y a des rappels, ce qui est assez probable, il sera toujours possible de ne pas les faire. On restera mieux protégés que ceux qui ne se sont jamais vaccinés, mais moins que ceux qui auront fait les rappels.

  • Bonjour
    Merci pour votre article ..
    Voilà je voulais vous demander si le moderna
    N avait pas plus de risque que le pfizer.
    Il est plus facile pour moi le moderna qui peut se faire par infirmière..médecin et même pharmacie. Alors que l autre il faut aller plein centre ville et vu mon agoraphobie qui va et vient c est compliqué. Je suis seule et personne pour me conduire.
    Merci de votre réponse. Déjà que j ai la trouille du vaccin mais bon à 65 ans plus prudent dixit ce que j ai lu.
    Voilà compliqué pour moi.

  • Merci pour cet article
    En parfait accord avec vous sur la majeure partie de l article
    Je ne partage pas le point sur la vaccination obligatoire des moins de 50 ans
    La circulation du virus chez les jeunes asymptomatiques peut induire une immunité cellulaire durable et éviterait des rappels de vaccinations chaque année
    Cela ne permettrait pas d éviter l émergence de variants car elle continuera à se produire partout dans le monde où la couverture vaccinale est insuffisante ou quasi inexistante (pays emergents) quoique nous fassions nous aurons chaque année des variants sauf si notre président vacciné le monde comme il l’a suggère le 12 juillet
    Ce qui me semble important aujourd hui en France est d imposer la vaccination aux plus de 50 ans et de laisser libre de choix les moins de 50ans en faisant preuve de pédagogie et de transparence. LA COERCITION renforce les résistances et la méfiance.
    Pourquoi aujourd hui imposer le vaccin aux soignants et pas aux résidents d ehpad ?

  • Merci Docteur pour ces éclairages sur la vaccination.
    J’aurais aimé un médecin comme vous pour m’aider à y voir plus clair.
    Ma décision n’est pas encore prise, mais vous parvenez par cet article à me convaincre à franchir le pas.
    Cordialement.

  • Bonjour,
    Merci beaucoup pour cet article éclairant et éclairé.
    J’ai deux questions, peut être stupides, relatives à la vaccination contre le Covid 19 :
    - étant donné que les vaccins actuellement sur le marché réduisent mais n’empêchent pas la transmission du virus, est ce que la vaccination massive ne pourrais pas avoir pour effet négatif d’entraîner préférentiellement l’apparition et la prépondérance de variants résistants aux vaccins (un peu à la façon des bactéries antibiorésistantes) ?
    - question sans doute plus loufoque : est ce que le fait de d’utiliser des vaccins arn sur des personnes déjà porteuses du virus ne peut pas conduire à la recombinaison de l’arn avec le virus et créer ainsi de nouveaux variants ?
    Merci par avance pour l’attention que vous porterez à les questions.

    • Bonjour
      Vos questions ne sont pas stupides.
      La vaccination, comme l’infection naturelle, crée une immunité qui favorise l’émergence de variants résistants. C’est ce que l’on observe pour la grippe.
      Mais si la vaccination massive parvient à stopper la diffusion du virus, il n’y aura plus d’épidémie et plus de variant. C’est le pari des autorités sanitaires.
      La deuxième question n’est pas loufoque, mais la réponse est non. Ce qui crée des variants, c’est la cohabitation de deux infections virales différentes chez la même personne. Le vaccin ne crée pas d’infection.

  • Bonjour,
    Merci beaucoup pour cet article éclairant et pédagogique. Je rejoins les questions et les remarques émises par le docteur Pinard mais je voulais aussi une précision sur quelque chose que j’ai lu dans Le Monde mais peut-être mal compris : les vaccins ARN messager pourraient dans le futur poser des problèmes au niveau de l’immunité lors de l’apparition de nouveaux variants. Je n’ai pas retenu toute l’explication (un peu compliquée pour mon niveau nul scientifique) mais une connaissance me l’a imagé ainsi : dans un premier message : "Mais si le virus se transforme en A1, AB, AE, A42 etc .... Il y a un risque que le vaccin empêche le corps de neutraliser le virus, vu qu’il est toujours A, il pensera avoir déjà les défenses contre" (elle me perd avec les A1, AB etc, pour vous dire lol).
    Un second message plus explicite pour moi : "Sinon, tu as l’analogie des couleurs. Imagine que le virus soit perçu comme bleu par le corps, on envoie un signal que le bleu ne doit pas passer. Le corps va faire des barrages, des anticorps, mais si le virus est bleu clair, bleu foncé bleu rayé etc ...." . Donc en gros de ce que je comprends, le variant devient "bleu clair", le vaccin n’agira plus et on aura grillé notre possibilité de défense immunitaire.
    Je me méfie beaucoup des possibles théories du complot et des experts auto-proclamés, aussi votre éclairage me serait bien utile. La semaine prochaine je vois mon médecin traitant car je reste attachée à la notion de "consentement libre et éclairé" et je poursuis une démarche de réflexion que j’avais engagée avant l’allocution présidentielle (qui a failli me faire renoncer à cette démarche :-/)
    Enfin, à ma connaissance quatre vaccins sont actuellement administrés. Je vois beaucoup parler de Pfizer et d’Astrazeneca et très peu des deux autres (je ne sais même pas si Johnson et Johnson est présent sur le territoire français). Peut-on choisir son vaccin et si oui, quels sont les critères de choix ?
    Merci beaucoup pour vos éclairages, ce sont les éléments qui freinent encore mon passage à l’acte (plus que les effets à long terme car ce que vous expliquez me paraît être une question de bon sens et un scientifique qui s’engagera sur ce terrain ne me paraîtra pas crédible).
    Très cordialement

    • Bonjour
      Ce que vous avez lu dans Le Monde est une simple hypothèse. Rien ne la vérifie pour l’instant.
      Astra-Zeneca est de moins en moins utilisé. Le vaccin Jonhson (identique au Janssen) est un cousin de l’AstraZeneca.
      Les vaccins ARN Pfizer et Moderna sont très proches l’un de l’autre.
      On ne peut pas choisir, mais on peut demander en prenant RV quel vaccin sera fait.

  • Bonjour,
    Quelle est la différence entre cette épidémie et celle de la grippe H1N1, pouvez vous m’éclairer sur les chiffres concernant la mortalité, la vitesse de propagation, contamination,etc...? Merci :)

    • Bonjour
      La grippe H1N1 a fait 300 morts en France, le COVID19 en a fait 100.000

      Le virus SARS-CoV2 est beaucoup plus contagieux que la grippe. Et on ne sait pas tout pour l’instant

  • Merci !
    j’étais en recherche d’un résumé depuis qq jours…
    C’est exactement ce que je cherchais pour expliquer à ceux qui s’inquiètent de l’obligation, la révolte gronde…
    je ne sais pas exactement pourquoi mais plusieurs m’ont dit vouloir attendre décembre et le vaccin pasteur…
    bon we

  • Bonjour Docteur, j’ai lu votre article avec grand intérêt. Je suis une femme de 54 ans non encore vaccinée à ce jour. Je souffre d’une maladie auto immune, la maladie de Basedow, problème de thyroïde avec hyperthyroïdie. J’ai déjà fait une rechute, et en ce moment, je ne prend plus de traitement, depuis plusieurs mois, car j’étais stabilisée et mon endocrinologue m’a proposé de refaire une tentative d’arrêt de traitement pour voir ce que ça donne, en sachant que si je devais rechuter, l’ablation totale serait l’ultime solution. Pour l’instant, les résultats sont limites .... avec une tsh qui commence à baisser, de tpo en hausse mais les anticorps traks restent négatifs pour l’heure ; on me parle d’hyperthyroïdie infraclinique .... à suivre ... On me parle des co-facteurs qui doivent être hauts .... Je me demande si le fait de se faire vacciner et de stimuler le système immunitaire peut relancer ma maladie auto-immune qui est en sommeil actuellement ? vu mon âge, je serai vaccinée avec Pfizer ou Moderna ; est ce que tous les vaccins sur le marché actuellement fonctionnent de la même manière, en titillant le système immunitaire ? je ne vous cache pas que j’aurai aimé pouvoir attendre la mise sur le marché français des vaccins français de Pasteur ou Sanofi, qui semble t il fonctionnent davantage comme les vaccins que nous avions dans notre enfance ?? je vous remercie infiniment de me lire et pour votre réponse ... Je suis inquiète et angoissée avec tout ça .... Marie-Laure

    • Bonjour
      Je comprends votre inquiétude, mais elle n’est pas fondée. Les porteurs d’organes greffés n’ont pas eu de problème, et ce qui stimule les malades autoimmunes, ce sont plutôt les vieux vaccins qui contiennent de l’aluminium.
      A votre place, à 54 ans, je me ferais vacciner avec un PFIZER ou un MODERNA.

  • @Dominique Dupagne
    Merci beaucoup pour votre réponse rapide qui m’a effectivement rappelé que Le Monde signalait me semble-t-il que cette "hypothèse" n’avait pour l’instant pas été validées par les pairs. Néanmoins, au cas où, dans le futur cette hypothèse s’avérait exacte (j’ai cru comprendre aussi que des chercheurs pensaient avoir trouvé comment prévoir les prochaines mutations ce qui laisserait, d’après eux, quatre mois pour agir (ça me paraît peu au regard de la réactivité dont ont fait preuve les autorités jusqu’à présent), bref au cas où et au nom du sacro-saint principe de précaution qu’on nous brandit depuis des années dans de nombreux domaines, quel élément vous fait pencher pour une vaccination immédiate dans l’immédiat, sachant que, d’une part, la population des pays pauvres ne compte aujourd’hui que 1 % de vaccinés et qu’aucun effort n’est fait dans leur direction et d’autre part que, d’après Antoine Flahault, il faut continuer malgré tout à exercer les gestes barrière ainsi que des mesures d’isolement pour les contaminés et pour ceux qui reviennent de zones particulièrement touchées ?
    Vous aurez compris que c’est le risque de me grever d’une protection future qui est mon principal frein actuellement et si vous le faites sauter, on pourra dire que vous m’aurez probablement convaincue.

    • Bonjour
      Le principe de précaution s’applique quand il y a un doute sur le bénéfice. Dans le cas présent, le risque hypothétique que vous craignez pèse peu face au risque de COVID grave ou mortel.

      Je ne crois vraiment pas que cette histoire d’immunité bloquée par la vaccination tienne la route, alors que c’est un argument que j’ai invoqué pour expliquer pourquoi je ne conseillais pas le vaccin contre la grippe avant 85 ans.

  • Enfin un article mesuré, rassurant, sobre, intelligent et même agréable à lire.
    Je ne vais pas faire une liste plus longue d’adjectifs dithyrambiques, mais le coeur y est.
    Votre impartialité peut en aider certains.
    J’ai appris que mon ancien généraliste et sa remplaçante incitent leurs patients, y compris les plus fragiles, à ne pas se vacciner... Ça m’a mis un coup au moral.
    Merci !

  • Merci pour ces explications !
    Au sujet des personnes souffrant d’une sclérose en plaques stabilisée (donc ne prenant plus de traitement), n’y a t il pas un risque que le vaccin, en stimulant le système immunitaire, relance la maladie ? Je n’arrive pas à trouver de données claires à ce sujet. Les recommandations que j’ai trouvées portent essentiellement sur les personnes sous traitement immunosuppresseur.

  • Votre article est bien écrit et rassurant, et je vous remercie pour la qualité de vos propos !
    Cependant, il y a une grande absence depuis les discussions et les différentes évaluations : l’immunité naturelle.
    Comme pour chaque épisode infectieux, on rencontre des personnes avec des carences dans leur système immunitaire, qui vont nécessiter une aide (sous la forme d’un traitement ou d’un vaccin) et des personnes ayant une excellente réponse aux agents infectieux - les fameux "asymptomatiques".
    Lorsque le système immunitaire est suffisamment réactif pour défendre tout seul l’organisme, quel est l’intérêt de lui inoculer un vaccin ? Ne fait-on pas excès de zèle dans ces cas, et d’une manière dogmatique et aveugle ?
    Et si, de manière hypothétique, on vaccine 100% de la population, il ne reste aucun groupe de contrôle, n’est-ce pas ? On aurait quel moyen de comparaison ?
    Merci par avance pour votre éventuelle réponse !

    • Bonjour
      Si on savait déterminer à l’avance ceux qui font faire une forme grave ou mourir du COVID19, ce serait beaucoup plus simple. En pratique, on ne le sait pas et lorsque la maladie est là, c’est trop tard.
      Si on vaccine 100% de la population, ce qui en pratique est impossible, même avec une dictature militaire, et que l’épidémie disparaît, on peut dire qu’on a gagné, surtout si l’épidémie persiste dans d’autres pays moins bien vaccinés.

  • Merci cher Dominique Dupagne, comme toujours vous êtes extrêmement pointu et bienveillant
    vous me manquez tellement, j’ai eu la très grande chance de vous avoir pendant près de 30 ans et votre lucidité et savoir sont indiscutables
    Encore merci

  • J’ai déjà laissé un message de remerciements,
    j’ai lu toutes les questions et les réponses mais j’en ai encore une.
    Vous avez répondu au sujet de la vaccination des adolescents.
    Je n’ai rien trouvé chez les jeunes, moins de 20 ans, sous immunosuppresseurs (Imurel) si ce n’est que les recommandations chez les immuno supprimées seraient de trois doses…
    L’adolescent en question ne veut pas se vacciner, est-ce que médicalement il peut y avoir un intérêt ( à défaut de l’obligation qui peut survenir et dont on ne débat pas dans ce blog.)
    merci

    • Bonjour
      Dans ce genre de situation, la réponse est personnalisée, et il y a peu de données scientifiques pour étayer la réponse. Sachez que s’il refuse le vaccin, il court de toute façon très peu de risques à son âge. Le problème est plutôt les gens qu’il fréquentera et qu’il pourrait contaminer.

  • Merci pour cet article.
    Je comprends mal ceci :
    "Vous devez donc mettre en balance deux risques : (...)
    Dans l’état actuel de nos connaissances, le deuxième risque est 100 à 1000 fois plus probable que le premier."

    Puisque le premier risque est "encore inconnu", sur quelle base prédire ce 100 à 1000 fois ?

    • Vous avez raison de mal comprendre, ce que j’ai écrit est idiot :-)

      Je vais changer pour écrire "est au moins 100 fois plus probable que le premier" car on ne sait pas l’estimer, mais ont sait que sa probabilité est infime.

  • Tout d’abord merci pour cet excellent article.
    J’ai reçu ma 1ère dose avec Pfizer, peu après on m’a diagnostiqué une maladie (pas trop grave heureusement), qui pourrait être un effet secondaire très rare du vaccin (des cas précédemment déclarés qui constituent un "signal potentiel").
    N’ayant pas trouvé de cause autre que le vaccin, mon médecin m’a suggéré de faire la 2ème dose avec Moderna par précaution.
    Mais l’idée de refaire un vaccin ARN, même si c’est un autre produit, me fait hésiter.
    Qu’est-ce qui différencie ces 2 vaccins ?

  • Bonjour,
    Simple question. Je reste craintive vis à vis de ces vaccins à ARN, c’est plus fort que moi. Sur le fond, tant que mon employeur ne me l’impose pas directement, je ne compte pas le faire. Pour être franche, à la base, je souhaiterais attendre le Sanofi sans ARN qui devrait sortir en fin d’année. Le problème est qu’il contient de l’aluminium. Quels peuvent être les effets indésirables ?

    • Bonjour,
      Je pense que vous faites un mauvais choix. Les vaccins ARN sont probablement beaucoup plus efficaces que le futur vaccin SANOFI qui utilise une technologie ancienne, avec en effet de l’aluminium, accusé à tort ou à raison d’être la cause de la majorité des effets secondaires des anciens vaccins. Par ailleurs, cela vous expose tout l’été au moins au virus Delta. A vous de voir.

  • @Dominique Dupagne : Merci pour votre réponse ; si je ne me trompe pas, on peut détecter la présence des anticorps dans le sang ; je pense à l’exemple de l’année dernière quand cela était une piste intéressante pour traiter (en récupérant le plasma d’une personne ayant guéri pour la distribuer aux personnes malades).
    Dans ce contexte, l’immunité naturelle acquise par quelqu’un est-elle égale, supérieure ou inférieure à l’immunité induite par vaccination ?
    Encore merci pour éclairer ma lanterne !

    • Bonjour
      Le taux d’anticorps ne reflète pas l’intensité de la protection. On peut même être protégé avec un taux d’anticorps nul car l’immunité cellulaire, indosable, jouer un rôle important dans le COVID19.
      Il est donc impossible de savoir actuellement si l’immunité vaccinale est supérieure ou inférieure à l’immunité naturelle.

  • Bonjour,

    Pouvez- vous m’éclairer sur l intérêt de la vaccination et quel vaccin choisir pour une personne qui a déjà eu le covid ?
    Merci d avance

  • Bonjour,
    merci pour cet article !! Qu’en est il de l’impact de la vaccination sur les taux de transmission ? Très égoïstement, si vous rajoutez ce point dans votre article, ça me permettrait de ne plus avoir à réfléchir aux liens que j’envoie à mes proches inquiets de la vaccination, je pourrais dire : tout est là !

  • Bonjour docteur, merci pour ce message. Je ne suis pas contre le vaccin , ce qui me dérange c’est qu’il est encore au stade expérimental. Étant dans le recherche clinique (de médicament en phase précoce, pas de vaccin) je suis étonnée que l’on ne nous présente pas , avant de nous piquer, un consentement. Dans la note d’information il y aurait eu l’explication du mécanisme d’action d’un vaccin à ARN, des bénéfices par rapport à un vaccin classique, quelques statistiques, bref j’aurais aimer signer un consentement ÉCLAIRÉ Cela m’aurait beaucoup aidé. Merci pour vos explications.

  • Bonjour,
    Merci pour cet article clair et intéressant. J’ai une petite question qui n’a pas été abordée : a-t-on des données concernant spécifiquement la vaccination des femmes enceintes ? En particulier sur les effets sur le bébé ?
    Merci !

  • Merci pour le ton de cet article. Je suis abonné depuis 20 ans à la revue prescrire qui reste ma boussole. .
    Je reviens sur la balance bénéfice/ risque individuelle des adultes jeunes sans facteurs de risques et des ado qui est " nulle " . Mais vous établissez cette affirmation sur hypothèses. Hypothèses que les formes graves sont " infimes " quels chiffres ? Qu’en est-il des PIMS , ? . Hypothèse que les effets secondaires sont infimes ? Peu de recul réel sur ces vaccins ARN , même si c’est l’hypothèse que c’est proche de zéro ! Tout comme le résidu des nanoparticules qui est proche de zéro, mais dont on sait qu’elles passent la barrière hemato-méningée.
    Je conclue donc qu’il s’agit d’un pari , pour bloquer une épidémie mondiale, dans des populations inégalement vaccinées, et qui est aussi une zoonose, comme montré par les contaminations des visons. Et qu’en est il de la population des moins de 12 ans ? Je trouve que ce pari s’appuie sur de nombreuses incertitudes.
    Ce jour, j’apprends qu’une de mes patiente a été contaminée, variant delta, par une collègue de travail correctement vaccinée, asymptomatique mais dépistée par un test avant départ en avion. Quel est le taux de protection ?
    Et dernière question. Est il vrai, que lors des mutations, dans l’histoire des épidémies, la létalité diminue. Si c’était juste, comment pourrait on alors imputé la protection des formes graves a la vaccination.
    Encore merci pour votre attention

    • Bonjour
      Il y a en effet beaucoup de paris et d’hypothèses dans ce dossier.
      La létalité n’est pas favorable aux épidémies : un virus "intelligent" ne tue pas les sujets qui le portent et le transmettent.

  • Bonjour, vous dites : aucun effet indésirable grave n’a pu être imputé aux vaccins ARN. Pourtant quand on regarde le rapport de l’ANSM pour Pfizer au 01/07 après plus de 42 000 000 vaccins on a 8689 cas graves dont 761 décès, pour Moderna pour plus de 5 000 000 millions de doses a la même période, on trouve 1050 effet secondaires graves dont 44 décès. Je trouve que c’est déjà beaucoup. Que penser du Jansen ? j’ai l’impression qu’il est moins dangereux que les 3 autres quand je compare les effets recensés par l’ANSM, d’autant plus qu’il ne demande qu’une seule dose. Par contre comme il s’agit d’un vecteur adénovirus si j’ai bien compris, le vaccin contient-il de l’aluminium ? Le conseillez vous ? merci

  • Bonjour,
    Ma question est...Ayant la Sclérose en Plaques depuis 27 ans maintenant, et le vivant plutot bien, mon médecin de l’epoque m’avait déconseillé tout vaccin à l’avenir (sauf cas de risque grave genre rage) expliquant que cela ferait des dégats dans mon système immunitaire, déjà compromis...Que me répondez vous.
    Cordialement.

  • Bonjour,

    merci pour cette article très intéressant, on ne parle que de vaccination, mais pourquoi les laboratoires pharmaceutique ne travaillent -ils pas aussi sur un traitement, plutôt que d’essayer de vacciner absolument tous le monde ?
    cela n’aurait il pas un intérêt d’essayer de traiter la maladie comme on le fait dans beaucoup de cas et d’essayer de réduire les formes graves en prenant des médicaments dès les 1er symptôme .

  • Bonjour docteur,

    Merci beaucoup pour cet article passionnant !

    Question pratique (qui paraîtra peut-être anecdotique mais qui est importante pour moi…) :

    Y’a t-il plus de risques d’avoir des effets indésirables (fièvre, état fébrile ou pseudo-grippal..) lorsque l’on fait la seconde injection à J+21 de la 1ere que lorsque elle est réalisée à J+39 ou 42 (comme cela s’est fait pendant un temps) ?

    merci pour votre réponse et pour tout ce que vous faites.

  • Bonjour,

    Je ne trouve aucun article qui justifie réellement pourquoi les covid longs guéris devraient se faire vacciner. Quel est le rapport bénéfice-risque dans ce cas, s’il vous plaît ? Merci d’avance !

  • Bonjour,
    Cet article est complet et clair pour le commun des mortels, oups LECTEURS. J’ai une petite question, en 1964, mon frère a été vacciné contre la variole, les effets secondaires ont été considérable, perte de la mémoire et de la conscience, invalidité mentale et motrice.
    J’étais jeune et je n’ai pas d’information concernant la vaccination et la survenue des premiers symptômes, ce risque est-il présent selon vous avec un vaccin ARN ?
    Un grand merci pour toutes les informations présentes dans votre article.
    Pascal

  • Bonjour
    Si parmi les plus de 50 ans les vaccinés sont 90% des positifs "nouvellement infectées" et si dans le même pays 90% des plus de 50 ans sont (doublement) vaccinés depuis mars , je ne vois pas d’autre explication qu’une efficacité nulle de la vaccination
    S’ils sont plus de 90% à avoir été vaccinés depuis mars, être vacciné augmenterait même le risque de contamination
    J’attends vos explications avec grande curiosité

    JerusalemPost #Israel
    17 juillet
    "selon des chercheurs de l’Université hébraïque qui conseillent le gouvernement, environ 90 % des personnes nouvellement infectées de plus de 50 ans sont complètement vaccinées"

    https://mobile.twitter.com/YanickToutain/status/1416567499496300549

    Le plus important est que plus de 80 % des personnes de plus de 50 ans ont déjà été entièrement vaccinées et on est près des 90 %, l’objectif qu’on s’était fixé au début de la campagne, se félicite l’épidémiologiste Ran Balicer, président du conseil des experts Covid-19 auprès du gouvernement israélien lors d’une conférence de presse le 3 mars 2021. La chute des cas a été due en partie au confinement, mais aussi à la vaccination, car c’est précisément dans les plus de 60 ans (vaccinés en premier) que cette chute a été la plus rapide.”

    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-en-israel-retour-a-une-vie-normale-grace-a-la-vaccination_152379

  • Merci Dominique pour tes éclairages toujours pertinents … La vaccination protège en outre des complications probables des longues périodes masquées ou de confinement sur les apprentissages de nos enfants, et de tout ce qui peut advenir après cet interminable repli social…
    amicalement Thierry
    PS : comme dit plus haut, je ne suis pas certain que Bigard serve ton papier

  • Bonjour,

    Les données de la surveillance pharmacologique (données pharmacovigilance) en Europe rapportent 17 mille morts suite au vaccin, pour 180 million de vaccinations complètes, soit 0.1 pour mille de décès pour le vaccin. Et quand on sait le faible taux de couverture de ces remontées, doublé de la réticence à attribuer un effet (très) indésirable au vaccin lui-même plutôt qu’au pas de veine, le chiffre est certainement très sous-estimé.

    En regard, les statistiques pour Singapour (données our world in data), où la détection a été féroce et les soins précoces, donnent 36 décès pour 62_938 cas de covid, soit 0.6 pour mille de décès.

    Pourquoi s’enrager à promouvoir un vaccin qui tue probablement plus que la maladie qu’il prétend prévenir, quand cette dernière est bien soignée ? Le rapport coût/bénéfice n’y est pas. Entre la probabilité (relative) d’être infecté, et le risque (faible) d’en décéder, et la certitude de s’inoculer un vaccin potentiellement létal avec le risque (du même ordre) d’en décéder, il vaut mieux prendre le pari de ne pas se faire vacciner. D’autant plus que le variant delta apparaît comme nettement moins létal que les précédents.

  • Bonjour Docteur,

    De mon Sud Ouest, je continue à vous lire.
    Positive depuis le 08 mars dernier, mes anticorps me protègent-ils 180 jours ?
    Tellement d’informations arrivent et je n’y vois plus très clair.
    Entendu que je pouvais me faire vacciner maintenant !
    Une sérologie peut-elle m’indiquer le nombre d’anticorps restant ?
    Prenez soin de vous.
    Monique FRANCO

  • bonjour,
    un grand merci de prendre le temps d’apporter vos éclaircissements et votre opinion sur cette situation ô combien anxiogène et déstabilisante. au delà des mauvaises decisions du gouvernement depuis le début de cette épidémie, le plus criticable est la façon avec laquelle celui-ci impose ses décisions, sans aucune pedagogie, et en se contredisant à de trés nombreuses occasions, semant ainsi les germes du doute et de la suspicion.
    le covid long est absent des discours du gouvernement, et ceux qui en souffrent et ceux qui les soignent sont tels don quichotte, à livrer un combat qui semble dérisoire et vain. y a t’il une opportunité, pour les patients covid long ou apparentés, de voir le vaccin agir efficacement contre les symptômes de cette maladie ?
    merci encore.
    bonne journée et bonne continuation à vous
    ciao viva

  • Merci Dr Dupagne pour vos article toujours très "éclairant". Souffrant d’une vascularite, je suis sous cortisone depuis 4 ans à doses dégessives. (6mg à ce jour/jour). J’ai eu ma 2è dose Pfizer en avril, aurais-je une 3è en septembre ?
    Merci

  • Bonjour
    En ce qui concerne les anticorps facilitants, la courbe des cas Pfizer ne commence que 7 jours après la vaccination. Mais avant, d’après leur propre étude :
    "Suspected COVID-19 cases that occurred within 7 days after any vaccination were 409 in the vaccine group vs. 287 in the placebo group."
    Du coup, la question mériterait d’être creusée...
    Cordialement

  • Bonjour
    Je viens de lire votre article sur le vaccin contre le Covid et comme beaucoup de gens je doute mais là encore plus car je suis enceinte et j’ai peur, pas pour moi mais pour les effets futur que cela pourrait avoir sur mon enfant.
    je ne suis pas scientifique et j’aimerai savoir si ça peu avoir une influence sur le fœtus ?

  • Bonjour
    votre citation du distilbene ne me parait pas adaptée comment comparer un perturbateur endocrinien à demi vie très longue à une réponse biologique immunitaire
    nous n’avons à mon avis pas de modèle comparable
    la fragilité de l’ARN me laisse imaginer que les effets à long terme n’existent pas mais c’est juste mon avis
    cordialement

  • Bonjour
    effectivement tout cela est plein de bon sens
    je suis scientifique plutôt versé dans les mathématiques et l’ingénierie que la médecine

    Je souhaiterais votre avis sur plusieurs points
    - comment est-il possible que la courbe que vous présentée sur les taux de contamination en fonction du temps chez les vaccinés et les placebo soit parfaitement linéaire. On voit depuis le début que les taux d’incidence varie fortement d’un mois sur l’autre. Cette courbe devrait donc varié en fonction de la dérivée du taux d’incidence. Dérivée qui n’est évidemment pas constante dans le monde réel.
    le doute est la base de toute recherche et tout phénomène non trivial se doit donc d’être explicité sous peine de remettre en question l’ensemble de la démonstration.

    - Les études présentées ont été réalisées en périodes de pandémie elle tiennent donc compte exclusivement de l’état des populations à ce moment. Il est une question qui me semble peu abordée c’est la question du masque. Puisque évidemment toute ces études porte sur des populations ou le port du masque était obligatoire. Nous avons donc aujourd’hui des résultats qui ne relève pas de l efficacité du vaccin mais de la combinaison vaccin plus masques. Est-il raisonnable et cela sans études supplémentaires d’affirmer que le masque n’est plus nécessaire une fois qu’on est vacciné comme sont en train de le faire les anglais ou ce que suggère de faire notre gouvernement.
    ( je ne parle même pas des mesure de confinement de distance sociale de télétravail… il semble que la notions de biais soit totalement ignorée de nos jours dans la lectures de résultats)
    sans remettre en question votre optimiste sur l’efficacité du vaccin il se pourrait qu’elle soit a tempérée et que nous attendions d’avoir des chiffres de contamination des populations vaccinés remis dans un contexte de vie d’avant pandémie pour affirmer que la solution tout vaccinale soit effectivement efficace

    - effectivement les effets à court termes semble maîtrisé pour le moment mais connaissez les études publiées sur les problème de l’industrialisions du vaccin. Il semble aujourd’hui compliqué d’assurer la pureté parfait de la séquence ARNm en phase industrielle avec des brins raccourcis ou prolongé. Quels sont les effet potentiel d’un tel phénomène ( efficacité ou genotoxicite ou autres effets qui pourrait être limité sur certains lots uniquement )
    - concernant la question économique pourquoi impose t on le vaccin le plus chère. AstraZeneca malgré de très rare cas de trombose à globalement peu d’autres effets secondaire et est 5 fois moins cher. . Il ne repose pas sur la technologie ARNm et aurait pu convaincre plus de gens s’il n’avait pas fait l’objet d’une campagne majeur de dénigrement…
    - le sinovac plus traditionnel n’aurait il pas lui aussi un rôle à jouer pourquoi imposer de mettre tous les œufs dans le même panier quitte à voir un jour une chauve souris enragée se pointer à notre porte. Une chance sur un milliards c’est quand même possible si on vaccine des milliards de gens
    - et enfin pourquoi si tout va bien et que tout est aussi simple que vous semblez le dire ne pas avoir opté pour une obligation vaccinale adossée à un maintien des responsabilités comme ça à été le cas pour le h1n1 ( je parle de la responsabilité pas de l’obligation) bien que les rares personnes reconnues victimes attendent toujours leur indemnisation dix ans après. Le pass sanitaire ( qui correspond de fait à une obligation de « soins » imposée au non malade) est une mane potentiel pour les labo et une fois mis en place ne ne sont pas prêt de vouloir s’en passer vu les enjeux financiers…
    - c’est tout cela adossé à la corruption qui gangrène nos système de santé depuis des années qui encourage le doutes voir la transformation de l’acte vaccinale en acte politique. Les médecins et les pharmaciens pour ne pas avoir combattu et avoir trop longtemps accepté les cadeaux des labos sont eux aussi responsables aujourd’hui de cette situation. La confiance ça se gagne ça se perds et aujourd’hui on voit bien à quelle point cette perte de confiance est gravissime en cas de crise majeure ….venant de la part de la communauté médicale et des politiques : Rejeter aujourd’hui la responsabilité sur des gens qui refusent ce système sans faire son propre mea-culpa me semble un peu facile… ( aucune attaque personnelle puisque en dehors de votre bref autobiographie je ne connais pas vos antécédents personnels dans ce domaine. )

    • Bonjour
      Votre remarque sur la linéarité est tout à fait intéressante. Il s’agit de cas cumulés mais cela ne change rien. Cela veut donc dire que le taux de contamination a été constant pendant l’étude. C’est en effet inhabituel, mais il est quasiment impossible de trafique ce type d’étude. Celles qui l’ont été récemment et qui ont défrayé la chronique émanaient d’une société douteuse. Là, on est chez des gens sérieux et surtout très surveillés.

      Pour le masque et les études observationnelles, vous avez raison !

      Enfin, il est triste, mais normal, de voir que toutes les affaires de corruption, réelles, fréquentes, ont sapé la confiance du public, y compris scientique, dans la science médicale. En effet, un mea culpa serait nécessaire. Je lutte contre cette corruption depuis 30 ans.

      Ecoutez ça, cela devrait vous plaire, j’y parle de fraude scientifique https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-22-septembre-2015

  • Bonjour merci pour cette analyse intéressante. J’ai 30 ans pas de comorbidites. Vu les contraintes de plus en plus je pense à me faire vacciner. Mais ma sœur de 27 ans vaccinée complètement avec Pfizer depuis 2 mois à développé un Covid symptomatique assez fort (similaire grippe). Alors j’aurais aimé savoir quel mécanisme se met en route avec la vaccination. Car dans son cas les symptômes auraient ils été encore plus forts sans vaccination ? Ou fait elle un complet échappement immunitaire ? En gros elle n’aurait pas été vaccinée est ce que ça aurait été pareil ou pire ? Car j’avoue que me faire vaccinée juste pour aller au restaurant tranquillement n’est pas une raison médicale suffisante pour moi. Merci d’avance

  • Bonjour
    Juste une question d’ordre pratique : peut on prendre des anti inflammatoires style diclofenac et recevoir la vaccination Pfizer ? Merci

  • Bonjour docteur, merci pour votre article. Juste une question : Comment expliquez vous qu’il y ait tant de personnes censurées quand elles essaient d’exprimer un point de vue différent, et peut-être contradictoire, à la pensée de la lignée gouvernementale ? En effet certains chercheurs et médecins sont très qualifiés ,donc spécialistes , pour parler de ce vaccin et ils se plaignent de se voir censurés ….

    • Bonjour
      Je n’ai pas constaté de censure pour les gens qui expriment un point de vue différent, bien au contraire : je trouve que les médias donnent la parole un peu trop facilement à des charlatans ou des illuminés.

      Les seuls rares censurés sont les faux prophètes dangereux dont le discours délirant met en danger la vie des gens.

      Depuis 30 ans, je tiens souvent un discours anticonformiste et éloigné de celui des autorités sanitaires et je n’ai jamais été censuré.

  • Bonjour,

    Selon une nouvelle étude publiée par The Lancet à cette adresse https://www.thelancet.com/journals/ebiom/article/PIIS2352-3964(21)00203-6/fulltext , la réponse immunologique est quasiment équivalente entre ceux qui développent des symptômes acutes et les asymptomatiques.
    La conclusion est que l’organisme humain possède déjà une mémoire liée aux coronavirus et que la réponse du système immunitaire est similaire, avec ou sans vaccin.

    Le mode de fonctionnement des vaccins ARNM pousse à la fabrication de la protéine "spike" - mais comme l’agent actif voyage dans le flux sanguin, il s’infiltre dans les cellules des parois des vaisseaux et les incite à fabriquer la protéine - qui sera ensuite attaquée par le système immunitaire. Parfois cela conduit à la création des caillots et parfois la réponse devient assez violente.

    Ayant ces informations, je trouve personnellement que les risques induits par ces vaccins sont trop importants et que les bénéfices apportés sont trop petits / illusoires (en Israel la proportion des personnes vaccinées infectées par le variant Delta est alarmante ; au Gibraltar, ou la quasi-totalité de la population est vaccinée, il y a une remontée inquiétante due au variant Delta).

    Le pire est que l’information purement scientifique a été tellement détournée, déformée, bloquée et manipulée à des fins politiques, que la pression ressentie ces derniers temps ne ressemble plus du tout à une initiative de preserver la santé de tous, mais à une agression équivalente à une guerre.

    Restez informés ...

  • Bonjour Docteur, Merci pour votre article mais en ce qui me concerne j’ai quelques inquiétudes.Je suis un traitement en continu ( AINS ) pour une spondylarthrite ankylosante depuis l’âge de 20ans j’en ai 75. Mon rhumatologue ( hospitalier ) me propose un anti-tnf ( AMGEVITA .J’ai toujours été réticent à ces traitements. mais face à une SPA qui reste très active avec de fortes poussées inflammatoires, j’ai accepté.Je suis actuellement sous RIFINAH pour 3 mois j’en suis à la fin du 2eme mois et 2 injections d’ AMGEVITA.
    Mais j’hésite à me faire vacciner,par rapport à ces médicaments.
    Qu’en pensez vous ?
    merci d’avance.

  • Merci de cet excellent résumé bien nuancé
    Bien sûr l’obligation vaccinale est un autre sujet

  • En général je n’aime pas les histoires de Bigard ; sauf celle de la chauve-souris... qui est un sourire dans vos explications techniques et scientifiques

  • bonjour, suite au vaccin( 2em dose ), j’ai le pere d’une amie qui est mort d’un avc ( grand sportif ) j’ai aussi ma grand-mere qui est dans le coma depuis sa 2em dose aussi, j’ai aussi d’autre personne dans mon entourage qui ont u des probleme, on m’explique pourquoi vous faite des article insitant a se faire vacciner quand des personne en souffre ( j’ai u plus de probleme lier au vaccin en 2 mois que de probleme lier au covid sur 2 ans )

    • Bonjour
      Franchement, ce genre de message est sans intérêt, d’autant que je le soupçonne d’être faux. Je suis médecin, comme mes confrères, j’ai eu beaucoup de décès et d’hospitalisations avec des patients atteints de COVID19 et aucun problème grave chez les vaccinés. C’est ce qui ressort d’ailleurs du suivi des vaccinés. Alors ce type de pseudo témoignage m’énerve au plus haut point. Si votre "entourage" ce sont les réseaux sociaux, alors oui vous allez trouver des histoires à raconter. Mais dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça.

  • Bonjour.

    Je vous cite : "Le Dr De Lorgeril devrait se cantonner à la spécialité : la cardiologie. Les études en double aveugle sur les vaccins sont irréprochables."

    N’avez-vous donc même pas remarqué que les données présentées sont incohérentes et puent la fraude alors que c’est la même population qui est sensée être présentée ((mITT population) ?

    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa2034577

    Les courbes de survie (figure 3) montrent 7 cas graves chez les non vaccinés alors que dans les données complémentaires il y a en a 9 (page 12) https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMoa2034577/suppl_file/nejmoa2034577_appendix.pdf

    Que dire des critiques de Peter Doshi ?

    https://blogs.bmj.com/bmj/2021/01/04/peter-doshi-pfizer-and-modernas-95-effective-vaccines-we-need-more-details-and-the-raw-data/

    et tous les contrôles vaccinés ?

    https://www.bmj.com/content/373/bmj.n1244

    Je ne vais pas débunker vos propos sur la pharmacovigilance vaccinale, ça prendrai trop de temps (effet dunning-kruger) mais tout ce que vous écrivez sur les effets indésirables à effet retard est faux. Quant aux myocardites/péricardites qui seraient la plupart du temps bénignes ; est-ce une plaisanterie ?

    • Bonjour
      En fouillant partout, on peut toujours trouver des éléments contestables. Mais le New England Journal of Medicine n’a pas pour habitude de publier des études de mauvaise qualité, et Peter Doshi est bien isolé dans ses critiques.

      Et puis si on sort des études, il y a la réalité : 1% seulement des décès COVID19 aux USA touchent des vaccinés.Cela a beau être de l’observationnel et non du randomisé, cela me paraît suffisant pour défendre l’efficacité des vaccins Pfizer et Moderna.

  • Bonjour Dominique,

    J’ai milité comme toi, mais dans la douce pénombre de mon cabinet rural, contre le mensonge médical colporté par les officines gangrénées par la corruption, tant au niveau local des réunions des « gentils visiteurs médicaux », que de l’hôpital et des représentants des organisations de contrôle du médicament au niveau national et européen.

    Le constat est toujours sévère, profond et durable.

    La pandémie a mis en évidence pour le grand public les enjeux financiers de la santé au niveau mondial, les contradictions scientifiques, les conflits d’intérêts majeurs, les courroies médiatiques.

    En France, on a interdit aux médecins généralistes de traiter leur patients, la solution vaccinale a été annoncée comme le Graal pour lever les mesures barrières.

    L’injonction vaccinale obligatoire m’a fait quitter le centre de vaccination où j’apportais mon aide, bien que partiellement convaincu de l’intérêt de la vaccination, celle-ci m’apparaissant, dans la balance bénéfices/risques plutôt favorable à des personnes âgées ou à risques majeurs.

    Il est important de rappeler que la vaccination proposée est de nature génétique, que nous sommes toujours en phase expérimentale 3, et que les résultats de cette étude clinique en cours ne seront connus qu’en 2022-2023. C’est pour le moins inédit de mettre sur le marché un traitement sans validation préalable, et surtout de ne pas oublier que les laboratoires ont décliné toute poursuite ultérieure pour évènements médicaux graves.

    Contrairement aux USA (CDC), nous n’avons pas, en France, le compte-rendu précis des effets indésirables graves notifiés et des décès imputables à la vaccination.

    De ce fait, motiver un consentement éclairé me parait illusoire et pernicieux. La responsabilité d’un médecin est aussi de dire « à ce stade de connaissances, je ne sais pas ».

    A ce stade, je ne peux conseiller la vaccination à des enfants, des adultes jeunes en bonne santé, des femmes en âge de procréer… et surtout pas à des femmes enceintes.

  • Bonjour,
    Merci pour ces explications détaillées.
    On entend aujourd’hui parler du variant epsilon qui serait plus résistant aux vaccin à ARN. Le vaccin actuel n’est-il pas déjà obsolète ?

  • Merci Dominique.
    Tes réflexions donnent à penser et à réfléchir.
    Je reste convaincu, néanmoins, que l’obligation vaccinale serait une catastrophe sociale et une perte de libertés
    Bonne route
    G Y F

  • Bonjour,
    Merci pour cet article simple et clair comme toujours.
    Pour ceux qui ont été infectés lors de la première vague quel est l’intérêt du vaccin ?

    • Bonjour
      Il y a des arguments scientifique forts à défaut d’être formels pour penser qu’une vaccination après une infection renforce l’immunité et la protection contre une forme grave future.

  • Bonjour, merci pour votre article
    Étant enceinte de 18SA et voyant que cela n’a pas été abordé, y a-t-il un risque potentiel pour le bébé à naître ? Risque de fausse couche ? De souci cardiaque ou autre, ou est-ce encore trop tôt pour déterminer cela ?
    Aussi, pourquoi tant de professionnels de santé (médecins, sage femmes...) sont tant en désaccord quant à la vaccination chez la femme enceinte ? Pourquoi l’attente du second trimestre est-il préconisée pour la vaccination ?
    Diverses femmes enceintes ont témoigné de n’avoir eu aucun souci particulier durant la grossesse et post accouchement, que ce soit pour elles ou leur enfant, mais qu’en est-il de l’approche/l’avis des scientifiques sur la question ?
    Cordialement, Sarah

    • Bonjour
      J’ai déjà répondu deux fois à cette question. Il n’y a pas de science car il n’y a pas d’études, pas de données, donc personne ne serait ce qui est le plus dangereux, risquer le COVID19 enceinte ou se faire vacciner. Il y a quand même des arguments pour penser que le risque de COVID19 est très supérieur au risque hypothétique de problème lié au vaccin.

  • Bonjour Docteur (et merci),
    Pourquoi la propagande vaccinale ne porte pas plus à connaissance du public le TROD sérologique pré-vaccinal (scientifiquement validé et émis depuis le 11 février et réaffirmé en mai 21, et répercuté par le Vidal.fr le 8 juin) ?
    Extrait communiqué de presse de la HAS du 3 juin 21 :
    « [...] on estime que 23% de la population a été infectée alors que 8% seulement ont été dépistés par test PCR ou antigénique. Il serait donc utile d’identifier tous ceux qui ont été infectés sans le savoir : cela permettrait de simplifier le schéma vaccinal des personnes concernées, et de mieux protéger la population dans son ensemble en vaccinant plus rapidement plusieurs millions de personnes supplémentaires dans les créneaux et avec les doses ainsi libérées.
    C’est pourquoi la HAS considère qu’un dépistage par TROD sur prélèvement sanguin (test rapide d’orientation diagnostique) sérologique des formes asymptomatiques de Covid-19 en même temps que l’administration de la première dose de vaccin pourrait ainsi permettre de n’injecter qu’une seule dose lorsque ce test s’avère positif.
    Ainsi, la HAS préconise la réalisation de ce test chez les personnes immunocompétentes sans antécédent connu d’infection au SARS-CoV-2
    , notamment chez les personnes les plus susceptibles de faire une forme asymptomatique de la maladie, et plus particulièrement les jeunes adultes.
    Elle souligne qu’avant de généraliser cette démarche, il est essentiel de vérifier en conditions réelles de mise en œuvre que ce dépistage ne perturbe pas l’organisation de la vaccination actuelle.
    Elle rappelle également que les TROD utilisés dans cette expérimentation doivent avoir des performances conformes aux exigences de la HAS.
     »
    Source : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3269831/fr/covid-19-des-trod-pour-optimiser-l-utilisation-des-doses-de-vaccins-disponibles->https://www.has-sante.fr/jcms/p_3269831/fr/covid-19-des-trod-pour-optimiser-l-utilisation-des-doses-de-vaccins-disponibles

  • Quid des études observationnelles longitudinales dignes de ce nom (en France) pour décrire et comprendre le statut immunitaire naturel de la population et son évolution dans la durée notamment chez les personnes asymptomatiques ayant été infectées par le coronavirus SRAS-Cov-2 Covid-19 ?
    De telles études (sérologiques ?) ont-elles ou auraient-elles pu être conduites en masse notamment auprès du public des donneurs de sang par exemple ? Si oui, auraient-elles aussi permis de détecter des variants plus tôt ? Bref, d’en savoir plus (plus de données collectées ?)
    Et comment alors parvenir à conduire de telles études si tout le monde est vacciné en masse ?
    Tout ça pique mon esprit critique ....

    • Bonjour
      Malheureusement, de telles études sont impossibles car du fait de l’importance de l’immunité cellulaire (indosable) dans le COVID19, de nombreux sujets infectés, y compris symptomatiques, ont une sérologie négative.« »

  • Bonjour,
    Quel est le niveau de preuve scientifique de l’argument : " Les personnes non-vaccinées contribuent à la transmission de façon disproportionnée : une personne non-vaccinée a 12 fois plus de risque de transmettre le SARS-CoV-2 qu’une personne vaccinée. ", argument porté par une modélisation ("autopubliée" ?) .... par rapport à une étude épidémiologique réellement conduite ?
    Et quid des liens d’intérêts (je n’ai pas écrit conflit) avec Sanofi Pasteur fabriquant d’un des vaccins ?
    Source :
    https://modelisation-covid19.pasteur.fr/evaluate-control-measures/impact-partially-vaccinated-population/
    Document intégral : https://hal-pasteur.archives-ouvertes.fr/pasteur-03272638/document

    • Bonjour
      Le niveau de preuve est très faible, c’est une modélisation fondée sur des hypothèses.
      Je ne connais pas les liens exacts entre "Pasteur Vaccins/SANOFI" et l’Institut Pasteur

  • Bonjour,
    Merci pour votre article factuel.
    Mon fils de 20 ans a un bloc de branche droit. Comme il y a des risques potentiels de myocardite avec le vaccin Pfizer et étant donnée que (pour vous citer) "la vaccination des jeunes n’est pas une évidence", on se demande si la balance bénéfice/risque ne penche pas vers le risque dans ce cas, et du coup il hésite à se faire vacciner ? Qu’en pensez-vous ?
    Merci

    • Bonjour
      Je viens de mettre à jour l’article pour faire passer le risque de myocardite/péricardite avec les vaccins ARN de "à confirmer" à "confirmé avec certitude".
      Cela dit, ce bloc de branche n’est ni une maladie préoccupante, ni un facteur de risque de complication cardiaque avec le vaccin.

  • Une amie entrée à l’hôpital pour une péritonite, testée négative au cov 2 est ressortie 2 semaines plus tard positive sans aucune visite extérieur aux soignants. Elle a du revenir hospitalisée en réa pour cause de covid.
    Est ce normal d’être au bord de la mort parce que certains soignants contaminent les patients ?
    Je suis vaccinée et heureuse de l’être

  • Bonjour ,

    Question qu ´on me pose : qu ´en est il de vacciner en période épidémique ?
    Plus de risque entre 2 doses ?
    merci !

    agréable journée

  • Bonjour, merci pour cet article.
    Ma mère (franchement pas convaincue au départ et dont le choix de s’être fait vacciner tient beaucoup à l’amicale insistance de ses proches, dont je suis) me fait part de plusieurs cas parmi ses ami(e)s proches (dans sa génération, sans doute autour de 65-75 ans) de réaction très vives suite à la vaccination.
    Elle m’évoque notamment deux personnes qui ont été hospitalisées plus d’une semaine pour des tableaux sérieux (fatigue extrême, faiblesse) suite au vaccin, ce qui l’a perturbée. Ce sont des gens qu’elle connaît directement, pas des "on dit", et elle m’en reparle encore hors de nos débats maintenant qu’elle est vaccinée.

    Je ne sais pas comment prendre l’information qu’elle me donne, car aucun article relatant les éléments de pharmacovigilance ne fait état de ce genre de réactions. J’aurais tendance à penser que ce sont des cas de personnes qui ont contracté le virus avant la vaccination mais je n’ai pas d’élément plus tangible à apporter au débat.

    Pour moi la question est sans véritable enjeu, dans la mesure où toute la cellule familiale est vaccinée, mais c’est quand même un sujet qui me trotte dans la tête et sur lequel j’aimerais pouvoir apporter de vrais éléments, quels qu’ils soient d’ailleurs.

    • Bonjour
      Ces situations existent, elles sont connues mais peu mises en avant en effet... Ces personnes ont survécu. Dans la même classe d’âge, beaucoup de malades COVID19 ont été encore plus mal ou en sont décédées.

      Ils ne faut pas croire que ces vaccins sont anodins : comme je l’ai écrit, certaines personnes passent une semaine difficile et certaines parmi les plus de 65 ans sont surveillées à l’hôpital.

  • Bonjour, depuis 3 ans je prends de la morphine, ayant été opérée des artères et varices et je suis sujette à faire des flebites et je fais beaucoup d’eau dans ma jambe, je mets des bas de contentions, pouvez vous me dire si je peux faire le vaccin merci

  • Très clair et synthétique, merci beaucoup. Il ne reste plus à expliquer à nos concitoyens la différence entre bénéfice individuel et collectif et le fait que, in fine, un bénéfice collectif devient individuel… mais ce n’est plus de la médecine.

  • Voilà une source sur le Jansen et le SGB (vaccin de Johnson & Johnson)
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/syndrome-de-guillain-barre-et-vaccin-janssen-ce-quil-faut-savoir_fr_60ed77bfe4b0a771e7fd89d0

    Résumé : le risque semble avéré mais très faible et probablement pas plus important que de développer ce fameux syndrome en attrapant le Covid.

    Affirmation non sourcée : en France le Jansen est proposé aux personnes de + de 55 ans dans les pharmacies qui font la vaccination (sinon elles proposent le Moderna, elles n’ont pas les frigos pour le Pfizer)

  • Bonjour Docteur,

    J’ai lu votre article avec intérêt. Mon mari et moi-même ne sommes pas vaccinés car nous avons encore des questions, comme beaucoup. Surtout mon mari qui craint à long terme pour sa santé. Entre 2015 et 2018 il a vécu un cancer et une occlusion intestinale avec les soins et opérations qui s’en suivent. Depuis trois mois il est traité pour une LMC, le traitement est fort et le fatigue beaucoup. N’y a-t-il pas un risque de le faire vacciner ? Merci de votre réponse.

  • Bonjour et merci pour votre réponse rapide, je tiens à saluer votre travail, car écrire un article comme celui-ci, à la fois claire et détaillé et répondre aux nombreux commentaires, cela mérite un grand BRAVO.
    Bonne journée.
    Pascal

  • Bonjour
    Je ne me fais guère d’illusions, mon message ne sera pas validé, mais bon...

    Concernant les enfants "qui répandent le virus" :

    Plus de 20 études épidémiologiques dans une dizaine de pays ont recherché opiniâtrement des contaminations à partir d’enfants de moins de 15 ans : aucune n’a pu mettre en évidence un seul exemple réellement probant.

    L’étude de l’INSERM 10 est très démonstrative. L’enfant des Contamines a été en contact, alors qu’il était malade, avec 172 personnes, dont 112 élèves et professeurs dans trois écoles et un ski-club. Il n’a contaminé personne, même pas les deux autres enfants de sa fratrie. Et l’infection apportée de Singapour par un adulte est restée cantonnée aux occupants du chalet.

    L’étude de l’Institut Pasteur sur les écoles primaires de Crépy-en-Valois11 a porté sur 1 340 personnes, dont 139 infectées (81 adultes et 58 enfants). Parmi 510 élèves de six écoles primaires, ils ont identifié trois enfants de trois établissements différents qui étaient infectés au moment où les écoles étaient encore ouvertes. Aucun de ces trois enfants n’a contaminé quiconque, qu’il s’agisse d’autres élèves ou d’adultes.

    L’étude Coville12, du groupe Activ (Association clinique et thérapeutique infantile du Val-de-Marne) dirigé par le professeur Robert Cohen, vice-président de la Société française de Pédiatrie, a porté sur 600 enfants, de la naissance à l’âge de 15 ans permet de conclure que : « sans histoire de Covid parental, l’enfant n’a rien ».

    Aux Pays-Bas, les enfants âgés de 0 à 17 ans ne représentent que 1,3% de tous les patients déclarés avec Covid-19, bien qu’ils représentent 20,7% de la population. Seulement 0,6% des hospitalisations signalées concernaient des enfants de moins de 18 ans et Il n’y a pas de cas d’enfants décédés du Covid-19. Une étude des ménages aux Pays-Bas a rapporté des données sur 116 enfants de 1 à 16 ans13 et les résultats préliminaires ont montré que rien n’indique que les enfants de moins de 12 ans aient été les premiers infectés de la famille.

    En Irlande14, avant la fermeture des écoles aucun cas de contamination scolaire n’a été détecté parmi les 924 enfants et 101 adultes au contact de six infectés (trois enfants, trois adultes).
    En Australie15,16, 9 élèves et 9 membres du personnel infectés par le SRAS-CoV-2 dans 15 écoles ont eu des contacts étroits avec un total de 735 élèves et 128 membres du personnel. Seules 2 infections secondaires ont été identifiées, aucune chez le personnel adulte. 1 élève du primaire a été potentiellement infecté par un membre du personnel.
    En Suisse17 : sur un total de 4 310 patients atteints du SRAS-CoV-2, 40 étaient âgés de moins de 16 ans (0,9%). Parmi les 111 contacts familiaux positifs des enfants étudiés, les mères prédominaient (n = 39), suivies des pères (n = 32), des frères et sœurs pédiatriques (n = 23), des frères et sœurs adultes (n = 8) et des grands-parents (n = 7).
    En Finlande un enfant de 12 ans qui allait à l’école durant sa maladie a été en contact avec 121 personnes et n’en a contaminé aucune.

    En Grèce18, l’analyse épidémiologique de 23 clusters touchant 109 personnes (66 adultes et 43 enfants n’a retrouvé aucun cas de transmission à partir d’un enfant.
    À Singapour19, deux écoles primaires et une école secondaire ont constaté des Covid-19 infantiles. Aucun des 34 contacts identifiés des écoles primaires ne s’est révélé positif. Parmi les 77 contacts de l’école secondaire, 8 ont développé des symptômes grippaux, mais aucun d’entre eux n’a été testé positif.

    Sur les plus de 11 180 articles ayant pour sujet l’enfant et le Covid-19 répertoriés par PubMed le 9/4/2021 et les 1 794 spécifiquement dédiés à la transmission éventuelle par les enfants, aucun n’apporte la preuve d’une transmission d’un enfant à un autre enfant ou à un adulte dans le monde réel.20,21,22,23,24

    Les seuls articles qui évoquent cette possibilité se basent sur la charge virale ou sur des modélisations aux hypothèses fausses.

    Certes des enfants scolarisés peuvent être malades ou testés positifs, mais chez les asymptomatiques, il s’agit le plus souvent de faux positifs (plus de 90%), ou d’infections anciennes qu’ils ont contractées à domicile et dont ils sont guéris. Les transmissions scolaires sont possibles, mais toutes celles qui ont fait l’objet d’une enquête épidémiologique sérieuse montrent qu’elles sont liées au personnel adulte.
    Comme les enfants sont innocents de la transmission de la maladie leur vaccination, même si elle était efficace ne servirait à rien pour protéger les autres.

    Références :
    [9] OMS Covid19 dashboard consulté le 9/4/2021
    [10] Kostas DANIS et al pour Santé Publique France Cluster of coronavirus disease 2019 (Covid-19) in the French Alps, 2020 Clinical Infectious Diseases Oxford University Press for the Infectious Diseases Society of America.
    [11] Fontanet et al SARS-CoV-2 infection in primary schools in northern France : A retrospective cohort study in an area of high transmission medRxiv 2020
    [12] Christèle Gras-Le Guen https://theconversation.com/rentree-scolaire-la-covid-19-nest-definitivement-pas-une-maladie-pediatrique-145287 []
    [13] Sur la base des rapports des services de santé publique municipaux (GGD
    [14] Heavey L, Casey G, Kelly C, et al. No evidence of secondary transmission of COVID-19 from children attending school in Ireland, 2020. Euro Surveill 2020 ;25 :2000903
    [15] D’après l’Australian National Centre for Immunisation Research and Surveillance https://www.bing.com/search?q=l%E2%80%99Australian+National+Centre+for+Immunisation+Research+and+Surveillance&form=QBLH&sp=-1&pq=&sc=0-0&qs=n&sk=&cvid=4D88315372394AACB2AA964A03900C84
    [16] Centre national de recherche et de surveillance de la vaccination. COVID-19 dans les écoles — L’expérience en NSW. Nouvelle-Galles du Sud, Australie : Centre national de recherche et de surveillance sur l’immunisation
    [17] Hildenwall H, Luthander J, Rhedin S, et al. Paediatric COVID-19 admissions in a region with open schools during the first two months of the pandemic. Acta Paediatr. 2020 ; 00 :1–3. https://doi.org/10.1111/apa.15432
    [18] Helena C. Maltezoua Transmission dynamics of SARS-CoV-2 within families with children in Greece : a study of 23 clusters J Med Virol. 2020 août 7 ;10.1002/jmv.26394. doi : 10.1002/jmv.26394
    [19] Agence gouvernementale de Singapour. COVID-19 : cas à Singapour [Internet]. Singapour, Agence gouvernementale de Singapour. 2020 ; [cité le 12 mars 2020. Disponible sur : https://www.gov.sg/article/covid-19-cases-in-singapor [
    [20] Weiyong Liu .et al : Detection of Covid-19 in Children in Early January 2020 in Wuhan, China N Engl J Med. 2020 2 avril ; 382 (14) : 1370-1371
    [21] ) Liu Y, Yan L-M, Wan L, et al. Viral dynamics in mild and severe cases of COVID-19. Lancet Infect Dis. 2020. https://doi.org/10.1016/ S1473 -3099(20)30232
    [22] Hong H, Wang Y, Chung H-T, Chen C-J, Clinical characteristics of novel coronavirus disease 2019 (COVID-19) in newborns, infants and children, Pediatrics and Neonatology, https://doi.org/10.1016/j.pedneo.2020.03.001.
    [23] Wu Z, McGoogan JM. Characteristics of and important lessons from the coronavirus disease 2019 (COVID-19) outbreak in China : summary of a report of 72 314 cases from the Chinese Center for Disease Control and Prevention. JAMA 2020 ; published online Feb 24. DOI :10.1001/jama.2020.2648
    [24] Jonas F Ludvigsson macroanalysis of Covid 19 in children. Acta Paediatr. 2020 23 mars

  • Bonjour Docteur,

    Votre article est clair et instructif , j ai malgré tout une question concernant la contagiosité des personnes vaccinés.

    Lors d’une de vos réponses sur la vaccination d’un jeune vous écrivez "Sachez que s’il refuse le vaccin, il court de toute façon très peu de risques à son âge. Le problème est plutôt les gens qu’il fréquentera et qu’il pourrait contaminer."
    Cela laisse supposer qu’une personne vacciné est moins contagieuse, mais a t’on des études, des résultats concrets pour affirmer cela de ce vaccin en particulier, ou seulement des hypothèses, des extrapolation issues du comportement habituel d’autres vaccins.

    Ce point me semble important pour le comportement des personnes vaccinés, les spots TV de Santé France nous montre des gens vaccinés n’ayant plus de masque ni aucun geste barrière.C’est l’espoir de tout le monde mais seulement quand le virus circulera très peu,non ?
    en attendant cela amène de la confusion et peut mettre en danger des personnes non vacciné.
    Quand on est vacciné on est protégé mais protège t-on les autres ?

    Bonne soirée

    Patrick

  • Bonjour Docteur,

    Un grand merci pour cet article précis qui rassure énormément quand on a le sentiment de ne pas tout comprendre et que notre peur vient de là !
    J’ai eu un lymphome de Hodgkin à 18 ans, en 2015, traité par chimiothérapie et radiothérapie, avec rémission complète à l’issue des traitements. J’ai fait durant cette période une thrombose en veine jugulaire droite. Depuis les traitements, j’ai des difficultés à cicatriser et un simple rhume me couche une semaine. Je suis très inquiète que le vaccin puisse réactiver mon lymphome, par une surstimulation de mon système immunitaire. J’ai conscience que cela peut sembler absurde, mais je suis très stressée et n’ose pas franchir le cap de la vaccination, de peur de revivre tout ça. De plus, le lymphome s’est manifesté par un ganglion sus claviculaire gauche + thrombose en jugulaire droite, dans quel bras pourrais je me faire piquer ?
    Je vous remercie par avance !

    Bien cordialement

    • Bonsoir
      Je suis désolé, mais comme je l’ai écrit plus haut, je ne veux plus donner de conseils personnalisés sur ce forum. D’ailleurs, personne n’a de réponse à votre question, puisqu’il n’y a pas d’études chez des gens dans votre situation.

  • Merci encore pour votre travail remarquable.
    juste besoin d’une précision : vous dites que la maladie tue un patient sur mille et, un peu plus bas, qu’il y a moins d’un pour-cent de mort chez les vaccinés... je ne comprends pas.

  • Bonsoir Dr,
    Avec tout le respect que j’ai pr votre profession et la passion que vous déployez à comprendre les rouages vaccinaux, je reste dubitative quant à l’adéquation entre votre parcours riche en combats divers et variés et votre positionnement actuel vis à vis de la vaccination anti Covid ! Votre verve à répondre aussi positivement avec le peu de recul que l’on sur ces vaccins m’interroge beaucoup ! Parce que les combats que vs avez mené avant avaient un goût de doute alors que là il a un goût de certitude... Et ça, ça me dérange profondément.
    Donc vous ne m’avez pas convaincue ! Dommage parce que je pensais trouver ici un début de vérité pour moi mais malheureusement ce ne fut pas le cas !

  • Votre blog me semble simplement une publicité à décharge pour vanter les résultats de vaccins à ARN messager, pourquoi pas, si c’est votre conviction !
    Mais mis en perspective avec votre ressentiment contre le BCG qui avait fait ses preuves, l’on pourrait prendre cela comme une posture du moderne contre les anciens.

  • Bonjour
    J’ai quelques questions sur l’étude epi-phare qui vient de sortir (https://www.epi-phare.fr/rapports-detudes-et-publications/vaccin-pfizer-biontech-evenements-cardiovasculaires/).
    Tout d’abord, l’étude comporte quelques fautes de frappe (ces pauvres personnes âgées ont été victimes de leurs problèmes à l’âge de 84 ou 85 jours ! ). Il me semble aussi que le pourcentage indiqué dans la troisième ligne, troisième colonne du tableau page 8 (après 3716) est faux. Cela devrait être 30 et non 23%.
    Surtout, je ne comprends pas comment on peut conclure que le vaccin est sans effet alors qu’on a une trentaine de pourcents de vaccinés parmi les personnes concernées pour l’infarctus, l’accident ischémique et l’embolie et seulement 24% pour l’accident hémorragique. S’agissant de la même population, avec le même pourcentage de vaccinés, on devrait avoir des pourcentages similaires. Sinon, cela signifie que le vaccin diminue le risque d’accident vasculaire hémorragique, ou qu’il augmente celui des trois autres événements, ou une combinaison des deux phénomènes. Qu’en pensez-vous ?
    Plus généralement, il me semblerait utile que, pour tous les décès et toutes les pathologies hospitalières suffisamment fréquentes pour faire des stats, on note chaque semaine le nombre de vaccinés ou non vaccinés qui sont touchés et qu’on compare avec le pourcentage de vaccinés dans la population. Cela assurerait une véritable pharmacovigilance sans demander beaucoup d’efforts.
    Merci.

  • Bonjour,

    Votre propos est intéressant.
    Néanmoins, j’ai bloqué à la lecture de "Et pour moi la réponse est simple : c’est non. Un tel effet indésirable tardif pour un vaccin n’a jamais été observé”

    D’un côté, c’est un nouveau procédé — vous l’évoquez clairement — de l’autre en une phrase assassine : ”c’est non”, cette différence n’importe plus. Balayée, éradiquée du paysage.

    Puisque on a jamais constaté d’effet tardif sur les vaccins, ça vaut aussi pour ce cas là, puisque c’est un vaccin.

    D’après vos propres propos : c’est faux et ça n’a jamais pu être observé, puisque le procédé est nouveau. Dans mon jargon, quand on arrive à se contredire dans les faits, on appelle ça mentir. Ce propos est mensonger, ne déplaise.

  • Bonjour,
    Merci pour ce travail de clarification. Toutefois il me semble que la problématique de la "résistance" à la vaccination exprimée par certaines personnes, peut s’expliquer par plusieurs facteurs.
    Les logiques présentes en France depuis le début de la pandémie sont nombreuses et contradictoires :
    - politiques : le déni de la pandémie par le chef de l’Etat lui-même. Les mensonges éhontés de la ministre Buzin. Les atermoiements du gouvernement en matière d’approvisionnement de masques etc. Aucune transparence entraine la suspicion.
    - choix économiques : publics avec l’affaiblissement continu des capacités de l’hôpital public (qui continue !), privés avec les choix de Sanofi de ne pas investir dans ce secteur.
    - électoralistes : saisir l’opportunité de la crise sanitaire pour amoindrir les expressions politiques adverses. Prolonger sans cesse l’état d’urgence sanitaire...jusqu’aux présidentielles ?
    - dystopiques : la tendance mondiale des gouvernements à contrôler les populations dans un contexte de crise paupérisant des millions de personnes et captant de plus en plus de richesses au profit de quelques-uns, conduit à un recul des libertés publiques et individuelles.
    Il me semble que cela peut éclairer le fait que des gens refusent ou rechignent à se faire vacciner. Mais également incite les vaccinés (dont je suis) à se méfier des discours officiels qui de toute évidence n’ont pas le seul bien commun comme objectif principal.

  • Merci pour votre réponse précédente mais pourquoi n’est-il pas possible de voir les effets secondaires en comptant régulièrement le nombre de gens malades toutes causes vaccinés ou non vaccinés alors que c’est la méthode utilisée pour calculer l’efficacité du vaccin ?
    Par ailleurs, d’où vient cette différence bizarre dans les pourcentages entre les différentes pathologies ?
    Merci d’avance

    • Bonjour,
      C’est compliqué de se lancer dans un cours de statistiques épidémiologiques dans un forum.
      Le problème est la puissance de la méthode, c’est à dire son aptitude à montrer un éventuel effet de la vaccination. La méthode de l’autocontrôle (chaque sujet est son témoin) permet d’avoir une puissance maximale, c’est à dire la meilleure chance de détecter une différence statistiquement significative.
      Il est normal d’observer des différences modestes, liées au hasard. Le calcul de l’intervalle de confiance qui est mentionné permet d’évaluer le rôle possible du hasard dans cette différence.
      Je vous confirme que le 23% paraît être une erreur, il faudrait interpeller EPI-PHARE à ce sujet.

  • Bonjour,
    Merci de m’avoir répondu. J’avais mal lu . J’ai d’autres questions... Je suis convaincue par la solution vaccinale et y travaille tous les jours avec mes patients. J’essaie d’être claire et précise maison certains points sont flous.
    je me pose une question. si on ne sait pas encore si la vaccination diminue la contagiosité des porteurs sains ou pauci-symptomatiques vaccinés ( il me semblait que c’était pourtant établi, grâce à la diminution de la charge virale), en imaginant que la vaccination ne diminue par la transmission, comment peut on déjà avancer le fait que les non vaccinés favoriseraient d’avantage le risque de mutation. À risque de circulation égale, risque de mutation induite égale dans les 2 populations non ?
    Je vois plusieurs chiffre sur sur la létalité du covid:1/1000, 0,5 à 1% pour to be or not toubib, 3% sur santé publique France. Que retenir ?
    merci !

    • Bonjour
      Oui, il y a beaucoup d’hypothèses optimistes et peu de certitudes...
      POur ce qui est des chiffres, cela dépend énormément de l’âge des sujet, cela varie d’un facteur 200 au minimum entre 35 et 85 ans.

  • Bonjour et un grand merci,
    Juste une critique (constructive, je l’espère) : j’ai tendance à me méfier des articles qui ne citent aucune source, et je conseille généralement à mes amis d’éviter ce genre d’articles.
    C’est pourquoi j’apprécierais que l’article soit étoffé de sources pour les principaux points affirmés (même si tout cela me paraît cohérent avec mes lectures précédentes).

    • Bonjour
      Si vous lisez mes autres articles, vous constaterez qu’ils sont toujours sourcés avec soin. En l’espèce, il s’agit d’un article de vulgarisation destiné à des lecteurs indécis et non scientifiques. C’est volontairement que je n’ai pas mis de références, comme c’est le cas dans les articles de presse de vulgarisation scientifique. Par ailleurs, sur ce sujet mouvant, les références se périment très vite.
      Mais votre remarque est tout à fait pertinente.

  • J’ai eu le Covid en mars 2020, malade 4 bonnes semaines avec hospitalisation 3 jours mais je me suis bien rétablie . En juin 2021 soit 16 mois plus tard, mon médecin me fait une sérologie, j’ai des anticorps neutralisants protecteurs à un taux très élevé… Mon médecin (pro vaccin) ne sait plus si je dois me faire vacciner ou pas.
    Le problème est que ce cas de figure n’est pas répertorié dans le passe sanitaire.
    J’hésite à me faire vacciner , c’est sans aucun doute inutile , Mais je suis prête à le faire pour rentrer dans le rang… Cependant ma question est : n’y a-t-il pas un risque, en ayant déjà développé une immunité très forte, d’effets secondaires aggravés ?
    je précise que je suis sujette aux maladies auto immunes

  • @ Dominique Dupagne
    les différends problème de sante que j’ai rencontré, me font de plus en plus douter des médecins. comme il n’y a pas si longtemps, l’attitude de certains médecins, dans l’affaire du Levothyrox, qui ont nier les problèmes sérieux et effets secondaires rencontres par les patients et je doute encore plus quand ceux-ci, sont des ministres comme Monsieur Veran ou madame Buzin qui a mentis effrontément, au début de l’épidémie, pour s’effondrer en pleurs en disant que nous allions tous mourir, j’ai pris rendez-vous mais ne je ne suis pas convaincue, j’hésite encore, je me sens forcée je ne comprend pas pourquoi on nous dis tout, et son contraire. Pourquoi si ce variant est si contagieux, sommes nous tous, dehors, alors que au début il étais moins virulent, le monde étais sous cloche, et il y a très peu de contrôle aux aéroports comme le montre certains médias une personne de ma famille a eu le covid, est vaccine, et a fais pas moins de 11 test a cause de sa profession et malgré le vaccin elle dois rester en isolement au moindre cas contact cela me semble incoherent.

    • Bonjour
      Et bien si j’ai pris le temps d’expliquer mon passé en début d’article, c’est justement pour que vous ne doutiez pas de moi. Cet article a été écrit pour des gens dans votre situation.

  • Bonsoir,
    Une question sur l’intérêt collectif de la vaccination, celui qui prime pour moi qui ai moins de 50 ans et des ados qui doivent choisir.

    Est’il vrai que l’on réduit notre probabilité de recevoir et de transmettre la maladie lorsque l’on se vaccine ? Et si oui, dans quelles proportions ?
    La vaccination de masse permettrait-elle d’atteindre la fameuse immunité collective, et de sortir de cette galère ? J’ai lu qu’un taux de 93 % de vaccination serait efficace face au variant delta, est-ce vrai ?

    Enfin, pour l’intérêt individuel des jeunes à arrêter l’épidémie par leur vaccination, n’est-il pas possible, si on laisse faire les choses, que de nouveaux variants deviennent agressifs envers nos ados ?

    Pour moi, si la vaccination permet effectivement de réduire sérieusement notre probabilité de transmettre à autrui une maladie mortelle, il me semble qu’il y a un devoir altruiste à y recourir. Si cette conclusion n’engage que ma façon de voir les choses, pouvez-vous au moins valider ou invalider ma prémisse selon l’état des connaissances ?

    Merci pour vos écrits, pour leur côté informatif mais aussi pour leur tempérance !

  • Bonjour Docteur,
    Je réside en Asie où j’ai dû me faire vacciner car c’est devenu obligatoire pour les enseignants, donc ce fut Sinovac sans autre choix. Bien que ce vaccin soit traditionnel et non ARN messager, j’ai eu moi aussi mal au bras à l’endroit de l’injection pendant quelques jours et une fatigue assez sévère pendant 4 jours après la deuxième injection !
    J’ai trois questions : ce vaccin est-il à peu près identique à ses cousins occidentaux non ARN messagers ? Pourquoi l’Union Européenne met-elle autant de temps à accepter ce vaccin qu’elle étudie depuis Mai ? J’ai l’impression que l’Europe fait du protectionnisme ! L’OMS a déjà validé Sinopharm « en procédure d’urgence » et devrait valider Sinovac prochainement car sans ça le programme Covax pour les pays pauvres n’ira pas loin… Mais l’UE résiste.
    Si je devais rentrer en France, mon vaccin n’étant pas reconnu, je devrais alors me faire revacciner par un vaccin accrédité. Est-ce sans risque ? Devrais-je privilégier un type de vaccin plutôt qu’un autre dans ce cas ?
    Merci par avance de vos réponses.

  • Bonjour,
    Merci pour votre article intéressant et qui me semble assez objectif.
    Cependant, il y a une problématique très peu abordée (ou en tous cas sur laquelle je n’ai rien vu passer), c’est le risque pour une personne ayant déjà contracté le covid et ayant toujours des anticorps, 1/ de le contracter une 2ème fois et 2/ de contaminer les autres ? Y a-t-il des études sur le sujet ? Est-il vraiment indispensable dans ce cas de se faire vacciner, même une dose ?
    Merci de vos éclaircissements si vous en avez ;-)

  • Bonjour Monsieur,

    Je vous remercie pour votre site et ce que vous essayez de faire.
    Concernant cet article, je regrette que vous ne citiez quasiment aucune source. C’est pour moi l’un des grands problèmes de la science actuellement et de la médecine : c’est comme quand un médecin devient un editocrate sur une chaine d’information continue. Pourquoi faudrait il davantage croire un médecin plutôt qu’un autre ?

    Or, il existe justement pour ça des études et des revues à comité de lecture. Ce sont les seules sources fiables à mon sens, vous y faites d’ailleurs référence parfois de manière implicite, ce que je trouve donc dommageable.

    Sur la transmission du virus après vaccination, il me semble qu’il y a déjà eu plusieurs résultats prouvant une réduction importante.
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/covid-19-vaccine-peut-sinfecter-et-transmettre-le-virus

    Sur la létalité, je suis étonné du 1 pour 1000 indiqué quand les chiffres français font état de 1%/1.5% (mais avec plusieurs confinements ayant empêché une explosion de l’épidémie comme vous le dites bien) et les chiffres monde 2% (avec des données pas très fiables agglomérées de nombreux pays, mais par exemple susceptibles d’être sous-estimées pour des pays comme l’Inde avec les crématoires qui tournent à plein régime, ou la Chine dont peu d’informations sortent).

    Je cherche de nombreux articles et vidéos fiables pour diffusion sur les réseaux et j’ai notamment trouvé celle ci qui me parait pas mal
    https://youtu.be/8bIx8nbQ2GY

    Merci

    • Bonjour
      J’ai déjà répondu à la question des sources quelques messages plus haut.

      L’article que vous citez pour la transmission est déjà périmé par la situation israélienne actuelle (c’est le problème des sources et de leur faible durée de vie dans le domaine COVID19)

      La mortalité est bien globalement de 1 décès pour mille sujets infectés tout âge confondu. Une article sourcé ici https://www.atoute.org/n/article386.html

  • Bonjour
    Merci pour votre article, dont l’exercice de neutralité/objectivité n’est pas une mince affaire...
    Il serait intéressant de savoir sur les 18 000 nouveaux cas évoqués hier (du "jamais vu" depuis le début de l’épidémie), le nombre de cas graves... ces annonces nous laissent toujours penser que ce sont 18 000 personnes qui vont être très malades ! Je ne trouve pas ces chiffres... Car si la très grande majorité ne développe aucun symptômes ou des symptômes très mineures , pourquoi ne pas laisser circuler le virus et favoriser l’immunité naturelle ? Et proposer la vaccination, comme pour la grippe, aux personnes à risque (ou toute autre personne qui le souhaite).
    Engager ma propre santé, en tant qu’adulte responsable, me pose pas de problème ; par contre j’ai une fille de 14 ans et un fils qui va bientôt avoir 12 ans, et là je souhaite bonne chance à tous les parents qui sont face à cette décision.
    Dernière question : j’avais lu il y a quelques mois que les labo ne s’engageaient pas sur les risques des effets des vaccins (pas de leur responsabilité) mais l’État (sur la question assurances / dommages...), est-ce vrai ?
    Merci.

    • Bonjour,
      Vous pouvez suivre les hospitalisations COVID19 ici https://germain-forestier.info/covid/

      Le débat que vous posez est évoqué dans l’article.

      Pour les risques et les labos, c’est normal, les labos tiennent un discours cohérent : "soit vous voulez les vaccins tout de suite et vous assumez les risques, soit vous voulez que nous soyons responsables, et on doit d’abord faire un suivi pendant 2 ans sur des effectifs limités".

  • Merci pour l’ajout du paragraphe concernant les personnes ayant déjà eu le covid. Cependant vous notez "Il existe de nombreux cas prouvés de personnes ayant fait deux fois le COVID19 à quelques mois d’intervalle". "Nombreux" n’est pas un chiffre ;-) et parmi ces "nombreux cas", combien ont contracté une forme grave ou combien en sont morts ? et cela ne répond pas à la question de savoir si une personne aves des anticorps naturels présente un risque de contamination plus ou moins élevé qu’une personne vacciné qui attrape le covid...
    Encore merci de prendre le temps de répondre aux interrogations de chacun qui sont nombreuses...

  • Bonjour,

    Vous citez :"Pour les risques et les labos, c’est normal, les labos tiennent un discours cohérent : "soit vous voulez les vaccins tout de suite et vous assumez les risques, soit vous voulez que nous soyons responsables, et on doit d’abord faire un suivi pendant 2 ans sur des effectifs limités". Et dans quelques années avec le recul qui assumera les effets secondaires qui ’’ peut être "se révèleront, l’état ou les Labos ?

    D’autant qu’on nous impose quand même un peu cette vaccination, par des biais déguisés certes, mais imposée quand même....

  • Bonjour, à propos l’argument du "covid long", je suis dérangé par plusieurs points. Tout d’abord, il y a un amalgame qui est fait entre des patients souffrant de séquelles de formes graves de covid (séquelles pulmonaires etc) et ceux souffrant de symptômes apparentés au Syndrome de fatigue chronique ou à la fibromyalgie (+ quelques spécificités comme la perte d’odorat etc). Ayant participé à une cohorte de patients pour la recherche sur le "covid long", j’ai constaté que j’avais déjà une partie des symptômes cités comme typique du "covid long" (fatigue, douleurs articulaires, photophobie etc). Or je suis infecté au VHB de façon chronique et la plupart des médecins consultés réfutent le lien entre l’infection VHB et des symptômes "extra-hépatiques" ou même les imputent à des facteurs psy (anxiété, hypocondrie etc), et même le lien avec une thrombopénie immunologique est contesté. Pourtant ces manifestations extra-hépatiques sont bien documentées (https://www.wjgnet.com/1007-9327/full/v27/i18/2073.htm). Il semble donc que la médiatisation du sarscov2 permet aux patients ayant eu un covid d’être pris plus au sérieux... Une étude récente indique qu’il s’agirait plutôt de réactivations virales d’autres virus, surtout le virus d’Epstein-Barr (https://www.mdpi.com/2076-0817/10/6/763). Si c’est confirmé, serait ce l’effet de l’infection covid elle même , du stress important ou dans certains cas de traitements à effet immuno-suppresseur ? Peut on justifier la vaccination des enfants, ados et jeunes par le risque de "covid long" alors que ce "syndrome" n’est pas encore bien défini et compris ? N’y a t-il pas aussi des risques avec les vaccins ?

  • Cher Dominique,
    Ces questions sont le fruit d’échanges , autour de ton travail, avec mon ami Alfred Zimmer :

    - En Israël la population est très vaccinée. En Cisjordanie et à Gaza la population palestinienne n’est que très peu vaccinée.

    Comment expliquer que les évolutions de l’épidémie y sont semblables avec un retard de deux mois du côté palestinien (voir les graphiques en fichier joints) ? Pourquoi y-a-t-il beaucoup moins de morts par million d’habitants du côté ... palestinien ?

    Source : https://www.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html?fbclid=IwAR2M3RbF7f1wiN-xBoBZbjWY_ThPAC3VKTdKB0xmHV41lM52nIoa88BFQ-M#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6

    - Les effets éventuels à long terme ne sont pas connus. Or là réside le refus de beaucoup de vacciner les jeunes à partir de 12 ans comme y incite fortement le pass sanitaire.

    En partage. Merci pour ton travail de bénédictin et de titan.

    • Bonjour
      De nombreux déterminants sociaux diffèrent entre ce deux populations et peuvent expliquer ce paradoxe, à commencer par l’âge médian : 21 ans en Palestine et 30 ans en Israël. Cela paraît peu, mais c’est énorme en terme d’impact sur la mortalité.

  • Bonjour,
    Merci pour votre article qui semble équilibré dans les points de vue, et plutôt rationnel.
    Vous n’avez pas abordé dans cet article les vaccins "à protéine recombinante" comme celui de GSK-Sanofi qui devrait prochainement être disponible (on parle de la fin d’année).
    Pouvez-vous nous éclairer sur cette technologie ? Sur ce vaccin en particulier ? Qu’en pensez-vous ?
    Merci d’avance

    • Bonjour
      C’est une technologie classique et bien connue, utilisée largement depuis le vaccin contre l’hépatite B qui fut un des premiers à l’utiliser. On attend de voir les résultats.

  • Bonjour Dominique
    je tiens vraiment à vous remercier pour cet article.
    merci car le sujet est un véritable casse-tête et vous y avez apporté de la clarté
    et merci aussi de dire que le questionnement est légitime, sans être traités de marginaux ou de complotistes.
    Je suis enceinte, pour ma part mes préoccupations sont
    - sur les effets à long terme sur mon enfant (car j’ai lu que le vaccin passe de la mère à l’enfant, des traces ayant été trouvées dans le cordon et le placenta)
    - sur les effets sur la fertilité à long terme. Avez vous eu vent du grand nombre de témoignages relatant des dérèglements au niveau du cycle, chez certaines jeunes femmes s’étant faites vacciner (absence de règles par ex) ?
    Merci
    Valentine

    • Bonjour
      J’ai en effet entendu quelques histoires de cycles déréglés.
      J’ai aussi lu des témoignages de réanimateurs ayant reçu des femmes enceintes en détresse respiratoire et ayant dû les mettre sur le ventre pour qu’elles puissent survivre.

      Si j’étais enceinte, je n’hésiterais pas.

  • Bonjour,
    Merci pour votre article que je trouve vraiment pertinent.
    J’aimerais soulever un argument éthique : dans les vaccins ARN, une des bases qui constitue l’ARN de toutes les formes de vie depuis 4 milliards d’années est remplacée par une base créée de toute pièce (psi remplace U/T).
    On pourrait presque dire que c’est une des définitions de la vie que d’être composé de ces bases ACGT/U.
    Les personnes qui se font ingérer cet ARNm sont les premiers êtres vivants depuis des milliards d’années sur la planète Terre a incorporer un tel ARNm ACGPsi.
    Cela me gêne éthiquement que cette décision fondamentale dans l’évolution de la vie ait été prise dans l’urgence, et par des groupes pharmaceutiques qui plus est.
    Et c’est la raison pour laquelle je ne me ferai en aucun cas vacciner par un vaccin ARNm.
    Cela se comprend-il, selon vous ?
    Bien cordialement

    • Bonjour
      Le nombre de choses que vous faites, que vous ingérez, que l’on vous injecte depuis 100 ans, et qui ne s’est pas fait depuis que l’Homme existe, est vraiment très important.
      Dans la majorité des cas, cela s’appelle le progrès.
      Dans d’autres cas (amiante, mediator...) cela se passe mal ou très mal.
      Tout est affaire de comparaison de risque : celui de mourir du COVID 19, et celui que vous redoutez.

  • cf 18 juillet, 08:49, par @Yanick Toutain

    Je ne sais plus quel est le % de vaccinés parmi la population israëlienne selon la tranche d’âge ? pas retrouvé de chiffres détaillés... https://ourworldindata.org/covid-vaccinations?country=ISR

    Sauf erreur de ma part, en Israël (hors territoires palestiniens), à part les groupes réfractaires extrémistes ou autres (certes quantitativement non négligeables), les populations adultes ont été quasi-totalement vaccinées.
    Mathématiquement, quasi tout adulte âgé ou à risque actuellement contaminé est donc quasi-nécessairement une personne vaccinée, non ?
    C’est peut-être idiot, mais pour en tirer un enseignement, je me dis qu’il faudrait, si c’était possible et malgré les biais, tenter de rapprocher le % de cas graves parmi chacune de ces 2 populations, vaccinées et non-vaccinées, selon les tranches d’âge ?

  • "Les images de téléphones ou d’aimants qui restent collés sur l’épaule des vaccinés sont des fakes."

    Votre crédibilité tombe à l’eau là sur ce point car cela est bien réel... Dans mon entourage proche, c’est arrivé à ma cousine ainsi que des patients sur la tournée de ma compagne, infirmière...

  • Bonjour,
    Je ne suis qu’un quidam, ni scientifique, ni politique, ni intellectuel, juste un homme qui essaie de penser, entre autre à lui et ses descendants, et de façon plus générale, au monde dans lequel nous nous trouvons...
    Je vous ai lu avec grand intérêt car suis moi-même très interrogatif de ce qui doit être fait devant la diversité de l’humain et de ses réactions aux virus et anti-virus...
    Je ne sors convaincu de rien et surtout toujours plus dans le doute
    A vous lire, en préalable à tout vaccin devrait être fait un test de dépistage d’anticorps afin de déterminer le niveau de vaccination ou non à faire.
    Par ailleurs, depuis mon enfance, je n’ai jamais attrapé de virus, ni même été vraiment malade... mon corps a rejeté tous les vaccins reçus (je n’ai donc jamais fait les rappels) et je n’ai attrapé la grippe que l’année ou j’en ai été vacciné.
    Comprenez mon inquiétude s’agissant de moi !
    Pire encore, votre analyse concernant les enfants et des effets secondaires à très long terme me conforte dans ce que la Haute Priorité est de vacciné les personnes fragiles "du monde entier !" bien avant les enfants.
    Les variants apparaissent au gré des croisées de chemin des grands voyageurs (vaccinés ou non rencontrant des populations totalement à l’abandon) que sont devenus les terriens et quand rien n’est fait aux antipodes alors même que les liaisons internationales fonctionnent encore !
    Mettre un "point d’interrogation" sur l’avenir de mes enfants pour satisfaire des lobbyes qui n’ont que faire de la santé des humains au sens global pour parfaire leur service des nantis bien payant et surtout naïfs au point de signer l’irresponsabilité des Big Pharma sur les éventuelles conséquences de leurs produits sur l’humain... J’ai beaucoup de mal !
    D’autant plus que le politique responsabilise l’individu devant ses paires quand il s’est prémuni, ainsi que l’industrie concernée, de futures catastrophes liées à cette orgie vaccinale mondiale me font soupçonner un doute, voire une connaissance des dangers à venir.

    • Bonjour
      je n’ai jamais écrit qu’il fallait faire un test de dépistage avant de se vacciner. Recevoir deux injections alors qu’on a déjà eu le COVID sans le savoir est sans gravité.
      Pour le reste, je vous laisse à vos théories sur les "rejets de vaccins". Certains douteront quoi qu’il arrive.

  • Bonjour,
    Bravo pour votre article, il est limpide !
    J’ai malgrè tout une question : Vaccinée avec l’astrazeneca en février et ayant moins de 55 ans, j’ai eu ma seconde dose avec le vaccin pfizer au mois de mai ( je trouve d’ailleurs qu’on aurait dû nous laisser le choix ...).
    j’aimerai connaitre votre avis concernant cette combinaison de vaccins car on ne trouve que très peu de documentation concernant l’efficacité et les risque d’effets secondaires liés à ce procédé très très peu expérimenté. J’avoue être assez anxieuse car le vaccin à Arn est nouveau et cette combinaison aussi.
    Par avance merci.

    • Bonjour
      Ce "mélange" semble sûr à partir d’expériences nombreuses, qui ne constituent pas véritablement des études scientifiques. Tout va tellement vite qu’on ne peut pas faire d’études "lourdes" pour tout.

  • Merci pour les éléments partagés !
    Autre point...
    Faut-il se vacciner malgré un taux d’anticorps élevé ? Je connais une personne qui a eu la covid de manière assez forte pendant plus d’1 mois (été 2020 - 52 ans), son généraliste lui a indiqué de ne pas se faire vacciner tout de suite, risque de santé possible...), je suis moi même avec un indice de 37.400 sur mon test sérologique.
    Encore un peu flou...

  • Bonjour et bravo pour votre excellente analyse,

    J’émets juste un bémol sur votre phrase consistant à se poser la question d’être protégé ou de "contaminer une personne fragile qui vous est chère" (je vous cite).

    Il n’a pas été démontré clairement, si je ne m’abuse, que la vaccination empêche la transmission ou la réduit de manière vraiment significative.

    Cette phrase sous-entend que le non-vacciné serait responsable de la propagation du virus et par extension de la contamination. Ce qui relève de la propagande et non pas de faits scientifiques.

    D’où ma question : existe-t-il des études scientifiques indépendantes qui démontrent dans quelles proportions les personnes vaccinées risquent de développer des formes graves de la maladie à cause des non-vaccinés ?

    Merci pour votre aide.

    • Bonjour
      J’ai déjà répondu à ces questions dans l’article et dans les questions précédentes, sauf pour la dernière.
      Dans la mesure ou les non-vaccinés sont les principaux responsables de la transmission du virus, et où les personnes âgées s’immunisent mal avec le vaccin, la réponse est : oui, les non vaccinés pourraient contribuer à la contamination des vaccinés mal immunisés.

  • Bonjour Docteur,
    Merci pour votre article.

    Il semblerait que les vaccins à ARN messager soient constitués de bruns d’ARN et de protéines Spike.
    Avons-nous la certitude que ces bruns d’ARN disparaissent rapidement de notre organisme ? Et de même sommes nous sûrs que ces protéines Spike présentes dans nos cellules pour nous protéger du Sars cov2, n’auront pas d’effets délétères sur notre organisme à moyen-long terme ?
    Merci par avance pour votre réponse.

  • Bonjour,

    Savez vous si les porteurs de maladie auto immunes ont des risques à se faire vacciner ?
    Je ne suis pas vaccinée pour cette raison et je ne sais quoi faire ?
    et en plus du reste j ai fait 1 pericardite il y a 5 ans

  • Votre Article et votre démarche sont très intéressants, vu le flou de ce qui est dit ou publié. Le problème est que vous collaboriez à France Inter, lorsque l on constate le manque total de pluralisme et de débat contradictoire sur les média du service public. On ne peut que lire de loin votre participation et se demander quel est votre but ?
    Je continuerai de m informer sur des médias sérieux étrangers. Triste Pays qui a un service public manipulateur..
    Désolé, j aurais aimé croire en votre démarche.

  • c’est sur les personnes âgées que le vaccin prend le plus mal et que même vacciné elles risqueraient d’en mourir. Du coup les personnes âgées vaccinés ne sont pas immunisés contre les formes graves ? Mon père a des problèmes de santé donc même vacciné il va devoir rester isolé ?

    • Disons qu’il est préférable que les personnes âgées vaccinées continuent à porter un masque en intérieur dans les lieux public et pour les réunions familiales pour l’instant.

  • J’aurais aimé connaître l’origine de l’ARNm qui nous est injecté, sur qui ou quoi est il prélevé avant de nous l’être injecté ?
    De la même façon j’aurai souhaité connaître la liste des adjuvants presents dans ce vaccin a ARNm.
    Merci beaucoup d’éclairer Nos lanternes

  • Bonjour Docteur et merci pour cet article compréhensible de tous.
    Après avoir parcouru les commentaires afin de ne pas générer un doublon, j’aimerais connaître votre position en ce qui concerne les personnes allergiques (eczéma chronique et récurrent) qui m’oblige à me méfier de tout ce que je touche sous peine de provoquer la survenue brutale d’eczéma sévère. J’ai lu que le vaccin contient du propylène glycol et que c’est une substance allergisante.
    J’ai 65 ans, plutôt en bonne santé, active (1 h de marche quotidienne en pleine nature), mangeant très peu de produits transformés, pas d’alcool ni de tabac... bref, une hygiène de vie assez correcte.
    Quels risques de réaction allergique prennent les personnes dans ma situation en se faisant vacciner ? Ceci est la raison principale qui m’a conduite jusqu’alors à surseoir à cet acte.
    Certaines précautions sont-elles à envisager avant de se faire vacciner ?
    D’avance merci de votre réponse

  • Bonjour,
    votre article est intéressant
    cependant je me pose une question.
    on m’a toujours appris dans mes cours de bio, et c’est toujours ce que je comprends dans votre article, que le principe d’un vaccin c’est de stimuler le système immunitaire pour ne pas mourir de la maladie concernée ou avoir des séquelles graves. En se faisant vacciner on peut tout de même être porteur du virus et le transmettre puisque tout ce que fait le vaccin c’est d’empêcher le virus de vivre dans notre corps. En soit entre le temps où on reçoit le virus et celui où il est totalement détruit dans notre corps on va le transmettre aux personnes autour de nous et cela qu’on soit vaccinés ou non !
    C’est pourquoi je ne comprends pas lorsque vous parlez de bloquer la transmission du virus.
    C’est impossible même en se faisant vacciner. Il y aura toujours une possibilité de transmettre le virus donc la seule solution pour ne pas le transmettre et le supprimer de la surface de la terre serait qu’on vivent totalement reclus sans avoir aucun contact avec qui que ce soit.

    Pourriez-vous m’éclairer sur cette histoire de blocage de transmission s’il vous plaît ?

    • Bonjour
      C’est en effet un peu flou. Pour certains vaccins, l’efficacité est telle que le virus est totalement bloqué, il n’a pas le temps de se reproduire et donc de diffuser. Mais pour d’autres, et cela semble être le cas du SARS-CoV2, l’infection reste possible, seule l’aggravation est prévenue par le vaccin. Dans ce cas, le vaccin ne limitera que très peu la transmission.
      Nous en saurons plus dans dans quelques mois.

  • Bonjour Docteur !
    Futur père, j’ai accepté de me faire vacciner sans trop de réticences, en dépit d’une vie sociale réglée à l’heure de la covid (gestes barrières et distance physique en permanence)
    Cependant, je m’inquiète au plus haut point quant aux risques de malformations pour le petit que porte ma compagne.
    Chaque médecin, nous rappel en permanence qu’aucun médicament ne doit être prit par une femme enceinte, ormi le paracétamol, et avec une extrême parcimonie.
    Aussi, je m’interroge quant à l’opportunité de faire vacciner madame (deuxième trimestre).
    Les éventuels bénéfices me semblent bien hypothétiques, comparativement à une prise de risque qui est elle bien tangible.

    Par ailleurs, vous parler des sociétés "primitives" qui laissaient mourir leurs vieillards dans la forêt. Ici en Bretagne, les handicapés ne subissaient pas ce traitement, les handicapés mentaux et physiques ayant un rôle social reconnu depuis l’antiquité.
    Les simples d’esprits n’étaient pas tués à la naissance, mais intégrés socialement. Les vieux quant à eux, savaient pertinemment que l’avenir est à la jeunesse, et acceptaient de "partir à la montagne" (expression consacrée, bien que nous n’ayons pas de montagne). C’est ce qui explique en partie une très forte prévalence de maladie génétique dans le massif armoricain.
    Ce constat étant fait, comment peut-on juger une société subissant une forte dénatalité , et mettant sciemment en péril ses femmes enceintes, et donc l’avenir de la dite société ?

    • Bonjour
      Pour l’instant, le péril qui guette les femmes enceinte et leur futur bébé est le COVID19. Cela pourrait changer avec le temps, mais cela reste très improbable actuellement.

  • Bonjour,
    merci pour votre article ! Il y a je pense une autre question qui mériterait réflexion et qui est source d’anxiété pour de nombreux français. Pourquoi doit-on signer une décharge lorsque qu’on se fait vacciner indiquant que le Gouvernement et le laboratoire se dégagent de toute responsabilité et que nous faisons le vaccin sur base volontaire (ce qui aussi discutable) ? Comment avoir confiance et agir de façon civique pour les plus vulnérables quand ceux qui nous demandent de se faire vacciner se déchargent dans le même temps de toute responsabilité ?
    Dans mon cas, je n’ai pas d’avis tranché sur le vaccin. J’ai 32 ans et je suis atteinte d’une maladie auto immune (mon corps se bat contre lui-même) et je m inquiète des effets du vaccins sur mon système immunitaire.
    Merci par avance pour votre retour.
    Bien cordialement

    • Bonjour
      La décharge, c’est pour empêcher les gens de porter plainte en cas d’effet indésirable. Sinon, cela pourrait aller très loin si tout le le monde portait plainte en cas de problème dû ou non au vaccin. Sachez néanmoins que cette décharge ne protège pas les laboratoires et le gouvernement en cas de danger connu par eux mais caché au public.
      Pour l’instant, aucun problème n’a été constaté avec les vaccins disponibles chez les porteurs de maladies auto-immunes.

  • Outre l’aspect des inconnues à long terme de la technologie ARN déployée sur l’Homme a si grande échelle il y a 2 informations qui personnellement m’ont troublé mais impossible de vérifier leur véracité car je ne trouve pas de source.

    1. La vaccination en période de pandémie plutôt qu’en amont ou entre les pics favoriserait non pas la création de variants mais la prédominance de la circulations des variants car ils sont moins attaqués par les vaccins que la souche originale.
    Ce qui par extension favorise la prolifération de ces variants, ce qui pourrait être dangereux en cas d’apparition d’un variant ayant un plus haut taux de mortalité car ce variant aurait le champ libre avec la souche originelle et ses variants proches neutralisés par le vaccin (j’en conclu qu’on ne peut être contaminé par 2 variants en simultané ?).

    2. La vaccination pousse notre corps à produire des anticorps spécifiques. Ces anticorps entreraient en compétition avec ceux du système immunitaire inné et prendraient le dessus.
    La conséquence étant un amoindrissement de la capacité naturelle de notre système immunitaire à combattre certes moins efficacement de façon spécifique mais un spectre plus large d’infections comprenant de futurs variants qui seraient par exemple : à 90% résistants aux anticorps généré par le vaccin maintenant prédominants dans l’organisme quand nos anticorps naturels auraient été efficace à 20% (faible mais toujours mieux que les 10% de ceux créés par le vaccin).

    Que pensez vous de ces 2 théories, ont elles une véracité ou à minima une logique d’éventualité ?

    • Bonjour
      Le point 1 est vrai. Une vaccination partielle participe à la sélection de mutants résistants au vaccin. C’est le principe darwinien de la sélection naturelle. Mais à terme, si la vaccination rompt la chaîne de transmission (ce qui est loin d’être certain) elle bloque aussi la possibilité pour le virus de muter. Donc, il y a une période difficile en effet en début de vaccination.

      Ceci n’est pas un argument pour ne pas vacciner, car cette sélection de mutants se fait aussi après l’infection et l’immunité naturelles qui bloquent la progression du virus original.

      Le point 2 est faux. Les anticorps générés par le vaccin sont différents de ceux générés par l’infection, mais ils ne se nuisent pas mutuellement et au contraire agissent ensemble contre les virus.

  • Bonjour,

    Je trouve votre article rigoureux, étayé et honnête.
    Vous abordez rapidement la vaccination des jeunes avec une réponse plutôt orientée sociétale.

    C’est cette question qui me gêne et jete un discrédit sur cette vaccination massive non ciblée.

    Le gouvernement attend (espère ?) un vaccin homologué pour les 4 -12 ans.
    Existe t il un intérêt médical de vacciner un enfant de 4 ans pour un risque qui est nul ? Pourquoi une telle frénésie ?
    Cela ne ressemble pas plus à une vision dogmatique, voire préparée qu’à un besoin de réalité sanitaire ?

    Si vous voyez une argumentation médicale, je suis intéressé d’en connaître les grandes lignes.
    Bien cordialement.
    Thierry S.

  • Bonjour Docteur,
    je salue la pertinence, la clarté, la pédagogie et le désintérêt de votre article.
    je suis persuadée que votre légitimité sur le sujet grâce notamment, à votre formation, votre profession, votre prise de recul aideront sans doute quelques personnes hésitantes, désinformées, craintives….à franchir le cap j’ose l’espérer.
    Je vous remercie pour ce brillant travail d’information, j’ai bien compris l’intérêt et
    le bien fondé d’exercer votre devoir moral en tant que médecin.
    Mais en ce qui me concerne je n’envisage pas de me faire vacciner et je ne suis pas dans cette réflexion.
    Bien avant la crise sanitaire, j’ai toujours pris le temps de réfléchir aux possibilités que m’offre la vie.
    Et en fonction, je crée et choisis ma vie que j’aime vivre responsable, consciente avec le
    monde.
    Nous avons été privés de tous ces plaisirs qui contribuent à maintenir le lien social et à procurer un bonheur humain pendant un long moment.
    On nous présente ce vaccin comme ci vaccinés on se sentirait plus heureux, moins seuls….
    je continue d’observer ces privations contre mon gré en puisant dans mes ressources personnelles.
    Belle journée

    je

  • Bonjour, votre article est intéressant et éclairant. Je ne suis pas foncièrement contre cette vaccination, mais je suis contre L’OBLIGATION et contre LE PASSEPORT VACCINAL.
    Nous avons tous reçu à la naissance un carnet de santé. Le passeport vaccinal pour les personnes n’en ayant pas ok mais autrement pourquoi faire du double emploi. Ok vous allez me dire que ce sera un carnet vaccinal informatique… et oui et là le Hic. Quand on voit comment il est facile d’obtenir des informations par le biais d’Internet … et que, pour avoir travaillé dans l’administration, j’ai pu constater que les moyens financiers et matériels ne suivaient pas les ambitions démesurées de nos leaders…. Pour mettre un antivirus de type Norton … alors qu’un béotien sait pertinemment qu’il est facile à cracker … c’est soit méconnaître le système soit avoir la volonté de ne rien faire et là à qui cela profite t’il ?
    Par ailleurs de tout cela sont évincés nombre d’individus réfractaires à l’informatique ou étant trop âgés pour avoir eu une formation dans ce domaine. Nous sommes en 2021 et je me sers de l’informatique depuis 1986 (date de ma 1ere formation) et je dois dire que maintenant que je suis à la retraite j’aime l’utiliser pour satisfaire ma curiosité mais pour tout ce qui est administratif ça me gave ! Alors pensons à ceux que ce système n’emballe pas.
    Merci de votre attention. YMAH
    _

  • bonjour, le problème de la vaccination / non vaccination réside dans la peur, me semble-t-il. je me suis vacciné par peur de terminer dans les salles de réanimation, d’autres ne le font pas par la peur de faire partie des victimes ’inattendues" du vaccin, ce que j’arrive à entendre.
    En revanche, il me parait difficilement acceptable de voir et entendre des manipulateurs de propos qui prennent plaisir à créer de nouvelles peurs. dans quel but, pour quelles raisons, sur quelles certitudes ? ces personnes, je ne leur souhaite pas d’être confrontés au virus, ni eux , ni leurs proches, mais je reste sidéré par leur imbécilité.
    merci pour cet article "éclairant" et facile à lire et à comprendre. Puisse tout le monde être votre lecteur.

  • Bonjour et merci pour votre article. C’est le plus pédagogique ET le moins subjectif lu jusqu’à présent.
    Je ne suis absolument pas légitime à le juger scientifiquement. Je l’ai fait lire à mon père chercheur en immunologie qui lui, m’a dit : "ça tient tout à fait la route", alors je l’ai relayé sur Linkedin et Twitter !
    Pourtant je l’ai relu puis déroulé le fil des commentaires, sans trouver votre avis sur un sujet brûlant que les sceptiques du vaccin mettent le plus avant en ce moment (désolé si vous avez déjà répondu à cette question) : que pensez-vous de l’AMM "conditionnelle" du vaccin Pfizer, notamment ? Les plus sceptiques avancent : "on n’est pas des cobayes, les phases de test ne sont pas terminées, Pfizer le reconnaît d’ailleurs, etc.".
    J’ai trouvé cette article visant à démontrer que c’était un faux problème/débat ici, crédible mais sans pour autant connaître la légitimité de son auteur : https://threadreaderapp.com/thread/1414442331806253056.html.
    Qu’en pensez-vous ? Merci.

  • Bonjour monsieur,
    merci pour votre témoignage et vos explications.
    À aucun moment dans votre développement vous n’abordez le fait que tous les vaccins cités sont encore en phase d’expérimentation et que lors de la vaccination on demande au patient de signer une décharge de responsabilité des labos, de l’état et des médecins en cas de problème. Il y a des personnes certainement peu nombreuses je l’espère qui vont se retrouver dans des situations catastrophiques suite à des décès, handicaps etc....
    Qu’en pensez-vous ?
    En ce qui concerne les moins de 35 ans qui semblent bénéficier d’une immunité naturelle à la covid19 en quoi les vacciner les rendrait moins contaminants puisqu’ils ne développent pas la maladie. Il me semble qu’il y a une énorme contradiction et vos arguments peinent à me convaincre du bien fondé de la vaccination pour eux.
    Je vous remercie pour vos éclairages.
    Respectueusement Armand Pinchon

    • Bonjour
      J’ai déjà répondu : oui, pour bénéficier rapidement de ce vaccins, suffisamment étudiés pour être commercialisé, mais sans le recul habituel, il faut signer une décharge. Cela me paraît normal. Sinon, on peut attendre 3 ans...

      Je ne sais pas d’où vous sortez que les moins de 35 ans bénéficieraient d’une immunité naturelle. Pour le reste, j’ai répondu dans l’article.

  • Merci pour ce très bon résumé.

    Concernant la faible possibilité d’intégration génomique, vu que vous semblez être très au fait de la littérature sur ces vaccins, savez-vous si une bête pcr de contrôle à été réalisée pour rechercher de telles intégrations au moins in vitro dans les études publiées sur les vaccins arn ?

    Malgré effectivement un risque théorique faible, la découverte récente de l’activité rt de Polθ mérite néanmoins de poser la question dans ce cadre.

    Par contre, je n’ai pas bien compris pourquoi vous suggérez que l’immunité collective favoriserait l’apparition de variants par rapport à la vaccination. Si les vaccinés peuvent contaminer, la pression de sélection serait bien plus efficace chez les vaccinés non ?

  • Bonjour, merci pour votre article très intéressant, vous faite référence au vaccin Astrazeneca et j’ai compris qu’il ne protégeait pas aussi bien que les ARNm, mais que dans l’urgence il ne fallait pas se priver d’une possibilité de se protéger !

    Il y a un 4ieme vaccin janssen mais vous n’y faite pas référence ? Qu’en pensez-vous ?

    D’avance merci pour votre réponse. Cdt

  • Efficace en effet la photo avec la chambre mortuaire. En lien avec "Pourquoi ne pas laisser faire l’immunité naturelle".

  • Bonjour

    Je regrette vos propos condescendants au sujet de sociétés primitives qui abandonnent leurs vieux ou les handicapés à une morte certaine. Je suis issue d’une société où la solidarité, malgré les conditions de vie, est la norme et où tout le groupe social s’engage à la préservation de l’ensemble des individus. Comme vous, je vis aujourd’hui dans cette société qui est la vôtre de naissance où on laisse des anciens mourir d’isolement dans des Ephad en refusant que leur famille les visitent à cause de la covid.
    Ce propos est, à mes yeux, la preuve d’un relatif aveuglement, une vision qui prend sa source dans vos représentations mentales.
    Par ailleurs, je travaille dans le secteur de la santé et vous n’êtes pas sans savoir que peu de médecins font correctement et systématiquement les déclarations de pharmacovigilance. Vos données sont donc très probablement erronées ; je vous invite à les confronter à une réalité de terrain en interrogeant notamment des pompiers ou des infirmiers d’urgence sur la recrudescence d’AVC massifs, de morts suspectes et d’autres accidents à temporalité suspecte.
    Que dire aussi de compagnies d’assurance qui écartent dorénavant les "accidents vaccinaux" des risques couverts pour une assurance pour un prêt immobilier ?
    Merci néanmoins pour votre travail que je suis régulièrement et votre honnêteté apparente
    Bien à vous

  • Bonjour,

    Merci pour vos éclairages pondérés et rassurants sur les vaccins ARNm. Je me pose surtout des questions pour mes 3 ados, qui courent peu de risques avec le Covid et je ne vois pas comment résoudre le problème éthique, puisque je dois décider pour eux : leur faire prendre un risque pour le bien des plus âgés, surtout si la vaccination n’empêche pas la circulation du virus ? Il est plus facile de décider pour soi.
    Par ailleurs, vous n’évoquez pas les alternatives qui courent sur les réseaux sociaux, les fameux traitements ambulatoires précoces qui réduiraient les risques d’aggravation et permettraient de prendre en charge les gens malades, vaccinés ou non. Les molécules en cours d’évaluation semblent nombreuses, comme à l’Institut Pasteur de Lille, certaines ont même fait l’objet de multiples études ou de déclarations du prix Nobel de médecine Omura, comme l’Ivermectine. Qu’en pensez-vous ? Ces pistes sont-elles sans espoir ?
    Enfin faut-il prendre au sérieux des articles dans ce genre qui montreraient une baisse de l’efficacité du Pfizer : "Preliminary data from an analysis conducted by the Health Ministry shows 42% decrease in vaccine protection from infections and up to 60% from severe illness among vaccinated ; Israel mulls 3rd booster shot for all over 65s" ’https://www.ynetnews.com/health_science/article/bytq34n0u?utm_source=ynetnews.com&utm_medium=Share&utm_campaign=twitter&utm_term=bytq34n0u&utm_content=Article) ?

    Je suis impressionnée par la patience et la qualité de vos réponses.

    • Bonjour
      Faire un choix pour les adolescents est vraiment difficile en effet.
      Les "alternatives qui courent sur les réseaux sociaux" n’en sont pas. Contrairement à ce que pourraient laisser penser certains écrits d’allure convaincante, aucun traitement de ce type n’a fait ses preuves à ce jour, qu’il s’agisse de vieux médicaments ou de produits récents.

      L’actualité israélienne est perturbante, et semble montrer que la vaccination protège mal contre la contamination avec les nouveaux variants. Mais pour l’instant, les cas graves chez les vaccinés n’y dépassent pas quelques dizaines.

      Ce qui est préoccupant, c’est que cette actualité israélienne pourrait montrer (mais c’est à confirmer) que la vaccination de masse protège mal contre la diffusion du virus.

      Sur le maitien de l’efficacité contre les formes graves, lire cet excellent article https://www.vidal.fr/actualites/27475-variants-de-sars-cov-2-quelle-efficacite-pour-les-vaccins-en-vie-reelle.html

  • Bonjour Monsieur
    Quand une personne est en contact avec un virus potentiellement mortel et que cette personne ne développe ni la maladie ni de symptôme comment appelle t’on ce phénomène ?
    Merci pour votre réponse.
    ARMAND PINCHON

    • Bonjour
      On appelle cela une infection asymptomatique, ou une non-infection. Une non-infection peut avoir des mécanismes variés : charge infectante insuffisante, immunité liée à une infection ancienne, immunité liée à une immunité croisée avec des virus proches, immunité naturelle chez certains sujets à la génétique particulière comme chez les rarissimes personnes naturellement résistantes au sida. Cette dernière option est rarissime.

  • Bonjour
    Article vraiment excellent et factuel. Cependant, un point m’interpelle plus que les autres. Vous écrivez que "il nous manque cruellement la réponse à la question "la vaccination empêche-t-elle la transmission de l’infection par les vaccinés ?""
    C’est tout le noeud du problème. Le médecin qui m’a vacciné m’a expliqué qu’il fallait continuer à porter le masque et tout le saint frusquin, ce qui corrobore vos dires.
    Mais comment, après avoir vacciné des centaines de millions de personnes, ne peut-on pas savoir avec certitude si un vacciné peut contaminer ou pas ? Pourquoi est-ce si difficile de mettre ce point précis (et structurant pour la vie sociale) en évidence ?
    Merci beaucoup.

  • Merci pour votre réponse plus haut :

    "Les "alternatives qui courent sur les réseaux sociaux" n’en sont pas. Contrairement à ce que pourraient laisser penser certains écrits d’allure convaincante, aucun traitement de ce type n’a fait ses preuves à ce jour, qu’il s’agisse de vieux médicaments ou de produits récents."
    Ce qui me perturbe cependant est que les preuves semblent au contraire s’accumuler, on parle de centaines d’études sérieuses de par le monde réalisées sur des milliers de patients, par des centaines d’équipes, sans lien entre eux, de chercheurs de premier plan, un prix Nobel, Omura, tout de même entre autres, et de méta-analyses à l’allure indiscutable. Il semble que des pays entiers traitent comme le Mexique, des Etats de l’Inde (d’ailleurs le Delta ne fait plus de dégâts là-bas, non ? ), avec succès, et ont accès à des traitements précoces, bref les contre-exemples foisonnent. On n’en parle pas beaucoup, c’est vrai, mais en quoi n’est-ce pas convaincant ? Je vous assure que cela me trouble et que je n’arrive pas à comprendre. Par ailleurs, on a l’impression que tout l’argent, par exemple les fonds versés par Trump, sont allés à la recherche sur les vaccins, qui s’en est trouvée extraordinairement boostée, tant mieux, l’ARNm est impressionnant et prometteur (15 mds de dollars ?), et pas grand chose pour les traitements précoces, alors que des pistes existaient depuis le Sars-Cov 1. Cela ne me semble pas logique.

    Par ailleurs, les cas graves, heureusement, ne dépassent pas quelques personnes chez les vaccinés, mais ils sont encore beaucoup moins nombreux chez les non-vaccinés en Israël, ce qui ne plaide pas pour l’efficacité des vaccins, même pour les cas graves. Comme vous, je trouve ces résultats perturbants, car je me plierai sans doute à la règle de la vaccination devenue de toute manière obligatoire, mais j’ai le sentiment que cela ne servira pas à grand chose.

    Enfin, des proches ont contracté le variant Delta, heureusement des formes légères. En quoi est-ce utile qu’ils aient une dose booster basée sur le variant de Wuhan, surtout si on ne sait rien du prochain variant ? Ne vaut-il pas mieux attendre des vaccins plus efficaces ?

    Bref, je me pose tous les jours mille questions avec ce satané virus.

  • Bonjour.
    Et merci pour votre analyse. Pour moi, elle est un peu trop analytique, car elle ne porte que sur les vaccins dans une "crise" dont la gestion est plus politique et économique que réellement sanitaire, car même si vous parlez des mensonges antérieurs, sidérants, vous ne parlez que des vaccins eux-mêmes dans cet article, et pas de la société induite par cette obligation et celles qui ont pu précéder. car ce sont plutôt les conditions dans lesquelles on arrive à ce genre de choses, qui font grincer les dents , que les vaccins eux-mêmes. À mon humble avis...
    Cela dit, je m’écarte de ce que je voulais dire : vous dites qu’il "sera toujours possible de ne pas les ( les rappels ) faire". Sauf que là, vous vous avancez. dans le chemin pris, on peut très bien penser qu’ils seront tout aussi obligatoires ( dans les faits )
    D’autre part, le gouvernement a fait revoter ( sale habitude qu’il a lorsque le résultat ne lui plait pas ) la question de l’accès aux hôpitaux. Si les urgences ne sont pas concernées par le Pass, les visites programmées, elles, le sont. Du coup imaginons ( pas très difficile ) la situation où on a une visite pour un diagnostic de cancer, par exemple, si on ne veut pas la vaccination, et qu’on n’a pas l’argent nécessaire pour passer un test ( et encore cela fait aussi partie du Pass, qu’on pourrait refuser, là aussi par solidarité, mais pour les plus jeunes et la société dans laquelle ils vivront ), il ne sera plus possible à ces gens de se faire soigner, même s’il y a un risque mortel ? Il s’agit bien de santé à 2 vitesse.

  • Bonjour,
    Concernant le covid long, l’experience des Etats Unis et d’Israël permet-elle d’en savoir un peu plus sur l’impact de la vaccination sur le nombre de cas de covid long ?
    Merci !

  • Qu’est ce que vous appelez les "alternatives qui courent sur les réseaux sociaux" ?

    Est ce genre de choses citées ici https://c19early.com/

    Est-ce que toutes ces études sont à rejeter ? Avec quels arguments si c’est le cas ?

  • Bonjour,
    Merci pour vos explications.
    Pour rebondir sur d’autres messages de parents en proie aux doutes vis-à-vis de la vaccination des adolescents, il faut reconnaître que nous manquons cruellement d’informations permettant de prendre la bonne décision sans regrets/remords. Je pensais faire vacciner mes enfants pour leur éviter d’éventuels effets à long terme du virus encore inconnus à ce jour (je crois avoir compris que certains virus peuvent entraîner toutes sortes de pathologies plus ou moins graves, allant de maladies auto-immunes à certains cancers). C’est pour moi ce risque qui est le plus important à prendre en compte dans la balance bénéfices / risques des plus jeunes, plutôt que le risque de décès qui semble peu concerner cette catégorie de population. Mais les dernières actualités venant d’Israël remettent en question ma décision : si le vaccin semble efficace pour éviter les cas graves de Covid, son efficacité à empêcher l’infection paraît moins évidente. Et donc, est-ce qu’une personne vaccinée qui contracterait le virus pourrait être touchée par les effets néfastes du virus à long terme, comme si elle n’avait pas été vaccinée ? Ou bien est-ce qu’on peut penser que le vaccin, en limitant tout de même la durée de vie du virus dans l’organisme, peut jouer un rôle protecteur ?
    Ne devrait-on pas attendre, pour vacciner les plus jeunes, d’avoir un peu plus de recul sur l’efficacité des vaccins (en étudiant de près les données des Etats Unis et d’Israël) ?

    • Bonjour
      Votre interrogation est tout à fait compréhensible.
      Je serais tenté de répondre la chose suivante : les risques du vaccin sont quasi-inexistant. Du fait de la pression gouvernementale, ne pas être vacciné va pourrir la vie de vos enfants, donc, pour leur confort, je vous suggère de les vacciner.
      C’est n’est pas très scientifique comme réponse, mais c’est tout ce que j’ai à vous proposer.

  • Cher docteur,

    Merci pour votre nouvelle réponse plus haut sur les traitements précoces : mais j’ai l’impression d’une réponse argumentaire d’autorité, pas d’une réponse scientifique ou rationnelle. J’ai vraiment besoin d’arguments et de liens à des études, non d’affirmations. Sinon, je sors assez peu rassurée, ni convaincue... Les patients sont impatients de nos jours !

    Cela me perturbe que de vieilles molécules repositionnées, faciles d’emploi car connues, ne soient pas explorées en urgence et utilisées aussi en urgence quand elles ont un signal d’efficacité, même partiel. Cela pourrait aider tout le monde, dont 250 000 immunodéprimés qui ne répondent pas aux vaccins, même 3 doses, par exemple, ou même les vaccinés qui tombent malades et tomberont malades, si les vaccins ne sont pas efficaces sur les prochains variants, puisqu’ ils semblent déjà faibles contre le Delta...

    Bref, n’oubliez-pas que vous parlez à des familles qui prennent des risques à se faire vacciner, peut-être pour rien, surtout les très jeunes, et qui auront de toute manière besoin de solutions en cas d’échec du vaccin. Pourquoi ne pas mettre plus d’argent dans l’ambulatoire ? Pourquoi mettre cet argent à vacciner des millions d’ados et demain peut-être des millions d’enfants ?

    Bref, à mes yeux, la rationalité scientifique ne nous dit-elle pas "vaccination des populations fragiles et à risques comme pour la grippe (sans oukaze stalinien, on ne peut vacciner entre deux gendarmes tout de même !) et traitement précoce pour tous en cas de Covid symptomatique , y compris les vaccinés" ? Si les vaccins protègent comme vous dites les plus fragiles, qu’ils ne meurent plus, pourquoi vacciner tout le monde de force, où est la faille dans mon raisonnement ? Et pourquoi ne pas chercher à sauver encore plus de vies avec des prises en charge précoces ?

    • Bonjour
      Sur votre première remarque, je revendique l’argument de confiance plus que l’argument d’autorité. Je ne possède aucune autorité ni titre me permettant de m’en servir pour convaincre. En revanche, j’ai longuement expliqué mon parcours pour que chacun décide de me faire confiance ou non. Dans de nombreux domaine extérieur à la santé, je me repose sur des gens à qui je fais confiance dans leur domaine. Je ne leur demande pas de prouver tout ce qu’ils me disent. Je sais simplement qu’ils ont fait le job critique et analytique à ma place et qu’ils ont une tête bien faite et pas de liens d’intérêt qui pourraient obscurcir leur jugement.

      Sur la nécessité de fournir des études pour expliquer pourquoi j’en critique d’autres, je me heurte à la Loi de Brandolini ! Elle s’énonce ainsi : "Il faut dix fois plus de temps et d’énergie pour réfuter les idioties que pour les produire" , c’est donc une tâche lourde que d’autres ont pourtant réalisée : https://ducotedelascience.org/

      Enfin, pour ce qui est de traiter les gens avec des produits "ayant une signal d’efficacité partiel", c’est un retour au moyen-âge. Si quelqu’un pense avoir trouvé un traitement efficace, il monte un protocole scientifique pour démontrer qu’il fonctionne. Sinon, c’est n’importe quoi et ça peut même être dangereux, comme c’est arrivé avec l’Hydroxychloroquine.

  • Bonjour Docteur,
    Que pensez vous de ce point de vue scientifique concernant la vaccination des ados ?
    Bien à vous,
    https://www.bmj.com/content/374/bmj.n1687/rr-8

  • J’ai reçu une dose de moderne le 3 juin et j’ai développé un problème de peau très étendu à partir du 18 juin.
    Pytiriasis, psoriasis ou autre ?
    C’est très difficile à supporter car pas de solution actuellement.
    Est ce que c’est lié au vaccin ?
    Est ce déjà arrivé ?

  • Bonjour,
    Cet article m’a paru très clair pour expliquer les intérêts de la vaccination.

    Puis je m’en servir sur ma page Facebook ? Afin de contrecarrer l’envahissement des avis négatif qui inondent le web et pourraient faire douter les indécis.

    En diffusant des articles comme celui ci peut être pourrons nous arriver à une reflexion plus posée...?

    Mais j’attends votre accord. Merci.

  • Pour ne pas paraître trop idiote, ni trop moyenâgeuse et pour échapper à la loi de Brandolini, si je peux, je plonge illico dans Ducotedelascience : il reflète bien les positions des instances sanitaires, et c’est bourré de graphiques et d’articles.

    Désolée d’avoir confondu autorité et confiance et merci pour votre patience...

    Bien entendu, nous ne repartirons pas du côté de l’Hydroxychloroquine et de sa dangerosité déjà dénoncée dans le Lancet, sujet glissant s’il en est... Et nous n’aborderons pas non plus l’épineux dossier de la célèbre Ivermectine...

  • Vous me répondez que les études évoquées sur le site ci https://c19early.com/ sont "des tableaux et des analyses déguisées en données scientifique, mais qui n’en sont pas."

    Pourtant si je suis par exemple les liens concernant le budesonide j’arrive à cet article https://www.thelancet.com/journals/lanres/article/PIIS2213-2600(21)00160-0/fulltext

    Est-ce que selon vous le Lancet publie "des tableaux et des analyses déguisées en données scientifique, mais qui n’en sont pas" ?

    Et si le Lancet est un journal sérieux qui a publié une étude sérieuse, pourquoi si peu d’écho et tant de dénigrement ?

    Je vois que le premier auteur de l’étude, Sanjay Ramakrishnan, est de l’université d’Oxford. Faut il donc se méfier des universités anglaises ? Je suis absolument perplexe !

    • Bonjour
      J’ai écrit que le seul traitement ayant montré une efficacité est la cortisone. Le budésonide est justement un médicament corticoïde...
      Inutile de me sortir tous les médicaments un par un.

  • Merci, merci, merci, votre article est totalement rassurant, c’est mon médecin qui me l’a communiqué suite à la réception que j’ai eu d’une fake new, émanant soit disant d’un grand virologue nous annonçant la vaccination comme un futur carnage à savoir que le vaccin détruirait toutes nos défenses immunitaires, et j’en passe sur les fake news... et dire qu’ ils arrivent à retourner le cerveau des gens !
    Un premier regret, que cet article ne soit pas lu par tous ! Un second, que le gouvernement n’explique pas aux gens comme vous le faites si bien ici.
    Merci encore, je n’ai plus peur d’aller faire la seconde injection !
    Bien à Vous

  • Bonjour et merci pour cet article, qui aide à mieux comprendre.

    J’ai vu hier un article de Mediapart qui est très intriguant sur l’efficacité vaccinale. Je n’arrive pas à savoir quel crédit lui accorder.
    Pouvez-vous me donner votre avis ?
    Voici le lien :
    https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/200721/la-vaccination-l-epreuve-des-faits-1ere-partie-les-chiffres-de-l-epidemie

    Bonne journée

    • Bonjour
      Attention, ce n’est pas un article de Mediapart, mais un billet de blog hébergé par Mediapart.
      L’analyse est intéressante, mais il manque un élément important : quels vaccins ont été utilisés ! Le vaccin russe par exemple est nettement moins efficace que les vaccins dont nous disposons en France.

      Sinon, à partir d’Israël qui est le meilleur "laboratoire d’étude" à mon avis, il se confirme deux choses :
      - L’efficacité du vaccin contre l’infection s’émousse de mois en mois.
      - Le vaccin PFIZER reste efficace à plus de 90% contre les formes graves

    • J’ajoute que ces ces chiffres concernent essentiellement les premiers vaccinés israéliens, c’est à dire des personnes âgées et vulnérables et ne peuvent être projeté sur une population de moins de 80 ans, mieux protégée par le vaccin du fait d’un système immunitaire plus performant que celui des vieillards.

  • Bonjour Docteur,
    Je me tiens informée tous les jours des nouveaux commentaires et des modifications du texte initial de cet article qui m’a beaucoup aidée dans mon orientation. Je compte encore consulter mon médecin traitant pour prendre ma décision définitive, mais il s’agit plus d’un passage qui me paraît logique et obligé, de mon point de vue, qu’une remise en cause de ma décision définitive qui me mènera à me faire vacciner.
    En revanche, ce qui me chagrine et ce, depuis le début, c’est cette histoire de moindre transmission par les vaccinés, les amenant pour la majorité à des comportements inadaptés : non respect des gestes barrière, ne pas se faire tester en cas de suspicion de "covid léger" (sic !), pas de quarantaine au moindre symptôme qui pourrait laisser penser à un covid éventuel (volontaire ou involontaire). Parallèlement, on se sert des personnes vaccinées pour mettre une pression sur les non vaccinés (désignés automatiquement par une pensée devenue binaire d’anti-vax et donc de complotistes obscurantistes) et de les taxer de manque de civisme (sic !) car ils ne pensent pas aux autres.
    Personnellement et de manière non scientifique (je ne le suis pas du tout) et très intuitive, je n’ai jamais compris cette assertion de moindre transmission qui ne me paraissait pas très logique, mais je ne suis pas scientifique et j’ai donc cherché des informations sur le sujet sans avoir rien trouvé : vous êtes le premier que je lis et qui, de ce que j’ai compris, qu’il ne s’agit que d’une hypothèse, ce qui convient mieux à ma propre logique.
    Auriez-vous des liens qui m’aideraient à soutenir vos dires afin d’inciter les personnes, vaccinées ou non, à respecter les gestes barrière ? (je ne me rappelle pas en avoir vu dans vos réponses, mais peut-être suis-je passée à côté)

    D’avance un grand merci

    • Comme je vous l’ai dit, nous n’avons que des hypothèses, donc je n’ai de liens scientifiques. Notez que le discours officiel est bien que la vaccination ne dispense pas des mesures barrières.

  • Bonjour Docteur,
    Je reviens vers vous concernant une situation personnelle.
    Il y a 6 ans de ça j’ai été traité pr un cancer du sein hormono dépendant !
    Pouvez vous m’assurer avec le recul que vous avez sur la situation vaccinale, que ce type de thérapie génique ne relancera pas un processus de cancérogenèse ?
    Je vous pose la question parce-que j’ai une amie qui a eut le même type de cancer, 2 ans avant le mien, s’est fait vaccinée 2 doses Pfizer et se retrouve 6 mois après injection avec ses ganglions sous aisselles tjrs gonflés, et du coup est sous surveillance au cas où !
    Vous comprendrez mon inquiétude sachant qu’apparemment aucunes institutions prend en charge les effets indésirables post vaccinaux.
    D’autre part vous parlez de décharge à signer ! Sachez que le grd centre hospitalier où je travaille, les vaccinés ont signé aucunes décharges ! Est-ce normal ds ce cas-là ? Est ce que cela voudrait dire que c’est le CHU qui en prend en charge les accidents post vaccinaux ?
    Merci pour une réponse qui je le souhaite sera transparente et éclairante.

    • Bonjour
      Je ne donne plus aucun avis personnel, d’abord parce que je serais débordé, et aussi parce que la réponse est généralement inconnue, comme dans votre cas.
      Parmi les milliers de cancéreux vaccinés, il est malheureusement banal d’observer des récidives, dont l’imputabilité au vaccin est très hypothétique (lire la partie de l’article qui l’explique).
      Je n’ai pas de réponse non plus concernant la décharge.

  • @Dominique Dupagne

    Merci pour cette réponse. Je suis d’accord pour le discours officiel, l’humain à tendance à n’entendre que ce qui l’arrange (un peu raccourci, mais c’est ça, je pense, en gros).

    Il y a une de vos réponses qui a été postée pendant que je rédigeais ma propre question : vous parlez de l’efficacité du vaccin Pfizer qui est confirmée sur le fait du risque de développer une forme grave à partir de ce qui remonte de l’expérience israëlienne. Le vaccin Pfizer semble en rupture de stock actuellement. Avons-nous ce genre de données sur le Moderna qui me faisait de l’oeil aussi lol ?

  • Merci pour votre réponse.
    Si il y a des récidives c’est à cause de vos poisons injectés aux gens ! Alors oui ça devient banal du coup les récidives chez les cancereux comme vous dit !
    Décidément derrière votre air de je suis impartial se cache bien un bienfaiteur de l’humanité en ne pas en douter !

    • Merci pour vos encouragements ;-)
      Je vous laisse à vos certitudes. Le problème, c’est que la science qui fait progresser la santé depuis un siècle est un peu plus compliquée que la simple observation sans réflexion.

  • Bonjour, Puis je permettre de vous poser deux questions ?
    1 Dans les documents concernant les autorisations de mise sur le marché que vous fournissez, on peut lire ceci :
    "En vue de confirmer l’efficacité et la sécurité de Comirnaty, le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché devra soumettre le rapport final d’étude clinique pour l’étude randomisée, contrôlée contre placebo, avec observateur en aveugle (étude C4591001). Date Décembre 2023."
    Or j’ai lu que Pfizer comptait proposer le vaccin à son groupe contrôle avant la fin du suivi de deux ans. Qu’en sera il alors de l’observation du groupe contrôle s’il devient vacciné à son tour ? Cela ne pose t’il pas un grave problème d’éthique ? Pourquoi avoir pris l’engagement de suivre les deux groupes sur deux ans dans le cadre de cet essai randomisé et ne pas le tenir ? A t’on brulé les étapes ? Les conclusions définitives de l’essai ont elles pu être anticipées et publiées, justifiant ainsi la disparition du groupe placebo ?
    2 J’ai également lu que Pfizer avait communiqué sur les mesures de réduction du risque relatif et pas sur les mesures de réduction du risque absolu, ce qui selon l’auteur de ce papier, est contraire à l’éthique. Sa conclusion fait un peu froid dans le dos. Je ne comprends pas tout, mais ce papier me fait craindre une tromperie sur la communication de l’efficacité . Qu’en pensez-vous ?
    Voici ma source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7996517/
    Merci pour vos réponses

    • Bonjour
      C’est tout le contraire. Il n’aurait pas été éthique de priver durablement le groupe placebo d’un vaccin ayant prouvé son efficacité. Tout était prévu dans le protocole initial. C’est toujours comme cela lorsque l’on teste un traitement potentiellement salvateur : on aimerait un suivi comparatif aveugle long, mais c’est incompatible avec la protection des intérêts des sujets sous placebo.

      L’auteur que vous citez fait remarquer que la réduction du risque relatif est toujours plus flatteuse que la diminution du risque absolu : passer de 4 à 1%, cela fait une diminution de risque relatif de 75% (1-1/4) et de risque absolu de 3% (4 - 1)

      C’est un problème présent dans tous les essais cliniques pour tous les médicaments, et il faut bien sûr toujours avoir les deux chiffres. Mais le risque relatif reste à mon avis une donnée très pertinente et c’est d’ailleurs celui qui est presque toujours mis en avant.

  • bonjour, monsieur-Dupagne,

    Je lis régulièrement et avec plaisir les articles de votre blog et ceux de Michel de Lorgeril. Je trouve que vous êtes 2 très bonnes sources et je trouve attristant votre formule lapidaire le concernant. On pourrait aussi vous rétorquer que vous feriez mieux de vous occupez de ce que vous savez faire, c’est-à-dire de la médecine générale.

    Je ne vous trouve pas aidant dans cette posture que je trouve assez violente et très éloignée de la controverse scientifique. Ce qui serait très aidant est que vous repreniez les arguments précis de ce cardiologue pour en faire une critique scientifique, rigoureuse. Encore mieux : de vous rencontrer pour un débat qui s’avérerait absolument passionnant. Car c’est bien cela qui nous aiderait : un débat entre personnes qui n’ont absolument aucun conflit intérêt de tous ordres.

    • Bonjour
      J’avais beaucoup de respect pour Michel de Lorgeril que j’avais d’ailleurs cité très positivement dans un de mes articles sur le cholestérol.
      Malheureusement, ce n’est pas réciproque et Michel de Lorgeril ne perd pas une occasion de m’insulter. J’ai essayé de dialoguer avec lui sur son site il y a quelques années, mais il n’est pas vraiment accessible au dialogue.
      Je ne peux pas reprendre ses arguements un par un car ce serait une perte de temps (voir la Loi de Brandolini)

  • Merci pour cet article particulièrement objectif, synthétique et clair (comme toujours lorsque vous écrivez ou prenez la parole).
    J’ai une question probablement idiote mais j’ose, à la lumière des dernières statistiques isréliennes : la double vaccination ne protègerait que de 39% contre une infection delta, mais elle protègerait à 90% contre les formes graves chez les infectés
    Si l’on considère qu’un infecté non vacciné a 10% de risque de faire une forme grave, ne peut-on considérer qu’il a 90% de chance de ne pas la faire, comme un vacciné ?

    • Bonjour
      Votre question n’est pas idiote. Je comprends très bien votre interrogation.
      90% de protection, cela ne veut pas dire que le sujet vacciné n’a que 10% de risque de faire une forme grave en cas d’infection.

      Cela veut dire qu’il à 90 % de moins de risque qu’un sujet non vacciné de faire une forme grave.

      Par exemple, si le risque de forme grave est de 10 pour 1000 chez les sujet infectés de 50 ans, les sujets de 50 ans vaccinés voient leur risque de faire une forme grave abaissé à 1 pour 1000

  • Bonjour,
    Merci beaucoup pour votre article pédagogique, très clair, détaillé et précieux.

    J’aurais deux questions supplémentaires :

    1) j’ai entendu que les vaccins/médicaments en général, ne sont pasn/peu testés sur les femmes en amont de la commercialisation... Est ce vrai ?

    2) certaines personnes dans mon entourage remettent en question l’efficacité de porter le masque : dans quelle mesure et à quelles conditions est-il utile de porter le masque ?

    Merci beaucoup pour vos réponses.
    Léo

    • Bonjour
      Ils sont moins souvent testés sur des femmes en phase I (volontaires rémunérés) mais en phase III, avant commercialisation, ils sont testés sur des milliers de femmes.
      Ils sont rarement testés sur les femmes enceintes : en fait, Les médicaments sont contre-indiqués chez les femmes enceintes quand ils sont commercialisés. On attend que des femmes se fassent vacciner alors qu’elles ignorent être enceintes et on les suit pour vérifier qu’il n’y a pas de problème. C’est ainsi que l’on procède pour tous les médicaments, sauf ceux destinés à la grossesse.

      Pour les vaccins, du fait d’une absence de danger attendu, on autorise rapidement l’usage chez les femmes enceintes dès que quelques dizaines de grossesse non prévues ont été suivies.

      Pour le masque, le FFP2 est efficace, le chirurgical est moins efficace surtout en atmosphère confinée.

  • Merci pour votre réponse éclairante. Je suis une bille en statistiques...
    Mais il n’y aurait donc que 10 personnes non vaccinées /1000 faisant des formes graves à 50 ans soit 1% (ce qui correspondrait au 1% de décès) ?
    Avez-vous une source qui donne le risque de faire une forme grave / 1000 infectés, classée par tranches d’ age ? Cordialement

  • Docteur Dupagne,
    Bonjour,

    Tout d’abord je tiens à vous remercier sincèrement pour la qualité de votre site, les lumières que vous diffusez et la patience voire la magnanimité avec laquelle vous répondez aux plus obtus d’entre nous.
    Et merci pour cet article sur une "vexata quaestio", vous m’obligez à penser contre moi-même, je veux dire en révisant l’opinion que je me suis faite au fur et à mesure sur la question des produits pharmaceutiques en phase d’essai clinique que nous appelons "Vaccin anti-COVID19" par commodité.

    Malheureusement, votre argumentaire est troué de blancs, de silences douteux, d’incertitudes et d’ignorance que vous enjambez, en définitive, avec une hardiesse qui emporte, votre jugement, votre décision, votre avis. Pourquoi pas ?
    Je crois (niveau de preuve EBM à zéro), à titre personnel, que le scénario que vous adoptez, et auquel vous vous rangez, est contraire à la prudence, et pour le dire en peu de mots que la balance bénéfices/risques en matière de iatrogénie comme de de santé publique, est faussée par les biais de publication, d’enquête et de vitesse.

    Des gens comme M. Christian Vélot ont plus de science, et pas moins de conscience, que la plupart d’entre nous.
    M. Christian Peronne idem.
    Et même horresco referens M. Didier Raoult.
    Pour la population moins savante, ou moins avide de sensations, je trouve loyal de ne pas noyer le poisson de questions... (https://www.arguments-vaccins.com/les-100-arguments/)

    Je m’interroge sur les sources (que vous ne citez pas beaucoup).
    Où sont les controverses ? Le débat contradictoire ? L’honnêteté sans dédain de la partie adverse et la déclaration publique des liens d’intérêt ?
    Nous avons affaire, à mon humble avis, à un déni de démocratie sanitaire qui me fait poser la question que posait autrefois Eva Joly [2003] : est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ? En matière de collusion d’intérêts, et de corruption des élites, on peut dire qu’elle s’y connaissait...

    Avec mes respectueuses salutations,
    S.E.

    • Bonjour
      Chacun peut avoir ses croyances, c’est votre droit de penser cela.
      Vous êtes en train de participer au débat contradictoires, avec quelques dizaines d’autres commentateurs. Je crois avoir décrit précisément mon absence de liens d’intérêts. Je n’ai pas de dédain pour les sceptiques, c’est d’ailleurs, si j’ai bien compris, ce qui fait le succès de cet article.

      Vous citez Vélot et Peronne. Mauvaise pioche : Vélot est avant tout un homme politique et il n’est pas médecin. Son analyse est entachée par ces deux handicaps, même si je le rejoins sur le doute quant à l’intérêt de vacciner les jeunes. Peronne est à la médecine ce que Bernard Tapie est à l’éthique sportive ! Je vous invite à mieux choisir vos maîtres à penser ;-)

  • @Bonjour docteur Dupagne

    Un avis sur cette molécule française qui apparemment obtient de bon résultat pour soigner le covid et ses variants
    Cdlt

    le 20 juiller 2021
    https://science.sciencemag.org/content/early/2021/07/19/science.abg5827

    • Bonjour
      Je préfère rester orienté sur le débat concernant les vaccins. Les traitements constituent un sujet bien plus large et complexe. Cette molécule, d’après mes amis spécialistes, n’a qu’un intérêt anecdotique pour lutter contre la COVID19.

  • Bonjour,

    Merci pour votre article très clair.
    Pourriez-vous m’éclairer sur un point :
    Qu’est ce qui permet d’affirmer que "La probabilité d’effets indésirables tardifs pour les nouveaux vaccins à ARN n’est pas nulle, mais elle est proche de zéro" ?
    Il y a t-il déja eu des vaccins ou des médicaments utilisant la technique de l’ARN messager qui auraient été utilisés à large échelle pour pouvoir estimer cette probabilité ?

    En vous remerciant par avance pour votre réponse.
    Bien cordialement
    Olivier du Parc

    • Bonjour
      Si on avait déjà utilisé depuis plusieurs années des vaccins à ARN à grande échelle, la probabilité ne serait pas proche de zéro mais égale à zéro.
      Ce qui conduit à parler d’une probabilité proche de zéro, c’est qu’aucun vaccin à ce jour, quelle qu’en soit la technologie, n’a déclaré d’effet indésirable inconnu qui ne serait pas déjà apparu pendant la première année d’utilisation massive.
      Par ailleurs, des vaccins ARN anticancéreux ont déjà été utilisés à petite échelle depuis plusieurs années.

  • Bonsoir,
    J’ai lu votre article avec grand intérêt. Bravo enfin quelque chose de construit et réfléchi.Ce que je déplore c’est qu’on trouve tout et son contaire sur le net et c’est paradoxalement ce trop d’information qui empêche de s’y retrouver.
    Personnellement, je ne suis toujours pas vaccinée. Souffrant depuis plus de 15 ans d’une thyroïdite auto-immune hashimoto et sous L-Thyroxin Hening depuis 7 mois. Il semblerait que ce ne soit pas contre-indiqué de me vacciner mais j’ai vraiment peur. (Peut-être à tort). Et avec quel vaccin ?
    Cordialement

  • 25 juillet, une semaine plus tard tous les voyants au vert de la vaccination tournent orange et rouge, une berezina complète est en cours....39 % d’efficacité en Israel bref un vaccin doit avoir au minimum 50 % pour que son dossier soit étudié afin d’obtenir une autorisation de mise en marche...et puis avec dorénavant une proportion très importante des hospitalises et positifs au final doublement vaccines on voit mal comment on pourrait faire reculer l’épidémie ?....mais les médecins vont bientôt avoir des médicaments et sauront bien les prescrire...

    • Bonjour
      Les vaccins actuels restent efficaces à 90% pour protéger des formes graves en Israël. Ce n’est pas rien.
      Saviez-vous que le vaccin contre la polio ne protège pas contre l’infection (qui est une banale gastro-entérite), mais uniquement contre l’atteinte de la moelle épinière ?

  • Merci Monsieur Dupagne d’avoir fait cet effort de synthèse et d’explications, ça manque cruellement en ce moment, nous avons besoin d’éléments factuels pour prendre nos décisions en tant qu’adultes et citoyens et non des slogans culpabilisants qu’on entend partout... Je pense que le fait que plus de médecins comme vous s’expriment seraient plus utiles pour faire progresser la vaccination par consentement éclairé que l’obligation idiote. Il me reste néanmoins une question qui est un cas de conscience, en tant que parent d’un ado : pourquoi l’obligation de vacciner les enfants, pour qui le bénéfice risque des vaccins anti-covid semble, malgré ce que vous dites, négatif ? Si je réalise un calcul "maison" établi à partir des données officielles : Taux de létalité covid de la tranche 10-19 ans : 0,00032% (8 morts au 21 avril 2021 !!), Taux d’admission en soins critiques des 10-19 ans à cause du covid : 0,015% (données data.gouv.fr du 21 avril 2021 et modélisation Institut Pasteur du 21 avril 2021) pour un taux d’effets indésirables graves des vaccins en France au 24 juin 2021 de 0,047% (donnée ANSM : 15 498 cas graves sur 33 300 000 vaccinés au 24 juin 2021). En d’autres termes, le risque de produire des effets indésirables graves chez un enfant de 10 à 19 ans en le vaccinant semble donc 3,13 fois plus important (0,047% / 0,015 % = 3,13) que le risque que ce même enfant soit admis en soins critiques à cause du covid en n’étant pas vacciné. Je sais bien que comparer les "effets indésirables graves" liés aux vaccins et le passage aux "soins critiques" liés au Covid n’est pas exact mais il ne me paraît pas non plus idiot. Il me paraît en tout cas plus prudent que les rares études américaines du bénéfice risque pour les enfants ne se focalisant que sur les myocardites et oblitérant tous les autres effets graves recensés par l’ANSM (désolé mais je ne peux écarter que la compétence des chercheurs américains, bien plus grande que la mienne sur le sujet, ne les soustraie pas totalement aux risques de conflits d’intérêts, même de bonne foi, je connais le problème dans un autre domaine). Pourquoi les parents que nous sommes n’avons pas été informé de manière précise sur ce bénéfice risque probablement négatif pour nos enfants ? Jamais je ne vois de questionnement dans les médias sur la complexité d’imposer une vaccination pour cette maladie... Si c’était Ebola, je ne poserais même pas la question, je vaccinerais toute la famille les yeux fermés. Mais là, pour l’instant je ne suis pas convaincu... Peut-être saurez-vous me convaincre que mon raisonnement est mauvais sur la base de chiffres plus précis et justes ?

    • Bonjour
      Il me semble avoir bien posé cette problématique dans l’article. La vaccination des enfants serait un acte altruiste, pour casser la chaîne de contagion. Malheureusement, pour que cet objectif soit pertinent, il faudrait savoir si le vaccin bloque suffisamment la transmission, et c’est loin d’être certain. Donc, vos interrogation sont très pertinentes, et partagées par d’autres, voir ce message plus haut : https://www.atoute.org/n/article401.html#forum16795 (l’article est en anglais)

  • Bonsoir, merci d’avoir pris le temps d’écrire cet article.

    Ma question est sur les temps des phases pré-commercialisation.
    Doit-on s’inquiéter des temps "raccourcis" de ces phases qui justifieraient un commentaire précédent disant que : "le vaccin est encore en phase 3 jusqu’en 2023".
    En cherchant sur internet, sur des sites me paraissant fiables, j’ai eu des mal à trouver des valeurs concordantes. Par exemples pour la phases 3, j’ai vu des valeurs de 12 mois, 30 mois voire 5 ans !

    Cordialement.

    • Bonjour
      J’ai répondu dans l’article.
      La phase 3 n’est pas terminée, mais les résultats préliminaires ont été jugés suffisants pour démarrer la commercialisation, à juste titre. C’est assez courant pour les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur.

  • Bonjour et merci pour votre article très intéressant, impartial et détaillé.
    Concernant le risque de présenter des complications du virus et celui de présenter des complications du vaccin vous évoquez le chiffre de 100 à 1000 x plus.
    A quelle tranche de la population ce rapport s’applique t’il est tient-il compte également de la probabilité même d’être contaminé en ayant une vie sociale « standard ».

    En effet, la probabilité de présenter des effets secondaires grave du vaccin s’applique dès la vaccination alors que la probabilité de faire une forme grave suite a l’infection est conditionné par la probabilité d’être infecté (règle de multiplication pour des événements dépendants).

    Merci pour votre avis.

  • @Dominique Dupagne : Cela n’est pas du tout présenté comme ça aux enfants : on leur dit qu’ils se protègent grâce au vaccin, or là on leur fait prendre un risque (certes statistiquement assez faible, mais si on l’applique à tous les 12-19 ans, environ 8 M d’individus à 0,047% d’effets indésirables graves, cela fait environ 4 000 enfants avec des effets indésirables graves en France pour prévenir 26 décès liés au Covid !) De plus, un acte altruiste ne peut être rendu obligatoire et se passer du consentement des ados concernés et de leurs parents. Or le gouvernement impose cette obligation ! Cela mériterait au minimum un débat et une information loyale !!! Je ne peux pas souscrire à une telle politique de santé qui se fout des enfants et je ne permettrai à personne de vacciner mon fils pour un tel projet. Je pense ne pas être le seul...

  • Pour chaque vaccin, il y a pas mal de cas graves (des milliers) et même de mort (un millier en France) que l’on trouve dans les rapports détaillés https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-suivi-hebdomadaire-des-cas-deffets-indesirables-des-vaccins, mais pas dans le résumé...

    Cela m’inquiète.

    • J’ai expliqué dans l’article la différence entre un évènement et un effet indésirable. Il n’y à pas plus de décès chez les vaccinés que dans une population identique non vaccinée.

  • Bonjour, Merci pour cet article très intéressant. Toutefois concernant la vaccination des jeunes vous ne parlez pas du PIMS. L’incidence étant de 33/1 million soit tout de même 3/100000 avec risque de réanimation, décès ou séquelles ce n’est pas négligeable non ?

  • En voilà des éclaircissements !

  • Bonjour et merci.

    Que pensez-vous du Vaccin français Valneva actuellement financé et testé en Angleterre ? Mon bénéfice-risque me pousserait à attendre ce vaccin qui bénéficiera lors de sa commercialisation de la phase 3 de test et donc d’une AMM. 
    Je précise que je suis en télétravail à temps complet (mon conjoint également), je ne fréquente pas personnes fragiles (qui de toutes façons sont vaccinées puisque leur bénéfice risque est en faveur de la vaccination), ni de jeunes sauf à porter moi même un masque, je ne porte que des masques filtrants ffp2 ou Kn95 ou ffp3 et observe les gestes barrières scrupuleusement (1 m c’est bien, mais 2 m c’est mieux, lavage complet des mains, j’ai un stérilisateur UVC pour les objets de la vie quotidienne (clés, téléphone portable, masques, lunettes, gants de cuir cet hiver, sécateur/mildiou...) ce qui est très pratique.
    Merci de votre "lecture" de ce vaccin du laboratoire Nantais Valneva (connu pour ses recherches de vaccins
    contre le chikungunya) que "Le journal de la Santé" à évoqué positivement mais dont on entend parler nul part ailleurs.

    • Bonjour
      Si ce vaccin était commercialisé à la rentrée, on aurait moins de données que sur les vaccins ARN. En revanche, sa technologie, classique, est bien connue depuis 50 ans.

  • Bonjour et merci.

    Que pensez-vous du Vaccin français Valneva actuellement financé et testé en Angleterre que "Le journal de la Santé" à évoqué positivement mais dont on entend parler nul part ailleurs.
    Merci

  • Bonjour, je suis contente d’être tombée sur cet article, qui est très bien écrit et rassurant.

    Je me fais vacciner dans 3 jours, et je suis quand même pas tranquille. Loin d’être anti-vaxx au contraire, je suis une enfant de la vaccination, et même plus, j’ai fait l’antirabique sans me poser de questions il y a quelques années. La seule chose qui ne me rassure pas, c’est les témoignages de gens sur twitter, qui parlent de leurs proches décédés, 2-3 jours après la première ou deuxième injection. Je sais pas quoi faire de cette information, il y en a plein qui disent avoir une tante ou un cousin, mort d’un arrêt cardiaque, ou ayant eu AVC etc. Des cas jeunes en plus, 30-35 ans, ma tranche d’âge... Les effets secondaires je m’en fiche un peu, et je ne crois pas aux effets sur le long terme, ce n’est pas ce qui m’inquiète, je voudrais juste être rassurée par rapport à ces dires sur ces gens morts d’arrêts... Dans tous les cas je me fais vacciner dans 3 jours, j’aimerais juste y aller un peu plus sereine...

    Merci d’avance de votre réponse

    • Bonjour
      Ce sont soit des coïncidences, soit des manipulations. Il y a une surveillance fiable des vaccinés (pharmacovigilance) et aucun excès de décès chez les vaccinés par rapport aux non vaccinés. Il est impossible que les universitaires qui surveillent les vaccins truquent ces données.
      Les antivax sont prêts à tout pour faire peur.

  • Bonjour Docteur,
    Merci pour cet article synthétique et éclairant.
    Dans l’état actuel de la recherche, dispose-t-on d’études détaillées sur le profil statistique des individus malades d’un "Covid long" ( âge, sexe, groupe sanguin, présence de pathologies, première/seconde contamination au Covid ect..) ?
    Pour un individu de moins de trente ans et en bonne santé, le "Covid long" constitue le principal risque individuel résultant de la contamination au Covid, en tant qu’il peut générer un handicap pour une durée indéfinie. Or, les discours justifiant la vaccination ne semblent pas étayer suffisamment ce risque sur une base statistique, alors même qu’il constitue le meilleur argument qui pousserait égoïstement une population jeune et en bonne santé à se faire vacciner. La probabilité de développer un "Covid long" handicapant pour cette population est-elle trop faible - au point que ce chiffre est sciemment occulté ? Ou est-ce que ceci tient à ce que - pour l’instant - nous disposons insuffisamment de recul pour produire une telle statistique ? Qu’en est-il ?

  • Bonjour,

    Bon, bon, quelques lumières afin d’éclairer l’aspect médical et/ou scientifique de la chose et de manière posée mais... Comme beaucoup de mes semblables, j’ai surtout un très gros problème au niveau sociétal et politique, beaucoup trop d’errance, de mensonges, de conflits d’interêts, de fractures au sein même des familles... C’est là qu’est le drame, et quelle perte totale d’adhérence quant aux principes de précaution, validité des vaccins, énormément contre-productif pour un système qui se pare d’absolu....

    Merci.

  • Bonjour,
    Je ne suis pas anti vax, j’ai des doutes face à ce manque de recul et aux effets indésirables dont parlait Clémentine, à croire que ces vaccins sont d’une totale innocuité, et je sais que les infos au site de pharmacovigilance ne sont pas toujours remontées, c’est de la paperasse en plus pour les médecins et certains rechignent à le faire, j’en suis l’exemple même avec l’affaire du lévothyrox en 2016 ou me mon médecin n’a pas voulu le faire, comment avec de telles partiques avoir confiance quant aux remontées des incidents graves.

    • Bonjour,
      Les effets indésirables bénins ne sont en effet pas toujours remontés. En revanche, les effets indésirables graves qui conduisent le plus souvent à une hospitalisation (ou un décès) le sont toujours our presque.
      L’affaire du LEVOTHYROX étaient très particulière car il s’agissait d’un "vieux" médicament dont seuls les excipients avaient changé, et les médecins ne croyaient pas aux effets indésirables liés au changement de composition. J’avais publié ça à l’époque https://www.atoute.org/n/article359.html et j’avais été un des pionniers de la contestation de la "bioéquivalence quasi parfaite".

  • Bonjour j’ai besoin d’un tout petit peu plus pour trouver le courage de faire un pass vers la vaccination
    Voilà j’ai une une réaction à la vaccination avec nos vaccins obligatoires courants en 2021, j’ai toujours des anticipés de certains comme l’hépatite B, mais j’ai eu le bras dur pendant des mois et une réaction purulente pendant plus d’une semaine malgré des soins, ça m’a laissé un mauvais souvenir et surtout une banalisation du médecin en me disant que cela arrive tout le temps
    Mais ça ne m’a pas enlevé les appréhensions je n’ai plus réussi à faire mes rappels depuis
    Puis-je avoir un conseil, s’il vous plaît ? Pas me sentir forcer comme en ce moment, c’est de la pression et ça a l’effet inverse sur moi, ça me paralyse de plus en plus
    Merci de votre aide

  • Bonjour et merci pour vos explications. Comme plusieurs, je ne suis pas du tout anti-vaccins (mes 5 enfants ont eu tous les vaccins possibles à ce jour). Par contre je ne comprends pas une chose : si j’ai eu les oreillons par ex. (Ou un autre cytomegalovirus,...) on ne se vaccine plus ensuite. Pourquoi alors se vacciner si on a eu le Covid ? Pourquoi ne fait-on pas de recherches pour détecter les Lymphocytes T (immunité cellulaire) ? Si on capable d’ingéniosités pour les ARN, pourquoi pas pour mesurer les lymphocytes ? Cela rendrait les populations beaucoup plus sereines et éviteraient ces débats où, il faut bien avouer, on entend tout et son contraire de la part de spécialistes en biologie moléculaires. Personnellement, mon beau frère s’en est sorti après une embolie et je ne vais pas en dire plus, mais vous comprendrez mes craintes... Merci pour votre patience.

    • Bonjour
      Les oreillons sont une maladie immunisante. On ne l’a qu’une fois sauf rares exceptions.
      Ce n’est pas le cas pour les coronavirus (virus du rhume par exemple) et notamment celui du COVID19. On peut l’avoir plusieurs fois.

      On ne sait pas, en routine, mesurer l’immunité cellulaire (Lymphocytes T antiCOVID).

  • Bonjour
    Je suis une femme et il y a des effets secondaires plus spécifiques aux femmes
    Vous en avez entendu parler

    https://www.google.com/amp/s/amp.rts.ch/info/sciences-tech/12291082-les-effets-secondaires-du-vaccin-covid19-touchent-plus-les-femmes.html

    • Bonjour
      Oui, c’est assez banal. Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer, à commencer par une déclaration plus fréquente des effets secondaire chez les femmes, ou par un effet du stress immunitaire vaccinal sur les cycles menstruel. Rien de grave pour l’instant, en dehors des thromboses cérébrales du vaccin ASTRAZENECA.

  • Bonjour,

    Merci pour ce texte PEDAGOGIQUE qui manque cruellement dans le paysage médiatique...
    Ma compagne a été contaminé par le covid 19 pendant la première vague. Aussi, j’ai naturellement fait un test PCR pour lequel j’ai été testé négatif , puis un second test une semaine après le premier et pour lequel j’ai également été testé négatif.

    Mes questions sont les suivantes :
    - Pensez-vous qu’il existe une partie de la population qui ait une "immunité naturelle" ?
    - Si oui, comment peut on déterminer cette immunité ?

    Question subsidiaire :
    - N’est-il pas dangereux de promouvoir le vaccin à l’ensemble de la population féminine enceinte (ou en âge de...), alors que les conclusions longitudinales n’existent pas encore ?
    - Combien de temps faudrait-il attendre pour avoir un enfant si les parents sont vaccinés ?

    Bien cordialement.

  • Bonjour Docteur Dupagne,
    merci pour votre article extrêmement bien étayé et intelligent. J’ai moi-même beaucoup d’hésitation à me faire vacciner, j’ai 44 ans, et ayant eu 3 thromboses veineuses superficielles dans les membres inférieurs (la 1ère a l’age de 34 ans), l’ablation de la saphène gauche, et un AIT au mois de mai dernier pour l’instant toujours inexpliqué (pose d’un boitier Holter fin août, puis bilan hémostase complet en novembre) je ne suis absolument pas anti vaccin, ou complotiste, j’ai d’ailleurs fait d’autres vaccins dans ma vie bien heureusement, juste que les vaccins ARN pour la covid j’ai une confiance moyenne dedans à cause de mes antécédents. Sans cela, je pense que j’irai les faire les yeux fermés car je suis conscient que prendre le covid ne doit pas être une partie de plaisir. Je compte parler de cela à mon médecin traitant quand il rentrera de vacances après le 15 aout, mais d’ici là, j’aimerai connaitre votre avis, que me conseillez vous Docteur, je suis très tourmenté par tout ce que j’entends ou lis sur ce sujet, j’aimerai votre avis de grand professionnel en attendant que mon médecin traitant revienne.
    Je vous remercie et je vous félicite pour tout ce que vous faites pour donner des explications pour les profanes comme moi.
    Hamid

  • bonjour
    j’ai bien aimé votre article car il fait le tour de pas mal de question que ,l’on se pose.
    mais des personnes comme moi loin du monde médicale sont dans l’incertitude car on n’entend tout et son contraire ,j’ai écouté des interview du docteur Robert Malone ou du doct. Bridle Byram qui parle de certains effets secondaire et s’inquiète surtout du manque de remontées de ceux ci.
    Ne pourrions nous pas financées les médecins généraliste à la hauteur de ce qu’ils percevaient pour une déclaration cas contact afin de facilité les remontées d’info ?
    En tout cas je pense que de rendre un vaccins obligatoire alors que comme vous l’écrivez : "nous ne connaissons pas les effets indésirable à moyen et long terme" me semble prématuré.
    merci pour votre aide
    bien à vous

  • Cher Docteur en médecine,
    Chers usagers du système de santé,

    Voici quelques sources sûres pour celles et ceux qui, ayant consenti ou pas à l’injonction vaccinale en toute confiance, veulent suivre ce qu’on sait déjà :

    https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins/covid-19-suivi-hebdomadaire-des-cas-deffets-indesirables-des-vaccins
    https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/23/20210723-vaccins-covid-19-fiche-de-synthese-2.pdf
    https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/23/20210723-covid-19-rapport-14-vaxzevira-astrazeneca-2.pdf
    https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/23/20210723-covid-19-rapport-janssen-2.pdf
    https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/16/20210716-vaccins-covid-19-rapport-pfizer-periode-28-05-2021-01-07-2021.pdf
    https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/16/20210716-vaccins-covid-19-rapport-moderna-periode-28-05-2021-01-07-2021.pdf
    https://ansm.sante.fr/uploads/2021/07/16/20210716-vaccins-covid-19-rapport-grossesse-periode-27-12-2020-01-07-2021-2.pdf

    De plus récents rapports hyper détaillés (en anglais) qu’on trouve en UK ?
    1 295 décès, cécité, perte de l’audition, 176 fausses couches…

    UK Pfizer 09/12/20 au 02/06/21 (85 pages) https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/992564/COVID-19_mRNA_Pfizer-BioNTech_Vaccine_Analysis_Print_-_DLP_02.06.2021.pdf

    UK astrazeneca 04/01 au 02/06 (110 pages) https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/992565/COVID-19_AstraZeneca_Vaccine_Analysis_Print_-_DLP_02.06.2021.pdf

    UK Moderna 04/01 au 02/06 (35 pages) https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/992566/COVID-19_Moderna_Vaccine_Analysis_Print_-_DLP_02.06.2021.pdf

    Marque non spécifiée https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/992567/COVID-19_vaccine_brand_unspecified_analysis_print_-_DLP_02.06.2021.pdf

    https://www.gov.uk/government/publications/coronavirus-covid-19-vaccine-adverse-reactions/coronavirus-vaccine-summary-of-yellow-card-reporting#annex-1-vaccine-analysis-print

    Qu’en pense le Dr Dupagne ? Des maîtres à penser ?

    Avec mes respectueuses salutations,
    S.E.

    • Bonsoir,
      Les sources sont sûres, mais vous ne les avez pas comprises.
      J’ai expliqué dans l’article la différence entre un évènement et un effet indésirable imputable au vaccin.
      Parmi les gens ayant bu un verre de lait dans les 30 derniers jours, des milliers sont morts, ont fait des infarctus ou des cancers. Ce n’est pas pour ça que le lait est en cause. Relisez le passage de l’article ou j’explique ce qu’est la pharmacovigilance et comment on impute un effet indésirable à un médicament.
      Je vais arrêter de dialoguer avec vous car je n’ai pas de temps à perdre avec les militants, je réserve mon temps à ceux qui essayent de comprendre.

  • Merci de m’indiquer si je me trompe, mais l’effet des vaccins à ARN messager étant de diffuser la fameuse protéine "Spike" dans des cellules pour simuler une partie du mécanisme viral et de stimuler la réaction immunitaire adaptée, elle devrait être un sous-ensemble du mécanisme produit par un vaccin classique ou l’on injecte le virus "désactivé".
    Du coup, on peut raisonnablement imaginer que d’éventuels effets délétères n’en seraient qu’un sous-ensemble sauf mécanisme nouveau imprévu mais pas encore observé ??

  • Bonjour.

    Vous dites :

    "La probabilité d’effets indésirables tardifs pour les nouveaux vaccins à ARN n’est pas nulle, mais elle est proche de zéro. Vous devez donc mettre en balance deux risques :
    - Celui de présenter dans quelques années un effet indésirable grave encore inconnu en vous vaccinant.
    - Celui de faire un COVID grave, un covid long, une forme mortelle, ou de contaminer une personne fragile qui vous est chère.
    Dans l’état actuel de nos connaissances, le deuxième risque est 100 à 1000 fois plus probable que le premier."

    100 a 1000 fois plus probable pour un enfant de12 ans ? Un adulte de 35 ans ? Une personne a risque ?
    Et plus probable en prenant pour hypothèse quelle proba d’attraper ce virus ?

    Je me pose très honnêtement la question du bénéfice risque. Depuis 1.5 an je ne pense pas avoir été infecte
    Et je ne suis pas une personne a risque. J’ai l’impression peut être fausse que le risque certes très faible mais certain que je prendrai en me faisant vacciner par un vaccin ARn est supérieur au risque très faible et d’autant plus faible qu’il est cette fois lié a une contamination hypothetique du virus lui meme.

    Est ce que je fais une erreur de raisonnement ?

  • Bonjour docteur,

    J’ai reçu ma 1ere dose de vaccin Pfizer le 14 mai, la 2eme était prévu le 25 juin, je n’ai pas pu la faire. Je souhaite faire ma 2eme dose prochainement mais le délais de 6 semaines entre 2 doses est largement dépassé puisque nous sommes fin juillet : est-ce que je peux quand même faire ma 2eme doses dans les jours qui viennent ou dois-je recommencer les 2 doses ?
    Je vous remercie d’avance

  • Quelles sont les stats qui permettent d’estimer ces 2 probabilités ?
    Il me semble que la proportion d’infectés en ile de france est estimé autour de 40% depuis le début de la pandémie. Ce que je sous estime peut être (et je ne trouve pas de données) c’est le % de gens qui ne sont pas à risque mais qui dévleoppe une forme grave nécessitant hospitalisation.

    A-t-on des données là dessus ? Si je m’en tiens au décès par classe d’age je ne vois pas grands risques mais sans aller jusqu’au décès il y a des conséquences du virus qui justifient bien évidemment une vaccination, je ne sais pas combien de personne cela peut concerner.

    • Bonjour
      Ce ne sont pas des statistiques précises mais un ordre de grandeur fondé sur des hypothèses pour que lecteur puisse comprendre que la probabilité de ces risques n’est pas comparable.

  • Bonjour,
    J’ai trouvé cet article :
    Des études suggèrent que les vaccins anti-Covid peuvent déclencher une réaction immunitaire chez certaines personnes, qui pourrait les amener à développer des symptômes plus graves en cas d’exposition au virus sauvage que si elles n’avaient pas été vaccinées.
    En effet, les vaccins pourraient déclencher un renforcement de la maladie par les anticorps (ADE). Cela signifie que les personnes vaccinées pourraient, paradoxalement, souffrir d’une maladie plus grave lorsqu’elles sont exposées au virus sauvage que si elles n’avaient pas été vaccinées.

    j’ai été touchée en avril par ce Covid, on ne m’offre guère le choix que de me faire vacciner, mais si je dois céder ce sera la peur aux tripes.
    Cordialement.

    https://reinfocovid.fr/science/les-phenomenes-daggravation-dependante-des-anticorps-ade-et-la-covid-19/

    • Bonjour
      Il s’agit des anticorps facilitants dont je parle dans l’article. C’était une crainte fondée qui ne s’est pas vérifiée.
      Attention, le site https://reinfocovid.fr/ n’a aucune fiabilité et il ne faut accorder aucun crédit à ce qu’il contient. Je comprends que vous soyez angoissée si vous l’avez lu !

  • J’ai beaucoup apprécié votre article très bien détaillé qui m’a fait évoluer dans mes réflexions, à 53 ans j’adhère à votre argumentation et au bénéfice/risque de me faire vacciner, mais j’ai en revanche beaucoup de difficultés à accepter la très forte incitation gouvernementale (quasi obligation) pour les adolescents et les jeunes adultes de se faire vacciner en les culpabilisant ou pour qu’ils puissent continuer à avoir une vie sociale normale (restaurant, ciné, bars...) pour un bénéfice/risque proche lui du nul, au nom d’une pseudo solidarité inter-générationnelle. Je pense que c’est faire courir un risque potentiel à cette tranche de population de la traiter avec un nouveau type de vaccin ARN développé en un temps record, de conception totalement différente des autres vaccins, sans aucune garantie de son innocuité ou d’autres conséquences non envisagées à long terme même si le risque est très faible, nous voyons bien en effet que nous naviguons à vue depuis le début de cette crise et que les certitudes d’un jour ont pu être contredites par la suite avec la même sincérité (et pas seulement pour cette pandémie), le principe de précaution me parait à géométrie variable.
    Ne faisons-nous pas preuve d’arrogance dans nos certitudes scientifiques, ne devrions-nous pas être un peu plus humble sur l’étendue de nos connaissances et de notre ignorance.
    Autre débat, je déplore que les laboratoires n’aient pas mis autant d’énergie et de budgets pour développer des traitements curatifs qui auraient déjà pu sauver de nombreuses vies car même si le vaccin est efficace il ne pourra pas être administré à toutes les populations – sauf dans un monde parfait - et il y aura encore des personnes atteintes, la stratégie développée ne me semble donc pas équilibrée.
    Désolé pour ces réflexions plus de bon sens que scientifiques mais je pense qu’il faudrait un plus juste équilibre dans le process décisionnaire plutôt que la stigmatisation des personnes qui s’interrogent légitimement, l’Homme n’est-il pas un animal doué de raison ?

  • Bonjour,

    Merci pour votre article et vos réponses patientes en commentaires.

    Étant d’un naturel critique, je vais me concentrer sur les points qui me posent problème :

    Vous écrivez par endroits que la létalité du virus est de l’ordre de 1/1000 en moyenne.
    C’est faux, il suffit de regarder les 100 000 morts en France, rapportée à une population de ce 67 M, qui nous fait une mortalité de 0.15, mais si on estime le taux d’infection à 20 % de la population une létalité de 0.75 ou 7.5 pour 1000.

    Plus gênant pour moi qui étais un partisan de la vaccination, vous avez instillé le doute dans mon esprit sur deux populations :
    - les jeunes ados. Vous rappelez que le bénéfice vaccinal direct n’est pas évident, ce qui était déjà connu me concernant, mais vous mettez en doute le fait que le vaccin protège de l’infection et de la contamination, sur la base de résultats récents en Israël (ce qui met donc en question le bénéfice indirect pour la société). Vous ne développez pas suffisamment ce point et en particulier, en quoi un variant delta plus infectieux pourrait, médicalement, remettre en cause les résultats antérieurs obtenus sur les autres variants qui plaidaient pour une contagiosité plus faible des vaccinés.
    - les jeunes adultes. Si je vous lis correctement entre les lignes, un vaccin ne protégerait pas du Covid long, à ma connaissance la menace la plus grave qui pèse sur cette population. Là aussi, vous êtes un peu court. Il me semblait avoir lu que le vaccin diminuait outre les risques de Covid grave, les risques d’infection, donc a fortiori les risques de Covid long.

    Dans ces deux cas, vous plaidez l’absence de résultats pour rester neutre. On est en droit de penser que l’état de la science peut permettre de faire des hypothèses a priori, comme vous en faites sur l’absence d’ effets à long terme de l’ARNm. Et que si ce n’est pas le cas, il vous faudrait expliquer pourquoi. À défaut, cela en devient moins convaincant.

    En définitive, je trouve que votre article mériterait à être plus clair sur ce qui me semble les deux sujets les plus critiques du moment, compte tenu des taux de vaccination par classe d’âge observés.

    En espérant que vs pardonnerez mon commentaire direct.
    cordialement

    • Bonjour
      Merci pour cette critique argumentée.

      Sur la mortalité. En fait, donner une mortalité moyenne n’a pas de sens, et je n’aurais pas dû le faire, car les écarts sont tellement énormes en fonction de l’âge qu’une moyenne n’a aucun sens. On meurt 200 fois plus du COVID19 à 85 ans qu’à 35 ans.
      Plutôt que de parler de moyenne, il faudrait dire que la mortalité varie entre 1/100 et 1/20000 en fonction de l’âge.

      Nous avons des chiffres récents anglais qui montrent une efficacité variable contre l’infection suivant le vaccin utilisé (toutes formes, graves ou non). Les chiffres israéliens, moins bons, sont sans doute liés au fait qu’il s’agit surtout de personnes âgées chez qui le vaccin est connu pour être moins efficace. Mais ces résultats vont dans le sens d’une baisse d’efficacité qui croît avec l’ancienneté de la vaccination, sauf pour les formes graves.

      Pour la prévention du COVID long par le vaccin, je suis "un peu court" tout simplement faute de données probantes pour l’instant. J’ai comme vous un a priori positifs, mais j’ai souhaité être honnête et mentionner les doutes quand ils existent, même s’ils sont défavorable aux vaccins.

  • bonjour
    vous dite que les personnes actuellement hospitalisées ne font pas de forme grave en plus il y’a moins de décè ,OK !!! d’autre part on dit aussi que les personnes qui sont hospitalisées NE SONT PAS VACCINÉES (100%) !!!!!! alors quel est le lien lorsque vous faite la conclusion que le vaccin fonctionne bien alors qu’ils ne sont pas vaccinées ? .Est ce que le faite que le virus perd de sa virulence n’est pas plus probable ?

    • Bonjour
      Je ne comprends pas bien vos questions.
      Dans ma mesure où il y a très peu de sujets vaccinés en réanimation, cela signifie bien que le vaccin est protecteur contre les formes graves. Je ne vois pas de rapport avec une perte de virulence du vaccin.

  • Bonjour M. Dupagne ;

    tout d’abord, un grand merci pour ce travail de synthétisation et vulgarisation, particulièrement bienvenu !
    J’admire également votre patience (vous prenez soin de répondre à presque tous les commentaires et ce, avec une bienveillance très appréciable).

    Je souhaite rebondir sur la notion de transmission du virus une fois vacciné : "le vaccin empêche-t-il la transmission du virus chez les sujets infectés malgré leur vaccination complète ? Je pense qu’on le saura bientôt, en espérant que la réponse soit positive, ce qui est loin d’être certain pour l’instant. "

    Pour tempérer un peu, peut-on se risquer à ajouter que les quelques études menées sur ce sujet donnent déjà des résultats plutôt encourageants ? (diminution de la contagiosité constatée dès la 1ère dose...)
    Bien sûr, ces conclusions sont à consolider et à mettre à jour en permanence, sans compter que le variant Delta va sans doute changer la donne, mais il me semble que ce sont des données intéressantes. Qu’en pensez-vous ?

    Pour ce commentaire, je me suis appuyé sur cet article de francetvinfo, qui affiche la prudence requise concernant l’interprétation de ces résultats, et qui indique de multiples sources a priori sérieuses (Nature, Lancet, Nejm etc) :
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/covid-19-a-quel-point-la-vaccination-freine-t-elle-la-transmission-du-virus_4690869.html

    En vous remerciant encore ;

    Bien à vous ;

    Eric

    • Bonjour, les résultats provisoires vont dans le sens d’une diminution par deux de la transmission du virus par des sujets vaccinés et néanmoins infectés. Vous avez lu comme moi la grande prudence des experts interrogés par France-Info : "On peut raisonnablement estimer qu’avoir moins de virus, c’est être moins infectieux".

      Le problème, c’est que les "estimations raisonnables" ou les modélisations type Pasteur ne sont pas des preuves solides.

      Si le vaccin ne diminue vraiment que de 50% la transmissibilité du virus, c’est un résultat intéressant mais insuffisant pour imposer à des adolescents une vaccination qui pourrait chez eux apporter plus d’inconvénient que de bénéfices, et qui ne permettrait pas de bloquer efficacement la diffusion du virus.

      Bref, nous sommes encore en plein brouillard, d’où ma prudence dans l’article.

  • Bonjour Docteur,

    Une question concernant la vaccination des adolescents. En effet, il y a de nombreuses transformations à cet âge et vu la nouveauté technologique qu’est le vaccin à ARNm, pourriez vous ajouter SVP un chapitre sur la balance bénéfice/risque pour une population qui semble peu sujette au Covid ?

    Enfin, mais peut-être en avez vous parlé dans un autre article, quelle est le pourcentage de population immunisé à atteindre pour l’immunité collective ? Ou bien est ce illusoire de chercher à l’atteindre car il y a des réservoirs de variants chez des animaux ?

    Cordialement,

    Nicolas B.

    • Bonjour
      Sans faire de chapitre spécifique, j’ai parlé des adolescents notamment dans "Pourquoi ne pas laisser faire l’immunité naturelle".

      Quant à l’immunité collective, elle est mal partie puisqu’autant les anciens malades COVID19 que les vaccinés se recontaminent en grand nombre. Pour l’instant, on ne voit pas de formes graves de COVID19 ans ces situations, mais cela ne soutient pas l’hypothèse d’une immunité collective protectrice...

  • Bonjour,
    merci pour votre article éclairé et éclairant.
    Après avoir longtemps hésité, je me suis fait vacciner car contrainte par mon emploi en quelque sorte ...
    Une question : vous évitez de parler du vaccin Jansen "cousin de l’Astra Zeneca" et semblez privilégier les vaccins ARN, pourquoi une telle préférence ou bien je me trompe ?
    Merci pour votre éclairage.

  • Merci ,pour ce rapport éclairé sur les vaccins contre la.covid, qui m’a apporté beaucoup de réponses.
    En revanche j’aurais voulu savoir : Qu’en est il du vaccin chinois qui est composé d’un extrait plus complet du matériel génétique du virus ?
    Une étude sérieuse aurait démontré une plus large protection contre tous les variants du virus, et une meilleure protection à long terme.
    Pourquoi n’avlns nous aucune critique éclairée ( avantages , inconvénients) sur ce vaccin.?

    nest il pas envisagé en FRANCE..

  • Bonjour

    Je précise que ne suis pas spécialement fan des produits chinois, et que j’ai autant de doutes sur le taux d’efficacité et d’innocuité affirmé pour ce produit que pour ceux qui sont actuellement agressivement promus chez nous, cependant :

    Lancet 2021 Jul 17 ;398(10296):213-222.
    doi : 10.1016/S0140-6736(21)01429-X. Epub 2021 Jul 8.
    Efficacy and safety of an inactivated whole-virion SARS-CoV-2 vaccine (CoronaVac) : interim results of a double-blind, randomised, placebo-controlled, phase 3 trial in Turkey
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34246358/
    CoronaVac has high efficacy against PCR-confirmed symptomatic COVID-19 with a good safety and tolerability profile.

    Le CoronaVac, est un vaccin à virus entier inactivé développé par Sinovac Life Sciences (Beijing, China). C’est publié dans le Lancet, et après le lancetgate on peut aussi légitimement avoir des doutes ...

    Cordialement

  • Merci pour votre réponse rapide et détaillée.

    Je vous rejoins sur l’importance d’ insister sur la variabilité énorme du taux de létalité par classe d’âge, en particulier pour aider les gens à faire leurs propres arbitrages. Pour autant, il est utile de savoir que sans les actions mises en œuvre pour lutter contre la pandémie, on aurait au niveau monde de l’ordre de 100 millions de morts , c’est-à-dire un bilan de l’ordre de celui de la 2e guerre mondiale. Ça relativise les arguments des apôtres du laisser-faire et de l’immunité naturelle.

    Sur les résultats en Israël, de mémoire dus uniquement à un vaccin Pfizer, je comprends puisque les données sont présentées comme redressées pour l’âge et le sexe, que cela montre surtout une baisse préoccupante de la protection contre l’infection avec l’ancienneté de la vaccination.

    Cela ne semble cependant pas remettre en cause une protection à court terme contre l’infection, qui reste donc un argument fort pour la vaccination des ados, de par l’effet indirect, en diminuant leur contagiosité immédiate.(idem pour les jeunes adultes)
    On en est cependant je vous l’accorde à arbitrer entre des avantages temporaires pour la société (baisse du risque de contagion, baisse du risque de mutation) avec des bénéfices individuels faibles, voir négatifs, qui se cumulent avec le nombre de rappels à subir.
    Donc un sujet qui comporte à la fois un aspect éthique (société vs individu) et un aspect modélisation pour quantifier la réalité de l’arbitrage.

    Sur le Covid long, ma remarque traduit surtout mon manque de compréhension du mécanisme d’infection, car vous semblez déconnecter la baisse du risque d’hospitalisation constatée, du risque de Covid long, ce qui est contre-intuitif pour mon esprit profane.
    Est-ce qu’on ne peut pas raisonnablement espérer, par exemple en observant la charge virale, que les deux sujets sont corrélés ?
    Auquel cas, on pourrait raisonnablement appeler les jeunes adultes à se vacciner pour se protéger du Covid long, dont de mémoire on sait qu’il touche 20 % des infectés, ce qui n’est pas rien. (En plus de l’argument des avantages indirects sociaux évoqués plus haut)

    Merci de votre réponse.

  • Bonjour,

    Pourquoi - comment - le vaccin Janssen fonctionne-t-il avec une seule dose ? Est-il aussi efficace que les vaccins à ARN messager ou que le Vaxzevria / Adenovirus avec 2 doses ?

  • Bonjour,
    Vous dites :
    "Un jeune infecté par le SARS-CoV2 est un cheval de Troie pour le virus qui pourra ainsi contaminer le reste de sa famille"
    Dans le cas de la grippe, c’est la même situation, pourquoi alors dites-vous :
    "Je milite pour que l’on réserve la vaccination contre la grippe aux personnes très âgées ou très fragiles"
     ??
    Merci de votre réponse.

  • D’autre part,
    Vous dites que nous n’avons pas assez de recul sur les effets indésirables à long terme des vaccins ARNm, mais si je ne m’abuse, ces vaccins existent depuis les années 90, ont déjà fait l’objet d’essais cliniques chez l’Homme, et n’ont simplement pas été commercialisés par manque de budget. Nous avons donc quelques dizaines d’années de recul sur les éventuels effets sur notre ADN ?

  • Bonjour
    Je ne comprend comment vous pouvez, très justement, dire que nous manquons de recul sur les nouveaux vaccins ARN, puis qq lignes plus bas :
    "La probabilité d’effets indésirables tardifs pour les nouveaux vaccins à ARN n’est pas nulle, mais elle est proche de zéro."

    Tout le reste de l’article est tellement clair et logique, que je vois cette illogisme comme une manipulation, et j’en suis bien désolé.

    • Bonjour,
      Contrairement à d’autres, je ne dis pas "zéro" mais "proche de zéro". Mais il est clair que la probabilité pour qu’un évènement très improbable et jamais survenu arrive quand même est infime.
      Par exemple, je pense que la probabilité pour qu’il fasse 40°C à Paris cet hiver est proche de zéro, bien que ce soit théoriquement possible. Idem pour la probabilité que Dupont-Aignan gagne l’élection présidentielle.

  • Bonjour,
    Beau travail, belle argumentation sur les bienfaits de la vaccination.
    L’ANSM recense environ 1000 décès, dans notre pays, post-vaccination.
    Qu’en pensez-vous ?

    • Bonjour
      J’ai déjà répondu dans l’article. Ce nombre de décès correspond à celui attendu dans une population identique non vaccinée.
      Je pense qu’au moins 5000 personnes sont mortes cette année après avoir pris du Doliprane.
      La pharmacovigilance est une science complexe qui nécessite une réflexion autour des chiffres "bruts".

  • Bonjour,
    je n’ai pas lu tous les commentaires mais il me semble que ds votre article vous n’évoquez pas le vaccin contre l’hépatite B qui a permis à la sclérose en plaques de se développer chez certaines personnes... là il s’agissait bien d’une forme tardive d’effet secondaire grave dû à cette vaccination, nan ?
    merci d’avance de votre retour.

  • Bonjour et merci pour cet article très complet et riche d’informations. Toutefois, je suis étonnée de ne pas y lire d’infos sur le vaccin Jansen en une seule injection. Avez-vous des chiffres ou un avis sur ce vaccin ?

  • Bonjour,
    qu’est il préconisé pour une personne étant atteint de spondylarthrite ankylosante et étant sous traitement immunodépresseurs ( simponi 50). Le spécialiste qui le suit lui dit d’attendre avant de se faire vacciner. Nous ne savons plus que penser.
    Pouvez vous nous éclairer ? Cordialement

  • Bonjour,
    qu’est il préconisé pour une personne étant atteint de spondylarthrite ankylosante et étant sous traitement immunodépresseurs ( simponi 50). Le spécialiste qui le suit lui dit d’attendre avant de se faire vacciner. Nous ne savons plus que penser.
    Pouvez vous nous éclairer ? Cordialement

    • Bonjour
      Comme je l’ai déjà écrit, je ne réponds pas à ce type de message et la réponse est d’ailleurs dans l’article.
      Si vous avez un doute, consultez un autre médecin (en consultation, pas sur internet)

  • Bonjour docteur et merci pour ces transmissions et échanges très intéressants. Y a t’il un risque à me faire vacciner d’une seule dose alors que mon taux d’immunité naturel est extrêmement élevé et ne cesse d’augmenter suite à un Covid contracté il y a 15 mois ?? Merci pour votre réponse.

  • Bonjour,
    Merci pour votre article et pour votre effort d’impartialité
    comment pouvez vous affirmer que tel vaccin ne contient pas telle substance alors que les fiches techniques ne donnent que la liste des excipients ?

    • Bonjour
      La fiche technique donne la totalité de la composition des vaccins : principes actif et "le reste", c’est à dire les excipients. Quand il y a une trace d’un composant indésirable, résultant par exemple du procédé de fabrication, c’est mentionné, comme par exemple pour le vaccin ROR pour la néomycine :
      « Excipients : acides aminés, lactose (anhydre), mannitol, sorbitol.
      Excipients à effet notoire : ce vaccin contient 9 mg sorbitol.

      Ce vaccin contient des traces de néomycine »

  • Le Vidal est-il indépendant de l’industrie pharmaceutique ?

  • Bonjour,
    Votre article est bien joli.
    Mais en tant que lecteur lambda, incompétent dans le domaine de la santé et du vaccin, pourquoi est-ce que je donnerai plus de crédit à votre discours qu’à celui d’autres scientifiques (virologues, médecins...) qui mettent en garde contre les risques de ce pseudo vaccin et qui apportent tout comme vous des démonstrations inverses....?
    Comment se positionner face à ces deux discours scientifiques ?

    • Bonjour
      C’est une excellente question. Quand le premier Ministre lui-même sort des âneries (les sujets vaccinés ne peuvent plus être contagieux) ; quand notre infectiologue méridional champion des publications scientifiques déraille à plein tube, qui croire ? Sur quels critères ?
      C’est exactement ce que j’ai écrit dans mon introduction.

      C’est pour cela que j’ai choisi de façon inhabituelle de commencer par parler longuement de moi. Si mon CV ne vous convainc pas, c’est votre droit.

      Il est possible d’écrire tout et son contraire avec une floppée de références scientifiques. C’est pour cela que vous devez d’abord vous demander à qui vous faites confiance.

      Lisez mes autres articles sur ce site, ça devrait vous aider à faire votre choix.

  • merci pour cette article seulement vaccination ou pas vaccination ca ne devrait pas être le sujet le plus discuté. on nous parlent que de ca depuis trop longtemps de toute facon le vaccin est obligatoire puisque sans cela tu n’es plus rien dans ce beau système, par contre il serait bien d’avoir le même élan pour la planète car ca devient vraiment urgent et vous aurez bien être vacciné ou non on vas tous mourir si on continue ainsi, nous sommes quasiment au point de non retour pour la transition écologique mais ca tous le monde s’en fou. Continuez comme ca et le covid ne seras qu’un douce rigolade par rapport a ce qui va arriver... bref aucun bon sens système mondial non viable mais tout vas bien

    • Bonsoir,
      Le réchauffement ne menace pas l’espèce humaine, mais une partie de l’humanité qui vit en zone sèche ou chaude. Les russes et les canadiens, au contraire, vont en bénéficier.

      Ce qui menace beaucoup plus l’espèce humaine, c’est la prochaine glaciation. Je dis juste ça pour mettre les risques en perspective, et bien sûr, le réchauffement reste une catastrophe écologique.

      Mais on est totalement hors sujet...

  • Bonjour Docteur,
    Merci pour ces explications très pédagogiques et qui tentent de répondre aux nombreuses questions que se posent beaucoup de personnes.
    Sur le recul par rapport aux effets secondaires à moyen et long terme, on nous dit : la longue histoire de la vaccination permet d’affirmer que les effets secondaires apparaissent dans les premiers mois après la vaccination. N’est il pas erroné de comparer l’histoire des vaccins classiques avec la technique toute nouvelle de l’arn messager ? Il n’existe pas, avant le covid, de grande campagne de vaccination avec technologie arn. Alors qu’est ce qui permet de dire que les vaccins à arn n’auront pas d’effets secondaires à plus long terme ?

    Par avance, un grand merci pour votre réponse. Bon courage.

    • Bonjour
      C’est la raison pour laquelle j’ai écrit que le risque de tels effets tardifs était "proche de zéro" et non égal à zéro.
      En matière de médicament, tous modes d’action confondus, il est rarissime de voir apparaître des effets indésirables tardifs, jamais survenus dans la première année de commercialisation, après usage par des millions de personne.

  • Bonjour,
    Si j ’ai bien compris, les mesures employées par la plupart des états se concentrent toutes sur la vaccination qui repose sur un fait et une hypothèse : le fait est que les vaccins réduisent le nombre de formes graves de Covid ; l ’hypothèse est que la vaccination réduit la contagiosité. Ma première question concerne l ’hypothèse : en temps qu’hypothèse rien n ’est encore vraiment établi en ce qui concerne la contagiosité, donc en quoi la vaccination du personnel médical va-t-elle diminuer les cas de Covid pour les personnes avec qui elles sont en contact ? (précision : je ne suis pas dans le personnel médical donc ma question est surtout motivée par la curiosité).
    Ma deuxième question concerne le fait établit que les vaccins sont efficaces contre les formes graves de Covid. On a très bien compris que l’age était un facteur important pour le développement de forme graves. On a aussi compris que d ’autres facteurs entrent en compte dans le développement des formes graves, ainsi nommées les "comorbidités" (diabète, obésité, ...) . Existe-t-il des statistiques plus détaillées du Covid qui montreraient en fonction de l ’age ET en fonction du type de comorbidité et même non comorbidité la fraction de personnes en hôpital, ou en soin intensif, ou même mort.
    De la même façon que vous expliquez que pour les enfants le rapport risque bénéfice de la vaccination n’est pas évident, qu ’en serait-il des statistiques pour une personne de 40 ans sans aucune comorbidité ? Je pense que ce type de données pourraient éclairer plus précisément des choix individuels et le risque (statistique) que chacun est prête a prendre, et peut être même guider des médecins face à leur patient et leur spécificité.
    Bien qu’ayant lu le blog et les commentaires, je n ’ai pas ouvert tous les liens et je suis d ’avance désolé de vous faire répéter si vous l ’avez déjà mentionné.

  • Bonjour Docteur, et merci pour ce décryptage passionnant, ainsi que pour la gestion des questions-réponses. C’est de loin la meilleure page que j’ai trouvé sur le sujet :-)
    Vous avez certainement vu l’intervention de Fauci d’il y a quelques jours :
    "Now that we have a Delta variant that has changed the entire landscape, because when you look at the level of virus in the nasal pharynx of a vaccinated person who gets the breakthrough infection with Delta, it is exactly the same as the level of virus in an unvaccinated person who’s infected. That’s the problem"
    J’en comprends que le risque de contagion serait identique entre un vacciné et un non vacciné (et ce qui n’enlève rien à l’intérêt du vaccin pour les personnes à risque notamment). Et dans ce cas, le pass sanitaire serait à la fois inutile et dangereux, non ?
    Qu’en pensez-vous ?

    • Bonjour
      J’ai intégré cette actualité hier dans le chapitre Efficacité avec un lien (les mises à jour sont indiquées en fin d’article) :

      Les centres de surveillance des maladies infectieuses étatsuniens viennent de publier une mise en garde : "Les personnes vaccinées pourraient être en mesure de propager le coronavirus et devraient recommencer à porter des masques dans certaines circonstances, a déclaré mardi le plus haut responsable de la santé publique du pays, en soulignant que le variant delta à malheureusement inversé la tendance prometteuse du printemps."

      En revanche, on ne peut pas en déduire que le risque de contagion est identique. Être porteur de virus dans le rhinopharynx est une chose, l’excréter dans l’air est autre chose, même si c’est bien sûr lié.

  • Bonjour,
    J’ai lu avec intérêt cet article et celui sur la vaccination contre la grippe. J’ai été très sensible aux arguments évoqués dans ce dernier article et je me demande encore pourquoi les mêmes arguments ne sont pas valides dans le cas de la Covid.

    • Bonjour
      L’énorme différence, c’est que la grippe ne tue quasiment jamais les gens de moins de 85 ans, ce qui n’est pas du tout le cas du COVID19. Donc, autant il peu grave d’attraper la grippe à 60 ans, autant c’est très dangereux d’attraper le COVID19

  • @Dominique Dupagne
    Pour faire suite à votre réponse, je comprends certes que l’on meurt moins aujourd’hui de la grippe que du/de la covid ; mais je me demande si cette immunité partielle des populations contre la grippe n’a pas été acquise avec le temps par les infections naturelles. Il a été dit, par exemple, que si le virus H1N1 touche très peu les personnes de plus de 65 ans, le groupe d’âge dans lequel la grippe saisonnière cause habituellement le plus de décès, c’était grâce à une immunité acquise antérieurement. J’aurais donc tendance à préconiser le vaccin seulement pour les personnes vulnérables et laisser l’infection naturelle se propager chez les autres qui me semble, d’une façon générale, mieux protéger qu’un vaccin qui cible seulement une protéine qui mute. D’ailleurs, le vaccin, dans la mesure où il n’est pas généralisé, ne favorise-t-il pas la sélection des variants qui lui sont résistants ?

    • Bonjour
      On est très fortement immunisé contre le premier virus grippal que l’on rencontre. D’où la résistance des sujets de plus de 65 ans à la grippe H1N1 de 2009, apparentée au virus de la grippe espagnole qui a "régné" jusque dans les années 50. En revanche, la mortalité des vieux est très importante quand l’épidémie est due au virus grippal H3N2, comme en 2013.

      Il faut se méfier des comparaisons grippe/COVID19.

      Cela dit, il est tout à fait possible, voire probable, que l’on se dirige vers la stratégie que vous envisagez, faute d’avoir un vaccin qui enraye la chaîne de contamination.

  • Bonjour,

    Le Covid tue plus parce que il touche beaucoup plus de personnes et dans le monde entier, il est bien plus contagieux et le nombre de contaminations et de malades augmente automatiquement le nombre de morts.Il est certes plus virulent, mais la grippe fait quand même quelques morts chaque année. Après dans mon entourage nous avons eu beaucoup de cas de Covid dont un couple très âgé, ils s’en sont sortis. Je veux bien entendre que cette maladie est plus dangereuse et contagieuse que les autres mais je trouve que l’on fait de cette épidémie quelque chose de terrifiant, je ne nie pas les faits, mais la peur dans laquelle on essaye de nous noyer est sans doute bien plus contagieuse, tout devient demesuré, et ça c’est terrifiant pour l’avenir. Cordialement.

  • Pas mal de petites questions trottent dans ma tête suite à contamination (pas de gravité pour l’instant) de personnes de ma connaissance pourtant vaccinées... et je suis incapable de retrouver aujourd’hui des liens pertinents et à jour sur les thèmes qui m’interpellent.

    D’ailleurs a-t’on des données qui tiennent la route ?

    Notamment sur la différence de contagiosité ("quantité", genre super-spreader ou non, et surtout durée de la contagion etc) selon l’intensité de la maladie, par exemple :
    - des hospitalisés,
    - des vraiment malades mais pas hospitalisés,
    - des paucisymptomatiques,
    - des asymptomatiques (j’ai le vague souvenir d’avoir lu un truc pas trop encourageant).

    S’il y a des différences (en tout cas en moyenne), ce dont je ne suis pas sûre, on pourrait peut-être tenter d’extrapoler, au moins essayer quelques modélisations (et les confronter à la vraie vie) pour les personnes vaccinées, puisque généralement elles semblent moins malades ou sans symptômes ?

    • Bonsoir,
      Non, nous n’avons pas de certitudes, et les extrapolations sont hasardeuses. Ce dont on est sûr, c’est que des vaccinés peuvent avoir une charge virale importante, et sans doute transmettre la maladie. On sait aussi que des asymptomatiques peuvent être de super-contaminateurs.

  • Bonjour
    Disclaimer : je n’écris pas bien le français, je ne lis et ne parle qu’avec ce que j’ai appris à l’école, ce qui suffit pour avoir apprécié - beaucoup - votre article (qui m’a été envoyé par une amie) mais pour le commenter ici j’ai utilisé un traducteur sur le net pour mon Portugais. Alors, mes excuses pour la grammaire et les fautes de frappe.

    J’ai lu tous les commentaires de cet article et vos réponses jusqu’au 29 juillet à 18h31, et comme je n’ai pas trouvé le sujet que je veux aborder - et je pense qu’il peut intéresser beaucoup de monde - j’ai décidé de vous écrire. J’espère que vous aurez envie de répondre, mais je vous remercie d’avance de prendre le temps de lire ce qui suit :

    - A mon avis, votre article est (très) inexact sur la question des anticorps. Vous dites : "La présence d’anticorps anti-SARS-CoV2 dans une prise de sang signifie que vous avez déjà été infecté par le virus". Les tests sanguins "rapides" Covid permettent de détecter les anticorps IgG et IgM. Si des anticorps IgG sont détectés mais pas d’anticorps IgM, il est conseillé d’effectuer un test PCR pour rechercher/déjouer le virus. Si ce test PCR est négatif, comment peut-on être SÛR que les anticorps IgG détectés « dans une prise de sang » .... sont le résultat de Covid et non celui d’une autre maladie qui les a créés dans le corps ? En d’autres termes, comment pouvez-vous prétendre que la présence d’"anticorps anti-Covid" (comme les IgG de ces tests affirme l’être) signifie qu’une personne "a déjà été infectée" par ce virus, et non par un autre ?

    Merci beaucoup, et toutes mes excuses pour cette impertinence.

    Mes compliments sincères,
    Luis

  • Merci Dominique pour cet excellent article à la portée de tous et expliquant parfaitement les problématiques.
    Une remarque à propos de l’ARN messager qui pourrait hypothétiquement gagner le noyau de la cellule : cet ARN est modifié d’une part, une base ayant été remplacée et d’autre part ne pourrait coder que pour la protéine S ce qui ne peut pas être comparable avec l’ARN viral le vrai qui lui code pour l’ensemble des protéines du virus.
    Amicalement Marcel

  • Bonjour Docteur Dupagne,

    Merci pour cet article clair qui revient sur les points d’inquiétudes majoritaires.

    Quelques questions supplémentaires, posées en toute bienveillance :
    - Pourquoi le corps scientifique/médical, au niveau national et international, est-il, il me semble, incapable de consensus depuis 1 an et demi ? Même au sein de spécialités comme l’immunologie ?
    Comment certains professeurs et/ou docteurs en pharmacie peuvent-ils se retrouver au banc de toute la profession et attaqués par le Conseil de l’Ordre ? Cette situation, totalement inédite, alimente la méfiance, voire la défiance, de la population vis-à-vis des médecins, professeurs, chercheurs, pharmaciens et vis-à-vis de l’Etat, des représentants du CO et de l’OMS.

    - Vous détaillez votre parcours, votre expérience et vos expertises. Vous êtes médecin généraliste si j’ai bien lu. Un médecin généraliste est-il compétent sur le sujet d’une pandémie mondiale inédite ?
    Hormis bien sûr, ce qui est déjà considérable, la capacité supérieure à la moyenne de la population d’avoir accès à des articles, études, synthèses nationales et internationales et de comprendre cette somme de documents sur la recherche actuelle.

    - Enfin, concernant la population spécifique sous immunosuppresseurs, atteinte d’une maladie auto-immune chronique, etc, vous écrivez qu’aucune étude n’existe à ce jour sur les effets à court/moyen/long terme sur cette population. Les médecins spécialistes ne savent effectivement pas. Ils nous encouragent donc à la vaccination. Logique. Je confirme que la vaccination titille le système immunitaire, peut relancer les crises et fragiliser les zones articulaires alors « endormies ». La balance bénéfice/risque est alors toujours en recherche d’équilibre.

    Merci de vos réponses éclairantes.

    • Bonjour
      Je trouve qu’il y a plutôt un consensus chez les scientifiques, hormis quelques "originaux" très bruyants. Il y a aussi un petit pourcentage de scientifiques sérieux qui stimulent la réflexion collective par leurs remarques critiques ou leurs théories atypiques. C’est ainsi que la science avance dans des domaines "neufs" comme celui du COVID19. Il faut du recul et du temps pour arriver à un consensus.

      Un médecin généraliste avec une formation scientifique complémentaire sait lire la science, la digérer, et surtout la "recracher" sous une forme compréhensible car il est au contact permanent de gens "normaux". Il ne s’agit pas d’un problème d’accès à la science, mais de tri entre le bon grain et l’ivraie comme vous le suggérez vous-même.

      J’avais écrit un article en 2009 sur la vaccination contre la grippe A/H1N1. Cet article faisait la synthèse des données connues, mais était en désaccord avec les annonces catastrophistes des experts et du gouvernement de l’époque. Il a été lu un million de fois ! La suite m’a donné raison, ou plutôt nous a donné raison : je n’écris pas seul, je me nourris d’interactions avec mes confrères sur les réseaux sociaux. Cela commençait tout juste en 2009. C’est une forme d’expertise collective liée au Web 2.0.

  • Bonjour,
    Après lecture il me reste 2 questions :
    1. Ayant eu une forme non aparente de covid puis-je faire une forme plus grave par la suite ? On m’a trouvé des anticorps, donc en cas de réinfection ils devraient être opérationnels rapidement et en principe, selon ma logique, on ne peut pas faire une forme plus grave après une forme moins grave ; est-ce que je me trompe ? Connait-on des cas, en nombre significatif, qui auraient fait une forme plus grave la 2e fois ? Surtout que d’un autre côté, si j’ai bien compris, le virus devient, en mutant, de moins en moins mortel.
    2. J’ai lu (je ne me rappelle plus où, mais cela venait d’un docteur) que les vaccins ARNm sont basés sur 2 ou 3 gènes du virus et ils confèrent immunité sur ces gènes-là ; or lorsqu’on a eu la maladie, on a le souvenir de tous les gènes du virus. Ci donc celui-ci mute sur les gènes du vaccin (peu probable qu’il mute juste sur ceux là, mais possible quand même), l’immunité du vaccin devient inopérante, alors que si on a le souvenir de tous les gènes, même si le virus mute, il reste assez de gènes dont on se souvient. Quel est votre avis sur ce raisonnement ?
    Vous remerciant pour vos explications.

    • Bonjour
      Ce sont deux bonnes questions.

      1) Je n’ai trouvé aucune donnée indiquant que des patients récidivant un COVID19 aient fait des formes graves. Si cela existe, c’est très rare. A ne pas confondre avec un autre phénomène, mieux connu : le danger d’être réexposé au virus après une infection récente datant de quelques jours. Plusieurs travaux indiquent que ce serait un facteur aggravant, expliquant le décès des soignants mal protégés au début de l’épidémie.

      2) Les vaccins ARNm immunisent contre la protéine spike, indispensable au virus pour pénétrer dans la cellule. Sa capacité de mutation est limitée, et surtout, il serait facile et rapide de faire un nouveau vaccin ARNm adapté à cette mutation.
      En revanche, personne ne peut dire pour l’instant avec certitude quelle est l’immunité la plus solide : celle conférée par le vaccin ou celle conférée par la maladie. Dans le cas de la grippe, il n’y a pas photo, la maladie gagne et protège une dizaine d’année. Dans le cas de la coqueluche (mais c’est une bactérie et non un virus) c’est le vaccin qui est plus efficace.

      Un indice tout de même : les rhumes à coronavirus sont peu immunisants, on en fait plusieurs dans sa vie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Coronavirus

  • @Dominique Dupagne

    Merci beaucoup pour tous vos éclairages.

    Dans votre message du 29 juillet, comparaison de la mortalité de la grippe et du covid-19, la date de fin février 2020 m’étonne : il n’y avait encore eu que très peu de morts du covid-19 dans le monde ???

  • Bonjour, et merci pour votre temps et votre pédagogie, je n’écoute d’ordinaire que très peu les médecins mais vous m’avez semblé transparent, contrairement à bien d’autres. Aussi j’aimerais avoir quelques réponses, j’espère que vous n’y avez pas déjà répondu mais je ne crois pas.
    Est-il honnête de prétendre que les vagues suivantes seraient uniquement la faute des non vaccinés ? Vous dites justement qu’on ne sait pas comparer l’immunité naturelle et l’immunité due au vaccin. On voit et entend de plus en plus ce genre de discours culpabilisants, cela me semble mensonger, qu’en est il ?
    De plus, du fait de la protection intellectuelle des vaccins et de la grande majorité du monde non vaccinée, est ce qu’il ne s’agit pas de traiter le problème simplement en France, au plus grand bonheur des labos alors que le covid ne disparaitra pas des continents/pays pauvres, et que, la couverture vaccinale augmentant, les frontières ne seront sûrement pas fermées ?
    Merci d’avance et merci encore pour votre honneteté et votre article, qui me fait accepter (un peu) plus l’idée de me vacciner, bien qu’ayant 25 ans et sans commorbidités.

    • Bonjour
      Honnêtement, je ne peux pas répondre à votre première question. Il faut que l’on sache si le virus peut circuler entre vaccinés ou de vaccinés à non vaccinés. Il reste des inconnues à ce sujet actuellement.

      Pour votre deuxième question, le problème est bien sûr mondial. Le virus ne s’arrête pas aux frontières.
      Soit l’immunité due à l’infection + l’immunité vaccinale le fait disparaître à moyen terme, ce qui n’est pas absurde, soit il s’installera pour longtemps, comme le virus de la grippe, et la notion "d’éradication du COVID19" n’a pas plus de sens que l’éradication de la grippe.

  • Bonjour,
    J’ai reçu ma première dose de Pfizer le 16 juillet.
    6 heures après l’injection, je faisais une crise de tremblements. Le 15, que nous avons appelé, nous a indiqué que cela arrivait avec les vaccins en général.
    Est-ce une allergie à un excipient ?
    Qu’en pensez-vous ?
    Merci pour votre retour.

  • Bonjour, et merci pour cet excellent article ! Limpide et équilibré !

    une question/remarque, cependant. A plus de 100 000 morts en France, si la mortalité était de 1 pour 1000, il faudrait qu’en France on l’ait tous eu, et qu’on soit plus de 100 millions.
    À ce compte, côté vaccin, une dose par personne suffirait.

    il a beau être évident que le risque à 20 ans en santé n’a rien à voir avec celui à 80 avec comorbidités, le chiffre à retenir est bien la moyenne, sur laquelle ce calcul se base.

    J’ai pu faire une erreur, mais où ?

    Merci d’avance de vos précisions

  • Bonjour Docteur,

    Pourquoi dois-je me vacciner 2 fois pour prendre un train de grande ligne pour un trajet de 2h15 et pas pour prendre métro + RER + bus + train de banlieue en IDF pour une durée journalière équivalente ?
    Le virus Covid ne prend pas les transports parisiens ???
    C’est incompréhensible et totalement incohérent !
    Merci de m’éclairer scientifiquement sur le sujet.

    Salutations,
    Hérode Antipas ;)

  • Re-bonjour Docteur,

    Le vaccin anti-Covid peut-il raviver une névralgie-cervico-brachiale ?
    J’ai pourtant fait faire l’injection dans le bras opposé !
    Merci de m’éclaire sur le sujet.

    Salutations,
    Hérode Antipas ;)

  • Docteur,

    Savez-vous où en sont les recherches d’un vaccin universel efficace sur tous les variants car s’attaquant à une partie très stable du virus ?
    Est-ce une utopie ?
    Il me semble qu’une équipe canadienne notamment travaille sur le sujet (je ne retrouve plus l’article).
    Le chercheur, du secteur public, regrettait un manque cruel de financement.
    Ce genre de vaccin n’intéresse bien sûr pas la BigPharma qui préfère vendre des nouveaux vaccins chaque année ou des rappels tous les 3 mois !
    J’exagère ? Si peu...

    Hérode Antipas ;)

  • Docteur,

    Chez les sujets immunosupprimés (par médicament) de plus de 80 ans, quel est le taux de protection après 2 injections Pfizer ?
    A près 3 injections Pfizer ?
    Merci.

    Hérode Antipas ;)

  • Bonjour Docteur,

    Merci pour vos réponses même un dimanche matin ! :o)

    Concernant les recherches d’un vaccin universel permettant de contrer tous les variants, je trouve qu’on n’en parle pas assez. C’est pourtant porteur d’espoir et on en a fort besoin en ces temps difficiles !

    J’ai trouvé cette petite brève intéressante :
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/covid-19-la-recherche-d-un-vaccin-universel-efficace-contre-tous-les-variants-marque-des-points_4364759.html

    Le spicule en surface du virus ("protéine spike") est délaissé par les chercheurs au profit des peptides de fusion viral, identiques d’un variant à l’autre.

    La biotech française (cocorico !) Osivax planche sur les nucléocapsides, internes au virus, et ne mutant pas :

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1772790/vaccin-coronavirus-osivax-lyon-nucleocapside-covid

    Voilà, ça apporte une petite lueur d’optimisme, non ?

    Parce que franchement, régler le problème des variants au niveau mondial avec les vaccins actuels ressemble à une terrible utopie, non ?

    Hérode Antipas ;)
    ...pas anti-pass systématique mais agacé par les incohérences scientifiques du pass actuel !

  • Docteur,
    Je me permets de réagir à votre réponse...


    Question :
    Chez les sujets immunosupprimés (par médicament) de plus de 80 ans, quel est le taux de protection après 2 injections Pfizer ?
    A près 3 injections Pfizer ?
    Merci.

    Réponse : Dominique Dupagne
    Personne ne le sait, ne serait-ce que parce que l’immunité cellulaire est très difficile à mesurer.


    L’assurance maladie, par courrier, a incité les immunosupprimés (par médicament) à recevoir 3 injections de vaccin ARNm et à faire tester leurs anticorps quelques semaines après chaque injection.
    Que va rechercher le labo si "l’immunité cellulaire est très difficile à mesurer" ?
    Quelle est l’utilité de ce dosage ?
    Merci de m’éclairer sur le sujet.

    Hérode Antipas ;)
    ...pas anti-pass systématique mais agacé par les incohérences scientifiques du pass actuel !

  • Bonjour,

    je salue votre travail et le fait que vous choisissiez et assumiez de l’exposer aux critiques.

    J’avais été soulagée de vous lire lors de l’épisode de la grippe H1N1 et rassurée par la notion d’immunité naturelle acquise.
    Je comprends bien que la Covid19 n’est pas la grippe (le virus de la grippe est aussi un virus à ARN, avec une enveloppe), mais il reste un élément auquel il ne nous semblait pas pouvoir répondre : l’immunité cellulaire acquise par la maladie.
    Un article est sorti comparant l’immunité dont l’immunité cellulaire aussi bien chez les personnes convalescentes que chez les personnes primo vaccinées ou ayant reçu une 2eme dose.
    J’ai conscience que l’effectif est réduit mais n’est-ce pas déjà intéressant ? Malheureusement l’étude n’a pas été encore faite chez les ados et enfants.
    https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.07.29.454333v1
    (on peut en lire la traduction française).

    De ma place de médecin généraliste, je suis confrontée à la réalité de terrain d’une part et aux statistiques et modélisations mathématiques d’autre part.
    Je fais mon travail humblement, consciente que nous ne maîtriserons jamais la complexité de l’humain et essaye de trouver le juste équilibre entre toutes les données pour accompagner et conseiller mes patients, à l’instant t mais aussi pour l’avenir.

    D’un point de vue très personnel, voici mon avis :
    - il n’est pas intéressant d’étendre une politique vaccinale à toute une population si le vaccin n’empêche pas la transmission du virus. En revanche, le vaccin reste pour l’instant la seule réponse pour éviter les cas graves chez les personnes à risque, il doit donc être proposé et encouragé chez elles.
    Et d’ailleurs, si les enfants, ados et jeunes adultes restent contaminants après vaccination comment contribuent-ils à éviter les cas graves chez les personnes fragiles non vaccinées ?
    L’autre réponse pour éviter les cas graves pourrait être les thérapeutiques que l’agence européenne du médicament pourrait promouvoir dans quelques mois
    https://luxembourg.representation.ec.europa.eu/actualites-et-evenements/actualites/strategie-en-matiere-de-traitements-contre-la-covid-19-la_fr

    - concernant le COVID long : pas de donnée effectivement, mais juste une réflexion.
    Dès le début de la crise , en mars 2020, j’ai tenté d’alerter le conseil de l’ordre départemental sur l’effet néfaste, anxiogène des messages officiels destinés à la population. Nous savons qu’un stress chronique finit par épuiser les glandes surrénales et favoriser des réponses immunitaires et inflammatoires dont les effets ne sont ni maîtrisés ni bien soignés.
    Implication dans le COVID long ?

    - de ma modeste expérience, un traitement accepté par le patient est un traitement mieux toléré... et même plus efficace ! (Si, si, j’ose le dire, sans fournir de référence d’études, mais il y en a sur les effets nocebo et placebo !)
    Alors je m’applique à fournir les informations en ma possession et correspondant à la personne que je reçois (âge, comorbidité ou non, antécédents...) pour permettre au patient de choisir de se faire vacciner ou pas.
    Hélas, je me sens très impuissante face à l’obligation vaccinale : on shunte la discussion, l’appropriation par le patient de son choix vaccinal..... et donc très probablement de la bonne tolérance du vaccin ?

    Puissions-nous y voir plus clair très prochainement !

    Bien à vous,
    Bénédicte

    • Bonjour
      Merci d’avoir partagé ces réflexions très pertinente.
      Pour ce qui me concerne, s’il est confirmé que les vaccinés peuvent transmettre l’infection quasiment comme les non vaccinés (mais c’est loin d’être sûr actuellement), je pense qu’il faudra arrêter de vacciner les moins de 40 ans qui ne le souhaitent pas.
      Il nous faudra aussi une autre information : sur le long terme (plus d’un an), qu’est-ce qui donne la meilleure protection, le vaccin ou la maladie ?

  • Elle est pas mal votre explication mais étant généraliste, j ’imagine que vos connaissances sont moindres que celles des infectiologues ou de specialistes des ARNm. Nous ne savons rien des effets à long terme, qui peuvent aller de maladies graves à la stérilité des jeunes d’aujourd’hui qui se font vacciner. Pousser à faire un vaccin qui n’a pas été expérimenté largement sur des volontaires, c’est en fait pousser les gens à être cobayes des laboratoires pharmaceutiques. Aujourd’hui 1er août 2021, dans de nombreux hôpitaux, en France comme ailleurs, beaucoup d’hospitalisés sobt vaccinés, souvent 2 doses. Pourquoi ne pas suivre les protocoles médicamenteux qui ont fait leurs preuves au lieu de vacciner aveuglément toute la population de la terre sans savoir les effets possibles et imaginaires ?s’il existe 1 possibilité sur 10000 que ce vaccin me fasse un problème, je n’en veux pas. Je booste mon immunité naturellement et je me passe de ce vaccin. Et puis franchement, rendre un vaccin obligatoire lorsqu’il n’a pas 1 an sur le marché, et que partout, dans tous les pays du monde il existe de grands spécialistes courageux face au BigPharma qui le dénoncent, cela relève d’un crime collectif mondial.

    • Bonjour,
      Mes explications sont les mêmes que celles de l’immense majorité des infectiologues et des spécialistes des vaccins. Vous faites sans doute référence à quelques hurluberlus qui sévissent sur Youtube et qui sont la risée de leurs confrères.

      Le seul traitement ayant montré une efficacité est la cortisone.

      Les vaccins ARNm ont été testés sur des dizaines de milliers de volontaires avant commercialisation, et utilisés ensuite chez des centaines de millions de sujets. Reste la peur d’effet secondaires tardifs est imprévus dont la probabilité est infime comme je l’explique dans l’article.

      Maintenent, vous êtes libre de "booster" votre immunité comme vous voulez :-)

  • Bonjour,
    merci pour votre article.
    Je viens de lire l’article de mediapart en libre accès intitulé "La vaccination Covid à l’épreuve des faits. 2ème partie : une mortalité inédite".
    Cet article est effrayant. Ma fille (18 ans) et moi même (41 ans) devons nous faire vacciner. Pour ma part, j’y suis contrainte car je travaille dans le médico social.
    Que pensez-vous des données publiées dans l’article de médiapart sur les taux de mortalité et les incidents graves, ainsi que le pourcentage de celles-ci, particulièrement comparé aux incidents et morts survenues avec tous autres vaccins confondus ?
    cordialement

    • Bonjour
      Ce n’est pas un article "de Mediapart" c’est un billet de blog hébergé par Mediapart qui précise bien ne cautionner en rien le contenu de ce type de blog.

      L’article est écrit par des gens qui n’ont aucune compétence en pharmacovigilance et qui, du coup, disent de grosses bêtises.

      Non, il n’y a pas de complot pour dissimuler les effets indésirables des vaccins. Quand ils existent (thromboses cérébrales, myocardites, péricardites) ils sont médiatisés comme il se doit.

      Ne donnez pas votre confiance aux oiseaux de mauvaise augure de cette engeance. J’ai pris le temps d’expliquer au début de mon article qui j’étais, et notamment pourquoi il serait absurde de m’accuser d’être au service des laboratoires ou même d’être aveugle face à leurs manipulations. Je vous le redis, les effets indésirables graves de ces vaccins sont absolument rarissimes et ne doivent pas faire peur, contrairement au COVID19 dont les conséquences graves sont fréquentes et certaines.

  • Vous avez écrit : "Même si vous avez un taux élevé d’anticoprs, ce n’est pas une contre-indication à vous faire vacciner, car les anticorps induits par le vaccin sont différents et complémentaires de ceux induits par la maladie. Donc, dans le pire des cas, vous aurez une réaction un peu plus forte au vaccin, mais il est très probable que vous serez mieux protégé en vous vaccinant".
    Vous avez aussi répondu à une question le 17/07 à 18:39 : "Il est donc impossible de savoir actuellement si l’immunité vaccinale est supèrieure ou infèrieure à l’immunité naturelle."
    Je trouve ces 2 points contradictoire... Pouvez-vous préciser ?

  • bonsoir et merci de cette synthèse (qui malgré toute votre objectivité pousse dans le sens de la vaccination). Je n’ai pas lu tous les liens mais certains et j’en déduis,
    si j’ai bien compris, que
    - les personnes vaccinées peuvent encore porter et transmettre le virus (comme les personnes non vaccinées ou deux fois moins ?????)
    - les personnes vaccinées ont tendance à moins respecter les gestes barrières
    - les vaccins actuellement sur le marché sont de moins en moins immunogènes et préservent a priori ’seulement’ des formes graves

    d’où ma question : pourquoi ne pas continuer simplement à respecter les gestes barrières et investir tout cet argent public dans l’hôpital ( personnel, lits de réanimation.....) le temps que cette immunité collective dont on parle tant mais dont on commence à douter s’installe naturellement..... (comme pour la grippe) et laisser les personnes "à risques" la possibilité de se faire vacciner ?
    je sais : c’est une question sur la politique sanitaire......la jugez-vous cohérente ?

    merci de votre sincérité

    • Bonjour
      Le problème, c’est que même avec des milliards, vous ne pouvez pas "fabriquer" des infirmières de réanimation et des médecins réanimateurs en moins de trois ans. Donc, il faut faire avec les structures actuelles, ou tout du moins ce qu’il en reste car les soignants craquent sous la surcharge de travail.

      En revanche, si ces mauvaises nouvelles sur la transmission et l’immunité déclinante se confirment, il faudra en effet réaménager notre politique sanitaire.

  • Bonjour et merci pour votre article,
    ma femme est enceinte de 5 mois et refuse de se faire vacciner jusqu’à terme. Son refus à la vaccination ne concerne pas sa propre personne mais un potentiel risque long terme sur le fœtus. Elle est âgée de 33 ans sans facteur de comorbidites.
    On a été informé d’un potentiel risque de naissance prématurée en cas d’infection et d’une légère augmentation d’autres risques.
    La sage femme de l’hôpital pousse à la vaccination covid tout en déconseillant tous les autres vaccins.

    Que pensez vous du sujet ?

    Subsidiairement j’aurai une question sur la gestion de la pandémie. Pour encourager la vaccination on nous promet plus ou moins à un retour rapide à une vie sans geste barrière grâce à l´immunité collective.
    Pour le variant delta, sait on à quel niveau de vaccination devra t´on se trouver pour avoir cette immunité collective ? Et les vaccins Arnm permettent ils vraiment d’avoir une immunité collective ?

    • Bonjour,
      Le vrai risque, le vrai danger pour la grossesse et le foetus, c’est le COVID et non le vaccin, mais beaucoup de gens réagissent de façon irrationnelle, c’est dommage mais c’est humain. J’espère que tout se passera bien pour sa grossesse.

      Pour votre question subsidiaire, c’est simple : personne n’a de réponse certaine pour l’instant.

  • Bonsoir
    Je suis pharmacien retraité et j’ai bien aimé votre approche didactique rassurante et convaincante de l’intérêt de la vaccination contre le Covid
    j’ai particulièrement relevé deux points qui m’ont permis de comprendre votre ouverture d’esprit
    votre opinion que je partage sur le deremboursement de l’homéopathie
    le fait de préciser que les vaccins ARN ne contiennent pas d’aluminium(Toxic Story par votre confrère Romain Gherardi)

    cordialement
    louis Douard

  • Pouvez vous m’indiquer les composants exacts de moderne car on entend dire tout et n’importe quoi. Par exemple qu’il y a du fœtus humain entre autres ou une puce
    Merci

  • Bonjour,
    Merci pour votre article très intéressant.

    Je voulais savoir si les personnes ayant déjà fait des réactions à des précédents vaccins (type narcolepsie suite au vaccin contre le H1N1) peuvent avoir des risques particuliers concernant la vaccination ARNm ?

    Merci

    • Bonjour,
      Non, car les vaccins ARN sont très différents. Pour la narcolepsie du vaccin PANDEMRIX les premiers cas sont apparus dès les premiers mois d’usage du vaccin. Il est donc très improbable qu’un tel problème survienne avec les vaccin ARN.

  • Bonjour Dr Dupagne,

    J’ai été frappé par le graphique qui compare le covid à la grippe (publié le 31 juillet en réponse à une question). J’ai une petite remarque et quelques questions que je souhaiterais vous poser :

    - Remarque (mineure) : Il doit plutôt s’agir de létalité, et non de mortalité, dans le graphique. L’article de Business Insider (mis à jour) utilise bien "death rate" mais indique dans le texte qu’il s’agit du rapport des morts aux nombre de cas : https://www.businessinsider.com/coronavirus-death-rate-us-compared-to-flu-by-age-2020-6?IR=T

    "Both viruses are most deadly for the elderly. The flu kills .83% of infected people above age 65, whereas the coronavirus’s death rate is 10.4% for infected people from age 65 to 74, 20.8% for the 75-84 group, and 30.1% for people over 85.

    Si l’on appliquait un tel taux de mortalité on aurait eu près de 2 millions de morts aux Etats-Unis et près de 400.000 en France rien que dans la tranche d’âge des plus de 80 ans.

    Bien entendu, cela n’enlève rien à la pertinence de cette comparaison, et je regrette que nos gouvernants ne communiquent pas avec des arguments de ce type. Après tout, nous connaissons la grippe, un vaccin est utilisé chaque année : cela permettrait, peut-être, à chacun d’évaluer son risque par comparaison simple.

    - Questions : on cite souvent l’obésité et les comorbidités comme facteurs aggravants dans le cas du covid. Est-ce aussi le cas pour la grippe ? Si ce n’est pas le cas, a-t-on une explication pour l’obésité ? Certains reportages montraient des patients en réanimation qu’on tournait régulièrement sur leur lit et qu’on plaçait sur le ventre : ma question est peut-être naïve, mais serait-ce gênant en cas d’obésité ?

    Bien cordialement.

    • Bonjour
      Il s’agit bien de létalité décès/nombre de cas.

      La létalité a baissé rapidement car on a mieux soigné les patients en réanimation et évité les erreurs initiales.

      L’obésité est curieusement un risque de complication, mais pas un risque de décès significatif : les gros vont en réa mais survivent souvent. Ce n’est pas à ma connaissance le cas pour la grippe, mais je n’ai pas fait de recherches à ce sujet.

      Mettre des obèses sur le ventre n’est pas gênant s’ils sont intubés et ventilés, car ils n’ont pas à faire d’efforts pour respirer.

  • Bonjour,
    J’ai du mal à comprendre vos 2 positions différentes sur le vaccin contre la grippe et le covid.
    Fred

    • Bonjour
      L’explication est simple : la grippe H1N1 de 2009 a fait 400 morts en France, le COVID19 en a fait environ 100.000.

      La grippe est une maladie "installée" qui revient tous les ans.
      Le COVID19 est une maladie dont l’avenir n’est pas connu et qui pourrait très bien disparaître comme la précédente épidémie de coronavirus SARSCoV1

  • Bonsoir
    Je continue à suivre avec beaucoup d’intérêt et de sens utile les commentaires sur votre article et vos réponses à ceux-ci, à commencer par celle que vous m’avez donnée. Pour tout cela, je vous renouvelle mes remerciements ... et vous demande un peu plus de patience pour la lecture de ce qui suit.

    Dans votre réponse ci-dessus à un commentaire de @Bénédicte, vous vous demandez : " sur le long terme (plus d’un an), qu’est-ce qui donne la meilleure protection, le vaccin ou la maladie ? "

    Alors, je pense qu’il est donc raisonnable d’en déduire que vous reconnaissez que "la maladie" confère une "protection" à ceux qui la contractent, en vous interrogeant seulement sur sa durabilité et son efficacité. Vous avez également dit que ceux qui font les tests sanguins "rapides" Covid et qui ont des anticorps IgG détectés dans ce test, "ont bien sûr ceux spécifiquement anticovid", c’est-à-dire qu’il est raisonnable de déduire que ce test positif signifie que cette personne avait la "maladie", même si elle n’avait pas de symptômes apparents.

    Il doit y avoir des millions de personnes dans ces circonstances : - elles n’ont eu aucun symptôme, mais le test détecte des anticorps IgG contre la maladie, d’où ils ont déjà été en contact avec elle, d’où .....

    - Que doivent donc faire ces personnes pour se faire vacciner ? Voyons voir,

    1. Sur le site de la "HAS", un communiqué de presse a été publié le 23 juin 2021 (Covid-19 : quelle utilité aujourd’hui pour les tests sérologiques ?) qui indique expressément (les caractères en gras sont à moi) :

    - "... La HAS souligne qu’un résultat positif à un test, quelle qu’en soit la date, suffit pour déterminer la séropositivité des individus et décider de la stratégie de vaccination."
    - "...schéma vaccinal. Celui-ci est de deux doses pour les personnes qui n’ont jamais été infectées par le SARS-CoV-2 (sauf pour le vaccin Janssen qui ne nécessite qu’une dose quoi qu’il arrive) et d’une seule dose pour les personnes l’ayant déjà contracté. Dans cette indication, les tests sérologiques utilisés doivent détecter les IgG ou les Ig totales ; la positivité du test permet de décider d’un schéma à une seule dose, quelle que soit la date à laquelle s’est produite l’infection".

    2. Sur le site "medrxiv.org", cet article (Comparison of IgG and neutralizing antibody responses after one or two doses of COVID-19 mRNA vaccine in previously infected and uninfected persons) est publié le 8 mars 2021 qui indique expressément (les caractères en gras sont à moi) :

    - -« Persons seropositive for anti-spike RBD IgG in the absence of acute viral diagnostic testing, and those who were seronegative, required two doses to achieve equivalently high levels of IgG and neutralization activity. One mRNA vaccine dose is not sufficient to generate in vitro evidence of strong protection against COVID-19 among most persons previously infected with SARS-CoV-2, nor among seronegative persons. »

    Alors, la question de savoir si les "infectés naturels" avec IgG anticorps dans le sang doivent prendre 1 ou 2 doses du vaccin mérite, a mon avis, doit être clarifiée.

    Je vous serais reconnaissant de bien vouloir apporter des éclaircissements ou de donner votre avis sur cette question.

    Puis, cela a des conséquences pour le "certificat numérique/pass sanitaire"  : il n’est pas accordé à ceux qui n’ont pris qu’une seule dose ! (sauf si elle provient de Janssen).

    Où en sommes-nous, alors ? Ci la HAS dit que suffit 1 dose de vaccin Covid « pour les personnes l’ayant déjà contracté » , porquoi ne pas donner seulement 1 dose a tous que porte des anticorps acquise par la maladie ? et les donner, par conséquent, le “pass sanitaire” ?

    Merci beaucoup, une fois encore, pour votre temps et votre engagement à clarifier la multitude de ceux qui n’ont pas accès à la clarification, mais seulement à des informations contradictoires et confuses.

    Meilleures salutations,
    Luis

    • Bonjour
      Excellente question...

      Les stratégies sanitaires actuelles ne sont pas fondées sur des certitudes, mais sur des hypothèses plus ou moins bien étayées. Vous avez trouvé deux sources réputées fiables qui disent pourtant des choses différentes. C’est tout simplement la traduction de ces incertitudes. Ces stratégies n’ont pas été testées sur des dizaines de milliers d’individus, comme ont été testés les vaccins.

      Je pense que le problème sera réglé à moyen terme par l’invitation des vaccinés séronégatifs à faire une troisième injection ciblée sur les nouveaux variants, et une deuxième injection pour les séropositifs.

      Reste la traduction de ces incertitudes en obligations sanitaires, c’est à dire en contraintes légales.
      C’est un débat que je ne souhaite pas avoir ici car il étoufferait celui sur l’intérêt de la vaccination, bien qu’il lui soit bien sûr étroitement lié.

  • Bravo pour votre article.
    Peut-être pourriez vous le compléter sur les points suivants :
    Rappeler que ce que font les vaccins à ARNm , c’est à dire injecter dans le cytoplasme de nos cellule une portion d’ARN destiné à faire produire une protéine de surface du virus, les autres vaccins, et le virus lui même, le font aussi. Donc si cela présente un risque, même dérisoire, d’effet secondaire, ce risque existe aussi avec les autres vaccins et surtout avec l’infection virale.
    Préciser aussi que les vaccins à ARNm ne sont pas des OGM mais seulement des molécules de synthèse. Contrairement aux Astrazeneca et Spoutnik qui sont des virus modifiés génétiquement pour leur faire produire... La même chose que les vaccins à ARNm. Que pour ceux ci le vaccin pénètre jusqu’au noyau de la cellule alors qu’avec l’ARNm il reste dans le cytoplasme.
    Enfin on peut s’interroger, que se passerait il si une copie de l’ARNm était transcrite dans notre ADN ?
    La suite d’une vaccination, quel que soit le vaccin, ou à la suite d’une infection.
    Il me semble que la cellule ainsi modifiée produirait la protéine de surface du virus, et serait rapidement détruite par notre système immunitaire, surtout si celui-ci a été préalablement préparé par le vaccin.... Et c’est tout.
    Tous ces compléments pourraient aider tous ceux qui ont peur des OGM et les risques éventuels qui les accompagnent, à ne pas en voir là où il n’y en a pas.

  • Il n’y a pas de question bête. J’aimerais une réponse svp
    Bonjour,
    J’ai du mal à comprendre vos 2 positions différentes sur le vaccin contre la grippe et le covid.
    Fred

  • "La grippe est une maladie "installée" qui revient tous les ans.
    Le COVID19 est une maladie dont l’avenir n’est pas connu et qui pourrait très bien disparaître comme la précédente épidémie de coronavirus SARSCoV1"

    Pour qu’elle disparaisse, il faudrait une vraie politique d’éradication, genre variole.
    Vaccin pour le MONDE entier.
    Quid des enfants de 0 à 12 ? Ils ne l’attrapent pas et donc ne sont pas contagieux. Ils ne seront donc jamais une proie pour le virus...

    J’aime votre texte sur la grippe, moins celui la

    • Bonjour
      La grippe ne peut être éradiquée car des animaux peuvent être infectés.
      Je ne sais pas où vous avez trouvé que les enfants ne peuvent pas être infectés. Ils sont rarement symptomatiques, mais c’est autre chose.

  • Bonjour Docteur, vous êtes à l’écoute, vous pensez ce que vous dites et vous êtes honnête. Pour autant, je vois bien que concernant les vaccins COVID, vous dites bien qu’il y a beaucoup de paris, d’hypothèses, qu’il n’y a pas pas suffisamment de données, vous renvoyez avec justesse à notre médecin traitant, qui lui, est bien démuni. Aucune étude pour les femmes enceintes, et c’est certain qu’à court terme, le bénéfice vaccin est supérieur au risque pour les personnes à risque. Pour les autres, je reste très dubitative, surtout pour les femmes enceintes puisque justement il n’y a eu aucune étude. Ce qui me choque, c’est cette phrase que vous avez écrit et qui résume la polémique actuelle : "En prenant RV, vous consentez à être vacciné" ! Nous savons tous que la pluparts de ceux qui prennent RV aujourd’hui ne le font pas par prise de conscience mais par intimidation. Le 12 juillet, cela m’a décidée à résister alors que j’étais prête à franchir le pas.

    • Nous n’avons pas d’études, mais nous avons un constat :
      - Aucun signal de pharmacovigilance chez les femmes enceintes, vaccinées en masse depuis plusieurs mois.
      - De nombreux drames liés au COVID chez des femmes enceintes allongées sur le ventre en réanimation.

  • C’est de l’ironie. Pour démontrer que la politique de vaccination, c’est trop ou pas assez.
    Soit tous le monde, soit personnes à risque et désireux.
    Merci pour vos réponses.

  • Merci, très bon article de vulgarisation sur les vaccins. Un détail cependant, vous écrivez : La maladie ne tue qu’une fois sur mille [2], ce qui est très peu pour une épidémie. [2] Ou plutôt, comme on me l’a fait remarquer en commentaire, entre une fois sur 20000 et une fois sur 100 suivant que l’on a 35 ou 85 ans.
    Ce n’est pas tout à fait les données que j’ai vus et ce n’est pas conforme au graphique de taux de mortalité que vous avez diffusez dans une réponse du 19 juillet. Le taux de létalité (IFR) moyen en France était estimé à 0,7% par l’Institut Pasteur (Age-specific mortality and immunity patterns of SARS-CoV-2)
    Concernant la contamination par les vaccinés, j’avais noté qu’une étude ("Decreased infectivity following BNT162b2 vaccination : A prospective cohort study in Israel" mais portant sur très peu de cas) avait montré que la vaccination complète contre la Covid-19 est associée à une charge virale plus basse. Peut-on en conclure qu’une charge virale plus basse est synonyme d’un risque de contamination plus faible ?
    Selon Rochelle Walensky (directrice des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, à Wilmington Delaware), les enquêtes des CDC ont révélé que la quantité de virus présent chez les personnes vaccinées infectées par le variant Delta est similaire aux niveaux trouvés chez les personnes non vaccinées atteintes par la même souche. Cela indique que les personnes vaccinées peuvent facilement transmettre le virus, même si elles sont moins susceptibles de tomber malades, dans l’ensemble.
    Il semble donc qu’il n’y a pas de consensus sur la transmission du virus par les vaccinés.
    Bonne journée

    • Bonjour
      Comme vous l’avez lu, j’ai convenu qu’une moyenne de létalité ne voulait rien dire. Par ailleurs, pour calculer un taux, il faut savoir combien de sujets ont présenté une forme asymtomatique. Ces chiffres ne sont donc que des ordres de grandeur.

      Pour la transmission par les vaccinés et leur charge virale, nous avons en effet des données différentes. Espérons que nous en sachions plus bientôt.

  • Bonjour Docteur,

    Que me répondez vous au sujet des 25 % de cas graves ? ou alors je ne comprends pas bien le graphique, c’est énorme pour un vaccin.
    https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-vaccins/covid-19-suivi-hebdomadaire-des-cas-deffets-indesirables-des-vaccins

    Autre chose puisque mon médecin ne sait quoi me répondre, une hypertension contrôlée n’est t’elle pas risquée puisque c’est un effet assez courant surveillée par L’ansm.
    Merci

    • Bonjour
      Le problème est en effet que ces données scientifiques sont données à lire à tous dans un souci de transparence, mais qu’elles peuvent être mal comprises.
      Que nous dit ce document : que 25% des évènements déclarés à la pharmacovigilance sont graves, sachant que l’on fait rarement un déclaration pour une simple douleur au point d’injection ou une fatigue passagère.

      Reste à faire la différence entre un évènement imputable au vaccin et une simple coïncidence (comme dans l’affaire du jeune homme décédé d’une allergie alimentaire), et pour l’instant, peu d’effets sont imputables au vaccin, comme je l’explique dans l’article.

  • Voilà un bel article objectif et bien documenté.
    Félicitation à vous. Je suis vacciné mais je pense
    que votre intervention pourra engendrer quelques
    vaccinations pour les moins septiques.
    Il restera toujours des "cons" qui ne veulent pas
    voir plus loin que le bout de leur nez et des "imbéciles" qui ne changent pas d’avis.

  • Bonjour et merci pour cet article. Je l’ai bien apprécié.

    Vous écrivez : "Mon inquiétude à disparu depuis que des centaines de millions de personnes ont reçu les vaccins à ARN (PFIZER et MODERNA) depuis un an sans problème majeur."

    Il me semble que c’est faux, par le nombre de personnes vaccinées à une dose. Les deux doses, je n’en sais rien, mais DEPUIS UN AN, c’est faux. J’ai déjà entendu des élus gonfler les chiffres... En France, on a commencé vraiment à la toute fin de l’année 2020. Dans d’autres pays, peut-être un peu plus tôt... décembre. Ca ne fait pas un an. Ou est-ce que je me trompe ?

    • Je n’ai pas dit qu’ils étaient tous vaccinés depuis un an, mais que depuis un an, des centaines de millions de personnes ont reçu deux injections, dont beaucoup depuis décembre en effet, notamment en Israël et aux USA.

  • Les informations qu’ont attendaient.
    Pourquoi le gouvernement n’a t- il pas fait une campagne d’information massive concernant les vaccins contre le COVID ?
    Une des causes de la méfiance des Francais contre les vaccins est l’obligation vaccinale
    pour les nourrissons de l’administration de 11 vaccins en peu de temps !!!
    Tout cela sans information préalable sérieuse,sans débat contradictoire !!

  • Bonjour Docteur,
    Merci pour votre travail de synthèse.

    J’ai commencé à lire votre article, mais ai été arrêté par certaines assertions (j’ai une formation scientifique, essentiellement en physique).

    1) « Il faut quand même prendre un compte un risque qui existe chez les jeunes : celui de "COVID long". On ne meurt pas de la maladie, mais on met des mois à s’en remettre, c’est une épreuve qui laisse des traces et parfois même un handicap définitif. »


    Parmi les raisons qui m’ont décidé à me faire vacciner, celle du risque de "COVID long" est la première (je ne suis plus jeune jeune, sans être vieux vieux).
    Au sujet du qualificatif définitif : quels dégâts irréversibles a-t-on observé ?
    Et en quelles proportions ?

    2) « Pourquoi ne pas laisser faire l’immunité naturelle ?
    Cette question qui hérisse beaucoup de mes confrères n’est pas absurde. En effet, la maladie ne tue qu’une fois sur mille [2], ce qui est très peu pour une épidémie. De plus, la majorité des victimes sont fragiles ou âgées et les opposants au vaccin font remarquer que leur espérance de vie ne sera que peu modifiée si elles décèdent du COVID19, car elles seraient mortes de vieillesse ou d’autres maladies peu de temps après.
    On aurait pu ne rien faire, comme ces sociétés primitives qui laissent mourir dans la forêt leurs handicapés et leurs vieux. On aurait pu laisser exploser les hôpitaux et les pompes funèbres, entasser les cadavres dans des chambres froides en attendant de pouvoir les enterrer. C’est un choix de société. Si c’est le vôtre, c’est votre droit. Ce n’est pas le mien, mais surtout, le problème est qu’il est difficile de l’imposer aux autres, surtout aux victimes potentielles. »


    a) De quelles sociétés primitives parlez-vous ?
    b) Je trouve ce passage d’un ton moralisateur : on sort complètement de la science !
    Quant à la photo avec les morts, il s’agit d’une grossière tentative de manipulation émotionnelle... je ne sais pas si c’est efficace, personnellement cela m’agace plutôt.

    3) « En fait, la question que nous devons nous poser est la suivante : "le risque (hypothétique) d’effets secondaires tardifs graves justifie-t-il de renoncer au vaccin ou de retarder sa vaccination si l’on croit à son efficacité ?". Et pour moi la réponse est simple : c’est non. Un tel effet indésirable tardif pour un vaccin n’a jamais été observé [3].

    La probabilité d’effets indésirables tardifs pour les nouveaux vaccins à ARN n’est pas nulle, mais elle est proche de zéro. Vous devez donc mettre en balance deux risques :
    - Celui de présenter dans quelques années un effet indésirable grave encore inconnu en vous vaccinant.
    - Celui de faire un COVID grave, un covid long, une forme mortelle, ou de contaminer une personne fragile qui vous est chère.
    Dans l’état actuel de nos connaissances, le deuxième risque est 100 à 1000 fois plus probable que le premier. »

    a) « Un tel effet indésirable tardif pour un vaccin n’a jamais été observé. »

    - Le fait qu’il n’ait jamais été observé ne prouve pas en toute rigueur qu’il n’ait jamais existé (de par, notamment, la difficulté à établir les liens de cause à effet, sur du long terme).
    - Par ailleurs, le fait qu’il n’ait jamais été observé n’implique pas qu’il ne le sera jamais...

    b) « Dans l’état actuel de nos connaissances, le deuxième risque est 100 à 1000 fois plus probable que le premier. »

    Je vois mal comment on peut formuler une quantification (100 à 1000 fois plus probable) de ce deuxième risque...
    En effet, comment est-il possible d’avancer un ordre de grandeur de probabilité alors que, précisément, présenter dans quelques années un effet indésirable grave est encore inconnu, et donc, à mon sens, sa fréquence aussi ? Ceci m’interpelle fortement...
    Une telle quantification n’est-elle pas fantaisiste ? ne serait-il pas plus honnête de dire que l’on ne sait pas ?
    Est-ce une erreur de raisonnement de ma part, ou une connaissance insuffisante du sujet ?

    Bien cordialement

  • pour parler scientifique
    1 les risques à long terme des vaccins covid sont inconnus
    2 les effets secondaires des vaccins à ARN sont pour l’instant très rassurant.
    3 le bénéfice risque pour les sujets agés de plus de 50 ans est très favorable
    4 le bénéfice risque pour des enfants ou des jeunes qui ne risquent quasiment rien du covid est très discutable.
    5 vacciner les jeunes est un pari.
    6 votre histoire du covid long , sans commentaire .
    7 l’idée de vacciner tout le monde pour éviter de nouveaux variant, est amusante, la preuve l’un vient d’angleterre , l’autre d’inde ...
    le reste de votre article est bien long, pour noyer ce pari, vacciner ou pas les jeunes.
    Mais c’est un pari, j’espère comme vous que nous n’aurons pas de mauvaises surprises dans quelques années.
    pour ma part, je pense qu’il est urgent d’attendre.

  • Bonjour,
    pour continuer à nourrir la discussion concernant l’immunité cellulaire, je vous renvoie à nouveau vers le lien suivant (qui , même si l’effectif de l’étude est faible, peut déjà nous mettre sur une piste)
    https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.07.29.454333v1

    POur vous citer seulement le résumé :
    "we conclude that memory antibodies selected over time by natural infection have greater potency and breadth than antibodies elicited by vaccination."
    Ce qui d’après moi revient à dire que les anticorps mémoire (par cellule B ) produits par l’infection naturelle ont une plus grande puissance et étendue que ceux issus de la vaccination par vaccin ARNm.

    " These results suggest that boosting vaccinated individuals with currently available mRNA vaccines would produce a quantitative increase in plasma neutralizing activity but not the qualitative advantage against variants obtained by vaccinating convalescent individuals."
    Et ici, que la "quantité" de l’activité neutralisante augmente après rappel vaccinal avec les vaccins à ARNm mais pas "qualitativement" et notamment concernant l’action contre les variants contrairement à ce qui est induit par la vaccination des patients convalescents à la COVID.

    Peut-on garder cette info "sous le coude" d’après vous (en attendant des études à plus grand effectif) ?

    Merci d’avance de votre réponse.

  • Bonjour,
    Merci beaucoup pour cet article.

    Est-ce que celui-ci https://www.atoute.org/n/article399.html est toujours d’actualité, peut-on encore s’y fier ou bien tout cela est à revoir avec le variant delta ?

  • Bonjour, les retours de pays vaccinés x2 à au moins 70% (Israel, Islande...) commencent à mettre sérieusement en doute l’intérêt de vacciner les jeunes pour atteindre une "immunité collective" (dont le concept est fondé si je ne me trompe pas sur des maladies immunisantes ce qui n’est probablement pas le cas de la COVID). On est de plus en plus sur que la vaccination ne protège que peu de l’infection (40 à 50%) et de la transmission du virus et qu’elle protège surtout des formes graves (80%).
    1 Pensez-vous qu’il faille revoir cette "propagande" vaccinale pour les jeunes et la réserver aux personnes à risques (+ de 60 ans et - de 60 ans avec comorbidités) ?
    2 Et surtout, la vaccination des jeunes ne pourrait elle pas favoriser le delta (en faisant moins d’autres formes historiques) ?
    3 et l’émergence de nouveaux mutants et recombinants ?

    • Bonjour
      J’ai modifié l’article dans ce sens ce matin (voir la mise à jour en fin d’article).
      Pour ce qui est de la favorisation des mutants par les vaccination, ce n’est pas clair.

  • bonjour,

    Des articles fleurissent sur le fait que les vaccins sont encore en attente de leur AMM définitive. Du coup cela peut mettre un peu plus le doute..
    Vous en pensez quoi ?

    • Bonjour
      Pour les produits apportant un progrès majeur, la commercialisation précède toujours l’AMM définitive. Il suffit de disposer d’études convaincantes sur l’efficacité et l’innocuité à court terme.

  • Bonjour,

    Merci pour cet article aussi pondéré dans un sens tant que dans l’autre.
    J’aurais quelques précision à apporter sur la contagiosité d’une personne vaccinée. La "logique" voudrait que, si le vaccin limite les formes graves (par extension dans mon esprit on aurait également moins de chance d’être symptomatique ?) et qu’il favorise l’élimination rapide du virus de l’organisme, on devrait être tout de même moins contagieux qu’une personne non vaccinée, ou du moins contagieux moins longtemps.
    Par ailleurs en lisant l’article et certains commentaires je comprends que c’est surtout le variant Delta qui serait tout autant transmis par une personne vaccinée. A la mi juillet j’avais lu le rapport du comité scientifique qui disait qu’une personne avec un schéma vaccinal complété avait 12 fois moins de chances de transmettre le virus qu’une personne non vaccinée, cela me parait non négligeable même s’il ne concerne qu’une partie des variants ! Car limiter la propagation de certains variants contribue tout de même à limiter la propagation globale... Avec ce raisonnement, la vaccination des jeunes a tout de même un sens je pense. Je ne sais pas si je suis très claire.

    J’aurais aimé revenir sur le risque d’attraper le virus COVID 19 (et d’avoir une forme grave et/ou des effets sur le long terme comme le covidlong). Ne peut-on pas affirmer que, puisqu’il faut atteindre une certaine immunité collective avant de contenir correctement la pandémie, quasi toute la population sera atteinte tot ou tard par le virus ? Je reviens dessus car ce n’est pas forcément formulé comme tel dans l’article et qu’après plus d’un an beaucoup de gens semblent convaincus que le virus sera devenu rare avant qu’ils puissent être contaminés.

    Je m’excuse si la réponse a déjà été apporté dans les commentaires mais il y en a tellement que c’est difficile de trouver.

    Bonne soirée.

    • Bonjour
      Bien sûr, on espérait tout ce que vous dites, mais ce n’est pas confirmé pour l’instant, et les dernières nouvelles d’Islande et des USA ne sont pas bonnes

      Pour la diminution par 12 de la contagiosité, c’était une projection mathématique fondées sur des hypothèses manifestement fausses.

      Pour ce qui est de l’immunité collective, on ne sait rien et l’actualité déjoue toutes les prévisions.

  • Merci beaucoup pour votre blog très honnête et bien écrit. De manière générale, je suis plutôt inquiet de la quantité d’antigène produite par le corps. Plusieurs articles scientifiques ont mentionné le rôle inflammatoire de la protéine spike. D’un autre coté, on ne peut maitriser la quantité d’antigène qui sera produite par le corps, car cela dépendra du métabolisme de chacun. Ce serait ainsi la première fois qu’on met sur le marché un produit dont on ne maitrise pas une des substances actives (ne nous trompons pas, il y en a deux : ARN ou ADN, bien calibrés et protéines virales dont la production est impossible à calibrer). Est-ce que les effets secondaires graves ne seraient pas liés à une production trop importante de protéine S chez certaines personnes ? Mon message est un plaidoyer pour attendre des vaccins plus traditionnels, à protéines recombinantes (novavax ou GSK-Sanofi) ou virus atténués (valneva).

  • Suite de mon message du 3 aout - 17 h 32 - et à votre réponse.

    Bonjour Docteur,

    1) Si j’interprète bien votre réponse : selon les dernières données, la vaccination ne protègerait donc pas des "COVID longs" ?
    Je vous remercie de votre honnêteté, mais cela change beaucoup la donne !
    C’est pourquoi j’insiste : ai-je bien compris votre réponse ?

    2)
    - Ce n’était effectivement pas une question, mais un commentaire :
    Les antivax pourraient vous envoyer des photos des nombreux enfants nés avec des malformations du fait de l’effet teratogène de la Dépakine prescrite aux femmes enceintes. Prescription réalisée pendant combien d’années, avant que le corps médical n’ouvre les yeux sur ce scandale ?... Malformations pourtant excessivement plus faciles à détecter, que d’estimer la survenue d’effets secondaires dans plusieurs années suite à l’inoculation d’un nouveau vaccin - faisant appel de surcroit à une nouvelle technologie.

    - Concernant l’abandon des anciens dans certaines sociétés primitives, merci pour votre article mis en lien (il ne faudrait donc pas croire à la théorie du "bon sauvage" de Rousseau ? Naïfs que nous sommes ! Quelle désillusion sur la nature humaine !).
    Je n’y ai toutefois pas lu que les handicapés y étaient mentionnés, alors que vous l’indiquiez dans votre billet. Approximation ou déformation...
    Concernant la fiabilité de cet article : l’auteur (Hélène Rosay-Notz) s’y présente comme "Secrétaire générale adjointe de la Société de Thanatologie & Secrétaire générale de la SECV". Je ne vois pas de titre universitaire ni d’articles de recherche (un coup d’œil rapide sur Internet m’a uniquement amené à une psychologue clinique homonyme...). Cela n’ôte évidemment pas la possibilité que le contenu de l’article soit exact. ;-)
    Enfin peu importe, pas besoin d’être grand clair pour se douter qu’il ne fait en général pas bon de vieillir, quelle que soit l’époque ou la civilisation.
    Autre chose, vu les centaines de milliards de dettes supplémentaires pour les générations futures, zont intérêt à en profiter les papis et les mamies, de leurs années gagnées sur notre joyeuse planète.
    Au dernier compteur - il y a qq mois, donc non mis à jour - et en arrondissant :
    en France :
    100 000 morts du Covid (sur les 600 000 morts TOUS les ans en France toutes causes confondues...).
    100 000 vies sauvées par les confinements et autres, moyenne d’âge des sauvés : 81 ans, avec une espérance de vie moyenne de 5 ans compte tenu des comorbidités.
    Au prix de l’année gagnée, je n’ai pas l’impression que les personnes les plus âgées aient été abandonnées par notre société...
    Cette même société de la bonne conscience qui, soit dit au passage, refuse le droit de mourir dignement à ceux qui le souhaitent (droit que je revendique pour tous, maladie incurable ou non). Doit-on envoyer la photo des 10 000 suicidés par an, en France, à ceux (médecins et politiques) qui si opposent, pour tenter de manipuler leur émotion ?

    3) Pourriez-vous faire un lien vers votre réponse (car en fait une grande partie du débat sur le rapport "chance de bénéfice" / "risque d’effets secondaires" de la vaccination s’y trouve) ?

    En effet, je ne comprends pas comment l’on peut calculer la probabilité qu’une face d’un dé sorte, si l’on ignore a priori le nombre de côtés de ce dé...

    Mon doute rejoint mon 1) : les spécialistes nous expliquent depuis des mois que la vaccination prévient du "COVID long" - estimation effectuée à partir de données médicales bien réelles, si je ne suis pas trop idiot -, évaluation qui se révèle fausse !... et l’on devrait benoitement gober des lectures dans le marc de café (sur des données que nous ne possédons pas, puisqu’elles appartiennent à l’avenir) ?!?

    Mes connaissances en probabilité étant des plus basiques (bien qu’à mon avis pas pires que celles de la très grande majorité des médecins !), je m’en méfie...
    Si par hasard je devais mourir du Covid (malgré mon port du masque immodéré, mes précautions tatillonnes, et ma vaccination (j’allais l’oublier, c’est comique)), j’aimerais autant mourir moins bête !

    En me relisant, je repense à un documentaire sur Arte et surtout le débat qui l’avait suivi (dans La Thema du mardi) entre le Dr Michel de Lorgeril (médecin, chercheur CNRS, Société européenne de cardiologie) et le Professeur Docteur en médecine Ulrich Laufs (cardiologue allemand) : l’interprétation, par ces deux sommités, des données scientifiques étaient en totale opposition ! Leurs affirmations parfaitement incompatibles !
    Débat effarant et assez déconcertant... A voir par tous les futurs médecins pour leur faire comprendre, combien leurs patients peuvent s’interroger sur le bien fondé de telle ou telle prescription.
    https://www.arte.tv/fr/videos/070321-001-A/debat-cholesterol-le-grand-bluff/
    En ce qui me concerne, cela n’avait fait qu’accentuer ma méfiance (déjà assez critique, suite à des expériences et observations personnelles bien décevantes) vis-à-vis des médecins en général, et du monde pharmaceutique en particulier. Méfiance et déception d’autant plus fortes qu’elles proviennent certainement du fait que j’ai la science et le goût de la vérité chevillés au corps.

    4) Un dernier mot, sur la dette de la France : passer d’un endettement de 100 % du PIB à 120 %, c’est tout sauf un simple chiffre (vous n’avez pas écrit le contraire dans votre article, mais j’avoue que je n’ai pas aimé du tout votre petite tirade moralisatrice et donneuse de leçons sur les "méchants qui abandonnent leurs vieux"). Si notre pays verse, à l’avenir, dans la banqueroute, cela deviendra très concret pour nos gentils médecins plein de bonnes intentions (en fait, surtout pour leurs patients)...
    La notion d’argent, je veux dire du coût des soins et de l’intérêt de ceux-ci en fonction du cas de figure, leur deviendra subitement très concrète !
    Sans vouloir jouer les Cassandre, un scénario (somme toute, à la probabilité non négligeable) est à envisager :
    la partie du monde qui dispose des moyens pour le faire parvient à vacciner sa population dans les mois à venir... Quid des milliards d’autres êtres humains sur la terre ? Ils forment un énorme réservoir à variants... Le temps de parvenir à vacciner chaque être humain, il est à craindre que l’on en sera au variant sigma (!) contre lequel nos vaccins seront non seulement devenus peut-être inefficaces, voire surtout variants à la létalité bien supérieure que le virus d’origine.
    Nos belles âmes diront : on reconfine et on recommence. Sauf que je doute que les banques centrales soient en mesure de sauver l’économie mondiale une seconde fois de suite. Donc, avec une dette à 120 % du PIB, notre pays crashera vraisemblablement, s’il doit faire face à ce scénario. Au final, le nombre total de victimes sera-t-il supérieur à celui qu’il aurait été si nous avions accepté de trier raisonnablement (j’assume pleinement l’expression) en réanimation dès le début de la crise, afin de ne pas obérer nos finances publiques et de garder des cartouches en poche en cas de nouveaux mauvais coups ? (Tri des malades qui ne présente rien de gai ni de facile évidemment, mais les Français vivent depuis 40 ans au dessus de leurs moyens, alors à un moment...)
    Nous verrons. Et nos descendants (pas les miens !) nous jugeront.
    Pour ma part, depuis le début de la crise, j’estime que mettre une ligne rouge sur cette question du tri en réanimation, et se fixer comme ligne de conduite un "quoi qu’il en coute", sont des choix trop dangereux pour un pays aussi endetté que le nôtre (et des oukases qui nous lient les poings). Si nous avions eu les finances publiques de l’Allemagne (avec une dette à 60 % du PIB, avant pandémie, et une économie enviable, solide voire florissante), mon opinion aurait été et serait différente.
    Reste la faisabilité d’un tri en réanimation devant la justice... Sur ce point, qu’attend le législateur pour voter des lois d’exception ?
    La situation est exceptionnelle (nous rebat-on les oreilles), alors nos lois qui gèrent la vie courante (je veux dire hors pandémie, ou crise majeure de ce type) ne m’y paraissent pas adaptées pour palier les vicissitudes de l’instant, et surtout de l’avenir, de notre collectivité.

    5) Pour détendre l’atmosphère :
    un exemple assez amusant de la facilité à faire dire aux statistiques ce que l’on veut...
    Vous indiquez :
    « Sur 281 articles, je me suis trompé deux fois : J’ai prédit à tort en 2005 la survenue d’une grippe aviaire et incité les gens à stocker des masques et des gants... J’ai aussi prédit la fin de la deuxième vague COVID19 en septembre 2020... »
    Donc on peut dire :
    - version flatteuse : deux erreurs sur 281 articles.
    - version moins cool : sur 281 articles, 50 % de vos erreurs portent sur le COVID... ;-) (en espérant que l’avenir ne fasse pas croître cette proportion !)... et... 100 % sur les épidémies !

    6) PS : Il est tout de même assez pénible de voir, depuis 18 mois, les ténors d’une science n’appartenant pas à la catégorie des sciences exactes (je parle de la médecine - j’ai toutefois bien conscience que cela varie selon les spécialités -) attraper les micros et les lumières, pour s’exprimer et se contredire, jour après jour, sur une maladie nouvelle... Me revient à l’esprit, une intervention sur France Info, en début d’année 2021 il me semble, d’un éminent membre de l’Académie de médecine nous expliquant doctement les risques effrayant d’augmenter (ce qu’envisageait visiblement déjà à l’époque le gouvernement) l’intervalle de temps entre les deux injections de vaccin... Que cela soit un sujet de réflexions entre spécialistes était bien normal, mais prendre son téléphone pour aller affoler l’auditeur qui n’y connait rien (dont je fais partie)... hormis discréditer encore davantage la profession... bof, bof...

    Merci d’avoir pris le temps de me lire,
    bien à vous.

    Il eut beau consulter des docteurs, nécromants, Mires et thaumaturges, Ils savaient, tout au plus, donner des lavements, administrer des purges. (Ponchon, Muse cabaret, 1920).
    Les progrès de la médecine sont immenses depuis ces lignes, les progrès des médecins un peu moins...

    • Bonjour
      Vous avez bien compris pour le COVID long

      La Depakine provoquait des malformations, connues d’emblée, mais leur rareté à conduit à considérer que le risque d’arrêter le traitement chez la femme épileptique était trop important et menaçant pour le bébé. La nouveauté a été la découverte d’un taux plus élevé qu’attendu de retard de développement neurologique et de troubles du spectre autistique. Ces troubles étaient également connus depuis le début, mais mal analysés du fait d’un pharmacovigilance moins performante qu’aujourd’hui car on pensait qu’ils étaient liés à l’hérédité (ces troubles sont fréquents chez les épileptiques)

      POur ce qui est des probabilités que vous contestiez à juste titre, je les ai supprimées lors de la dernière mise à jour en réécrivant un chapitre sur la vaccination des jeunes.

      Vous parlez du documentaire d’Arté sur le cholestérol et du débat qui a suivi. C’est amusant car ce documentaire a été inspiré d’un de mes articles : https://www.atoute.org/n/article289.html et j’y suis très présent (mais je ne cautionne pas la fin)

      Le débat qui a suivi la première diffusion a en effet été un désastre, De Lorgeril et Laufs se livrant à un dialogue de sourds. Lors des rediffusions, la production m’a proposé de remplacer De Lorgeril, mais n’a trouvé aucun cardiologue pour en débattre avec moi, j’ai donc été interviewé seul après le documentaire : https://www.youtube.com/watch?v=OA2aWL4fZ-U&ab_channel=BorniJARDAOUI Le monde est petit...

  • Bonjour Docteur,
    lectrice de "la revanche du rameur" il y a presque dix ans et depuis... je lis et ransmets vos articles aux personnes que ça pourrait aider. MERCI de nous éclairer. En complément de se renseigner auprès des spécialistes ARNm etc. j’essaie d’écouter ceux-ci afin de me faire mon opinion, bien sûr.
    Votre dernier article et les commentaires, bien que très riche(s) me laisse sur ma faim, concernant les ados et l’urgence qu’on semble leur imposer.

    Je suis infirmière (retraitée) vaccinée depuis que je l’ai pu.
    Mes petits enfants sont en âge de se faire vacciner : 4 garçons et une fille ont plus de 12 ans (12-15 ans) un d’eux a été vacciné le 3 aout en centre de vaccination mais sans test (TROD)pourtant conseillé ou même obligatoire ? avant la 1ere injection pour les ados
    Qu’en est-il ?
    Risque de myocardites pour les gars même si pourcentage faible.
    Je ne lis pas quelquechose à ce sujet ds votre ajout d’hier (plutot les ou des obligations ou conseils aux soignants)
    Je reçois ce jour encore ceci : "DGS-Urgent n°2021-77 : Modalités de mise en oeuvre du dépistage pré-vaccinal par tests de détection des anticorps sériques dirigés contre le SARS-CoV2 dans le cadre du schéma vaccinal monodose"
    Que conseillez vous ou que conseilleriez vous à vos petits enfants dans les jours qui viennent ?
    Le médecin de ma fille est en général anti vaccin et attend que l’immunité naturelle fasse son travail, elle se pose donc la question bien que vaccinée elle-même, bien sûr.
    Je vous remercie encore pour votre ouverture aux autres et vos partages sur ces sujets. Nous en avons besoin, plus encore en cette période.
    Elisabeth.

    • Bonjour,
      J’ai ajouté ce chapitre avant-hier, je ne peux rien dire de plus :


      Faut-il vacciner les jeunes ?

      Les jeunes ont un risque infime de faire une forme grave, mais un jeune infecté par le SARS-CoV2 est un cheval de Troie pour le virus qui risque de contaminer le reste de sa famille. Malheureusement, cet argument invoqué pour vacciner les adolescents ne s’appuie sur aucune certitude concernant l’aptitude du vaccin à empêcher la transmission par les vaccinés. Des preuves s’accumulent en Israël et en Islande qui montrent que le variant delta du virus est largement transmis par les vaccinés.

      La décision de vacciner les adolescents n’est pas donc pas évidente, d’autant qu’il n’est pas sûr que la vaccination les protège des COVID longs. Les obliger à se vacciner pour avoir une vie sociale me paraît un sujet de débat plus qu’une évidence scientifique. Heureusement, les effets indésirables sérieux associés au vaccins chez l’adolescent sont très rares.

  • Il me semble que votre article précisait il y a quelques jours que l’attraction magnétique des sites d’injection étaient une fake news, ce que je ne retrouve plus aujourd’hui. Vous avez peut etre vu les constatations cliniques de ce phénomène (par des médecins, notamment en ma possession un compte rendu du CHU de Rouen) et l’affirmation selon laquelle les lipides pegylés le sont grace à du graphene ? si cela est vrai que pnsez vous de la présence de graphene dans le corps ?

  • Bonjour Docteur,

    Merci pour vos réponses détaillées et votre investissement.

    1) Ce qui m’avait décidé pour le vaccin (fin juin) c’est surtout la peur du "covid long" ; plus le fait que je me doutais que le gouvernement allait l’imposer dans les salles de sport en septembre (comme celle où je pratique le Taïchi) ; j’avoue aussi que j’en avais marre d’hésiter (je me suis dit : "Ce sera fait, tu ne te poseras plus la question...").

    L’une des raisons qui m’a conduit à hésiter est la suivante :
    J’avais suivi deux désensibilisations contre des soucis d’allergie – vers 2001 puis 2011 (des gouttes sous la langue que l’on prend pendant 2 ou 3 ans, pour la première désensibilisation).
    Concomitamment à ces deux désensibilisations, j’avais été touché par une très forte asthénie, les deux fois (elles m’avaient fait n’aller au bout ni de l’une ni de l’autre de ces désensibilisations).
    J’avais conservé les redoutables asthénies pendant plus de 7 ans à chaque fois (je dirais même 8 à 9 ans).
    Les allergologues de l’époque (deux médecins différents) m’avaient dit qu’il ne pouvait pas y avoir de lien (entre asthénie au long cours et désensibilisation allergique). J’ai toujours eu un doute, ce fut peut-être un hasard... je n’en saurai probablement jamais rien !
    Tout ça pour dire : ces temps-ci que me sentais un peu mois fatigué, je redoutais que le vaccin me redéclenche une asthénie de plusieurs années (pas envie d’être le seul cas sur cent millions !), d’autant que ma mère avait été bien fatigué pendant une dizaine de jours après sa première injection (sa deuxième s’est déroulée, fort heureusement, sans problème).
    J’ai effectué ma seconde injection hier, et... rien à signaler pour le moment. Ouf !
    Si d’ici deux mois pas de mauvaises surprises, ma crainte sera dissipée (d’autant que les concomitances entre les deux désensibilisations et la survenue des asthénie avaient été rapides (je m’en souviens très bien pour la première : cela avait commencé juste après le début du traitement ; mes souvenirs sont moins nets en ce qui concerne la seconde)).

    (Si cela vous intéresse, j’ai d’autres "anecdotes" médicales vécues, mais je ne pense pas qu’elles aient leur place dans les commentaires de cet article. Si vous le souhaitez, n’hésitez pas à m’indiquer l’article où elles seraient moins incongrues...)

    2) Concernant le scandale de la Dépakine/ Dépakote/ Dépamide :

    (http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_la_D%C3%A9pakine‌)

    Ce médicament a été donné à des femmes enceintes dont certaines ont eu des enfants avec des malformations.
    Je suis au courant, car j’ai pris longtemps du Dépakote (qui a les mêmes risques de conséquences tératogènes), et j’ai vu au fil des années les consignes évoluer sur les boîtes : au final, un énorme avertissement en rouge !

    « La molécule en cause, le valproate de sodium, est commercialisée depuis 1967 sous la marque Dépakine par Sanofi, mais aussi sous des marques génériques, et est prescrite aux personnes souffrant de troubles bipolaires, ou d’épilepsie [ou d’autres pathologies]. Elle présente un risque élevé de malformations congénitales sur le fœtus si elle est prise par une femme enceinte.
    Le nombre d’enfants handicapés à cause du valproate de sodium est estimé entre 15 000 et 30 000, selon les études. Le groupe pharmaceutique Sanofi, accusé par des familles de victimes d’avoir trop tardé à informer des risques à prendre ce médicament pendant la grossesse, a été mis en examen pour "homicides involontaires". »
    (Source : https://www.ladepeche.fr/2020/11/09/depakine-lagence-du-medicament-mise-en-examen-pour-homicides-involontaires-9191721.php)

    L’article de La Dépèche mentionne 15 000 et 30 000 enfants handicapés à cause du valproate de sodium (j’ignore la véracité de ces chiffres). Effectivement une lecture trop rapide peut faire croire qu’il s’agit de 15 000 et 30 000 enfants avec malformation(s) physique(s)... Pour les enfants atteints de malformations physiques, j’ai trouvé un chiffre entre 2 000 et 4 000 pour la France (entre 1967 et 2016).

    Tout le monde sait que les médocs sont très dangereux pendant la grossesse, et observer les malformations sur les bébés me semble aisé (?)... Par contre, comme vous l’expliquez, cela est plus délicat pour les autres formes que vous mentionnez...

    Je reste toutefois interrogatif : la fréquence des risques de malformation(s) physique(s) indiquée, par le laboratoire commercialisant ce produit, au moment de sa mise à disposition des médecins (1967, d’après l’article de La Dépèche) est elle la même que celle connue aujourd’hui ?
    Si vous aviez ces chiffres, ils m’intéresseraient beaucoup !

    Je lis en effet sur la page suivante https://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_valpro%C3%AFque :

    « Le risque tératogène de développement de malformations congénitales chez les fœtus de femmes enceintes prenant du valproate est connu depuis les années 1980.

    Chez environ 10 % des utilisatrices enceintes, l’acide valproïque, pris au cours du premier trimestre, est responsable de malformations congénitales (exemple : non fermeture du tube neural, prévenue par la prise d’acide folique).

    De plus, 30 à 40 % des enfants nés de mères sous valproate ont un risque de déficit cognitif ainsi que d’autisme ou de troubles apparentés.
    Cet impact sur le développement a été repéré au cours des années 2000. »

    Pour rester uniquement sur la question des risques de malformations physiques (la question qui m’intéresse, car c’est là où je ne comprends pas comment ils n’ont pas été détectés à leur réelle fréquence dans les études réalisées avant la commercialisation :
    - Proportion de 10 % de malformations congénitales (Wikipedia confirme ce chiffre et indique que la notice de 2015 mentionne : "10 % des enfants nés de mères traitées par valproate pendant la grossesse présentent des malformations, contre 2 à 3 % des enfants dans la population générale")
    - OU rareté (comme vous l’écrivez dans votre réponse) ?
    Un enfant sur dix présentant des malformations physiques ne me parait pas une rareté !?!

    L’article Wikipedia précise :
    « Une étude menée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la CNAMTS rendue publique en 2017 a comparé les risques de malformations chez les enfants exposés in utero au valproate de sodium et chez les enfants non exposés. Elle montre une multiplication du risque de malformation par 4 et 2 respectivement chez les enfants exposés selon que leur mère est traitée pour épilepsie ou pour bipolarité. Les auteurs estiment que "le nombre total d’enfants exposés in utero à l’acide valproïque atteints d’au moins une malformation congénitale majeure en France sur l’ensemble de la période depuis la commercialisation de l’acide valproïque (1967 à 2016) se situerait dans une fourchette entre 2 150 et 4 100". »

    Je reste sur la très désagréable impression que l’on minimise le scandale... Pas vous ?

    Bien respectueusement.

    • Bonjour
      Il se trouve que je connais bien ce dossier.
      Entre 1967 et 1980, la situation était "primitive" : peu d’exigence avant commercialisation, pas ou presque de pharmacovigilance.

      Comme vous l’avez lu, il s’agit de la multiplication par 2 ou 4 d’un effet indésirable fréquent (malformation touchant 3% des grossesses, dont heureusement de nombreuses formes bénignes). Il a fallu en effet attendre 1980 pour que cet effet secondaire soit mis en évidence et inscrit dans la notice du VIDAL. Il a néanmoins été minimisé, essentiellement par les experts neurologues qui craignaient que les femmes épileptiques enceintes arrêtent leur traitement de façon intempestive.
      La Depakine reste un médicament majeur et souvent irremplaçable, mais il a fallu en effet du temps, trop de temps, non pas pour que l’on découvre un effet indésirable tardif, mais pour qu’on en informe les femmes, ainsi que des risques associés qui sont AVANT TOUT des troubles du développement neurologiques.

      Je ne souhaite pas que ce forum sur les vaccins devienne un lieu de débat sur la Dépakine, mais je vous assure que ce n’est pas un bon exemple d’effet secondaire découvert tardivement : c’est un effet indésirable dissimulé trop longtemps au public, mais qui était connu et présent dans les publications scientifiques.

  • Bonsoir

    Suite à une question sur le flou d’une stratégie de vaccination pour des personnes "naturellement" séropositives en raison de la présence d’anticorps IgG contre le Covid détectés par des tests sanguins "rapides", et qui ont donc déjà "contacté et contracté" la maladie, vous avez répondu globalement : "C’est un débat que je ne souhaite pas avoir ici car il étoufferait celui sur l’intérêt de la vaccination", donnant cependant - et je vous en remercie - non seulement votre avis sur la méthodologie à suivre, mais reconnaissant aussi que le sujet est "étroitement lié" à celui de la vaccination elle-même, et par vous ici en discussion.

    Le 3 août à 21:155 (voir ci-dessus) @Bénédicte a fait un commentaire intéressant dans cette raison (à qui je suis très reconnaissant !) sous l’égide de "nourrir la discussion concernant l’immunité cellulaire" .

    Je ne sais pas si le " protocole " de votre blog accepte d’approfondir le sujet traité par le biais de commentaires de tiers, ni si vous (encore) pensez toujours qu’un article publié sous le titre " À lire si vous ne savez pas quoi penser des vaccins COVID19 " est synonyme d’exclure les questions sur quelque chose en amont du vaccin... mais dont l’absence de clarification contribue (de manière décisive, peut-être pour beaucoup !) à " ne pas savoir quoi penser des vaccins covidés " et à les prendre ou non.

    À mon avis, cette question est indiscutablement liée et fait partie intégrante de la discussion que vous vous proposez de clarifier ici.

    Dans l’audace de cette hypothèse, j’avancerai ce qui suit (vous avez toujours la possibilité d’ignorer ce qui suit, notamment parce que c’est (très) long, et cela sera pour moi une réponse suffisante et je cesserai définitivement de vous ennuyer avec ce sujet, malgré mon intérêt) :

    1- Les études citées par Bénédicte ne sont que quelques-unes (je pourrais en citer d’autres) qui mettent en évidence la supériorité éventuelle des anticorps anti-Covid "naturels" (acquise par la maladie) par rapport à ceux créés par les vaccins. Vous reconnaissez vous-même que les premiers "confèrent une protection" ... mais que, comme tous les scientifiques, vous ne savez toujours rien de leur durabilité et du maintien de leur efficacité.

    2. Je ne suis pas un scientifique, mais dans ma profession, lorsque je détecte une incongruité dans les normes établies, je saisis les autorités qui me "règle” et je demande une clarification et une définition, car ce qui est en jeu - dans mon cas - n’est pas une question de santé publique mais de "vie sociale publique", et c’est aussi (très) important pour les gens.

    3- Ayant reconnu mon manque de compétence en la matière, je suis encore capable de penser, de questionner et de détecter. Et sur ce sujet des vaccins, le champ est vaste. La question que les personnes infectées "naturellement" avec des anticorps IgG présents dans leur sang doivent être vaccinées comme les personnes séronégatives .... est tout simplement stupide ! Car une personne séronégative n’a pas contracté la maladie, mais une personne séropositive, oui. Ne pas différencier alors la "méthodologie vaccinale " entre les deux .... est une faille dans la loi qui devrait être supprimée. Et qui est urgent de le faire  !

    4- Mais c’est ici qu’intervient la discussion sur les anticorps IgG détectés : oui, ce sont des anticorps de la maladie. Mais s’agit-il d’anticorps "signature" de la maladie ou d’anticorps "tuers/neutralisants" de la maladie ? Ces derniers étant ceux dont il importe de comprendre l’existence - pour autant que j’aie pu le constater dans mes limitations - afin de conclure à la présence d’une "immunité" présumée .... même si nous ne savons pas scientifiquement combien de temps elle dure.

    5- Je n’aborderai même pas la "sous-discussion" selon laquelle rien de tout cela n’intéresse les "autorités" en ce qui concerne les "vaccinés". Pour la tutelle, ce qui compte c’est de vacciner, et de vacciner deux fois ! Tous ! Que cela génère ou non des anticorps "neutralisants", personne ne s’en soucie. Ils ne prennent même pas la peine de confirmer s’ils ont été générés après la vaccination. Si vous avez reçu deux vaccins, tout va bien. Tout au plus, vous pourriez avoir besoin d’un coup de pouce supplémentaire, mais allez, n’embêtez pas les médecins avec ces détails !

    6- C’est l’état actuel de l’art de la matière "normative", pour autant que je puisse la comprendre.

    7- Cependant, des personnes comme Bénedicte et moi vont "plus loin" et demandent plus d’explications sur les anticorps, notamment ceux générés "naturellement" vers ceux produits au cour des vaccins. N’étant pas contre les vaccins et étant disponible pour les prendre (peut-être que Bénédicte - contrairement à moi - les a déjà pris) il y aura des millions de "séropositifs" qui se croiront "immunisés" et donc "dispensés" de se faire vacciner, et si cela signifie ne pas avoir de "pass sanitaire" et ne pas pouvoir aller au restaurant à l’intérieur ou à des spectacles bondés comme le foot ou l’opéra, alors tant pis, les "autorités" changent les règles en permanence, et elles changeront celles-ci aussi un jour.

    8- Les gens qui pensent comme ça... pensent mal ! parce qu’ils ne savent rien de cette certitude. Mais est-ce leur faute ? Non. D’un autre côté, peut-être pensent-ils dans le bon sens !

    9 –Mais ils ne pensent comme ça, quoi qu’il en soit, que parce qu’ils ne sont pas "éclairés" et encore moins "normalisés" dans le processus de vaccination.

    10 - Parce que la question que j’ai soulevée et que Bénédicte a pris la peine de clarifier et d’étayer - peut-être sans l’intention que j’ai maintenant en recourant à ses arguments et à sa position critique - se heurte au langage "hermétique" des études qui sont menées.

    11- Voyons voir, les anticorps sont soit "qualitatifs" soit "quantitatifs", ce qui pour moi n’est que de la sémantique pour certains étant "signature" et d’autres étant "neutralisants", étant donné que PERSONNE n’ose stipuler un niveau "quantitatif" pour l’efficacité du "neutralisant".

    12- Langage détourné, comme le chien qui court après sa queue sans jamais la mordre mais convaincu qu’il l’aura. En attendant, laissons le peuple décider, en restant entre les mains des "orientations" qui ne le guident pas du tout.

    13- Plusieurs laboratoires ont déjà mis à disposition des tests "améliorés" qui non seulement détectent les IgG à Covid mais aussi "quantifient" celles qui sont "neutralisantes". Le Dr Dupagne en saura plus que moi sur beaucoup d’entre eux. Est-ce que quelqu’un en parle et exige qu’ils certifient la "véritable immunité" ? NON.

    14- Mais même si nous, les ignorants en quête d’une orientation lucide pour que ce qui est différent ne soit pas traité de la même manière que ce qui est identique, même si nous voulons prendre la peine (et la dépense) de recourir à un test "quantitatif/neutralisant" pour tenter de comprendre quel type d’anticorps IgG "caractéristiques" existent dans le sang, et à partir de là, en tirer une idée sur l’intérêt ou non de se faire vacciner... ... tout cela est un effort voué à l’échec, car les "TECHNICIENS" de la question n’ont pas encore réussi à donner "une estimation éclairée" du niveau "quantitatif" d’anticorps qui doit exister pour qu’ils "neutralisent" efficacement la maladie !

    15 - Mais les "suppositions éclairées" sur la nécessité ou non de vacciner nos enfants de 12 ans, ou sur la possibilité d’aller au restaurant à 22 heures en semaine mais pas le week-end, eh bien, ils sont là pour ça et ils font des "communiqués de presse" les uns après les autres...

    16- J’assume de ne pas avoir le COURAGE d’emmener ma fille de 16 ans se faire vacciner alors qu’elle a déjà des IgG détectées dans son sang, vu le "désordre" dans lequel les médecins nous maintiennent avec des informations contradictoires et sans définir - ou avoir le courage de définir - des politiques de vaccination différentes selon "le cas", optant plutôt pour la lâcheté, oui, la lâcheté, alors qu’ils disposent déjà de suffisamment de "données" pour oser juger autre chose que des recommandations sur les discothèques, les restaurants et les bars, ou pour établir de simples hiérarchies par âge de l’accès à la vaccination !

    17- Deux vaccins peuvent provoquer une thrombose. Les deux autres peuvent provoquer une péricardite et une myocardite. Oui, le bénéfice du vaccin dépasse de loin le risque de la possibilité de ces effets. Oui, le risque du vaccin est beaucoup plus faible que le risque pour les personnes non vaccinées.

    18 - C’est ce que les médecins ont à nous dire ? Merci, je ne suis pas médecin, mais je le SAIS. Moi et des centaines de millions de personnes. Ce que nous ne savons pas - ou ne comprenons pas - c’est comment vous avez le courage de traiter de manière égale ce que vous SAVEZ être différent... sans beugler ni meugler.

    17 - Il existe 4 situations distinctes qui méritent (devraient mériter !) des directives courageuses et claires en matière de vaccination médicale de la part de ceux qui ont la responsabilité publique de gérer cette pandémie :
    a) Séronégatif
    b) Séropositif sans vaccination
    c) Vaccinés :
    c1) partiellement
    c2) totalement

    18- La politique de vaccination pour ces cas - indépendamment de l’âge ou autres maladies, qui ne devrait que "prioriser " la vaccination la dedans ! – devrait être la présence ou l’absence d’anticorps "neutralisants", en ayant le courage de définir le "seuil" au-delà duquel cette présence est PRESUMÉE efficace.

    19- Les coronavirus sont connus depuis longtemps des médecins, ainsi que leurs effets. Il ne s’agit pas d’un "nouveau virus", seulement d’un virus différent (pour le pire) des précédents, mais toujours de la même "famille". Sur la base de ce que l’on sait des autres et de ce qui a déjà été étudié sur celui-ci - de manière exhaustive dans des milliers d’études au cour de plus d’un anné - seule la lâcheté, à mon avis, justifie le silence des médecins ... selon la répétition des preuves qui sont maintenant abondamment évidentes pour tous, sauf pour les partisans du déni constant de ce qui est évident.

    Si vous avez lu jusqu’ici, je vous félicite sincèrement pour votre patience, et tolerence.

    Mon souhait, si vous ne l’avez fait, est que vous compreniez la dichotomie angoissante dans laquelle des multitudes de personnes séropositives s’interrogent (et les plus savant des vaccinés aussi), ou doivent prendre des décisions, sans que vous- les médicins - nous éclairiez sur la "quantité" d’anticorps, sur la "qualité" de ces anticorps et sur le niveau qui justifie - ou non - un vaccin pour les personnes, et en quele quantité vis-a-vis la présence – ou non – des anticorps “tuers”.

    Difficile ? oui, évidemment. Mais c’est ce que nous attendons dans les situations difficiles : du courage et de l’audace par ceux qui sont OBLIGÉS de prendre des decisions ! Sourtout, les difficiles, car que pour les facilles … alors, merci.

    Et que, dans l’intervalle, si vous moi même pouvez contribuer à clarifier et à préciser ce qui est différent de ce qui est identique, je ne peux que - comme je le fais déjà - vous être reconnaissant pour votre temps et votre engagement, même si juste en faveur de cet objectif plus large - et plus facile - qui est de conseiller que nous nous fassions TOUS vacciner, vieux ou jeunes, grands ou petits, minces ou gros, femmes ou hommes, avec ou sans comorbidités.

    C’est ça, la vôtre "zone de confort" ... mais où beaucoup (des millions ?) ne sont pas.

    Entre-temps, en l’absence de politiques de vaccination différentes, certains continueront à infecter d’autres personnes, qu’elles soient vaccinées ou non, et d’autres souffriront de péricardite ou de thrombose, peut-être en raison d’une réaction inflammatoire excessive à la suite de vaccins dont - en fait - ils n’avaient pas besoin parce qu’ils étaient déjà immunisés (on a vérifié si l’un de ces "cas myo-péri-throm” détectés avait déjà des IgG – qualitative et quantitafif - contre le Covid avant le vaccin ? .... (silence). Assourdissant).

    La caravane passe, indifférente aux aboiements des chiens.

    Mes meilleures salutations, et mes excuses pour tout cela
    Luis

    • Bonjour
      Je suis désolé, mais je ne peux pas répondre point par point à votre long message. Voici néanmoins quelques idées générales :
      - Il n’y a pas "d’anticorps signature". Cela n’existe pas. Il s’agit simplement d’un faible taux d’anticorps neutralisants résiduels, signant le passage de la maladie. Mais ce sont les mêmes.
      - Dans la grande majorité des infections virales, la maladie immunise mieux que le vaccin. Mais pas toujours. Nous avons été frappés, au milieu de l’épidémie, par le nombre important de sujets réinfectés malgré une première infection bien documentée. Cela a été une forte déception.
      - Les coronavirus sont connus, mais c’est une large famille. Ce n’est pas parce que l’on a bien étudié une mouche ou un rongeur que l’on connaît bien toutes les mouches ou tous les rongeurs. Le rat-taupe n’a rien à voir avec le rat des champs. Ce que l’on sait des coronavirus, néanmoins, c’est qu’ils confèrent généralement une immunité fugace après une infection.
      - Je crois l’avoir déjà écrit, mais les anticorps vaccinaux et post-infection ne sont pas les mêmes et se complètent donc probablement pour lutter plus efficacement contre une future infection.
      - Je redis que le taux d’anticorps, s’il est corrélé à la protection dans les études statistiques, n’a aucune signification au niveau individuel du fait de l’importance de l’immunité cellulaire dans le COVID19.
      - Si j’avais une une fille de 16 ans séropositive (au coronavirus) j’hésiterais à la faire vacciner (sauf pour faciliter sa vie sociale du fait du pass sanitaire). Pourtant, le risque vaccinal est infime, alors qu’elle pourrait, en cas de réinfection, passer une semaine difficile. Je crois qu’en fait je n’hésiterais pas longtemps ;-)

  • Bonjour et merci !!

    Covid, vaccin et maladie de Crohn, a-t-on des éléments d’étude ?

    Merci beaucoup beaucoup beaucoup, votre article peut se classer dans la catégorie "œuvre humanitaire".

    Bien cordialement

  • Le nombre de lecteurs de ton article me remonte le moral.

    Je voulais par ailleurs te faire part de cette remarque : je n’avais jamais regardé (ni écouté) un sketch de Bigard. Jamais.
    Considérons à présent le vertige du calcul de la probabilité que j’y sois amenée par un médecin/rédacteur pas forcément d’accord avec les opinions du dit Bigard pour m’informer sur un vaccin lors d’une pandémie mondiale !...

  • Bonjour,
    Je ne pense pas me faire vacciner a cause de mon age inférieur a 30ans et que j’ai deja été positif au coronavirus en Avril dernier.
    Néanmoins j’ai quelques questions...

    1) Individuellement
    J’ai lus sur un site de statistiques que seul 0,1% des victimes du coronavirus ont moins de 30 ans
    (Soit un peu plus de 100 personnes en france)
    - Est-ce que ses chiffres sont exactes ?
    - Est ce qu’il y a un intérêt a me faire vacciner ?

    2) Collectivement
    a) Les personnes vacciner ne font pas de forme grave
    b) Les personne vacciner peuvent quand même transmettre le virus...
    Quelle est l’intérêt collectif de la vaccination ? Ne suffit’il pas de vacciner uniquement les personnes fragiles ?

    Je pense attendre encore quelques mois (le prochain variant) pour voir comment évolue la situation

    3) Si je me fait vacciner il me faudra 2 doses ? (Positif il y a plus 1ans)

    Je vous remercie pour vos réponses.

    • Bonjour
      1) Oui, c’est exact, les formes graves avant 30 ans sont rarissimes. L’intérêt à se faire vacciner est discutable, mais non nul, voir ma réponse précédente de ce matin à Luis P.
      2) L’intérêt collectif de la vaccination, en l’état actuel de nos connaissances (transmission par les vaccinés) est loin d’être clair.
      3) Plutôt une dose chez les "déjà infectés".

  • Bonjour Docteur,
    Avant tout merci de ces éclairements bien nécessaires dans cette folies médiatiques. Je suis immunodéprimé par une Polyarthrite Rhumatoïde. Je n’ai jamais eu le vaccin contre la grippe au grand dam de mon rhumato. Après bien des hésitations j’ai fait la première dose pfizzer le 15 juillet, le 21 j’avais de la fièvre et le 22 on décelait une pneumopathie qui malgré les antibios ne passe toujours pas. Alors la grande question sans réponse des médecins : Il y a t’il eu cause à effet ? J’avoue que j’étais un peu patraque avant l’injection mais pas autant qu’après. D’ailleurs je me remet en question sur la 2eme injection prévue le 12 août. Pas facile de prendre une décision dans ce climat anxiogène.
    Merci encore de votre analyse. Bonne journée

    • Bonjour,
      La réponse à cette question est difficile et fait appel à la pharmacovigilance : si sur des millions de vaccinés, on constate autant de pneumopathies qu’en temps normal dans la même population, le lien de cause à effet est moins probable qu’une coïncidence. Si l’on découvre au contraire une multiplication pas un facteur 2 de ces pneumopathies, le lien de cause à effet est probable.
      Mais sur une histoire individuelle, il est impossible de trancher. Personnellement, dans votre cas, je ferai le rappel.

  • Bonjour, très bons commentaires, et merci au modérateur.
    Cdlt

  • Merci pour cet éclairage clair et limpide sur l’état de la science, excellente synthèse des meilleures logiques à comprendre et à respecter.
    Pour les sceptiques de la vaccination, se rappeler que cet épisode Covid n’est peut-être qu’un exercice de préparation à ce que l’humanité pourrait endurer de plus sérieux dans 1 an, 1 décennie, 1 siècle...

  • Bonjour
    Je souhaite renforcer mes excuses précédentes sur mon post du 6 août, à 02:29. Dans celui-ci, j’ai donné libre cours à ma colère et à ma frustration sur celui qui le méritait le moins (vous), tout simplement celui qui était le plus disponible et à portée de main (vous).

    Ce n’était pas seulement une grande erreur, mais une injustice, car vous faites un travail précieux et unique avec cet article, vous le faites "pro bono" et avec un immense bénéfice pour ceux qui le lisent.

    Il n’est pas recommandé d’écrire après une longue journée de travail en raison de la fatigue et du manque de clarté et/ou de jugement qui en découle. Mais c’est tout simplement le seul temps disponible dont je dispose. Et j’ai tout gâché.

    Le fait que vous ayez répondu, et que vous l’ayez fait avec une réponse dénotant de la compréhension et même de la compassion, et des conseils, à l’égard d’un père, était au-dessus et au-delà de ce que je méritais.

    Ce n’était pas quelque chose de "gaspillé" pour moi. Je vous remercie. Vos patients sont des personnes chanceuses (oui, j’ai lu aussi que vous avez pris votre "retraite" en septembre dernier .... mais c’est sûrement une "fake news" pour certains d’entre eux !)

    Cette position de votre réponse aurait justifié - à elle seule - mes remerciements sincères et mes excuses renouvelées, et j’en serais resté là, car je n’ai pas compris qu’il s’agissait d’un "laissez-passer" pour vous déranger à nouveau, et je ne l’aurais pas fait.

    Mais un message immédiat et ultérieur de @Steph m’a donné le courage (ou l’absence de honte) de revenir sur votre blog et de vous déranger à nouveau. Car ce message prouve que je ne suis pas seul. Une chose est d’avoir cette "idée", une autre est de voir la preuve devant ses yeux.

    Voici donc un autre (très long) commentaire :

    Avant de poster ici pour la première fois, j’avais fait beaucoup de recherches et essayé de comprendre cette histoire d’anticorps Covid présents chez les non-vaccinés et ce que ceux-ci devraient faire vis-à-vis des vaccins, quel que soit l’âge mais surtout chez les jeunes. C’est un fouillis d’informations contradictoires, peu nombreuses, et compliquées par l’utilisation inconsidérée de "terminologies" qui varient d’un auteur à l’autre.

    C’est au milieu de tout cela, et connaissant ma situation difficile, qu’un ami m’a envoyé un lien vers votre blog et votre article.

    J’ai lu tous vos articles pertinents (pas seulement celui-ci) avant mon premier message, en particulier celui intitulé "Sérologies SARS-CoV-2 COVID19, pourquoi ? Chez qui ? Quand faudra-t-il faire une sérologie COVID19 ?", publié par vous Mercredi 6, Mai 2020.

    Dans ce article, vous dites : "Il y a les anticorps "signature", ceux qui prouvent votre contact avec le virus, mais ce qui est intéressant, c’est de connaître votre taux d’anticorps "neutralisants", c’est-à-dire à dire capables de tuer le virus".

    Vous dites également
    - " si la sérologie montre la présence d’anticorps, cela ne veut pas dire que vous êtes immunisé contre le virus."
    - "Les analyses sérologiques qui permettent d’évaluer le caractère neutralisant des anticorps sont différentes de celles utilisées en routine."
    - "Ceux qui sont disponibles actuellement en laboratoire de ville sont des tests qui détectent uniquement des anticorps "signature".

    Dans votre réponse réfléchie et compatissante à mon dernier message, vous dites :
    - "Il n’y a pas "d’anticorps signature". Cela n’existe pas. Il s’agit simplement d’un faible taux d’anticorps neutralisants résiduels, signant le passage de la maladie. Mais ce sont les mêmes."
    - "les anticorps vaccinaux et post-infection ne sont pas les mêmes et se complètent"

    Vous voyez ce que je veux dire concernant le besoin d’un "langage clair" commun et compréhensible, d’une "orientation claire" et de "conseils clairs" de la part du corps médical ? Ceci n’est qu’un exemple ... mais tiré de vos propres mots  ! donc, plus urgent ! Vous direz, peut-être, que vous ne vous contredisez pas, que vous dites simplement la même chose avec des explications plus précises ... ou autre chose. Mais pour moi, que lit, c’est pas le même.

    Remarquez, ma profession est caractérisée par des nombreuses interprétations possibles du même postulat .... mais la mienne n’est pas une "science exacte". La vôtre l’est. Je ne suis pas un "scientifique", régi par des lois exactes. Mais vous l’êtes, et vous les avez.

    A fin, je pense que lorsque l’on s’adresse à quelqu’un pour une clarification sur un blog, cela devrait être fait pour le "bien commun" et pas seulement pour l’auto satisfaction d’un cas particulier.

    Mais je ne suis pas le seul. Vous deviez sûrement le savoir. Maintenant je le sais, alors qu’avant je ne faisais que le soupçonner. Donc, gardez à l’esprit,

    a) nous voyons des anticorps IgG Covid dans notre sang, donc nous avons contracté cette maladie même si nous n’avons pas, ou pas ressenti ses effets. Ces anticorps sont (i) "naturels" ou issus d’un vaccin, donc "complémentaires" et donc "différents", (ii) concernant leur efficacité de neutralisation, "les analyses sérologiques qui permettent d’évaluer le caractère neutralisant des anticorps sont différentes de celles utilisées en routine", et (iii) même arrivés ici, nous pourrions être - ou ne pas être - "immunisés" contre cette maladie.

    b) Aujourd’hui, la "tendance" de la communauté médicale est de conseiller aux gouvernements de commencer à "tester" nos personnes âgées dans les maisons de retraite avec de simples tests antigéniques - vers la détection des IgG et IgM uniquement - pour dire si elles ont besoin, ou non, d’un troisième rappel.

    c) Cette décision est basée sur "la présence ou l’absence d’anticorps Covid" ... ce que je comprends comme la présence ou l’absence de simples IgG dans le test antigénique.

    d) Ces tests - d’après ce que j’ai compris - ne sont pas capables de distinguer les IgG provenant d’une induction naturelle ou vaccinale, et encore moins de les "quantifier".

    e) Même si vous " quantifiez " et " discriminez " ces IgG, vous, les médecins, après plus d’un an et demi de milliers d’études scientifiques, n’êtes pas en mesure de prédire un " seuil de sécurité " garantissant immunité ".

    f) Quoi qu’il en soit, les personnes comme moi (ma fille) et Steph - avec des IgG présentes - sont considérées comme ayant besoin d’un vaccin (2 doses) ..... mais les personnes dans les maisons de retraite avec les mêmes résultats de test seront considérées comme ayant besoin de 3 doses... ou n’en ayant pas besoin !!

    Maintenant, étant arrivé ici, je révèle un autre argument :

    - Ma femme a été vaccinée deux fois par Pfizer et est la (fière) propriétaire d’un "pass sanitaire". Sa deuxième "dose" a été administrée le 23 juin dernier.
    - Elle peut aller n’importe où et n’importe quand, simplement en montrant son "laissez-passer numérique", et est totalement convaincue qu’elle est donc "immunisée" (pas contre la maladie - elle le sait bien ! - mais à la sévérité de ses effets).

    Le fait est, Dr Dupagne,
    - Après 3 semaines à partir du 23 juin, elle a fait un "test d’antigène" * (comme ceux qui sont maintenant dirigé aux maisons de retraite, vers la détection ou non des "anticorps" chez nos vieux et vaccinés il y a plus de 6 mois ... avec 2 doses) et le test n’a pas acusé IgG ou IgM (ces derniers, sous-entendu et sans question)
    - La semaine dernière, elle a fait un autre test antigénique de ce type... avec le même résultat (pas d’IgG).

    Dans l’état actuel des connaissances médicales, face à ces résultats d’un test antigénique. :
    I) L’absence d’IgG et d’IgM signifie un "négatif", donc 2 doses sont nécessaires (sauf si elles proviennent de Janssen).
    I1) Si vous avez été vacciné deux fois, il vous faudra une troisième dose.
    I2) si vous avez été vacciné deux fois et qu’il n’y a pas d’IgG après plus de 3 semaines, cela signifie que les vaccins "n’ont pas été efficaces" ... et que vous devrez refaire la vaccination (1 ou 2 doses supplémentaires... pas encore clarifié).
    II) La présence d’IgG signifie donc un "positif",
    II1) si vous n’êtes pas vacciné, il vous faudra 2 doses (ou simplement 1, selon vous)
    II2) MAIS si vous êtes en maison de retraite et vacciné deux fois ... vous n’aurez pas besoin de 3 rappels !!

    Après ce (très) long préambule - je ne pouvais pas faire plus court, c’était encore plus gros - mes 2 simples questions à vous sont les suivantes, auxquelles je vous remercie (beaucoup) de répondre :

    1- Ne pensez-vous pas que ces questions de
    (a) "anticorps" Covid et l’"immunité" dérivée
    (b) la nature et le choix des tests sérologiques,
    (c) ce que les gens devraient faire par rapport à ses résultats, et
    (d) quel test sérologique utiliser pour quantifier les anticorps ?
    .... peuvent être discutées dans cet article ?

    2- Si ce n’est pas le cas (votre article porte en effet sur le strict sujet "Vaccins Covid"), êtes-vous disposé et disponible pour l’approfondir dans le cadre de votre article précédent "Sérologies SARS-CoV-2 COVID19, pourquoi ? Chez qui ? Quand faudra-t-il faire une sérologie COVID19 ?" (dont je vois que le dernier message date du 27 juillet 2020), et y réactiver la discussion ?

    Je pense que non seulement moi, Steph ou Bénédicte, mais beaucoup de gens seront (peut être) intéressés.

    Mes meilleurs compliments,
    Luis

    • Bonjour
      Comme je vous l’avez noté, j’ai écrit "signature" entre guillemet, c’était une formule destinée à faire comprendre un concept un peu compliqué. Quant à revenir sur l’article concernant les tests sanguins, cela m’ennuie car il faudrait le réécrire à la lumière des données récentes et je n’ai pas trop envie.

      Vos questions sont pertinentes, mais vous avez une soif de réponses précises, alors que le sujet est tout sauf une science exacte. Je pense que vous n’aurez tout simplement pas de réponses plus précises que celles que je vous ai données.

  • Bonjour,
    Dans un premier temps je tiens à vous remercier pour votre réponse.
    A choisir entre un risque minim d’un effet secondaire grave lié a la vaccination ou (peut-être 1 semaine au lit et un risque minim d’une forme grave).
    Je pense choisir la deuxième solution et de faire pencher le peut être en ma faveur (geste barrière)

    Il y a encore beaucoup d’inconnus aux sujets de ce coronavirus, je ne suis pas du domaine. (Il ne sert pas grand chose de consacrer toutes les journées (mon temps libre) à faire de la recherche de pointe dans un secteur ou je ne suis pas spécialisé)
    De mon côté je suis informaticien, je prend des données, les traduits en équations (a l’aide de professionnels) et propose une solution pour aider dans la prise de décision.
    (Data - regle métier - interface)
    Je me demande juste si l’informatique n’aurait pas pus être plus présent dans le contexte... (Autres que contrôle d’autorisation de sortie, passe sanitaire et tracking)

    Pour revenir sur la vaccination :
    Par exemple, je pense qu’il aurait pus être intéressant d’avoir une statistique sur les personnes reinfectées, les formes developpées et ainsi peut être revoir la stratégie vaccinale... .

    • Bonjour
      L’informatique est très utilisée pour les statistiques, mais pour le reste, n’ayant que des données "floues" à rentrer, elle ne donne pas de résultats solides. On ne peut même pas utiliser des méthodes de prévisions météorologiques, car nous avons plus d’inconnues sur la propagation de l’épidémie que sur les mouvements d’air atmosphériques.

  • Bonjour Dr Dupagne,

    Je vous remercie d’avoir apporté des réponses à mes précédentes questions. J’ai de nouveau quelques questions, qui concernent cette fois-ci le rôle de la vaccination dans l’apparition des variants.

    Les "pro vaccinations de l’ensemble de la population" expliquent qu’il faut empêcher la circulation du virus car plus il y a d’hôtes plus il y a de mutations, et donc un risque d’apparition d’un variant plus dangereux.

    1. Si la vaccination protège moins que prévu contre le risque d’infection (ce qui semble être le cas avec le variant Delta) et que l’ensemble de la population est vaccinée, le virus ne va-t-il pas quand même circuler chez les vaccinés et donc pouvoir continuer à muter, avec le risque d’un variant plus dangereux ?

    2. Si c’est la cas, quelles peuvent être, selon vous, les possibilités de sortir de cette épidémie ?

    Bien cordialement et avec mes remerciements pour la qualité de votre travail d’information et de vulgarisation (je découvre votre site, très très intéressant !).

    • Bonjour,
      C’est compliqué. Opposer une immunité de groupe au virus a bien sûr un effet darwinien de sélection des mutants résistants aux anticorps vaccinaux.
      On peut aussi considérer que la vaccination diminue la diffusion du virus et donc la possibilité pour lui de muter. Mais cet argument provaccinal est très fragile. On sait par exemple que ce n’est pas du tout le cas pour la grippe. C’est la raison pour laquelle je suis peu convaincu de l’intérêt de vacciner les moins de 30 ans tant que l’on ne sait pas si la vaccination réduit ou non fortement la transmission.

  • Bonjour et merci, c’est éclairant et agréable.

    Pour moi la question du vaccin se résume beaucoup à :
    Vu le manque de certitude sur les vaccins (ils protègent certes, et bien plus qu’ils n’envoient à hôpital pour des cas peu graves, graves et pour des déces),vu le manque de transparence à leur sujets, vu le type de population majoritairement concernés par les cas graves de covid et variants, je résume la situation à faire un choix entre protéger ma famille dont mes enfants en leur évitant de leur inoculer un vaccin qui les rendraient dépendant « immunitairement » et des suivis vaccinal en fonction des variants actuels et futurs ou d’autre truc génétique ou pas dont on ne peut imaginer la réalité ou pas, ou à protéger les personnes âgées ou en difficultés.
    Donc, pour reprendre votre phrase : OUI, le risque (hypothétique) d’effets secondaires tardifs graves justifie de renoncer au vaccin pour moi ou de l’inoculer à mes enfants, même si je peux lui accorder une certaine forme d’efficacité. C’est exactement comme prendre la responsabilité d’accepter de les laisser manger des aliments qui sont reconnus mauvais pour la santé et qui rapportent pourtant à ceux qui les vendent.

    La question du passe sanitaire se pose en terme de rapport personnel à la liberté et la protection des données personnelles.

    Ce pour quoi j’interviens ici :
    Vous dites qu’un vaccin, efficace de plus, rapporte moins que d’autre moins qui ne guérissent pas.

    Les laboratoires ayant produit des vaccins efficaces vont gagner beaucoup d’argent avec la vente de ces vaccins. Mais ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est que pour les gros laboratoires, le chiffre d’affaire de ces vaccins représente peu de choses par rapport à celui des autres médicaments : ceux qui traitent les maladies chroniques.
    Le "bon médicament", pour un laboratoire, c’est celui que des millions de malades prennent tous les jours, pendant des années, pour une maladie qui ne guérit pas et qui ne tue pas trop vite ! Ce sont les médicaments du diabète, de l’hypertension, de l’excès de cholestérol, de l’arthrose etc.

    Je trouve que ça manque cruellement de précisions, voir ça semble inexact au regard de l’actualité. Selon les journaux/magazines Les Echos, Huffingtonpost et Le Monde, chez Moderna les contrats de vente de son vaccin à base d’ARN messager devrait lui rapporter 20 milliards de dollars en 2021, Pfizer prévoit 33 milliards de dollars de recettes en 2021 etc.
    Ce ne sont pas juste des bénéfices, ce que ces médias rapportent c’est aussi et plus clairement des augmentations de capital dût à ces nouvelles ventes.

    Sans faire d’amalgames, je voulais juste contredire et préciser ce que vous avancer de manière trop catégorique dans votre article.

    Cordialement.

    • Bonjour
      C’est votre point de vue, je crois avoir expliqué les différents points abordés, et notamment, que je ne suis pas du tout convaincu de l’intérêt de vacciner les enfants.
      Pour ce qui est du chiffre d’affaire des vaccins, il est en effet important, même si c’est du chiffre d’affaire et non des bénéfices, mais ce sera éphémère. De toute façon, ce chapitre de l’article a peu d’intérêt, je pourrais le supprimer.

  • Bonjour, très bons commentaires, et merci au modérateur.
    Cdlt

  • Bonjour,
    Tres bonne iniative, bons commentaires et echanges courtois.
    Merci aux modérateurs.
    Sans dévier du sujet sur l’absence de traitements dans les prescriptions médicales ou de compliments alimentaires pour renforcer l’immunité, car on est bien dans le tout vaccinal. Quel temps bénis pour l’humanité de pouvoir enfin survivre à la méchante nature !
    Il me semble tout de meme que la médecine s’est dévoyée de ce qu’elle était et l’exemple dans la méthode d’attribuer ou non une cause de mortalité au vaccin dans le chapitre « danger des vaccins » est presque risible : si je frappe quelqu’un et qu’il tombe ne m’incombe point puisqu’il y a davantage de personne qui tombe spontanément sans etre frappés...
    C’est pratiquement des procédés de maintenace industriels.
    Et quid du pauvre lauréat chanceux qui tire le gros lot du 1 sur 1000, 10000 ou 100000 ? Ne serait on pas deja sorti du du serment d’Hypocrate que les medecins ont pourtant signé ?
    Vous répondez par le ’non’ sur le risque hypothétique du vaccin ! Mais est ce que l’on sait de quel risque précisément il s’agit avec des vaccins nouvelles technologies ?
    Comment affirmer tout cela alors que vous savez la probabilité d’avoir des effets graves pour les nouveaux médicaments peut être confirmée des années après ?
    Si le vaccin n’empêche pas la transmission, votre paragraphe sur la balance bénéfice risque ou sur la constitution de variant par la diffusion chez les jeunes est caduque, et la vaccination donc inutile chez les jeunes. Il semblerait qu’à chaque argumentaire, on constate à chaque fois davantage l’opportunisme financier et la folie vaccinale pour une maladie qui tue très peu comme vous dites. Mais si il y a de la surveillance sur les risques de conflit d’intérêts, on devrait être rassurés !
    Vous reconnaissez que l’on sait peu de chose sur les phénomènes d’immunologie vaccinale comme les anti corps facilitant, mais vous vous rassurez sur ce que peut engendrer ce vaccin ! Que sait on sur la diffusion des virus par les sujets vaccinés ? Que sait on sur le délais de constitution de ces anticorps facilitants ? Comment expliquer les pics de mortalité apparus juste après les campagnes massives de vaccination dans le monde ( Chili, GB, Israël, etc) ?
    La question peut se poser sur les effets secondaires présumés des vaccin en général, comment expliquer l’explosion des cas d’otite et d’asthme chez l’enfant ? Que sait on des adjuvants ? Quelle suite a été donnée à l’étude du Dr Gueraldi ?
    Quid des troubles cognitives qu’on observe ici et là ? Que serait on devenu et comment se serait on porté sans vaccin ? Aucune étude qualitative là dessus ?
    Pour ce qui est de la comparaison des presences de métaux lourds et toxines éventuelles dans les eaux minerales et vaccins merci de rappeler qu’il n’est pas équivalent d’ingerer des toxines qui seront sans doute éliminées par la dejection plutot que se les injecter directement dans le corp. Ce qui me parait evident. Encore une fois le bon sens fait defaut. Nous sommes dans une course dans l’inconnu où la spéculation se substitut à l’observation et prime sur le principe de precaution.

    • Bonjour
      J’ai peur que vous mélangiez un peu tout. Par exemple pour les effets secondaires vous prenez l’exemple de quelqu’un qui donne un coup de poing à quelqu’un d’autre qui tombe. Dans ce cas il y a un mécanisme explicatif très simple entre le coup de poing et la chute car on sait qu’un coup de poing peut provoquer une altération de l’équilibre de la conscience et provoquer une chute. Quand en effet un désirable est facile à relier aux mécanisme d’action d’un médicament l’imputabilité est très forte. Dans le cas de vaccins ARN on parle d’effet indésirables qui n’ont aucun lien logique permettant de les expliquer par un mécanisme quelconque. c’est là que c’est beaucoup plus difficile et qu’on a besoin des statistiques pour établir qu’Il existe un lien de causalité.
      Je précise aussi pour d’autres lecteur il n’y a aucun lien connu entre la vaccination et des vagues de mortalité contrairement à ce que vous affirmer. Quant aux adjuvants, j’ai écrit un article sur le site Atoute je vous invite à le lire.

  • bonjour,
    j’ai rendez vous demain pour mon premier vaccin j’ai 56 ans, je suis un fils DES, je suis en surpoid et je fais de l’hypertension, j’ai pris la decision de me faire vaciner pour ma famille et mes amis, j’ai pensé que le mélange Pfizer et Moderna serais la meilleur sollution pour moi, qu’en pensé vous ?
    merci de votre réponse bonne fin de journée.

  • Merci Docteur pour toutes ces réponses. mais pour la compléter, et dites moi si je me trompe. La causalité de mort est difficilement attribuée à un médicament puisque la pharmacovigilance se base pour confirmer de la nocivité d’un traitement sur la méthode de "l’emission-demission-remission", donc si un patient meurt ou subit de graves effets à la première injection vaccin anti covid, on ne pourra jamais compter ça dans les statistiques "dommages vaccins" puisque le protocole emission-demission-remission n’a peut ou n’a pu s’appliquer.
    Et si on plus on part du principe que les vaccin ne peuvent être nocifs ( d’où la clause de ne pas prendre en charge les conséquences et effet secondaires par les fabricants dans les contrats de vente du vaccin !!), je comprends que mon illustration dans le commentaire précédent sur les personnes qui tombent par agression ou spontanément n’est pas "médicalement" saisissable. Mais c’était surtout une image sur le mode d’interprétation des donnees. Merci quand même. Cdlt, Lyesso
    NB. Emission : prise du médicament.
    Démission : arrêt du traitement.
    Rémission re essai du traitement.

  • Bonjour docteur , je voulais vous dire que j’ai beaucoup apprécié votre article, je le trouve tempéré et ça fait du bien en ce moment ! Surtout avec ce que l’on trouve sur le net ! Nous avons d’un côté ceux qui pense que le vaccin va régler le problème d’un coup de baguette magique et qu’il faudrait l’obliger à tous sans distinction et surtout sans réflexion et d’un autre côté les personnes qui nous assurent la mort après l’injections ! Du coup face à ce flux d’informations contradictoires je voulais vous demander votre avis car je n’ai jamais été autant dans le flou qu’a ce moment . J’ai 35 ans aucune co morbidité, très rarement malade je suis féru de phytothérapie ( je sais que la médecine occidentale surtout en France n’y accorde malheureusement pas crédit ) mais jai l’impression que ça a bien fonctionné pour moi jusqu’à là car dans mon travail je suis en contacte direct avec plusieurs centaines de voyageurs par jour (conducteur de bus ) et je n’ai grâce à Dieu jamais contracté le virus .
    Ma questions est la suivante pensez vous que la balance bénéfice risque penche nettement en faveur de la vaccination ? Pensez vous qu’il est complètement utopique et dangereux d’attendre une technologie vaccinale ou l’on possède plus de recule comme celle de sanofi ? Je vous remercie docteur
    _

    • Bonjour
      Je pense qu’il y a plus de risques à 35 à ne pas se vacciner qu’à se vacciner, malgré de très faible risque de complication grave en cas de COVID19.
      Et je pense qu’il faut préférer les vaccins ARN plutôt que les vaccins traditionnels qui ont montré leur faible efficacité contre la grippe.

  • Bonjour, et merci de votre article et de vos réponses ci dessus.
    Vous dites : "anticorps anti SARS-CoV2 dans le sang : leur absence ne signifie pas que vous n’avez pas été infecté, car l’immunité contre cette infection fait appel en grande partie à des lymphocytes T (globules blancs "tueurs") qui ne sont pas dosables par prise de sang".
    Pourtant, dans les analyses de sang, le dosage des "lymphocytes en général" est souvent fait.
    Pourriez vous préciser ? -j’espère ne pas avoir manqué une réponse déjà à la même question ...- Y a t il des moyens de doser les lymphocytes T spécifiquement ?
    Pourquoi cela m’intéresse : j’ai été très malade pendant plus de 3 mois ; les symptômes évoquaient le Covid19 mais tests PCR négatifs et sérologie Sars cov2 négative ; beaucoup d’examens divers, rien de probant. Tout est rentré dans l’ordre finalement.
    Y aurait il eu moyen de préciser Covid ou non ?
    Merci par avance de m’éclairer

    • Bonjour
      On sait doser les lymphocytes, mais on ne sait pas doser en routine (on le fait en recherche) les lymphocytes T spécifiques d’une maladie, comme on le fait pour les anticorps.

  • Bonjour Dominique,

    Nous nous sommes rencontrés lors d’une assemblée du Formindep dans les locaux de la revue Prescrire, ce devait être en 2006 je pense, VM-éthique doit vous rappeler des souvenirs.
    Merci pour ce billet sur la vaccination Covid.
    Désormais Infirmier, je participe à la vaccination en centre depuis plusieurs mois.
    Avant cette histoire de Pass Sanitaire, et l’obligation pour certaines professions, les personnes venaient se faire vacciner de leur choix, et étaient contente de venir et obtenir le vaccin.
    Mais depuis l’annonce du 12/07 du Président, beaucoup viennent sans être convaincus, mais uniquement pour pouvoir conserver leur travail, voir pouvoir continuer à fréquenter des lieux de loisir, certainement pas pour des raisons sanitaires. Certains sont en pleurs, et disent qu’ils ne le feraient pas sans ces contraintes.
    J’avoue que maintenant, cela me dérange de vacciner ces personnes.
    Ce qui me dérange, c’est la notion de consentement éclairé.
    Notion certes logique pour rentrer dans un processus vaccinal en essai clinique de phase 3.
    Ce qui me dérange, c’est que la consultation pré-vaccinale ne dure que 1min30 environ, le temps de vérifier l’identité, de rentrer la carte vitale pour facturer l’enregistrement du patient, et de vérifier s’il y a un terrain allergique. Les patients arrivent ensuite au box infirmier, et ne savent même pas quel vaccin va leur être injecté... Alors que le consentement éclairé est pourtant validé, imprimé, et transmis à la CPAM, sans que les concernés en aient conscience... Ils sont pourtant censés avoir reçu une information claire, loyale, et appropriée afin de donner celui-ci de façon éclairée... Niveau éthique, je trouve cela plus que moyen, et cela ne respecte pas l’article 35 du code de déontologie médicale.
    Les soignants ont maintenant l’obligation de se vacciner, mais malgré tout il y a toujours cette notion de consentement éclairé. Et là, je ne trouve pas cela logique, soit on décide de le faire, et on donne son consentement éclairé, soit on est soumis à une obligation et pas besoin de donner son consentement.
    Un avis sur ce point ? Suis-je à côté de la plaque et doit on au contraire ne pas s’en soucier vu l’état d’urgence sanitaire ?

    Merci,
    Cédric

  • Mr Dupagne,

    Nous habitons en Alsace et avons été frappé par la première vague en mars 2020. Je suis restée au lit une semaine, j’ai tout fait stimulé mon immunité naturelle (huiles essentielles, sommeil, vitamines, chlorure de magnésium). C’était très impressionnant, mais, comme dans la plupart des cas, c’est passé...
    Aujourd’hui en aout 2021 je me pose beaucoup (trop ?) de questions...

    Je ne suis pas anti-vaccins, mais je ne suis pas non plus de nature confiante envers les Labos. Au départ, j’étais d’accord la vaccination des personnes à risques mais je suis choquée par l’incitation (voire l’obligation) à vacciner tout le monde à partir de 12 ans.

    Mon mari (qui a été au coeur de la bataille puisqu’il est médecin généraliste) m’a conseillé de vous lire face à mes doutes et mon refus de me faire vacciner. Les enfants étant chez les grands-parents, j’avais un peu de temps devant moi...
    J’ai donc lu votre article avec grand intérêt (ainsi que tous les commentaires) et je note que vous avez plusieurs fois dit que la vaccination systématique avant 30 ans (une fois vous avez dit 40 ans) n’était pas une évidence. De plus, j’ai regardé cette vidéo de Christian Vélot (généticien moléculaire qui explique de façon très claire la formation des variants) : https://infodujour.fr/sante/51303-vaccin-anti-covid-surtout-pas-les-enfants

    Je peux dorénavant que je suis tout à fait contre la vaccination des jeunes en bonne santé (reste à savoir où fixer la limite d’âge de la jeunesse : 30 ans, 40 ans, 50 ans...) !

    D’autre part, pour compléter ma réflexion, je voulais savoir si il existe des statistiques nous révélant le nombre personnes hospitalisées et/ou, ayant succombé à la maladie (depuis le début de la crise sanitaire en France) :
    - avec des facteurs de comorbidités et/ou des maladies chroniques ?
    - en bonne santé (sans traitement médical connu) ?

    J’explique pourquoi je pose cette question...
    Mon mari m’a montré hier soir l’application "Tous AntiCovid" indiquant les pourcentages de personnes vaccinées et non vaccinées à l’hôpital. C’est un fait que je ne conteste pas. Mais si nous savons le faire, pour inciter les gens à aller se faire vacciner, pourquoi ne l’avons nous pas fait plus tôt en comparant le pourcentage de personnes "en bonne santé" et les pourcentage de personnes "avec des maladies chroniques" ?

    Ces nouveaux pourcentages (vaccinés/non-vaccinés) veulent responsabiliser les non-vaccinés, pourquoi ne pas avoir utilisés des pourcentages (maladies chroniques/bonne santé) depuis mars 2020 pour faire changer les mauvaises habitudes de vie ?

    Nous aurions pu/dû profiter de cette crise pour faire une véritable éducation à la santé (à la radio, à la télé, dans les journaux) pour limiter ces maladies chroniques ou environnementales (liées au stress, à la mauvaise alimentation, au manque d’activité physique, aux pollutions diverses et variées). Les gens auraient sans doute fait un effort. Ce n’est pas simple, c’est évident !!! Mais, est-ce que c’était simple de vivre trois confinements, d’ouvrir des centres de vaccination, de dépenser des milliards pour acheter ces vaccins, de gérer les manifestations actuelles, de forcer les gens à se faire vacciner, de voir les gens démissionner ... ?

    Le gouvernement a maintenant décidé d’isoler les personnes non-vaccinées avec l’installation du pass sanitaire. C’est un choix que je "respecte" et que j’assume.
    Je ne pourrai pas aller au resto, à la salle de sport, à la médiathèque ... Mais je ferai ce sacrifice (et ma famille en sera pénalisée) et dans un ou deux mois, nous referons le point.

    Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas décidé d’isoler les personnes à risques pendant les différentes vagues successives ? On me dira que c’est discriminatoire... mais n’est-ce pas discriminatoire pour les non-vaccinés aujourd’hui ? Combien de personnes ont dû "accepter" le vaccin pour ne perdre leur emploi ? Est-ce légal ?

    De plus, l’éducation à la santé pourrait aussi être une solution pour désengorger les hôpitaux à long terme. On me répondra que ce n’est pas une solution d’urgence... oui, mais ça fait déjà un et demi que la crise sanitaire nous frappe, et en un an et demi il est tout à fait possible de prendre de prendre de nouvelles habitudes de vie plus saine pour développer notre immunité.

    Je pense donc, qu’il n’est pas judicieux de vacciner les personnes en bonne santé (qui a priori avaient très peu de "chances" de faire formes graves, mais je n’ai pas les chiffres exacts et c’est pour ça que je vous les demande) alors que l’on ne connait pas vraiment les risques de cette vaccination de masse (effets indésirables plus ou moins tardifs, apparition de variants de plus en plus fréquents, conflits sociaux et conflits familiaux..).

    Je sais qu’il y a aussi des risques de formes graves pour les personnes en bonne santé, et vous donnerez, je l’espère, les chiffres. Mais le risque est inhérent à la vie, sinon, je ne prendrai plus ma voiture (puisqu’il y a un risque que j’ai un accident de voiture).

    Je terminerai par un "hors-sujet" (enfin, pas tout à fait...)
    C’est comme avec à la crise écologique, ça fait des décennies que l’on sait que l’on doit changer nos habitudes de vie... et pourtant on fonce dans le mur !

    Drôle de coïncidence, le rapport du GIEC est sorti le 9 aout !
    Jour de l’application du pass sanitaire en France...

    J’en ai pleuré !!!

    Et pourtant, je m’investis à mon échelle et j’espère toujours à une prise de conscience collective pour ne pas retourner "au monde d’avant" mais inviter le monde " Demain" , "Qu’est-ce qu’on attend ?"... Je cite ces deux super documentaires qui, à l’époque, nous avaient donné le coup de pouce pour changer de vie. C’était une décision intranquille qui a porté du fruit, beaucoup de fruits. Vive la vie !!!

  • @ CHAPONET Cédric
    Votre remarque n’est pas anodine !
    Cette aliénation de la signature du soignant disqualifie l’autorité.
    Bien que mon opinion personnelle sur cette inoculation soit favorable pour le bénéfice collectif, si j’étais placé dans ce cadre paradoxal, je n’inscrirais pas mon nom sur le formulaire sans une mention rectificative qui précise qu’il ne s’agit pas d’un ’consentement éclairé’ mais que je me conforme aux textes...
    Bien à vous.

  • bonjour, quelques questions
    si j’ai bien compris, les vaccins n’immunisent que grace à la reconnaissance de la protéine de surface du virus "spike" et l’organisme fabrique donc des anticorps contre cette protéine ; les anticorps fabriqués lors d’une infection au sars cov2 sont ils différents ou sont ils complémentaires de ceux fabriqués grace à la vaccination ?
    y a t il une immunité cellulaire, dont vous parlé beaucoup (mais qui est visiblement non mesurable en pratique quotidienne) dans les suites du vaccin ?
    la sérologie covid effectuée par beaucoup de personnes à leur propre demande, (au bout du doigt ou en prise de sang), reconnait elle les anticorps anti spike (donc post vaccin) ou les anticorps anti covid (donc post infection) ?
    merci encore pour l’article, ses mises à jour et pour qualité des échanges que vous nous proposez

  • Bonjour Docteur Dupagne,
    Je suis votre article et me suis appuyée largement dessus ainsi que sur vos réponses aux différents commentaires (y compris les miens) pour prendre la décision de franchir ce pas.
    Je vis dans une région (sud Oise) en voie de désertification médicale (les médecins généralistes ne prennent plus de nouveaux patients, l’hôpital où je serais dirigée en temps normal a fermé ses urgences de nuit le 31 juillet dernier et cela jusqu’au 2 octobre prochain, les pompiers m’ont aussi dit qu’ils n’y emmenaient plus aucune urgence, Creil étant devenu l’hôpital de destination pour mon secteur alors qu’en temps normal les urgences y sont déjà engorgées, il faut plusieurs mois pour un RV avec un spécialiste, il est difficile de trouver un dentiste, et j’en passe... ,les prises de RV dans les centres de vaccination sont dans plusieurs semaines, chez moi, dans ma ville, on ne pouvait trouver de RV avant courant septembre au lendemain de l’allocution présidentielle). A force d’obstination, j’ai trouvé un centre de vaccination sans RV dans un centre commercial que je ne fréquente pas (ou très rarement) et qui n’était pas recensé dans les centres repris sur les sites gouvernementaux. J’ai fini par porter mon choix sur une unité mobile des sapeurs pompiers : psychologiquement ça me rassurait de passer par eux, d’autant que j’appréhendais, j’avoue et que j’avais lu le risque de réactivation d’une névralgie cervico-bracchiale du fait de l’appréhension ce qui m’a d’ailleurs amenée à me faire vacciner sur l’autre bras soit le droit, moi qui suis droitière. Nous avons mis une bonne demi-heure à trouver l’endroit, l’adresse indiquée par la Préfecture étant fausse. Les pompiers m’ont dit avoir eux-mêmes eu du mal à trouver l’endroit le matin même. Fréquentation de leur unité quasi-nulle car la communication était pour ainsi dire inexistante (j’en ai eu connaissance par Facebook, un comble quand même).

    Bref, après ce parcours du combattant où j’ai pu recevoir ma première dose après avoir voulu prendre un RV en dehors de ma ville le mercredi 28 juillet (ce qui m’amenait au 14 août en faisant 15 kms aller) avec une seconde dose le 27 septembre, j’ai réussi à la faire le mardi 10 août dernier (j’ai gagné 4 jours mais bilan : 30 kms A/R sans compter ceux faits en cherchant l’endroit mal signalé).
    Sur place, l’infirmière des pompiers m’a expliqué que chez eux, ils préconisaient une injection un mois après pour éviter les risques cardiaques (je n’ai retenu que ça). Dont acte : ils reviennent le 14 septembre, j’aurai donc ma seconde injection ce jour-là, m’étant trouvée rassurée et bien accueillie et je suppose que je les trouverai plus facilement :-D . Cela m’amènera à obtenir le fameux sésame le 21 ou 22 septembre, si je ne m’abuse, me privant jusque là de toute vie sociale sauf à faire des tests anti-géniques dans des endroits où il faut a minima une semaine pour obtenir un RV ou aller où ça se pratique sans RV et faire la queue pendant un très long moment. Je positive : je gagne une petite quinzaine de jours par rapport au programme initial par prise de RV dans les centres signalés (on passera le temps passé pour trouver celui qui pourrait nous prendre, mon mari et moi, le plus rapidement possible).
    Je ne me vaccine pas pour ces raisons, mais le passe devient obligatoire pour de plus en plus de choses et en plus des problèmes d’ordre social, éthique, moral... qu’il engendre (et qui ne sont pas le sujet ici), je vais me trouver pénalisée durant presque deux mois alors que je suis de bonne volonté. Cela pénalisera aussi ma petite-fille de 8 ans avec qui je voulais entreprendre une activité sportive qui lui tient à coeur. Avec un peu de chance, je pourrai en profiter avant de nouvelles mesures de restriction...

    Concernant les enfants, j’ai lu récemment qu’un pays (je pense qu’il s’agissait d’Israël mais je n’en suis pas certaine) allait rendre obligatoire la vaccination des enfants à partir de 3 ans : ça viendra donc ici aussi à terme malgré tout ce que vous exprimez comme réserve sur la vaccination des plus jeunes.

    En outre, j’ai été moi aussi très choquée de ce formulaire de consentement libre et éclairé que l’on m’a fait signer car je ne pense absolument avoir été libre de me vacciner ou pas (même si dans mon cas, j’avais pris ma décision sur une balance bénéfice/risque en fonction de mon âge, je réagirais à courte vue si je ne me basais que sur cela) ni éclairée (j’ai reçu très peu d’informations sur place, j’ai vu les deux autres en plus des deux adolescents menés par leur maman qui se sont fait vacciner au même moment passer aussi peu de temps que moi sur le poste destiné à les informer). Je m’étais certes bien documentée de mon côté, mais je m’estime aussi bien armée par mon niveau d’études et mon parcours de vie contrairement à la majorité de la population de la ville où je me suis fait vacciner et qui fait partie des villes les moins vaccinées de France : territoire sinistré, multi-culturel...
    Outre le fait qu’on m’oblige à attester que j’accepte ce vaccin, on me demande d’attester de mon consentement libre et éclairé et pour moi, j’ai donc fait un faux légal... Cela me pose aussi, de l’autre côté de la barrière que le contributeur me précédant au moment où je rédige ce message ( @Chaponet Cédric), un problème d’ordre moral m’interdisant d’anticiper sur un éventuel problème juridique futur... :-/
    Les soignants à qui j’ai parlé me font part également des mêmes réticences que celles relayées par le même contributeur et je pense que le : "je me fais vacciner pour pouvoir être libre et faire ce que je veux" est surtout pathétique sans compter ceux qui n’ont aucun choix.
    Il aurait été plus honnête de rendre ce vaccin obligatoire pour tous.

    Ceci est une réflexion morale qui n’est pas nécessairement soumise à votre réponse.

    En revanche, sur le délai préconisé par les pompiers, j’aimerais beaucoup une réponse.

    Merci d’avance et sachez que vous avez été l’élément déclencheur de toute la détermination qu’il ma fallu pour obtenir cette première dose, donc non, vous ne vous décarcassez pas pour rien :-)

    P.S. : désolée pour ce long message, mais je pense que mon témoignage méritait d’être donné dans un pays où le système de santé est attaqué sous tous ses aspects...

    • Bonjour
      J’imagine qu’il s’agissait d’un vaccin ARN. Le délai est en effet d’un mois entre deux injections, mais je n’ai pas entendu parler d’un lien avec des problèmes cardiaques.

  • Bonjour,

    J’hésite encore à me faire vacciner et me documente énormément pour évaluer la balance bénéfice / risque, elle seule étant un critère de décision, au-delà des stratégies sanitaires des États.
    Merci beaucoup pour votre article, c’est le seul que j’ai pu lire qui apporte un point de vue véritablement objectif sur la vaccination, sans hystériser la question et sans culpabiliser ceux qui hésitent encore et qui cherchent à atteindre un consentement véritablement libre et éclairé. Bien entendu, dans l’attente de ma décision finale, je limite mes sorties et mes interactions pour éviter d’être contaminée et de contaminer à mon tour. J’aimerais juste prendre une décision rapidement étant donné la rentrée des classe qui approche à grand pas…

    Bravo pour votre abnégation et votre humanité ; quel travail que de lire et de prendre le temps de répondre à chaque question ou presque !

    Voici ma question : depuis hier, de très nombreux articles fleurissent dans des journaux régionaux et nationaux qui affirment que la charge virale d’un vacciné et d’un nom vacciné serait la même. Seule « différence », le vacciné verrait sa contagiosité diminuer plus rapidement que le non vacciné (notez l’utilisation du conditionnel) sans que l’on puisse apporter de données chiffrées pouvant éclairer davantage le rapport bénéfice / risque et qui élimine définitivement, de mon point de vue, la question de l’immunité collective au niveau national (qui était à mes yeux de toute façon caduque au départ du fait du taux de vaccination mondial en-dessous des 20% à date et ne nous prémunit donc pas d’un nouveau variant… on parle de 3ème dose ici mais nous aurions sans doute eu plus intérêt à jouer le jeu du programme covax… mais c’est un autre débat). Pour moi la vaccination est donc un geste purement égoïste (sans méchanceté) et ne va plus dans le sens de l’intérêt collectif, sauf celui peut-être d’éviter la saturation des hôpitaux.

    Vous expliquiez dans des précédents commentaires que la vaccination avant 40 ans (et 35 ans dans l’autre) ne serait plus vraiment justifiée dans de telles conditions. Ces études récentes ont-elles finit par vous convaincre de cela ?

    Si j’ai bien compris tout ce que j’ai lu, quel bénéfice reste t’il à ce faire vacciner aujourd’hui, mise à part tenter de se prémunir des formes graves (c’est déjà ça, me direz vous…) ?

    En ce qui concerne les effets sur le long terme, impossible d’avoir les réponses avant que le temps ne s’écoule, mais le rapport de l’office parlementaire sur les choix scientifiques et technologiques de décembre 2020 dont le lien figure ci-dessous préconisait bien de ne vacciner que les plus âgés étant donné « des risques auto-immunes non évalués ». Il met en avant qu’il existe bel et bien un risque de voir son immunité naturelle impactée par le vaccin d’ici deux ans ou plus… ou de rencontrer des problèmes auto-immune. C’est ce que je comprends aussi en consultant le site Vidal.fr mais n’étant pas médecin, et encore moins virologue ou épidémiologiste, votre éclairage m’aiderait beaucoup à orienter mon choix de me faire vacciner ou non.

    Merci et très belle continuation sur ce site, que je vais commencer à suivre attentivement dès aujourd’hui !

    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/ots/l15b3695_rapport-information?fbclid=IwAR1Sgd8DIzs7zPsS8beJsK1-tffsBwd4pvrIE96mSgzlgc5mR_eZJtWXHYI

    • Bonjour
      Concernant votre première question, je vous rejoins, et j’ai posté ceci en début de semaine sur Twitter https://threadreaderapp.com/thread/1424786284279648268.html cela m’a valu de violentes réactions négatives de certains confrères (mais pas tous)

      Le rapport que vous citez date de décembre 2020 et a été élaboré au tout début de la vaccination. La situation a changé depuis que des centaines de millions de sujets on été vaccinés et le risque d’effets secondaires tardifs actuellement indécelables est proche de zéro.

  • Bonjour,
    merci pour votre article et merci aux contributeur.trices qui m’ont aidée à parfaire mon opinion. Je suis une citoyenne lambda de 39 ans résidant dans les P.O et qui hésite à me faire vacciner. D’autant qu’à mon sens mon mode de vie n’implique pas énormément d’interactions sociales. J’ai quand même pris la décision de me faire vacciner (la semaine prochaine) en raison du (faible) risque de contaminer mes enfants (récentes données qui indiquent que les enfants sont de plus en plus contaminés), même si mon analyse des chiffres montrent que peu d’entre eux sont hospitalisés. L’hospitalisation étant la seule chose que je veux éviter. Autre chose la pression dans mon travail (administratif dans une collectivité territoriale) est de plus en plus forte même si je ne fais pour l’instant pas partie du personnel soumis à l’obligation vaccinale mais ma hiérarchie s’informe auprès de l’Etat pour clarifier la notion de "locaux" dans le décret sur le pass sanitaire car au sein de mon grand bâtiment 2 services seulement accueillent du public, mais une grande partie des administratifs ne croisent jamais de public en passant par l’entrée du personnel.
    Dans la mesure où l’Islande et Israël avec un fort taux de vaccination envisagent un reconfinement, et où la plupart des personnes hospitalisées sont fragiles ou plus de 55 ans, et où une couverture vaccinale mondiale est nécessaire dans le cadre d’une épidémie mondiale :

    - pourquoi ne pas rendre obligatoire le vaccin à partir d’un certain âge et pour les personnes vulnérables et laisser le reste de la population s’immuniser collectivement ?

    - autre question : est-ce que le fait de vacciner toutes les personnes adultes ou adolescents ne peut pas expliquer en partie que le virus s’attaque désormais davantage aux enfants ?

    - il me semble hypocrite d’inciter tout le monde à la vaccination quitte à culpabiliser, quand rien n’est fait pour l’accès aux vaccins dans les pays les plus pauvres. Pourquoi ne pas cibler les populations les plus à risque dans la stratégie vaccinale pour être aussi en mesure d’aider davantage les pays les plus pauvres ?

    - remarque gratuite : cette société de contrôle qui se préfigure me donne mal au ventre... sans pour autant cautionner les débordements des manifestations, je suis mal à l’aise avec cette nouvelle société. Malheureusement, je ne trouve pas assez de témoignages de personnes comme moi "mi figue mi raisin". Et, c’est un autre débat, pas assez de débat justement dans l’écoute et le respect de chacun sans être dans les extrêmes mais juste partager nos doutes et interrogations. C’est pourquoi j’ai aimé votre article et ses contributions.

    merci d’avance pour vos éléments de réponse

    Marion

    • Bonjour,
      Plus la situation évolue, plus je pense qu’il faudrait rendre la vaccination obligatoire, ou plutôt "socialement incontournable" comme actuellement pour les plus de 40 ans, et laisser les moins de 40 ans se vacciner volontairement, en sachant que si l’intérêt pour eux est très faible, il n’est pas nul. Cette évolution de mon point de vue est fondée sur les données les plus récentes qui montrent que malheureusement, les vaccinés peuvent transmettre la maladie et que l’objectif ZéroCovid n’a plus de sens.

      Les pays les plus pauvres ont une moyenne d’âge très faible : 17 ans en Ouganda par exemple. Le COVID19 n’est pas un problème de santé publique significatif dans ces pays et vacciner toute la population n’est pas réalisable ni même souhaitable : l’argent consacré à cette vaccination serait bien plus efficace s’il était affecté à d’autres postes concernant la santé de ces populations victimes de nombreuses maladies infectieuses.

  • Bonjour, et merci pour le Blog.

    Un sujet récurrent de la réticence de certains au vaccin est le manque de recul sur les vaccins ARN. Or si les vaccin Pfizer et Moderna contre la SASRCov2 sont les premiers vaccins ARN sur l’homme, les vaccins à ARN ont déjà été utilisés, non seulement dans des expériences sur des animaux de laboratoire (souris), par exemple contre le virus Vika (en 2018 je crois), mais aussi (surtout) dans le domaine vétérinaire, en particulier les vaccins de la société Harris (depuis racheté par Merck) depuis au moins 2015, avec des autorisations temporaires, pour une épidémie de diarrhée porcine. Je crois qu’ils ont eu à la même époque une autorisation du même type pour une maladie aviaire.

    Je n’ai malheureusement pas trouvé d’étude sur les effets long terme de ces vaccins et la gestion des mutations des virus concernés, mais ça doit bien exister quelque part. Et le porc étant comme nous un mammifère omnivore, on pourrait en tirer sinon des conclusions, du moins un début d’argument sur les risques et les faiblesses éventuels associés à ce type de vaccin.

    Mais vous avez peut-être déjà mentionné cela.

  • Bonsoir Docteur Dupagne,

    Tout d’abord merci pour toutes vos contributions

    Je vous lis depuis très longtemps, je suis pédiatre libérale, près de la retraite, et plongée dans un dilemme. Le message de Cédric (merci à lui) m’a décidée à faire un commentaire.
    Il faut savoir que le consentement éclairé de l’adolescent par exemple, c’est quelques minutes et uniquement à l’oral !

    J’ai très mal vécu l’obligation vaccinale des nourrissons, je fais depuis les vaccins dans un climat trop souvent délétère, des parents disant à leur bébé" je voulais pas mais le docteur..." alors qu’auparavant on pouvait discuter et après quelques mois arriver à faire un penta à des parents arrivés en disant "je veux que les obligatoires".

    Je ne suis pas vaccinée, j’ai de moins en moins envie d’y passer vu les incitations puériles ou malveillantes que je perçois, en tant que pédiatre je ne côtoie pas de personnes à risques, je mets un FFP2 depuis 18 mois...en privé distanciation...en plein air la plupart du temps...

    J’hésite entre fermer dès septembre (abandon de mes petits patients), continuer envers et contre tout (cessation d’activité en décembre de toutes façons) et voir..

    Un proche âgé a fait un syndrome néphrotique avec évolution défavorable après Moderna avant que je ne trouve cet effet indésirable relevé avec ce vaccin.

    Nombre de mes confrères sont vaccinés depuis plus de 6 mois, donc aucun souci légal...mais ont-ils pour autant encore des anticorps ?

    J’aurais maints arguments de ce type à faire valoir à l’ARS ou la CPAM...mais une obligation prévaut, même en médecine dite libérale.

    Je ne sais pas si ce message a sa place ici, je comprendrais que vous n’y répondiez pas.

    Confraternellement.

    Anne

  • Bonjour Docteur
    Merci pour cet article qui éclaire bcp de choses. Je vous avoue que j’ai très peur de ces vaccins arn car j’ai lu tellement d’effets secondaires divers et variés et plutôt grave que cela me fait vraiment hésiter : trouble dans le cycle menstruel des femmes (quid de l’impact sur la fertilité ?), pericardite, myocardite, avc, éruptions cutanées... même si cela concerne ne minorité de personnes je trouve que cela fait quand même bcp... et surtout les effets à long terme car est ce que cette protéine spike ne risque t elle pas de provoquer des troubles plus tard dans l’organisme ?

    • Bonjour
      Pour les effets secondaires immédiats ou retardés, tout est dans l’article. Vous pouvez approfondir votre réflexion en lisant les commentaires.
      Pour les troubles des règles, il n’y a pas de certitudes, juste un "focus" sur le sujet de la part de la pharmacovigilance et en aucun cas une crainte pour la fertilité future des femmes vaccinées. A titre personnel, je pense que l’on trouvera un impact, car de nombreuses femmes sont tellement terrorisées à l’idée d’être vaccinées que cela a forcément un impact sur le cycle hormonal qui est très sensible aux interactions psychologiques.

  • Je vous remercie très sincèrement pour tout le temps passé dans la rédaction de ce blog. C’est un travail énorme qui mérite d’être salué ! MERCI !!!

    Vous avez répondu à mon commentaire en citant un article de votre blog de mai 2020, fondé sur des statistiques anglaises. Je comprends donc que l’âge est LE facteur majeur.
    Mais, n’y a-t-il pas eu de statistiques plus récentes en France ?

    D’autre part, je constate autour de moi que les non vaccinés ont tendance à oublier les gestes barrières... ils se croient "sauvés" !
    Pourtant, une personne vaccinée peut être contaminée et asymptomatique ! Donc, si elle ne respecte pas les gestes barrière, elle sera plus dangereuse qu’une personne non-vaccinée qui doit faire un test PCR pour aller dans les lieux publics.
    Cela va poser de nouveaux problèmes...

    Bien cordialement,
    Elise

    • Bonjour
      Les statistiques françaises sont de moins bonne qualité. Le travail réalisé par les anglais est remarquable, notamment car ils ont le dossier médical complet de tous les patients décédés ce que seuls les Danois ont aussi.

  • Et si les effets secondaires dont se plaignent certains vaccinés, en disant "Eh, j’me suis fait vacciner, mais pour moi, bonjour les effets secondaires, j’ai été en état de forte fatigue (par exemple) pendant presque 3 mois..!! " Oui, bien sûr, effets secondaires, c’est une manière de voir.... et vu sous un autre angle, cela ne pourrait-il pas être une indication que si cette personne avait été infectée par la covid-19, elle aurait souffert fortement, y compris en réanimation longue, peut-être serait-elle morte ?
    Il y a donc encore beaucoup d’enregistrement de données et d’études à faire qui apporteront des éclairages nouveaux, on en a bien besoin.
    Et on a surtout besoin de rester au plus près des faits, seulement les faits, et utiliser ce qu’on connait, le principe des vaccins qui a fait ses preuves. Et aussi laisser en exploration des traitements annexes, sous contrôle médical. On n’aura jamais trop de recherches sur ce virus et ses variants.

  • Et si les effets indésirables auto-immuns différés de la vaccination étaient bien moins nombreux que les séquelles neurologiques certaines après infection (aigüe ou inapparente) ?
    On se penche aujourd’hui sur des réactions auto-immunes en phase évolutive de la maladie, à l’origine de troubles prolongés, de durée non déterminable.
    A partir d’un certain nombre de cas avérés sans issue fatale, on pourra probabiliser le risque de séquelles (neurologiques ou autres).

    Dans la balance, faut –il accorder aujourd’hui un poids plus important à ce qui est totalement inconnu qu’à ce qui sera très prévisible ? Et doit-on, au nom de ce qui ne peut-être actuellement connu, cesser de considérer la vaccination comme un progrès de la civilisation ?

    A côté de nombreux articles sur les symptômes neurologiques au cours de la maladie, ces auteurs espagnols abordent la question des séquelles :

    The Other Side of SARS-CoV-2 Infection : Neurological Sequelae in Patients.
    Alonso-Bellido, I. M., Bachiller, S., …… (2021). Frontiers in aging neuroscience, 13, 632673. https://doi.org/10.3389/fnagi.2021.632673
    (si vous lisez l’article, BBB signifie Blood-Brain-Barrier (Barrière hémato-encéphalique))

  • Bonjour
    Je suis tombé sur une etude anglaise :
    https://www.ons.gov.uk/peoplepopula...
    Si j’ai bien compris sur 17 000 personnes ayant été infectées par le covid sur la période d’Avril 2020 a Juin 2021 il y a 130 personnes qui ont été reinfectées et 20 qui ont fait une forme sévère.

    Est-ce qu’il y a vraiment un intérêt même pour une dose de vaccins pour les personnes ayant deja été infectées ? Pour les personnes ayant fait une forme symptomatiques ?
    J’avais une fois discuté avec une personne qui avait était en réanimation et qui ma dit qu’il ne se fait pas vacciner car il a beaucoup d’anticorps.

    Pour ma part j’avais fait un covid long.
    Pendant le covid j’avais peu de fievre < 38.5, toux et mal de gorge supportable (2-3 thé), mais j’avais beaucoup de maux de tête.
    Par la suite, le premier mois je me suis senti beaucoup mieux totalement guéris.
    Puis j’ai commencé a avoir les symptômes suivants (tachycardie, fatigue, non perception de la chaleur, perte d’appétit, léger maux de tête...). Pour m’aider j’ai commencé une pratique sportive après le travail et realisé des exercices de cohérence cardiaque que je pense m’a beaucoup aidé.
    Aujourd’hui les symptômes sont beaucoup plus léger et moins fréquent (apparait la plus part du temps quand je suis au repos), mais j’ai l’impression de n’avoir toujours pas retrouvé ma forme d’avant le covid.
    Maintenant que ca va mieux, et suite aux temoignages de mon entourage après la vaccination (fatigue, malaise...) j’ai un peu peur que des symptômes réapparaissent suite à la vaccination.
    Est ce qu’il y a une etude qui a été faite sur la vaccination des covid long ?
    Je vous remercie pour votre réponse.

  • Bonjour,

    Questions simples :
    Alors, que je viens de décider de dépasser mes craintes et ai reçu ma première dose Pfizer le 10 août dernier, je commence à voir apparaître des articles sur trois effets indésirables potentiellement liés à l’injection des vaccins Pfizer et Moderna (je n’arrive pas à retenir les noms, mais l’un d’eux me semble d’ordre dermatologique et les deux autres néphrologiques, un témoignage plus haut m’ayant fait penser à ces derniers).

    En outre, commence aussi à émerger un doute sur l’efficacité de Pfizer apparemment de loin moins efficace que Moderna contre le variant Delta.

    Je suis à nouveau perdue, j’avoue... Et ne sais surtout pas quelle position adopter pour la seconde dose... Mais j’ai signé un consentement LIBRE et ECLAIRE : faut pas s’étonner qu’il y ait des récalcitrants et je ne serais pas étonnée de voir le nombre d’anti-vax convaincus augmenter par le futur, personnellement... (même si ça sera toujours sans moi :D )
    Et aussi lasse et épuisée d’être obligée de me méfier de toutes les publications sur le sujet mais aussi sur d’autres qui me préoccupaient avant et que je suis obligée de délaisser.

    Auriez-vous des éléments pour m’éclairer, moi et d’autres personnes qui se trouveraient potentiellement dans cette position ? Merci d’avance.

    • Bonjour
      A ce jour, les effets secondaires graves prouvés des vaccins ARNm sont peu nombreux et très très rares. Faites votre deuxième injection, ce serait ballot d’être vacciné à moitié.

  • Bonjour Docteur,
    Je sors du sujet "vaccination", mais son intérêt semble de moins en moins évident chez les jeunes, et il semble que de nouveaux variants notamment le lambda, échappent aux anticorps vaccinaux. On risque donc d’avoir à se faire vacciner tous les 6 mois avec un nouveau vaccin... Un vétérinaire me disait d’ailleurs que les vétos ne luttaient plus contre les épidémies de coronaviridae dans les cheptels car ils étaient obligés de changer de vaccin tous les 6 mois, ce qui coutait trop cher. J’en arrive donc naturellement à me poser la question des traitements précoces... Quelles sont les études solides sur les traitements précoces (hydroxychloroquine, ivermectine...) ?
    Merci pour tout ce que vous faites et votre information impartiale et sans conflits d’intérets qui nous change des médecins de plateaux et autres experts hopsitaliers qui ont décrédibilisé la médecine lors de cette crise et fait baisser la confiance des français en la science et les médecins.

  • Bonjour Docteur, et merci pour ces quelques informations.

    Le fond de la question porte plus sur l’intérêt de vacciner en masse une population qui ne risque pas grand chose (de 0 à 60 ans sans comorbidités), que sur la dangerosité dudit vaccin. Le débat bénéfice / risque. Cela amène deux points :

    1/ comme vous le dites, sur le long terme, la technologie ARN m n’est pas connue, dès lors, le principe de précaution devrait s’appliquer. Or ce n’est pas le cas.

    2/ le "vaccin" engendre, malheureusement, des morts et c’est le propre de toute technologie, surtout lorsqu’elles sont récentes et mal maîtrisées. Mais avec un ratio faible. Néanmoins, si l’on prend la population des 0 à 44 ans, le taux de décès dû au SRAS Cov 2 est infinitésimal : 0,0008 % de la population française. Or, selon l’ANSM (https://ansm.sante.fr/actualites/point-de-situation-sur-la-surveillance-des-vaccins-contre-la-covid-19-periode-du-16-07-2021-au-22-07-2021), il y a eu pour les vaccins ARN m 36 500 effets secondaires dont 27% graves, soit 9 855 cas. Ramené à la population vaccinée, on obtient un ratio d’environ : 0,08 %.

    Dit autrement, le vaccin ARN m, amène un risque 100 fois plus élevés de faire une réaction grave que de décéder du SRAS... cela pose un peu question, non ?

    Cordialement,

    PS : la probabilité d’être tué par une météorite est estimée à 0,00006 % !

    • Bonjour,
      Il faut faire attention à plusieurs choses :
      - Ne pas mélanger effet indésirable possiblement dû au vaccin car signalé après vaccination, avec indésirable certainement dû au vaccin.
      - Ne pas comparer un décès avec un effet secondaire grave qui est rarement mortel.

      Votre comparaison n’est donc pas valide, car le COVID, avant 40 ans, tue très peu en effet, mais provoque de nombreuses complications graves.

      Cela dit, je suis le premier à dire que du fait d’un rapport bénéfice/risque modéré, la vaccination ne devrait pas être obligatoire avant 40 ans.

  • Docteur,

    question technique : le brin d’ARN m est très instable, il se dégrade notamment rapidement avec la chaleur( d’où la conservation à basse température). idem pour l’encapsulage nano-lipidique. Sauf erreur, la durée de vie à température ambiante du Pfizer est de 6 heures, et donc probablement moins une fois dans le corps à 37°C. Si une personne ayant de la fièvre (39°C / 40°C) reçoit une injection vaccinale basée sur l’ARN m, est-il logique de penser que la vaccination ne sera pas opérante, car l’ARN m détruit bien avant qu’il est pu infecter les cellules pour créer des protéines Spike ?

    Merci pour votre éclairage,

    • Bonjour
      On ne vaccine généralement pas les gens fébriles, par principe de précaution. C’est surtout justifié pour les vaccins vivants (ROR).
      Pour ce qui est de la stabilité de l’ARNn, elle est largement suffisante pour "faire le job" une fois injecté.

  • Il semble que le vaccin a peu d’utilité avant 30 ans à la lumière des 18 derniers mois. Que pensez-vous de l’augmentation des chiffres d’hospitalisations pédiatriques qui défraient la chronique aux USA ?

  • Rebonsoir,

    Je lis en remontant le temps vos commentaires donc je risque de poser plusieurs questions ...
    Le 14 août, vous indiquez dans une réponse "Plus la situation évolue, plus je pense qu’il faudrait rendre la vaccination obligatoire, ou plutôt "socialement incontournable" comme actuellement pour les plus de 40 ans, et laisser les moins de 40 ans se vacciner volontairement, en sachant que si l’intérêt pour eux est très faible, il n’est pas nul. Cette évolution de mon point de vue est fondée sur les données les plus récentes qui montrent que malheureusement, les vaccinés peuvent transmettre la maladie et que l’objectif ZéroCovid n’a plus de sens."

    Je ne comprends pas tout votre raisonnement :
    - d’abord vous mettez la limite à 40 ans alors qu’en juillet vous parliez plutôt d’une partition autour de 50 ans. pourquoi ? Qu’est ce qui a changé ?

    - si les vaccinés peuvent être aussi contagieux que des non vaccinés (voire plus dans les faits car de nombreux vaccinés oublient les gestes barrière) - ce que j’ai entendu de la part d’autres scientifiques - et que le virus va continuer à se multiplier et donc à muter, ne serait il pas préférable de mettre les efforts sur l’amélioration de l’immunité naturelle des populations et sur des traitements curatifs plutôt que de mettre tous les moyens sur des vaccins qu’il faudra refaire au moins 1 fois / an
    J’ai 52 ans, je ne suis pas du tout anti vaccins (je fais mes rappels DT polio et j’en ai fait d’autres pour voyager) mais je ne me suis jamais fait vacciner contre la grippe car l’idée d’un vaccin annuel me semble consister à faire totalement "démissionner" sa capacité de défense immunitaire. J’imagine bien qu’il s’agit là d’un virus différent mais bon ....

    - autre question : mon idée initiale était de ne pas me faire vacciner avec les vaccins originaux au vu des mutations mais d’attendre que de nouvelles souches vaccinales soient travaillées et envisager une vaccination à l’automne. Avez-vous des informations sur les évolutions travaillées actuellement ?

    Merci

    • Bonjour
      J’ai parlé de 40 ans pour la limite entre le pass sanitaire et la vaccination fondée sur le volontariat. Le vaccin reste utile à partir de 40 ans et surtout à partir de 50.

      Le sens de mon message était en effet de mettre l’accent sur l’immunité naturelle chez les sujets de moins de 40 ans.

      Pour mettre l’accent sur les traitements curatifs, il en faudrait un qui marche, ce n’est pas le cas pour l’instant.

      La grippe est un problème différent car elle tue très rarement avant 80 ans. J’ai écrit ça sur le sujet https://www.atoute.org/n/article327.html

      Attendre les nouvelles souches est une mauvaise idée. Le risque, à votre âge, c’est maintenant.

  • Israel nous montre que ces vaccins ne marchent pas.
    Et d’ailleurs ils en sont maintenant a 3 doses : en effet si cela ne marchait pas a 2 doses....toujours sans aucunes statistiques de validation.
    Tous les pays a forte vaccination sont sujets a de grosses vagues de virus.
    Un tres bon coup pour l’industrie de la piquouze.

    • Bonjour
      Israël (ou l’Islande) montrent que le vaccin ne marchent pas dans l’objectif zérocovid, mais marche très bien pour éviter les formes graves, les hospitalisations et les décès.
      Au contraire, en Martinique et en Guadeloupe ;, l’absence de vaccination marche très bien pour saturer les hôpitaux et remplir les morgues qui débordent.

  • Bonsoir et merci pour cet article,
    désolé si je vous fait répété, je n’ai pas lu tous les échanges qui suivent l’article.
    Ma question, peut être maladroitement formulée porte sur la possibilité que les vaccins, immitant fortement la maladie , participent à la créer voir à sa mutation ? Il me semble avoir compris dans le livre" Immunisés" sur les vaccins de Lise Barnéoud, journaliste scientifique, dans le chapitre sur la polyomélite, que cela était le cas du vaccin oral je crois...du coup je me demandais comment être sûr que ce ne soit pas le cas pour la covid ?
    Je vous remercie pour votre réponse

    • Bonjour
      Vous avez mal compris l’excellent livre de Lise Barnéoud. La seule chose qui est certaine, c’est que l’immunité collective, liée à la maladie ou au vaccin, a tendance à sélectionner les mutants. Mais elle ne les "fabrique" pas.

  • Bonjour.
    Ce message n’a pas vocation à remplir votre forum déjà bien rempli, mais vous remercier pour votre article que je juge comme le plus complet à ce sujet (surtout si on lit les commentaires). Etant jeune kiné et ostéopathe, étant assez révolté des décisions actuelles et en accord total avec votre positionnement du moment via votre lien twitter (bien que je ne sais pas ce que vous pensez de la vaccination obligatoire des soignants qui est peut-être un autre débat), je vous remercie pour cette prise de position et espère que les autorités l’entendront.
    Je suis régulièrement ce que vous dites, surtout depuis que les médecins avec qui je travaille m’ont confirmé que je pouvais vous lire avec confiance. Je le conseille à mes patients, car oui ils sont casi tous au mieux perdus pour leur cas personnel, au pire totalement désemparés de savoir s’il faut vaccciner leurs enfants. Ceux qui étaient déjà convaincus sont à mon sens déjà vaccinés. Ce serait très intéressant de connaitre à l’heure actuelle les raisons qui poussent les gens à se vacciner, à mon idée ça ferait peur.
    Question totalement hors sujet, je ne crois pas avoir eu la réponse quand j’ai eu l’ensemble de vos articles : quel est l’intérêt de la vaccination contre l’hépatite b chez les nourrissons ?
    Merci

    • Merci, c’est gentil.
      La vaccination contre l’hépatite B chez l’enfant est intéressante car :
      - Les effets indésirables sont très rares.
      - On profite de l’aluminium du vaccin commun aux autres infections dans la même seringue.
      - On est sûr que "ça c’est fait" avant de les perdre de vue.
      Mais je ne répondrai pas à d’autres questions car ce forum est centré sur la vaccination COVID19

  • Juste une bête question ... Pensez vous qu’on puisse vraiment se baser des stats officielles sachant :
    1) que les cas Covid sont largement surestimés (fausses déclarations ou imputation a tort délibérément, "T2A" oblige ?) idem pour les test PCR sur "amplifiées"
    2) qu’à l’inverse les incidents vaccinaux sont eux largement sous évalués, voire non traités, la vaccinovigilance étant quasiment inexistante en France sauf cas graves, et encore ... ?

    • Bonjour
      Je ne pense pas que les cas COVID soient "largement surestimés" car ils émanent essentiellement des laboratoires d’analyses.
      Les test PCR ont très peu de faux positifs.
      La vaccinovigilance est actuellement très active et très vigilante (contrairement au passé récent) et je pense qu’aucun cas grave ne lui échappe.

  • Bonjour Docteur,
    merci pour cet article récapitulatif très éclairant.

    A propos des chiffres officiels : dans les graphiques que je regarde régulièrement (exemple : ourworldindata.org et en France covidtracker.fr/covidexplorer) je ne trouve pas de source indiquant la part des personnes vaccinées et non vaccinées dans les admissions à l’hôpital par exemple.

    Auriez-vous trouvé une source de votre côté, dans vos explorations du sujet ? Un grand merci par avance.

  • Désolée, Docteur, je suis très mitigée, pour l’instant, en lisant votre point de vue sur la vaccination des "jeunes".

    Pourquoi cela ?

    OK, il est possible que la vaccination ne change rien à la transmission, bien que les indices ne soient pas concordants.

    Pour autant, on n’a pas la preuve formelle de cela, c’est à dire de l’absence d’effet sur la transmission.
    Et c’est là l’aspect crucial à mon avis : la preuve du contraire.
    Peut-on écarter, pour l’instant, une arme potentielle contre la transmission, négliger la possibilité (non écartée, je répète) d’un effet contre la transmission, même s’il est, peut-être, "à la marge" ?

    Il faut ici faire application du principe de précaution bien compris, il me semble.

    Depuis le début de la crise, d’autres armes (gel hydroalcoolique et nettoyages divers) ont été utilisées par précaution, car on craignait la transmission par fomites... mais qui oserait dire qu’il ne fallait pas le faire ?
    Les scientifiques maintenant pensent que gels et nettoyages ne sont utiles qu’à la marge, puisque la contamination semble essentiellement due à l’aérosolisation... Et on continue pourtant de les utiliser largement, et c’est sans doute une bonne chose (même si c’est parfois exagérément appliqué).
    Car qui oserait cracher sur ces moyens, même si, vraisemblablement, ils n’évitent que quelques contaminations supplémentaires ?

    Alors ?
    On ne peut oublier que les choix d’aujourd’hui auront des effets irréversibles demain, et même un petit facteur peut avoir un effet boule de neige, exponentiel...
    J’ai lu, oublié où, quelqu’un expliquant l’importance d’une petite différence d’aujourd’hui sur le devenir de la pandémie. Un R0 de 4 (par exemple), qu’un élément ’anodin’ porterait à 3,9 ... Mieux que moi vous saurez transformer cette donnée en savants calculs et courbes et nous dire ce que cela impliquerait dans quelques mois.

    Il me semble donc qu’il est "urgent d’attendre" avant de dire que, sous l’angle de la transmission, les vaccins ont perdu leur pertinence en dessous de 40 ans, hors volontariat...

    (Ceci dit, mon esprit naturellement frondeur est mal à l’aise avec toutes les obligations, mais je ne suis pas décisionnaire. Et je veux bien supposer que les décideurs ont pesé les choses entre volontariat et obligation.)

    • Bonsoir
      Ils n’ont pas perdu leur pertinence, mais ils ont perdu la présomption de protection collective, présomption qui justifiait leur caractère obligatoire (pour avoir une vie sociale) dans cette classe d’âge. On ne peut pas vacciner de force 20 millions de personnes sans avoir un minimum d’arguments pour justifier cette obligation.

  • Bonjour,
    Est-ce que le nombre de cas graves aux Antilles n’est pas dû aussi au fait que beaucoup plus de personnes souffrent de diabète non compensé et d’obésité ? J’avais lu dans un livre, je crois que c’était "5 minutes avant l’infarctus", que dans certains DOM TOM 50% de la population est diabétique.

    • Bonjour
      Il est clair que cela n’aide pas, mais ce n’est pas suffisant pour expliquer le désastre sanitaire qui est surtout dû à une énorme incidence de la maladie (un habitant sur 50 chaque semaine) et au très faible taux de vaccination.

  • “Bonjour, vous semblez avoir fait vos recherches, mais je bloque sur l’histoire du recul. vos propos sont malhonnêtes. Chez nous, les 1ères injections en nombre datent de mars 2021, comment calculez vous 1 an de recul ?
    Ensuite toutes les pathologies dues à la spike sont progressives, vous ne les verrez pas avant 6 mois, donc... sept 2021. Aucun vaccin n’a eu d’effet sur le long terme dites vous, ah ok, alors combien parmi les vaccins dont vous parlez étaient à ARN messager, combien avait la protéine spike dans leur formule ? aucun, bien sur. Cette protéine n’a jamais été étudiée en administration chez l’humain. Chez les souris, oui, elle sont mortes de nécroses. Bon, j’espère que vous publierez un démenti quand le pot aux roses sera publiquement découvert. Je ne vais pas dire quand les personnes décèderont en masse, parce que franchement, je ne le veux pas, mais on parle d’accident de circulation provoqués par des AVC en augmentation considérable... à suivre.

    • Bonjour
      Il n’y a pas de "chez nous". L’évaluation des médicaments est internationale. Nous avons plus d’un an de recul chez les dizaines de milliers de vaccinés dans les études avant commercialisation. C’est d’ailleurs pour cela que l’autorité sanitaire américaine vient d’accorder aux vaccins ARNm une autorisation de commercialisation définitive.

      Votre histoire de souris est une manipulation stupide.

      J’espère que vous publierez un démenti à votre message quand vous comprendrez que des messages comme le vôtre on inquiété à tort des gens qui ne se sont pas vaccinés et qui sont morts en masse du COVID, comme cela se passe actuellement aux Antilles.

      Parce qu’en revanche, les décès dus aux vaccins, on les attend toujours.

  • Un complément : je suis totalement opposé à l’obligation vaccinale pour les soignants et je trouve très immoral de protéger les plus âgés en faisant courir des risques inconnus aux jeunes soignants et aux enfants. Cette idée ne fait vraiment pas honneur à ceux qui l’ont eue.

  • Bonjour, merci pour cet article très intéressant.
    Par contre je ne comprend pas ce passage :
    "Le vaccin reste donc très efficace ( à 90%) contre les complications graves de la maladie ce qui est une bonne nouvelle. Contrairement à une rumeur et à certaines pratiques nationales, une troisième injection est injustifiée à ce jour (20 août 2021)."

    La vague actuelle de mortalité est plus importante en Israël que la vague de l’année dernière à la même époque. En effet le nombre de cas semble bien plus important (ce qui est embêtant quand même pour une population vacciné mais on mettra ca sur le compte du delta plus contagieux, mais bon la mortalité est là). En comparaison, au japon qui commence à utiliser l’Ivermectine en traitement préventif ils ont une mortalité 4 fois moindre. En Slovaquie seul pays Européen qui utilise l’Ivermectine la mortalité est elle quasiment inexistante et l’épidémie n’a fait que baisser depuis sont utilisation officielle. Ce produit a été retiré en Guadeloupe et en Martinique, depuis le nombre de mort ne cesse de monter alors qu’il était contenue jusqu’à présent. En quoi cela gênait les autorités ?

    Concernant big pharma en effet les traitements à vies sont leur gagne pain mais comparer cela à un vaccin qui touche la planète (plusieurs milliards d’un coup) et dire que ce n’est pas lucratif est un peu limite. Surtout que contrairement à ce que vous annoncez la troisième dose est en cours en Israël et pas seulement pour les personnes les plus à risque.(et en France pour les personnes à risque mais on suivra bien évidement)

    Une chose qui m’interpelle c’est de traiter d’uluberlu (commentaire) des personnes qui était reconnus dans leur travail (Luc Montagnier pour exemple qui n’est pas le premier venu) qui passent pour des charlatans maintenant (ca facilite le débat). A la télé ne passe que certaines figures qui ont des conflits d’intérêts facile à trouver sur le net (je ne parle pas de vous) et jamais un débat n’est fait pour contredire les vrais questions des "antivax" (terme déjà qui montre une communication complètement biaisée). Ne parler systématiquement que de 5g ou de transformation en zombie sur les effets décrédibilise complètement le débat et permet de l’éviter de manière fallacieuse, comme de parler d’antisémitisme la ou il n’y en a pas. Ne se limiter qu’aux fakes news débiles dans le débat ou l’éviter ne rend pas crédible et rassurant le discours officiel, qui est en plus changeant au fil du temps...

    Les effets secondaires sont traités de manière un peu légère. Jamais un vaccin n’a eu autant d’effet secondaire dont 25% sont classifiés graves. Et dire que le nombre de vaccinés suffit à connaitre un vaccin avec un recul aussi faible en temps sur une technologie nouvelle me laisse dubitatif. Les "charlatans" comme vous semblez les appeler parlent de problématiques qui vont arrivé au fil de l’eau comme une augmentation d’avc par exemple. (plusieurs docteurs remontent ce problème en Israël). Je ne parle pas des médecins qui commencent à parler pour dire qu’on leur met la pression à ne pas remonter les effets indésirables ? (je ne vois pas ce qu’ils ont à gagner sinon à perdre leur place, ce qui est arrivé à certains docteurs qui ont parlé à contre courant de la bonne parole).

    Si vous avez des réponses claires à ces questions peut être que j’envisagerai de me faire vacciner, à ce jour trop de zones d’ombres et de non débat.

    Pour les scandale sanitaire vous avez oublié un scandale pas très vieux, celui du Lévothyrox. C’est juste une expérience sur la population française d’un traitement couvert pendant des mois pas notre ministère de la santé.

    • Bonjour
      C’est compliqué de vous répondre car vous avancez des choses fausses comme étant évidentes.
      - Non, Israël de connaît pas une vague de décès supérieure à l’année dernière (courbe ci-dessous)
      - Le Japon à une faible mortalité depuis le début et utilise peu d’ivermectine.
      - La Slovaquie l’utilise, et connaît en effet une accalmie après une situation dramatique, mais la Bulgarie qui l’utilise aussi connaît la même croissance des décès qu’Israël qui ne l’utilise pas. Déduire l’efficacité d’un médicament à partir de la situation de certains pays n’a aucun sens, tant le nombre de variables autres que celle de l’usage de l’Ivermectine est important.
      - Le Pr Montagner a eu un prix Nobel, mais il n’est pas le seul à être devenu fou ensuite (unanimité de la communauté scientifique sur ce point) voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_du_Nobel
      - L’épidémie en Guadeloupe et en Martinique n’est pas liée à la limitation de l’usage de l’Ivermectine qui touche tous les départements français, mais à une sous-vaccination majeure de la population spécifique de ces îles.
      - Vous confondez les effets secondaires potientiels et les effets secondaires avérés.
      - Les histoires du type "des médecins disent que les AVC sont nombreux...", "les médecins sont incités à ne pas remonter les effets secondaires" sont soit des histoires dont l’origine est douteuse, soit de pures inventions, même si de pseudo-témoignages tournent sur les réseaux sociaux.

      Mes réponses claires sont donc : vos affirmations sont un fatras de contre-vérités et de légendes.

      Quant au LEVOTHYROX, je connais bien le sujet pour avoir occupé une place centrale dans cette affaire avec mes articles : https://www.atoute.org/n/spip.php?page=recherche&recherche=levothyrox et il n’y a aucun point commun avec les vaccins.

  • Bonjour Docteur,’
    J’avais laissé un message hier .
    Je ne sais si il vous est parvenu.. concernant la vaccination des adolescents..j’ai une fille de13 ans..en vous lisant il ne semble pas pertinent de se faire vacciner avant 30 ans.. seulement vous semblez vous contredire en mettant des images chocs sur tweeter...
    Auriez-vous évolué dans votre position ?
    Cordialement

    • Bonjour
      J’ai dit qu’il n’était pas pertinent de rendre le vaccin obligatoire chez les moins de 40 ans. Pour autant, même si le risque est très faible, le bénéfice du vaccin reste intéressant chez les jeunes, même s’il est limité.

  • Merci d’avoir pris le temps de me relire et d’avoir répondu.
    Votre diagramme est tronqué et donc trompeur. On compare bien évidement les même mois d’aout qui n’apparait. Il faut regarder ce diagramme qui est complet lui. La mortalité est bien plus importante pour cette même période. on verra en novembre pour la suite.
    https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=covid+19+israel+
    De plus ce que vous oublier de dire c’est que chaque vague est différente avec un virus muter différent et donc potentiellement une mortalité différente. Mais la elle est bien supérieure à l’année dernière.

    Le Japon à une faible mortalité depuis le début et utilise peu d’ivermectine. (oui en effet mais il faut quand même se poser la question pourquoi non ? Meilleur traitement qu’en France qui utilise le doliprane contre productif ?

    - Vous confondez les effets secondaires potentiels et les effets secondaires avérés. => Facile c’est effectivement la ligne de défense principale très simpliste, il est en général plus sous évalué que sur évalué. Personnellement je connais plus de monde qui à des effets du vaccins plus ou moins grave qui n’ont pas été remonté par leur docteur que de mort du covid. Pour moi c’est déjà un signe pas encourageant. Et la encore le débat est trop facile. Et en reprenant votre texte en disant que la myocardite est réglé 4 fois sur 5 c’est très limite. Une myocardite est la plupart du temps un trouble handicapant à vie.

    Pour la guadeloupe/Martinique oui c’est le discours officiel. Endroit avec le moins de mort du covid à ce jour je le rappelle même si actuellement il sont en épidémie et sans médicament.

    Au final vous parlez de contre vérité mais rien n’est vraiment prouver dans un sens comme dans l’autre. Donc affirmer une chose sans creuser certains points fondamentals me gène profondément.

    Oui le levothyrox est un truc différent. Je creuserais votre article. Merci pour lien.

    • Pour le diagramme, vous vous êtes trompé, vous avez pris la courbes des cas au lieu de celle des décès. Voici la courbe des décès https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=covid+19+israel+ qui sont donc moins nombreux en Israël qu’en août dernier, contrairement à ce que vous affirmiez.

      Pour le reste, vous continuez à dire des bêtises, je ne vais pas relever point par point toutes vos erreurs, cela devient fatigant. Par exemple, non, une myocardite n’est pas un handicap à vie, elle guérit dans la grande majorité des cas sans aucune séquelle : https://fr.wikipedia.org/wiki/Myocardite#Pronostic
      Je suis désolé, mais vais arrêter de perdre mon temps avec vous. Vous ne cherchez pas à comprendre, mais à convaincre. Vous n’êtes pas un indécis, mais un militant qui recopie des théories infondées, des erreurs ou des faits invérifiables.

  • "Les sujets vaccinés sont infectés par ce variant très contagieux, en revanche, ils contractent très rarement une forme grave. Le vaccin reste donc très efficace ( à 90%) contre les complications graves de la maladie ce qui est une bonne nouvelle. Contrairement à une rumeur et à certaines pratiques nationales, une troisième injection est injustifiée à ce jour (20 août 2021)."

    Ce passage est à mettre à jour. (la troisième dose arrive en France annoncé pas notre cher gouvernement ce matin https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-les-troisiemes-doses-de-vaccin-seront-injectees-en-septembre-confirme-gabriel-attal-96fc75a2-04a3-11ec-bd1d-78bd91918edf) et en Israël c’est déjà le cas quasi pour tout le monde.

    Pour continuer, https://www.leprogres.fr/sante/2021/08/19/pourquoi-l-epidemie-repart-en-israel-malgre-la-vaccination, on est loin des 90% annoncé pour pfizer dans votre article.
    Pfizer, vaccin qui devient un des moins efficace et acheté en masse en France. Chercher l’erreur.

    Quelques nom qui favorisent l’ivermectine.
    • L’Alliance FLCCC aux États-Unis, menée par le Dr Kory, a témoigné en décembre dernier de l’efficacité hors norme de l’ivermectine devant le Sénat américain [3] ;
    • Le groupe BIRD en Grande-Bretagne, emmené par la Dr Tess Lawrie, a publié un rapport d’expert de 105 pages en faveur de l’ivermectine [4] ;
    • Le Dr Andrew Hill, consultant pour l’Organisation mondiale de la Santé, a réalisé une revue d’études concluant à une probable réduction de la mortalité de 75 % [5] ;
    • Au Japon, l’Association médicale de Tokyo a recommandé publiquement ce médicament [6], suivi par le Prix Nobel qui a découvert l’ivermectine.

    Seuls points que je retiens c’est
    "Déduire l’efficacité d’un médicament à partir de la situation de certains pays n’a aucun sens, tant le nombre de variables autres que celle de l’usage de l’Ivermectine est important." qui est vrai mais vu que tout le monde fait pareil ... pour prouver tout et son contraire.
    et - Les histoires du type "des médecins disent que les AVC sont nombreux...", "les médecins sont incités à ne pas remonter les effets secondaires" => Oui possible mais vu que le débat est fermé il est impossible de savoir si c’est vrai ou pas. Pour le deuxième cas j’ai un cas précis en tête d’un personne que je connais qui se retrouve avec des picotements dans les 4 membres. (les mains après la première injection et les 4 après la deuxième. Plein d’examen fait et un spécialiste à dit que c’est surement lié au vaccin. (Ni le spécialiste ni le patient n’ont remonté l’info...). Une histoire de plus qui sera une légende urbaine mais pas de chance pour lui (comme vous l’indiquer dans votre papier)

    "vos affirmations sont un fatras de contre-vérités et de légendes." => J’apprécie votre ouverture d’esprit et n’ai pas de réponse concrète à mes questions hormis une attaque avec beaucoup de contre vérité et d’affirmation sans explication comme à la télé.

    • Bonjour
      Ce n’est pas parce que certains gouvernements envisagent une troisième dose qu’elle est scientifiquement justifiée. De nombreux gouvernement font absolument n’importe quoi face à cette épidémie.

      Pour les 90%, on en est au contraire très proche puisque dans l’article du Progrès que vous citez, elle est signalée 75 et 81%. "si le sérum n’empêche pas les infections au variant Delta, il reste efficace pour lutter contre ses formes graves dans 75% des cas (81% pour Moderna)". J’ai des sources plus scientifiques qui donnent plus de 90% https://www.covid-datascience.com/post/israeli-data-how-can-efficacy-vs-severe-disease-be-strong-when-60-of-hospitalized-are-vaccinated et expliquent au passage le risque de confusion en lisant les moyennes.

      Vos sources sur l’efficacité de l’ivermectine ne sont pas convaincantes, désolé, j’en ai des dizaines d’autres qui disent le contraire. Ce médicament reste un sujet d’étude et son usage est prématuré. On prouvera peut-être un jour qu’il est efficace, ce n’est pas le cas pour l’instant.

  • Bonjour,
    merci beaucoup pour votre article qui fait le point sur la vaccination mais je regrette qu’il ne parle pas des traitements. C’est un grand absent des discussions. En effet, on compare toujours les bénéfices du vaccin versus pas vaccin, mais quid de traitement versus vaccination ? J’ai un petit raisonnement qui me dit que, puisque l’immunité conférée par le vaccin Covid est courte, on ne va vraisemblablement pas éradiquer le Covid comme on a pu le faire pour la variole ou la rougeole. En effet ça ne semble tout simplement pas possible de vacciner 7 milliards d’individus tous les 6 mois. Dans ce cas, on va devoir s’en remettre à une stratégie similaire à celle de la grippe : vaccin pour les plus fragiles et traitement pour les autres. Il me paraît donc pertinent de discuter des traitements, de leur diversité leur efficacité (ou pas) et de comparer les benefices/risques du vaccin versus les traitements. Si jamais vous pouvez compléter votre article avec ces éléments je pense que ça nous sortirait un peu la tête du guidon. Merci d’avance.

    • Bonjour
      Je ne peux pas accéder à votre demande pour deux raisons.
      La première est que traitements et vaccins n’ont jamais été antinomiques : ils se complètent, l’un est curatif et l’autre préventif. Il existe de rares exceptions : le vaccin contre la rage et curatif, et il existe des antiviraux préventifs, notamment contre l’herpès ou la grippe.

      Par ailleurs, aucun traitement n’a fait la preuve de son efficacité en prise précoce pour l’instant, même si certaines publications peuvent faire croire le contraire. Les recherches se poursuivent dans ce sens. Si un médicament efficace émerge, j’en parlerai bien sûr.

  • Bonjour Docteur,

    Je reviens sur mon commentaire du 16 août : dans votre réponse vous me dites de faire ma deuxième injection ce que j’ai toujours eu l’intention de faire lol
    En fait ma question principale était : j’ai été vaccinée via Pfizer pour la première dose et au vu des dernières informations qui sortent (mais j’avoue que ma seule référence sur ce point est la presse mainstream), il semblerait que Pfizer soit devenu moins efficace que Moderna face au variant delta. Si je rebondis aujourd’hui, c’est que ce matin j’ai lu un article sur un conseil de mixer les fabricants (effet booster ou quelque chose du genre) en tous les cas pour la troisième dose qui devrait commencer en septembre. Ma question est donc : est-il plus judicieux de changer de vaccin pour ma seconde dose déjà ou pas ? (j’avoue que Moderna me devient plus attirant, du coup, sachant que c’est encore un vaccin ARM messager et qu’ils semblaient dire que l’orientation qui serait prise ce serait de choisir un vaccin qui n’utilisait pas cette technique, bon, je n’ai pas tout retenu non plus, c’est loin d’être mon rayon).

    Tant que j’y suis, je me suis rendu compte que j’avais reçu deux documents lors de ma primo-vaccination (j’avoue avoir moins prêté attention à ceux-ci qu’à celui que j’ai signé). Je ne vais pas revenir sur le côté éthique (dont je n’impute pas la faute au personnel, mais il est mentionné que j’ai reçu l’injection au bras gauche alors que je l’ai reçue au bras droit : dois-je demander à ce que soit corrigé ? Je ne sais même pas si c’est important, mais dans la mesure où la case existe, je suppose qu’elle a une raison... (j’avoue avoir un point de douleur depuis hier au bras droit mais pour le moment je me refuse à faire un lien avec le vaccin, je verrai ce que ça donne dans le temps d’autant que je ne suis pas sûre non plus que ce point soit à l’endroit de l’injection, même s’il n’en est pas loin et surtout, pourquoi 15 jours après ? :-D ).

    Bien à vous et encore merci pour votre investissement

    • Bonjour
      Personne ne pourra répondre avec certitude à votre première question. Il y a des hypothèses, c’est tout.

      Pour le document, c’est trop tard pour le faire modifier et c’est sans importance.

  • Un fil de discussion sur twt d’une membre de independentsage.org.
    Elle propose un raisonnement élaboré sur l’intérêt de la vaccination des enfants de 12 à 15 ans :
    https://twitter.com/chrischirp/status/1430931839972036613?s=20
    Je ne sais plus quels arguments audibles proposer à mes "hésitants" préférés, j’ai peur notamment pour une ado qui est à risque.

  • Bonjour,
    Une question toute bête (sans rapport avec le vaccin) : serait-il possible d’enquêter après des cas covid plus ou moins graves pour savoir si ce sont des gens qui respirent par le nez (donc bénéficient du filtre nasal naturel) ou par la bouche (donc contaminent illico presto le fond de leurs poumons) ?
    Avec un grand merci d’avance

  • Bonjour,
    J’aimerais savoir comment la Sécu calcule le taux de vaccination par tranche d’âge. Calculent-ils le nombre de doses administrées par âge ? Font-ils une véritable extraction du fichier nominatif ?
    Il y a en France environ 6 millions de plus de 75 ans. Depuis janvier, donc en 8 mois, environ 400 000 sont morts, de quelque cause que ce soit. Cela fait tout de même près de 7% de l’effectif. Dans ces conditions, quelle méthode la Sécu utilise-t-elle pour connaître avec certitude le nombre de non-vaccinés qui est pratiquement du même ordre de grandeur que le nombre de morts ?
    Merci d’avance pour toute explication.

    • Bonjour
      Un calcul mathématique un peu complexe à expliquer ici permet de faire un calcul satisfaisant. Un peu comme calculer le niveau d’eau dans une baignoire qui se remplit et se vide en même temps.

  • Bonjour,
    J’ai contracté le covid en mars 2020 suite à une contagion par mon compagnon. Il a eu une forme sévère, moi légère. 13 mois plus tard en avril 2021, il recontracte la maladie de forme un peu moins sévère, variant Anglais cette fois-ci, je reste en contact permanent et intime avec lui et suis testée 4 fois, 1 jour après son test positif, puis 7 jours après, puis 14 jours après, puis 10 jours après sa guérison. Tous les tests PCR reviennent négatifs et je n’ai eu aucun symptôme. Il paraîtrait que j’ai développé une immunité naturelle 13 mois après la maladie. Je souhaiterais participer à des études qui s’intéresseraient à des cas comme le mien. Il semble ne pas en avoir, les études de ce types n’intéressent-t’elles personne ?

    Je ne vois pas l’utilité de me vacciner, deux fois en plus car abandonnés à notre sort il n’y avait pas de tests disponibles lors de la première infection, et ai même peur de faire une réaction atypique, souffrant du syndrome antiphospholipidique, mon aînée de 35 ans ayant souffert d’un purpura thrombopénique immunologique suite à sa première injection avec le vaccin Pfizer.

    Dans mon cas les risques liés à la vaccination dépassent largement les possibles bénéfices. Je ne vais pas faire de forme grave, ne vais pas engorger les hôpitaux, et ne l’ayant pas attrapé n’ai pas été contagieuse, surtout quand on sait maintenant qu’avec le variant delta la quantité de virus est la même dans la région nasopharyngée chez les vaccinés comme chez les infectés, j’applique les gestes barrière à la lettre pour protéger les autres malgré tout, il n’y a donc aucun argument pour la vaccination dans mon cas précis.

    Si toutes les personnes ayant une immunité naturelle sont forcées à se vacciner, comment connaître l’évolution de la possible protection naturelle et sa durée ?
    Je souhaiterais me porter volontaire pour quelque étude qui s’intéresserait aux personnes comme moi, malheureusement il semble que cet aspect là de la guérison et possible immunité à long terme n’intéresse personne, mieux vaut vacciner à tour de bras et offrir une immunité incomplète qui dure 6 mois... Je précise que je ne suis pas antivax, mes 5 enfants sont vaccinés dont le dernier mineur avec mon accord (ayant été cas contact 4 fois dont deux avec nous il est probablement déjà protégé mais veut pouvoir sortir)donc...

    Merci de m’avoir lu, si vous pouviez m’orienter je vous en serait reconnaissante.
    Bien à vous,

  • Bonjour,
    Je me permet de relancer sur les études contre l’Ivermectine, je ne trouve que des témoignages de docteur positif et des études en sa faveur. Pouvez-nous me donner les étude qui ne le sont pas (je suis réellement intéressé) ? Je pense que c’est le coeur du sujet non ? Le vaccin n’aurait eu jamais son AMM provisoire si un médicament était efficace. (pour rappel c’est un vaccin qui est en phase trois dont on ne connait pas grand chose quand même. Durée efficacité, (semble être moins de 6 mois), effets indésirables (court terme, moyen terme et long terme), efficacité face au futur variant (en général en baisse, donc plus trop d’intérêt pour le futur).

    Explication pour Israël ? (moyenne de 25 morts par jours, plus élevé que l’année dernière même période, comment l’expliquer vous si vous penser que la troisième dose n’est pas nécessaire ? faut-il penser à une dose par variant ou tout les 6 mois ?

    • Bonjour
      Voici une synthèse réalisée par un organisme réputé et indépendant de l’industrie pharmaceutique, dont les conclusions font habituellement autorité https://www.cochrane.org/fr/CD015017/HAEMATOL_livermectine-dans-la-prevention-et-le-traitement-de-la-covid-19

      L’efficacité d’un traitement précoce du COVID19 n’aurait eu aucun impact sur la recherche d’un vaccin, qui est un traitement préventif et non curatif.

      Le vaccin PFIZER a logiquement reçu son agrément (AMM) définitif par la FDA et ne peut plus être qualifié de vaccin "expérimental"

      La durée d’efficacité des vaccins actuels dans la prévention des formes graves de COVID reste très élevée. C’est la prévention du risque d’infection qui a baissé, passant de 90 à 60%. A ce jour, ils gardent tout leur intérêt pour le futur.

      Les décès en Israël sont peu nombreux même s’ils dépassent ceux de la même semaine en août 2020. De nombreux non vaccinés sont touchés et des personnes âgées chez qui le vaccin est parfois moins efficace. Voyons comment évolue cette vague. En Islande, très vaccinée aussi, la vague delta est en train de retomber à zéro. Si nécessaire, les sujets à risque seront revaccinés, pourquoi pas tous les ans comme pour la grippe.

  • Bonjour Docteur,
    merci pour votre article !

    À votre connaissance, existe-t-il des personnes
    - sans fragilités
    - non vaccinées
    - déjà infectées une première fois sans faire une forme grave
    - infectées une seconde fois en faisant cette fois une forme grave et peut-être en décédant ?

    S’il en existe, ce serait sans doute à partir d’un certain âge ?

    Merci encore,
    Sébastien

  • Bonjour,

    Maintenant qu’il y a le pass sanitaire il y a 2 moyens pour entrer par exemple dans un restaurant...
    1) être vaccin ou positif < 6mois au coronavirus
    2) avoir un pcr negatif

    Cependant
    On sait qu’avec le vaccin on peut transmettre le virus.
    Avec le test PCR, on n’a probablement pas le virus
    (J’ai pas les chiffres exactes du taux de faux positifs avec PCR et le taux de transmission après vaccinations)

    En conclusion on melange dans un endroit a risque des personnes qui peuvent transmettre le virus avec des personnes qui ne l’ont probablement pas et peuvent faire une forme grave...

    Un tests PCR et la vaccination c’est différent,
    Je pense qu’entrer dans un endroit avec un test PCR et un justificatif de vaccination est juste incompatible... Donc le pass sanitaire perd de sont intérêt. De plus dans la vie de tous les jours les personnes vaccinées et non vaccinées sont ensemble (travail, tram, famille, magasin...).

    Neanmoins je suis également contre la vaccination obligatoire pour tous le monde, car elle n’est pas encore la solution pour le moment.
    1) Elle ne permet pas de se débarrasser complètement du coronavirus (transmission)
    2) Durée de l’immunité (je vois mal revacciner tous le monde toutes les années)
    3) Dans mes proches, il y en a pas mal qui on passé 2/3 jours vraiment difficile après la vaccination.
    4) Dans de rare cas on peut faire une réaction grave au vaccin
    5) On peut quand même faire des formes de covid important après la vaccinations (Covid long, personne âgée...)
    6) Confiance aux industries pharmaceutiques qui ont tous a gagner avec une vaccination annuelles

  • Merci pour le lien. Pas très probant en effet mais le contenu des test n’est pas détaillé.
    Le passage qui me laisse le plus dubitatif est celui-là :
    "Nous ne savons pas si l’Ivermectine entraîne plus ou moins de décès par rapport à l’absence de traitement (1 étude, 304 personnes) ; aucun participant n’est décédé 28 jours après le traitement."
    En gros ils ont testé sur des personnes de 30 ans sans problème et bien sur aucun décès vu le faible taux de mortalité à cet âge donc aucune amélioration forcément. C’est une belle façon de détourner des résultats comme on veut.

    "De nombreux non vaccinés sont touchés et des personnes âgées chez qui le vaccin est parfois moins efficace." => Oui on est d’accord sur ce point et c’est justement les personnes les plus à risque. Le choix du vaccin comme prévention dans ce cas précis est donc hyper couteux et au final peu efficace.

    Concernant l’utilisation du zinc et de vitamines (D principalement mais aussi C) en prévention (mot un peu oublié en France ou alors associé au seul vaccin) quel est votre avis ? Perso ca me fait bondir quand je vois certaines personnes qui disent que ca servent à rien... C’est un peu la base non ?

  • Je veux bien mais la vitamine D est quand même bénéfique pour beaucoup d’autres choses dont la partie immunitaire. C’est comme tout il faut l’utiliser à bon escient. Faire une cure en pleine pandémie me semble quand même pas forcément une mauvaise chose. Le risque est moins grand qu’un vaccin de moins d’un an.

    Ce qui est sûr c’est qu’on est sûr de rien.

    Bonne continuation

    • Non, l’apport de vitamine D chez un sujet hors EHPAD n’a jamais prouvé le moindre bienfait.
      Arrêtez de comparer des choses qui ne sont pas comparable comme un vaccin très efficace sur l’hospitalisation et les décès, et un complément alimentaire d’intérêt hypothétique et aux dangers bien étudiés et connus en cas de surdosage.

  • Je pense, à lire certaines remarques, qu’il y a une grosse confusion de genres...
    Le vaccin, c’est un élément d’un ensemble, le passe sanitaire également.
    Les mesures (*) mises en place par le gouvernement ne visent pas à supprimer toute circulation du virus (supprimer les contaminations, c’est souhaité mais impossible à atteindre pour l’instant), mais à diminuer cette circulation, réduire le fameux R0, donc, et les cas graves.
    Ces mesures sont des passoires à gros trous, on en est bien conscients.
    Ou des tranches d’emmental-écrans-anti-virus (l’emmental a des trous, je le rappelle pour ceux qui ne mangent pas ce fromage), si l’on considère chacune de ces mesures isolément...
    (*Même si, il faut le reconnaître, certaines mesures sont d’un intérêt discutable pour réduire globalement la transmission, outre d’autres mesures insuffisantes ou peut-être exagérées... ex lavage à outrance des surfaces)

    Non, ce n’est pas hors sujet, car pour comprendre certains débats autour du vaccin, dont l’intérêt de la vaccination selon les âges et les risques personnels, il faut avoir une bonne vision d’ensemble.

    Disons qu’on nage en plein quiproquo, en fait, car :

    1) La politique de santé anti-covid de "réduction de la circulation du virus" ou du R0 à une valeur collective (son intérêt individuel est seulement relatif), car elle gère l’intérêt global, pour préserver le système de soins, l’économie, la société dans son ensemble.
    C’est le sens, le but, attendu collectivement du cumul des diverses dispositions : vaccins, mesures restrictives, protocoles des collectivités, gestes barrière etc.
    C’est un socle commun qui a été retenu par nos gouvernants, pour la population dans son ensemble.

    Dans quelques pays, avec un succès variable, d’autres choix ont été faits : le zéro covid -Nouvelle Zélande et Australie (dans un premier temps, mais pour la 4ème vague ça foire complètement) - ou au contraire l’immunité collective naturelle -pays nordiques et Amérique du sud.

    => Donc, attention à ne pas attendre trop de ces mesures collectives à titre individuel ! En effet :

    2) Individuellement ces mesures collectives sont une sorte de "minimum syndical".
    C’est à dire : "pas interdit" ou "autorisé" n’est pas du tout l’équivalent de "zéro risque" pour nous et notre entourage.
    (ex se regrouper au max à 6 adultes, ça réduisait simplement le nombre de contacts possiblement contaminants et ralentissait la propagation du virus dans la société).
    Même si on s’attend/espère à ce que la majorité des personnes s’en sortent au mieux par l’application des règles.
    Pour autant, quant à savoir quel billet de cette loterie statistique (gagnant ou perdant), nous allons "personnellement en personne" tirer de l’application des mesures obligatoires, c’est une autre affaire !
    A nous d’appliquer le principe de précaution (en comprenant bien les modes de contamination, les situations à risque etc), en appliquant les mesures préconisées (gestes barrière, vaccins etc) et en prenant des dispositions supplémentaires selon notre acceptation d’un certain niveau de risques.

    3) Ce qui protège tant la société que l’individu, c’est l’emmental...
    Le fameux "modèle Emmental de défense contre les pandémies respiratoires", qui comporte de multiples tranches (dont les vaccins) qui ont des lacunes, mais, si tout le monde joue le jeu, on peut en espérer une protection tant de la société dans son ensemble que de l’individu.

    Il faut en résumé se rappeler qu’il faut cumuler les tranches d’emmental, que l’on peut regrouper par type de mesures :
    - politique de santé + application collective de ces mesures,
    - et responsabilité + choix personnels.

    Et il ne faudrait pas que de petites souris se mettent à grignoter nos tranches d’emmental ...
    https://pbs.twimg.com/media/E866zs4XoAEkxKn?format=png&name=small
    (dessin tiré de https://bmcinfectdis.biomedcentral.com/track/pdf/10.1186/s12879-021-06357-4.pdf )

  • Bonjour,

    Je me demande si la vaccination baisse beaucoup le R0 ?
    Quand je regarde le nombre de contaminations au Etat-Unis, Angleterre, Israël... Par rapport a la vague précédente
    J’avais trouvé un chiffre de 60 % de risque de faire une forme asymptomatique en moins avec le vaccin Pfizer (Après sur ce chiffre je trouve tous et n’importe quoi sur internet). Sur 2 articles publiés en aout les belges disent 90% et les Israéliens 20%

    Cependant :
    1) Actuellement j’ai l’impression que beaucoup de personnes vaccinées oublie les autres gestes barrières. Il faudrait une communication politique plus tournée dans cette direction.
    2) Est ce que la vaccination augmente le nombre d’asymptomatique qui peuvent transmettre le virus ? Cela diminue la protection collective (PCR, isolation ...)

    Pour mois les effets collectifs du vaccin reste totalement a prouver... Une chose actuellement est sûr elle protège individuellement les personnes fagile d’une forme grave (d’après les pubs du gouvernement a la télé (8 personnes sur 10 hospitaliés ne sont pas vaccinées))

    Plus il y a de fromage, plus il y a de souris qui viennent :)
    Il faut une stratégie d’actions qui limite la diminution d’autres actions.

    De plus, j’espere qu’aux prochain variants dangereux detectés il y aura des actions pour ne pas le propager sur toutes la planète.

    • Bonjour
      C’est LA grande question car cela conditionne l’intérêt collectif (et non individuel) de la validation.
      Nous avons des données biologiques qui iraient dans le sens de ces 60%, mais aucune certitude à ce jour, d’où la cacophonie !

  • Que pensez vous de cette métanalyse publiée dans l’american journal of therapeutics (revue par les pairs) sur l’ivermectine ?
    https://journals.lww.com/americantherapeutics/fulltext/2021/08000/ivermectin_for_prevention_and_treatment_of.7.aspx
    La revue cochrane que vous mentionnez fait une une revue de la littérature en "comparant et résumant les résultats des études et évaluant le niveau de confiance des données probantes, sur la base de critères communs quant à la fiabilité des données probantes".
    Ici il s’agit d’une métaanalyse selon la méthode de DerSimonian and Laird
    qui conclue :" Moderate-certainty evidence finds that large reductions in COVID-19 deaths are possible using ivermectin. Using ivermectin early in the clinical course may reduce numbers progressing to severe disease. The apparent safety and low cost suggest that ivermectin is likely to have a significant impact on the SARS-CoV-2 pandemic globally".
    Les données probantes avec un degré de certitude modéré montrent que d’importantes réductions des décès attribuables à la COVID-19 sont possibles à l’aide de l’ivermectine. L’utilisation de l’ivermectine au début de l’évolution clinique peut réduire le nombre de cas de maladie grave. L’innocuité apparente et le faible coût suggèrent que l’ivermectine est susceptible d’avoir un impact significatif sur la pandémie de SRAS-CoV-2 à l’échelle mondiale (essai de traduction... A corriger par des anglophones)

  • "l’apport de vitamine D chez un sujet hors EHPAD n’a jamais prouvé le moindre bienfait"

    Petite étude sur vitamine D.
    https://academic.oup.com/jcem/article/106/3/e1343/5934827

    Pour les vaccins il faut avoir une vision de plus d’un mois. Les résultats des pays les plus vaccinés montre qu’il y a un souci non ? L’immunité naturelle covid est plus efficace que le vaccin. (faut que je retrouve l’étude, j’ai plus le lien et à priori reste valable bien plus longtemps)

    • Bonjour
      Lisez au moins ce que vous me soumettez : conclusion de l’article "We did not find any relationship between vitamin D concentrations or vitamin deficiency and the severity of the disease." (Nous n’avons retrouvé aucun lien entre la concentration de vitamine D ou la déficience en vitamine D et la sévérité de la maladie).

      Non, les résultats des pays les plus vaccinés ne montrent rien sauf peut être la fréquence très faible des formes graves de COVID19.

  • Bonjour, des témoignages de médecins hospitaliers relatent une augmentation très nette des 18-60 ans, souvent sans comorbidités en soins intensifs, quasiment tous non vaccinés. Les vaccinés semblent être plus agés et/ou comorbides
    Le Delta rebat-il vraiment les cartes en terme de dangerosité pour les moins de 60 ans ou y a-t-il un biais de recrutement lié au fait que les 18-60 ans sont beaucoup moins double-vaccinés ?
    Merci de votre avis

  • Donc il faudrait vacciner les enfants selon votre dernier lien twitter... je ne suis pas chercheur, mais je suis désolé je ne vois pas comment accueillir cela, même si c’est déjà en route. Hier j’ai entendu 600 000 personnes agées et/ou fragiles non vaccinés, vous confirmez ce chiffre ? J’ai aussi entendu qu’on atteindrait pas l’immunité collective par le vaccin. Mais je ne l’entend pas de ceux qui gouvernent. En ce jour de rentrée protocolaire, je ne sais pas si vous aviez lu cette tribune, https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/190721/extension-du-passe-sanitaire-aux-enfants-des-chercheurs-et-des-professionnels-de-sante?utm_source=facebook&fbclid=IwAR3HTagVN6tM5LwXfzLx-Qff1r2ac7x6Qh45EwdH5jg8ONkixELdgaXQeas pour ma part elle prime sur le reste, je crois vraiment qu’on peut gérer ce qui arrive en respectant ce qui y est écrit. Mais je perd espoir sur le fait que le gouvernement entende votre message sur les risques de transmission chez les vaccinés, et remette tout en question, je suis désolé du coté un peu politique de ce message mais ça devient la réalité et c’est à mon sens extremement dommage.

    • Bonjour
      Je ne souhaite pas mélanger sur ce forum les informations sur les vaccins et leur intérêt ou inconvénients d’une part, et les commentaires sur les stratégies gouvernementales d’autre part.

      J’ai écrit que le vaccin ne présentait pas suffisamment d’intérêt individuel pour être rendu obligatoire chez les moins de 40 ans. Pour l’interêt collectif, il y a débat car nous ne connaissons pas le degré de diminution de la transmission du virus par le vaccin. Mais on est clairement pas à 100% comme pour d’autres maladies.

      Mais si l’intérêt du vaccin chez l’enfant est insuffisant pour le rendre obligatoire, cela ne veut pas dire qu’il est inutile. Il pourrait peut-être contribuer à ralentir la dynamique de l’épidémie, à défaut de la stopper.

  • Je comprend très bien, vous avez raison. Il faut aussi se rendre compte que les décisions politiques se répercutent en direct sur le terrain, impactent une partie de la population, fortement, et vu qu’il semble y avoir désaccord entre ce que vous dites (et que je pense) et ce qu’ils demandent les terrains se mélangent. Bon j’en avais conscience en écrivant le message...

    "En fait, la question que nous devons nous poser est la suivante : "le risque (hypothétique) d’effets secondaires tardifs graves justifie-t-il de renoncer au vaccin ou de retarder sa vaccination si l’on croit à son efficacité ?". Et pour moi la réponse est non" Réponse valable y compris pour les enfants selon vous ? le bénéfice risque reste bon ?

    Il y a peu vous écriviez qu’il n’y avait pas de preuve scientifique sur la réduction du risque de faire un covid long grace au vaccin (même si on aurait envie de trouver ça probable), est-ce toujours le cas aujourd’hui ou est-ce que ça a bougé ? Ca fait partie des grandes questions des patients...

    Voilà 2 questions auxquelles vous pourrez répondre en 2 mots sans politique... Je vous remercie,, bonne fin de journée

    • Bonjour
      Je n’ai pas assez d’élément pour juger du rapport bénéfice/risque chez l’enfant, car le bénéfice comme le risque sont très très faibles et encore insuffisamment quantifié. Ce qu’il faut retenir, ce que l’on vaccine un enfant ou pas, le risque de regretter son choix est proche de zéro...

      Pour le COVID long, on attend toujours en effet.

  • Pourquoi ne voit-on ques des gens qui trouvent bien cet article ? Les autres sont ils effacés ? Perso je pense que dès le debut on voit ou on veut en venir .... !!
    Ceux qui le lisent sont deja du même avis ou sont des faibles qui tergiversent à prendre de décisions. Mais bon sang on s’en fou de vos articles ... Mais pourquoi tenez-vous absolument que les gens se vaccinent ? chacun fait ce qu’il veut .. Les non -vaccinés, s’ils ont envie d’être malades .. Foutez leur la paix !!!! Et les vaccinés n’auront aucune chance de se faire contaminer par les non-vaccinés puisque qu’ils sont vaccinés et que c’est si bien et si efficace !!!!!!!!

    • Bonjour
      Sur 500 messages, j’en ai supprimé 3 : ce n’étaient pas des questions, mais des messages complotistes remplis de liens vers des sites de fakenews.

      Ce qui plait apparemment c’est que j’essaye d’être neutre, de donner les arguments pour et contre, même si les arguments pour dominent. Je ne méprise pas les sceptiques, contrairement à vous qui traitez les vaccinés de "faibles".
      Enfin, cela ne concerne pas que vous. En saturant les réanimations, vous débordez les personnels soignants qui n’en peuvent plus de tous ceux qui pleurent en disant "si j’avais su, je me serais vacciné, pardon, pardon"

      Je vous défie de trouver un passage dans mon texte ou mes commentaires où je stigmatise les non-vaccinés (en dehors de la phrase précédente)

  • Bonjour,
    Que pensez vous de cet article ?
    https://pgibertie.com/2021/09/02/la-dose-de-trop-avertissement-de-la-commission-europeenne-etudes-alarmistes-et-bidouillages-statistiques-posent-la-question-de-linteret-de-la-troisieme-dose/
    Pensez vous qu’il y a un fond de vérité ou bien est ce complètement absurde ? (je parle pas forcément de tout l’article qui à un partie pris certain mais du graphique, comparaison avec les pays voisins qui utilise l’Ivermectine et surtout de cette flambée en Israël. (est ce vraiment lié à la troisième dose ? ou bien juste au fait que le vaccin ne dure pas longtemps en protection ? ou à l’age des patients ? dur d’avoir un détail la dessus.
    Après cela rejoins votre propos sur l’inutilité de la troisième dose. Mais au final que faire si le vaccin ne protège pas les plus faible et seulement les personnes qui risque le moins ?

    • Bonjour
      Comme d’habitude, un mélange de vérités et fakenews. Un conseil, quand vous voyez la photo de Bercoff, ne lisez pas. Je n’ai pas le temps de commenter point par point tous les documents complotistes que l’on me propose.

  • Bonjour,

    Merci pour cet article que je trouve très équilibré et très enrichissant. Quelques remarques et/ou questions viendront ensuite mais je souhaitais d’abord vous remercier pour ce travail, qui m’est très utile.

  • Bonjour docteur Dupagne,
    Un grand merci pour cet article et pour la patience dont vous faîtes preuve en répondant aux questions et commentaires. J’ai envoyé votre article à deux amis contaminés par les sites complotistes en espérant les aider.
    Une remarque personnelle dont je ne sais pas si elle est juste : la consultation de sites complotistes semble créer une addiction similaire à celle des jeux vidéos : on prend l’habitude de s’indigner des fausses nouvelles qui sont données et on ne cherche plus à les vérifier.
    Est-ce que certains médecins partagent mon avis ? Je suis toujours consterné par le manque d’esprit critique dont beaucoup font preuve face à ces fausses nouvelles et cela m’inquiète.
    Merci encore.

  • Bonjour,

    J’ai eu ma première injection Pfizer ce jeudi après-midi. Au bout de plus ou moins une heure, j’ai un goût bizarre à la bouche.
    Depuis, vendredi j’ai le transit rapide. J’ai la diarrhée aigue depuis vendredi soir, je bois de l’eau pour ne pas me déshydrater qui est aussi évacué.

    Pourquoi ne parle t’on pas des effets indésirables à la première injection ?

  • bonjour et merci de votre analyse
    j’entends autour de moi plusieurs personnes ayant fait des dissections ’vasculaires’ le lendemain voire quelques semaines après la vaccination anticovid. Vous me répondrez que ces cas vont sans doute augmenter puisque de plus en plus de gens sont vaccinés....mais pour avoir une idée factuelle : peut-on trouver quelque part le nombre annuel de dissections vasculaires ? à l’ère de l’informatique, ce devrait être faisable.
    Il suffirait ensuite de comparer les années 2018 2019 2020 et 2021.... une augmentation significative en 2021 en France serait intéressante soit pour confirmer les anti vax dans leur opposition, soit pour leur ouvrir les yeux sur leurs croyances infondées.
    et ce qui est faisable pour les dissections pourrait être étendu aux autres effets indésirables apparaissant dans les semaines ou mois suivant la vaccination.....
    d’où ma question : existe-t-il en France un fichier répertoriant le nombre de cas par pathologie impliquant une hospitalisation ?
    n’étant pas médecin ni chirurgien et ne travaillant pas en milieu hospitalier... je vous remercie d’avance de votre réponse.

    • Bonjour
      C’est ce que fait la pharmacovigilance au quotidien : étudier tous les cas d’évènements signalés pour les comparer à la fréquence habituelle de ces évènement les autres années. Lorsqu’il existe une fréquence anormalement élevée chez les sujets vaccinés, l’évènement devient un effet indésirable potentiellement lié au vaccin : thromboses pour le vaccin astrazeneca, myocardite pour le vaccin ARNm etc. Le dossier de suivi est ici https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-suivi-hebdomadaire-des-cas-deffets-indesirables-des-vaccins (vous avez des détails en téléchargeant les rapports)

      Par ailleurs, je doute que vous connaissiez directement plusieurs personnes ayant fait des dissections artérielles après vaccination tant ce phénomène est certainement très rare. Généralement, ce sont des personnes autour de vous qui disent connaître ou avoir entendu parler de tels accidents. C’est ainsi que naissent les légendes...

  • Bonsoir Docteur,

    Sur le lien de l’ANSM que vous avez mentionné, on trouve ce rapport "Chiffres clés et faits marquants - Période du 20/08/2021 au 02/09/2021 (13/09/2021)" qui mentionne "84 501 cas au total depuis le début de la vaccination" dont environ "25% de cas graves".
    Soit (sauf à ce qu’un élément m’ait échappé ?) environ 21 000 cas graves ... c’est bien cela ?

    Sur 50 millions de vaccinés, ça fait tout de même un ratio de 0,042%... et quand on compare avec les taux de mortalité du Covid (surtout selon les tranches d’âges), cela secoue quand même l’équilibre bénéfice-risque, non ? (sans avoir hélas le détail des tranches d’âges des cas graves)

    Pour tout vous dire, j’ai vu certains docteurs m’affirmer que les cas graves en France pouvaient (presque) se compter sur les doigts de la main... alors que les chiffres semblent être tout autre. Merci pour votre éclairage sur ce point !

    • Bonjour
      Il ne s’agit pas d’effet indésirables du vaccin (c’est mal formulé) mais d’évènements indésirables constatés dans un délai variable après la vaccination, et qui ne lui sont généralement pas imputables.

  • Bonsoir,
    Quelle est la différence entre effets indésirables et évènements indésirables ?
    Ce n’est pas jouer avec les mots ce genre de phrase ?
    Une personne qui a reçu sa deuxième dose le 25 juillet qui a toujours des maux de tête insupportables, alors que jamais elle n’en souffrait avant, dans quelle catégorie la mettez vous ?
    Pas imputable au vaccin, évidemment je trouve que les médecins balaient d’un revers de main les effets que l’on peut ressentir après ce vaccin, je ne parle pas de légère fatigue ou autres qui sont effectivement assez courants, mais des autres effets qui sont bien plus inquiétants et dont les médias parlent peu, alors que l’on ne fait que de nous parler du danger du Covid ou des covids longs, je n’ai rien contre les vaccins, j’en ai eu plusieurs, dont celui de la fièvre jaune, hépatite et autres, mais je trouve que ceux ci Pfizer et Moderna ont des effets très importants par rapport aux autres vaccins traditionnels. Et ce déni des effets secondaires par le corps médical est assez insupportable et n’encourage pas à la vaccination.
    Il y a une vraie omerta sur ces effets, et je n’aime pas.
    Cordialement

  • Comment peut-on justifier ce point ? (ou alors une fake news peut être)
    https://twitter.com/viruswar/status/1438819184578793476?s=28

  • Bonsoir,
    Existe t’il des recherches (et chercheurs) qui se penchent actuellement sur les différents niveaux d’immunité : naturelle, avec prise de compléments (vit C et D, zinc...), avec prise d’ivermectine (ou équivalents) et azithromicine (ou équivalents), les asymptomatique, ceux qui ont eu le Covid (court et long), les vaccinés...
    Y a t’il des facteurs permanents ?
    Et quelle est la "hauteur" de l’immunité ?
    Merci pour vos réponses !
    J’ai été très impressionné autant par la clarté de votre exposé, que par la multitude des questions et leur degré de connaissance !
    Merci à vous

    • Bonjour
      Il existe actuellement des recherches en cours de publication sur la comparaison entre l’immunité induite par l’infection (et ses différents degrés), la vaccination, et la vaccination en plus de l’infection. Je suis impatient d’en connaître les résultats définitifs.

      Il est désormais clair que l’azithromycine n’a aucun intérêt. L’ivermectine est à l’étude mais les études sérieuses ne sont pas concluantes.

      Zinc et vitamine D n’ont pas d’effet significatif prouvé.

      Merci pour vos encouragements.

  • Bonjour
    Je découvre le texte suivant (un peu ancien) sur le blog de Marc Gozlan, https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/03/15/infecte-il-y-a-cinq-ans-un-survivant-debola-serait-a-lorigine-dune-nouvelle-epidemie-en-guinee/

    "Il est à remarquer qu’une épidémie d’Ebola peut parfois commencer à partir d’un cas de résurgence peu de temps après une flambée épidémique. Cela a été rapporté à propos de l’épidémie d’Ebola survenue en février 2021 dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo (RDC). L’épouse d’un survivant d’une épidémie qui avait eu lieu en juillet 2020 a été contaminée par son mari en janvier 2021. Celui-ci avait pourtant été testé négatif au test PCR en septembre et novembre 2020. Quant à l’épouse, elle avait été vaccinée un an auparavant en tant que sujet-contact. Ceci pose la question de la durée de la protection à moyen terme du vaccin anti-Ebola. Il importe également de noter que l’annonce que la résurgence de l’épidémie ait pour origine une personne ayant survécu à la maladie Ebola a été suivie en RDC d’une nouvelle stigmatisation des survivants."

    Ce texte m’inspire de multiples questions. Le phénomène est-il généralisable à d’autres maladies ? Peut-il expliquer la réapparition des rhumes usuels par bouffées épidémiques tous les deux ou trois ans ? En fait, j’ai l’impression que nous cohabitons, que nous le voulions ou non, avec quantité de microbes que nous hébergeons de façon définitive une fois que nous avons été contaminés (herpès, varicelle, mni... ) et que tout ce que nous ferons en médecine, que ce soit face au covid ou à autre chose et par le biais de vaccins ou d’autres techniques, n’a aucun sens si nous ne tenons pas compte de cet écosystème.
    Qu’en pensez-vous ? Merci d’avance

    • Bonjour
      Non, ce que nous savons d’un microbe n’est pas généralisable à un autre. Les infections, l’immunité, sont très différentes. Certains microbes (rares) restent dans notre organisme (famille des herpès virus), la majorité des autres sont éliminés de l’organisme une fois l’infection guérie.

  • Bonjour,
    Je suis étonné quand vous dites dans un commentaire plus haut ceci :
    "Il existe actuellement des recherches en cours de publication sur la comparaison entre l’immunité induite par l’infection (et ses différents degrés), la vaccination, et la vaccination en plus de l’infection. Je suis impatient d’en connaître les résultats définitifs.
    Il est désormais clair que l’azithromycine n’a aucun intérêt. L’ivermectine est à l’étude mais les études sérieuses ne sont pas concluantes."

    Désolé, mais moi et mes proches avons été soignés par ce protocole, et c’est le cas partout dans mon pays. Est-ce à dire que nos médecins sont des incompétents ?
    D’autres part, vos propos dans l’article minimisant l’immunité naturelle face à la vaccination contrastent avec votre réserve à ce sujet dans votre commentaire cité ci-dessus. Je me demande comment vous pouvez vous avancer ainsi sans être sûr de votre position... pour en changer par la suite. Pourquoi ne pas rester prudent dans le doute ?
    Enfin, on chercherai un avocat pour le programme de vaccination on ne trouverai pas plus subtil et fin que vous. Vous avez beau avancer que vous ne défendez pas le système, que vous n’avez pas de conflits d’intérêts... vous finissez par aller dans le sens de la politique Vérano-macroniste.
    Je ne veux pas faire dans la polémique sur votre blog, mais excusez moi, clamer son honnêteté n’est pas une garantie suffisante d’une quelconque crédibilité.

    • Bonjour,
      Je vous confirme que les médecins qui soignent le COVID19 avec de l’hydroxychloroquine sont incompétents, et que ceux qui emploient l’ivermectine le font sans aucune preuve de son efficacité. Mais comme la maladie guérit naturellement dans la grande majorité des cas, leurs patients pensent avoir été guéris par le traitement.

      j’ai cherché sans succès dans l’article un passage ou je minimise l’immunité naturelle par rapport à celle induite par la vaccination, je veux bien que vous m’aidiez à le retrouver.

      Pour la fin de votre message, je n’ai pas de commentaire particulier, c’est votre point de vue.

  • Comme la dernière fois que je parlais des effets indésirables c’était "complotiste" je rajoute un diagramme officiel (base VAERS) sur les effets indésirables et mortalité recensés sur les dix dernières années de tous les vaccins réunis. Dire que ce n’est pas avéré est une chose mais ne pas être alerté par ces schémas n’est pas normal.

    Dire aux personnes que ce vaccin est sûr est clairement de la désinformation. (les indicateurs sont plutôt au rouge qu’au vert)
    Maintenant le bénéfice est peut être positif pour une certaine tranche d’âges mais pour les enfants est le personnes de moins de 50 ans c’est beaucoup moins sûr. Dire qu’il y a bénéfice sans connaitre les effets secondaires n’est tout bonnement pas possible et surtout rendre obligatoire ce traintement (qu’on ne plus appelé vaccin car il ne protège pas) qui ne fait que réduire les formes graves (qui n’apparaissent principalement qu’aux personnes âgés et avec commorbidité) est inconcevable pour moi.

    • Bonjour
      Votre message est l’occasion de répéter pour la énième fois que ces effets indésirables recensés sont possibles et non avérés. On pourrait aussi faire des listes de gens qui ont eu des infarctus, des AVC ou des cancers dans la semaine qui a suivi l’ingestion de carottes ou une piqûre de moustique. Ce n’est pas pour cela qu’il y a un rapport de cause à effet.

      Le seul point ou je vous rejoins, c’est sur le paradoxe d’imposer la vaccination à des moins de 40 ans, alors que le risque est très faible dans ces tranches d’âge et que le vaccin ne diminuent que peu le risque d’infection et la contagiosité.

      En fait, plus on descend en âge et plus l’obligation de la vaccination est contestable. Je dis bien obligation, car à partir de 12 ans, l’avantage du vaccin par rapport à la non vaccination est très modeste mais réel.

  • Bonjour,
    Désolé si j’ai douté de votre bonne foi, mais j’espère que vous comprenez que le citoyen lambda est perdu entre tous ces médecins et spécialistes qui se contredisent dans les médias. Il n’est plus question d’opinion ou de conviction pour ma part, mais juste de confusion ou de doute. Pour faire une parallèle avec la religion, je dirais que ma position sur le sujet après tout ce temps est l’équivalent de celle de l’agnostique. Je me méfie désormais de tout, et la seule chose dont je suis certain est que je ne sais rien. Après tout, quelle qualification a le non-spécialiste pour juger et trancher entre tous les médecins qui s’entredéchirent sur ces sujets pointus ?

    Je ne sais pas si j’ai mal compris vos propos dans l’article plus haut, mais il m’a semblé que vous évitez d’avoir une position claire en faveur de l’immunité naturelle dans le paragraphe en réponse à la question : "J’ai déjà eu le COVID19. J’ai fait une prise de sang et j’ai des anticorps, pourquoi me vacciner ?"
    En tous cas, votre réponse à cette question nuance votre position claire sur le sujet que vous développez ailleurs dans un de vos articles, notamment sur la pertinence de la vaccination contre la grippe saisonnière, où vous écriviez, je vous cite :

    "Le risque d’inefficacité du vaccin antigrippal ne peut être éliminé
    Du fait de sa fabrication lancée 6 mois avant l’épidémie, le vaccin grippal n’est pas toujours adapté aux virus qui seront effectivement responsables de l’épidémie. C’est arrivé notamment en 2014/2015 : le virus circulant s’est révélé différent de celui choisi pour le vaccin. Ce problème est inévitable et survient régulièrement.
    Or, que se passera-t-il dans quelques années, lorsque la tranche d’âge 80-100 ans aura été vaccinée tous les ans depuis 30 ans, et donc empêchée de développer une forte immunité naturelle contre les virus grippaux ? Si un nouvel échec vaccinal survient, ces vieillards fragiles seront démunis face à l’épidémie. Privés depuis 30 ans de la protection élargie induite par la maladie, et ayant reçu un vaccin inefficace, ils seront privés de défenses face au virus circulant [5]. Il est probable que la mortalité de ces vieillards sera alors dramatique. Cette éventualité qui n’a rien d’absurde a été totalement négligée par nos autorités sanitaires. Pour éviter cet écueil, il faudrait sans doute réserver la vaccination aux grands vieillards et aux malades en état instable [6].
    Un autre argument plaide pour l’utilisation volontairement limitée du vaccin grippal : le meilleur moyen de sélectionner un virus mutant est d’opposer un obstacle au virus "standard". Cela s’appelle de la "pression sélective". Si un grand nombre de français sont vaccinés, cette pression sélective favorisera obligatoirement l’émergence de virus grippaux mutants, résistants aux anticorps induits par le vaccin, suivant un mécanisme comparable dans son principe aux résistances bactériennes induites par les antibiotiques. Étendre la vaccination, c’est menacer l’efficacité du vaccin pour ceux qui en ont vraiment besoin. Nous en avons eu un avant-goût pendant l’épidémie 2016/2017 avec la sélection d’une variante du virus H3N2 asiatique (clade Bolzano), responsable de la majorité des infections, et qui n’était pas présent dans les souches vaccinales. L’irruption imprévue de ce virus, heureusement proche antigéniquement du virus vaccinal, pourrait néanmoins expliquer l’efficacité très modeste du vaccin l’année dernière.
    Bref, j’ai l’impression que nos autorités sanitaires jouent aux apprentis sorciers avec leur campagne incitant à une vaccination antigrippale massive.
    La seule hypothèse qui donnerait raison aux tenants d’une campagne de vaccination massive serait l’apparition d’une immunité antigrippale étendue et durable induite par une vaccination annuelle. Celle-ci agirait alors comme un rappel régulier et aboutirait après une dizaine d’années à une protection équivalente à celle de la maladie grippale. Il serait intéressant de travailler sur les base de données de l’Assurance-Maladie pour tester cette hypothèse. Le vaccin antigrippal partage avec l’homéopathie le triste privilège de faire partie des médicaments remboursés qui sont les plus utilisés tout en étant les moins étudiés !"
    Fin de citation.

    Je me demande pourquoi vous n’êtes pas aussi catégorique lorsqu’il s’agit de la campagne de vaccination contre le Sars-CoV-2...

    Désolé si vous trouvez mes conclusions et raisonnements stupides ou hâtifs, mais après avoir parcouru quelques articles de votre blog, je fais confiance à votre indulgence vis à vis du profane, indulgence plutôt rare dans le milieu médical.

  • Bonjour j’ai bien compris votre phrase que vous m’avez déjà dites d’où mon diagramme.
    "Votre message est l’occasion de répéter pour la énième fois que ces effets indésirables recensés sont possibles et non avérés."

    Donc ma question, pourquoi ce recensement est bien plus important en 2021 que sur les autres années pour l’ensemble des vaccins qui sont fait. Au Etats-Unis c’est le pays le plus vaccinés au monde, en 2021 (année non terminé ...) les cas indésirables sont bien plus importants. Comment l’expliquer vous ?
    Nous avons le même ordre d’idée en Europe. Ca ne vous inquiète pas ? Moi si.

  • Oui en effet mais l’explication ne tient pas. En 2018-2019, 62,6 % de la population était couverte par une protection contre la grippe aux Etats-Unis. Même si le nombre de vacciné est plus important pour le covid, si on rajoute les autre vaccins on devrait être quasi pareil en volumétrie.
    Si on ne s’alerte pas de ces chiffres quel est l’intérêt de les remonter ?

    En tout cas merci pour votre honnêteté sur ce point :
    "Le seul point ou je vous rejoins, c’est sur le paradoxe d’imposer la vaccination à des moins de 40 ans, alors que le risque est très faible dans ces tranches d’âge et que le vaccin ne diminuent que peu le risque d’infection et la contagiosité."

    Et j’ajouterai que la poussée de pfizer pour vacciner les enfants est scandaleuse. (mais cette société n’est pas à ca prêt il suffit de voir leur historique)

  • "Le vaccin contre la grippe, qui ne contient pas d’adjuvants, est connu pour ne donner que très peu d’effets indésirables."
    Votre argument était sur la volumétrie qui pourrait faire de fausse association entre le vaccin et les accidents de la vie.
    Si un vaccins fiable avec une grosse volumétrie ne fait pas monter les données pour moi les chiffres de 2021 ont de fortes chances d’être imputable à l’injection covid.

    Ce vaccin est clairement dangereux et peut tuer. Même si la proportion est faible par rapport à la volumétrie globale il ne reste pas assez fiable pour l’imposer à la population.
    Le rapport bénefice/risque ne peut pas être considéré neutre car on connait le risque covid mais pas celui du vaccin est inconnu. Dans ce cas là le principe de précaution qu’on à tendance à oublier ces derniers temps prévaut.

    Je ne suis absolument par d’accord avec votre phrase et vous induisez les gens en erreur pour un pass sanitaire qui n’a rien de sanitaire :

    "Si vous vous inquiétez de cette situation pour vos enfants, sachez que le risque qu’ils souffrent d’une problème lié au vaccin est infime, et que les vacciner pour obtenir un pass sanitaire est une décision neutre car ils présentent un risque de complication en cas de COVID19 supérieur ou équivalent à celui d’un effet secondaire de gravité équivalente avec le vaccin"

    • Je suis désolé, vous vous trompez.
      Pour ce qui est de la volumétrie des évènements indésirables rapportés, elle est fortement influencée par le climat de défiance autour de ce vaccin qui abouti à lui imputer de principe n’importe quel accident survenu dans les semaines suivant la vaccination.

  • Clairement vous la faite à l’envers, c’est à cause de ces chiffres qu’il y à la défiance et pas l’inverse.
    Alors ces chiffres ne servent à rien... On met en place un système de surveillance et si celui ci ne va pas on trouve des arguments bidon pour les expliquer. Là on n’est plus dans le domaine de la science (ca fait longtemps d’ailleurs) mais de l’interprétation, et pour ce devient très grave.

    Un dernier lien avec une étude bien plus complète que la mienne :
    https://odysee.com/@ivermectine-covid.ch:5/Dr-Jessica-Rose-et-vaccins-covid--les-chiffres-inqui%C3%A9tants-de-la-pharmacovigilance-am%C3%A9ricaine-VAERS-et-le-probl%C3%A8me-de-l’attribution-causale-(septembre-2021):e

    N’aller pas dire que c’est complotiste ce sont des données officielle avec une interprétation qui vaut autant que la votre.

    Ces chiffres sont de même ordre dans tout les pays !!!!

  • Bonjour, âgée de 60 ans et en très bonne santé je suis soumise à l’obligation vaccinale.

    Le souci c’est que j’ai développé des effets indésirables cutanés sérieux suite au vaccin antigrippe (après plusieurs vaccinations sans souci) et encore plus sérieux suite au vaccin hépatite B . A priori ce sont des effets rares style toxidermie , affection lichenoide , que sais-je...les allergologues et les dermatologues se renvoient mon cas.Les allergologues ne sont même pas du même avis sur l’utilité des tests cutanés ,le premier consulté disant qu’ils ne donnent pas de résultats si la dose utilisée est trop faible et que plus forte elle risque de déclencher la réaction.

    J’ai consulté à l’hôpital où l’on m’a fait des prick-tests (en cours) qui devraient me permettre de prendre MA décision(c’est ce qu’on m’a dit) quant à la vaccination. On me propose un test supplémentaire avec l’injection d’un dixième de dose.
    Je ne sais pas si je dois l’accepter, j’ai peur que cela soit suffisant pour déclencher une forte réaction (d’après ce que j’ai lu par ailleurs ces réactions seraient dues à l’immunité cellulaire).
    Je ne trouve aucun renseignement pour avoir un "consentement éclairé", et je n’ai pas envie d’être couverte de taches violettes pendant de nombreux mois comme la dernière fois , ou que cela conduise à une maladie permanente.
    Pensez-vous que ce dixième de dose soit risqué ?

    Mon dossier est encore en cours d’examen mais bien que les médecins reconnaissent n’avoir jamais vu ce cas ils poussent à la vaccination . Je pensais que les photos des fois précédentes militeraient pour une exemption ; que le bénéfice du doute me profiterait , mais ce n’est pas si simple.

    Cela me désespère et cela me désespère aussi de tomber dans le vide juridique de la suspension sans salaire. Après trois quarts de carrière sans tache, j’ai le sentiment que par un simple décret on veut me "rayer de la carte"

    Merci